Le monde de Satan

Voici des informations, Dieu m’a guidé vers ces supports, dans un mensonge, il y a toujours une vérité.

QUE SIGNIFIE LE MOT« APOCALYPSE » ?

Apocalypse vient du mot grec : apocalypsis, qui signifie « révélation ».

Ce genre littéraire juif apparaît en contexte de crise, après le retour d’exil, surtout au IIe siècle avant Jésus-Christ.

Il voit surgir l’espérance en la résurrection dans le sens d’un accomplissement des Écritures, surtout du point de vue d’une articulation entre le dessein créateur de Dieu à l’origine et son jugement à la fin des temps.

Il prolifère au tournant de l’ère chrétienne et est sous-jacent au Nouveau Testament tout entier.

  1. À quelle époque et dans quel contexte a été écrite l’Apocalypse ?

La date traditionnellement retenue pour la rédaction de l’Apocalypse est l’an 96-97 après Jésus-Christ.

La Tradition orthodoxe tient cette date pour assez ferme.

C’est la raison pour laquelle un certain nombre de publications ont fleuri sur l’Apocalypse en 1997, date présumée des 1900 ans du livre.

C’est donc une date qui coïncide pratiquement avec la date présumée de l’évangile selon Jean.

Le contexte en est la séparation entre la communauté juive, d’obédience pharisienne, après la destruction du second temple de Jérusalem, en 70 après Jésus-Christ, et la communauté judéo-chrétienne, d’origine juive, issue d’Israël, qui reconnaît en Jésus le Messie d’Israël.

La communauté juive se recentre, quant à elle, sur la Torah, la loi écrite dans le Pentateuque composé de textes législatifs et narratifs, la loi orale selon l’interprétation vivante de la loi écrite dans les cercles rabbiniques.

Le contexte de l’Apocalypse est donc marqué par des tensions civiles, politiques et religieuses.

C’est l’époque des persécutions contre les chrétiens par les empereurs romains Néron (54-68) et Domitien, vers 95.

  1. Qui est l’auteur de ce texte ?

Est-ce vraiment l’évangéliste Jean ?

Le titre du livre : «Apocalypse de Jean», invoque l’autorité de Jean l’apôtre et en fait apparemment son auteur.

Mais : «Apocalypse de Jean» ne veut pas nécessairement dire : «Apocalypse écrite par Jean».

Cependant, dès les premiers chapitres, ce lien est établi entre le visionnaire et le livre où il consigne ses visions.

La question de l’identité exacte de ce «Jean» restera sans doute discutée jusqu’à la fin des temps parce qu’aucune certitude ne peut être assurée à ce sujet.

Il y a essentiellement trois hypothèses en présence : Jean, fils de Zébédée, frère de Jacques dont il est question dans les évangiles et dans les Actes des Apôtres ; un certain «prêtre Jean», mort à Éphèse à un âge avancé, auteur possible également de l’évangile selon Jean ; un pseudonyme, c’est-à-dire un écrivain qui écrit sous l’autorité d’un autre, vraisemblablement Jean, l’apôtre en l’occurrence, au moins au début de la chaîne qui conduit à la transmission du texte.

C’est en tout cas la raison pour laquelle le texte a été reconnu comme inspiré par l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus ressuscité, et canonique, c’est-à-dire référence normative pour la foi des chrétiens.

Il est impossible de trancher cette question de l’auteur du livre pour la bonne raison qu’elle n’intéressait pas au premier chef celui qui a écrit ce livre, comme d’ailleurs les auteurs des autres écrits du Nouveau et de l’Ancien Testament.

Comme l’écrit J.-P. Prévost : «On connaît davantage Jean par la lecture de l’Apocalypse que l’on ne pourrait connaître le livre de l’Apocalypse en connaissant Jean» !

La meilleure manière de connaître qui est l’auteur de l’Apocalypse, c’est de lire l’Apocalypse !

  1. Le langage très codé de ce texte a-t-il vraiment un rapport avec les textes des évangiles ?

Le rapport entre les évangiles et l’Apocalypse est rendu problématique parce que ces textes sont d’apparence très différente.

Pour le dire selon une manière devenue habituelle de traiter de ces différences : ils relèvent pas du même genre littéraire.

Le genre littéraire «évangile» consiste en l’annonce de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ comme ayant valeur de «bonne nouvelle» pour l’humanité.

Les évangiles proposer la vie et la mort, les paroles et les gestes de Jésus-Christ comme ce qui donne sens à toute vie humaine.

Le don de Dieu en Jésus-Christ est destiné à se communiquer à chacun et chacune.

L’ Apocalypse est surtout un texte écrit pour soutenir la foi et l’espérance des chrétiens qui passent par l’épreuve de la persécution sous diverses formes.

Mais elle insiste sur ce fait que, si le serviteur n’est pas au-dessus de son maître, il n’est pas au-dessous non plus !

Les croyants de l’Apocalypse actualisent dans leur propre destin celui du Christ.

L’énoncé de ces genres littéraires différents montre bien que ces textes ne sont pas étanches les uns par rapport aux autres.

L’annonce de la foi en Jésus fait partie des premiers chapitres de l’Apocalypse.

Et les chapitres consacrés au dernier discours de Jésus dans les évangiles synoptiques et dans l’évangile selon Jean révèlent une parenté avec la littérature apocalyptique.

C’est si vrai que ce discours est appelé, surtout pour les Synoptiques : «Discours apocalyptique».

Le langage codé fait poser la question : « Qu’est-ce que cela veut dire ? »

En fait cette question traverse autant les évangiles que l’Apocalypse.

Le rapport entre les évangiles et l’Apocalypse n’est pas évident.

Mais justement, dans le Nouveau Testament il n’y a pas que les évangiles.

Pour s’approprier la réalité du Christ, de multiples auteurs recourent aussi à des lettres : Paul, Pierre, Jacques, Jean, Jude.

Le Christ des évangiles se transmet ainsi de plusieurs manières complémentaires pour qu’il soit reçu et compris selon toutes ses facettes.

L’ Apocalypse dit la vérité des évangiles selon des accents appropriés à une situation différente.

Elle déploie les implications de la croix et de la résurrection du Christ pour des chrétiens qui revivent dans leur chair ce qu’a vu leur Seigneur.

  1. Pourquoi ce texte a-t-il été inclus dans le Nouveau Testament ?

Sans doute d’abord parce qu’il est mis sous l’autorité d’un apôtre : «Jean».

La question a été débattue très tôt : faut-il ou non inclure l’Apocalypse dans le Nouveau Testament, étant donné son caractère apparemment difficile et énigmatique.

Elle a été résolue, en un premier temps au moins, parce que le livre semblait revêtu de l’autorité apostolique.

Mais qu’est-ce qui a sans doute été perçu en profondeur ?

C’est que ce texte traite, comme aucun autre dans l’Ancien et le Nouveau Testament, de la logique symbolique et spirituelle qui unit la création à l’origine et le jugement dernier à la fin des temps, l’alpha et l’oméga.

À ce titre, ce texte est un trésor parce qu’il articule une logique de l’existence humaine et chrétienne, individuelle et collective, qui permet de traverser l’histoire en la ramenant à son auteur principal et ultime : Dieu, «Celui qui est et qui était et qui vient», Père de Notre Seigneur Jésus Christ dans l’Esprit Saint.

C’est un texte qui conteste tout autoritarisme humain et spirituel, tout système dictatorial et totalitaire parce qu’il met l’existence sous la dépendance directe de Celui qui seul a autorité en définitive : Dieu.

L’ Ancien Testament répète ce message déjà sur tous les tons.

  1. En quoi peut-il encore parler aux chrétiens aujourd’hui ?

La réponse est dans les lignes qui précèdent.

À un moment où les grandes idéologies qui ont dominé le monde aux siècles derniers passent par un ébranlement radical, l’humanité et les chrétiens sont à la recherche de points de référence qui les aident à trouver leur route.

Sans pouvoir servir seul de référence, jointe en particulier aux autres livres de la Bible qu’elle suppose, l’Apocalypse peut aider à déchiffrer le sens d’une histoire en mouvement.

Nos devanciers se sont posés déjà des questions fondamentales, analogues à celles que nous continuons à nous poser aujourd’hui.

  1. Comment lire l’Apocalypse ?

Seul, en groupe, dans une équipe biblique ?

Pour quelqu’un qui débute dans la lecture des écrits bibliques, quelle place donner à un tel texte ?

Il vaut sans doute mieux ne pas commencer par l’Apocalypse parce que ce livre conclut les Écritures et suppose au moins déjà une certaine traversée de l’ensemble de la Bible.

Mais il ne faut pas exagérer la difficulté de ce grand texte.

Il est fascinant et peut donner le goût d’en savoir davantage.

En tout cas, il est remis entre les mains de n’importe qui désire le lire et en mieux connaître le sens comme la portée.

C’est un grand livre !

Le coup de foudre peut venir d’un premier contact !

Mais il faut aussi prévoir le cas contraire : il risque de décourager par son caractère déroutant.

L’idéal à recommander et qui a toujours été pratiqué dans l’Église, c’est d’alterner lecture personnelle et lecture ensemble, en communauté de lecture, sans nécessairement que ce soit entre croyants ou chrétiens attestés en tant que tels.

Le sens se partage ; il s’éclaire des lumières de tous.

Un guide peut évidemment beaucoup aider : quelqu’un qui encourage à «ouvrir le livre», comme le dit l’Apocalypse elle-même, à condition qu’il reconduise sans cesse au texte qui seul est Parole de Dieu.

Le monde invisible selon la bible

VOIR L’INVISIBLE

L’être humain est trop souvent uniquement influencé par ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il perçoit par ses sens physiques du monde visible et matériel dans lequel il évolue.

Il en arrive à oublier qu’il existe un autre monde, une autre réalité bien plus importante car elle est éternelle.

L’apôtre Paul, confronté quotidiennement aux épreuves que lui suscitait son ministère, a écrit : C’est pourquoi nous ne perdons pas courage.

Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. 2 Corinthiens 4.16

La première pensée que ce texte inspire, c’est la réalité des choses invisibles.

La seconde c’est que certaines épreuves, circonstances ou situations suscitent la réflexion.

La troisième c’est la manière dont nous attribuons de la valeur à ce qui est invisible par rapport à ce qui est visible.

Enfin la quatrième c’est la façon dont nous le vivons.

Il existe un monde invisible

Le monde que nous pouvons percevoir, celui que la science décrit, n’est pas tout.

Même s’il échappe à notre perception sensorielle, le monde invisible est une réalité. Il existe des êtres et des choses invisibles.

La Bible en particulier parle de lieux « célestes » où vivent des êtres immatériels appelés « esprits ».

Elle contient des récits dans lesquels des hommes et des femmes ont communiqué avec ces esprits.

D’autres ont été transportés en esprit dans des visions des choses invisibles qu’ils ont décrites dans des termes souvent imagés, comme l’apôtre Jean dans l’Apocalypse.

Des prophètes, Esaïe, Daniel, Ezéchiel, Zacharie, etc. ont eu des visions divines au sujet de personnages célestes, du ciel où ils ont vu le trône de Dieu et les êtres célestes, d’événements existants mais invisibles aux yeux des humains ou de situations à venir.

La Bible contient des récits d’apparition d’anges visibles pour certains et cachés pour d’autres.

Jésus a parlé des choses célestes comme les ayant vues et nous le comprenons car il venait du Ciel. Jean 3.10/13

Il a aussi parlé, sans en décrire les détails, de deux lieux où les esprits des personnes vont après leur mort. Luc 16.22/23

Il est question dans la Bible du ciel, du séjour des morts, de l’abime et de l’étang de feu.

Ce sont des choses que l’œil humain ne peut voir, mais dont certaines ont été révélées dans des visions surnaturelles.

Je précise cependant que si des descriptions sont données dans les Ecritures Saintes au sujet du ciel, il n’y a aucun détail concernant l’enfer.

Il faut savoir que le monde invisible des esprits a une incidence que nous ne soupçonnons pas sur la vie des êtres humains et sur le déroulement des situations et des événements des choses visibles de la terre.

Réfléchir à l’invisible

Des circonstances de la vie et certaines situations sont propices aux questions à ce sujet et conduisent à chercher des réponses.

Il convient d’être attentif et équilibré spirituellement afin de ne pas tomber dans le piège qui consiste à tout attribuer aux forces du monde invisible.

Notre vie quotidienne est faite de choses naturelles, souvent le produit de nos choix, de nos actes ou de circonstances.

Cependant il faut aussi être ouvert à tout ce qui est surnaturel et conforme à la Parole de Dieu, principalement dans le domaine de la révélation, soit des visions, des prophéties ou des miracles.

Il est nécessaire aussi d’être doté du don du « discernement des esprits » avant de décréter qu’une personne est possédée de démon.

L’accès au monde invisible

La première chose à ce sujet, c’est l’accès que nous pouvons et devons avoir avec Dieu et le Seigneur Jésus-Christ.

Nous avons accès à Dieu et au Seigneur Jésus-Christ par le moyen de la prière, selon ce qui est enseigné dans les Ecritures qui contiennent les nombreux témoignages de la réalité de cette relation qui produit souvent la manifestation divine par le Saint-Esprit ou l’action des moyens divins de communications.

L’initiative en appartient à Dieu et il est important de ne pas chercher à provoquer ces manifestations.

C’est Dieu qui décide des révélations qu’il accorde et du moment de ces révélations.

Mais certains essaient de forcer l’entrée dans le surnaturel.

Ils s’exposent alors au mensonge des choses fausses produites par leur imagination ou celle des autres.

Ne vous laissez pas tromper par vos prophètes qui sont au milieu de vous, et par vos devins, n’écoutez pas vos songeurs dont vous provoquez les songes! Jérémie 29:8

Dans un autre domaine, beaucoup de personnes cherchent à entrer en relation avec les esprits ou avec les morts, par la pratique de la magie, de la divination et de la sorcellerie, ce qui est dangereux et interdits par Dieu.

Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.

Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Deutéronome 18.10

Le roi Saül est un triste exemple de ce qui arrive à ceux qui n’écoutent pas les avertissement divins. 1 Samuel 26

Cette interdiction souvent répétée dans l’Ancien Testament reste valable pour tous et pour toutes les époques.

Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait.

Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. Actes 19.18.

N’ignorons pas l’invisible

Premièrement parce que c’est la nature de la foi :

Croire en Dieu, c’est une façon de posséder déjà les biens qu’on espère, c’est être persuadé que les choses qu’on ne voit pas existent vraiment. Hébreux 11:1

C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. Hébreux 11:3

Ce merveilleux chapitre est le témoignage de tous ceux qui ont cru aux choses que Dieu promettait, quoique pas encore visibles.

Ils en avait une vison spirituelle. Hébreux &&.13 – 11.23/27.

Vivre en fonction des choses invisibles

L’apôtre qui était convaincu de l’existence des choses invisibles indique comment il les comprend et les vit.

… car nous marchons par la foi et non par la vue. 2 Corinthiens 5:7

La foi, en effet, permet d’avoir la juste vision ou notion des choses afin d’adopter un comportement juste :

Et qu’est–ce que la foi ?

C’est une ferme confiance dans la réalisation de ce qu’on espère, c’est une manière de le posséder déjà par avance.

Croire, c’est être absolument certain de la réalité de ce qu’on ne voit pas. Hébreux 11:1

Mais voilà ! Vous vous dites, et vous n’êtes pas les seuls, que cette vérité n’est pas facile à mettre en pratique dans un monde où le visible, l’audible, le physiquement et émotionnellement sensibles, conditionnent les gens.

Nous comprenons immédiatement qu’il y aura un combat, beaucoup de difficultés à surmonter et à vaincre, des efforts indispensables, pour donner la priorité aux choses qui ont une valeur éternelle par rapport à celles qui sont passagères.

C’e n’est pas facile, mais c’est possible avec l’aide de Dieu !

L’homme extérieur

Arrêtons nous un instant sur une réalité déplaisante : la décrépitude de notre être physique, lorsque la tente dans laquelle nous habitons sur la terre, s’use et se détruit, comme le décrit si bien l’Ecclésiaste :

Quand viennent les jours du déclin et le moment où tu diras : « Je n’ai point de plaisir à vivre ».

Alors le soleil s’assombrit, la lune et les étoiles se ternissent, les nuages reviennent sans cesse après la pluie.

Alors le gardien tremble de peur, l’homme vigoureux se courbe, les meunières cessent de moudre par manque de compagnie, la femme renonce à paraître à sa fenêtre.

Alors la porte se referme sur la rue, le bruit du moulin baisse, le chant de l’oiseau s’éteint, toutes les chansons s’évanouissent.

On a peur de gravir une pente, on a des frayeurs en chemin, les cheveux blanchissent comme l’aubépine en fleur, l’agilité de la sauterelle fait défaut, les épices perdent leur saveur.

Ainsi chacun s’en va vers sa dernière demeure.

Et dans la rue, les pleureurs rôdent en attendant.

Alors le fil d’argent de la vie se détache, le vase d’or se brise, la cruche à la fontaine se casse, la poulie tombe au fond du puits.

Le corps de l’homme s’en retourne à la terre d’où il a été tiré et le souffle de vie s’en retourne à Dieu qui l’a donné. Ecclésiaste 12

Tant que nous sommes jeunes ou relativement jeunes, tant que nos forces physiques et notre énergie mentale sont satisfaisantes, nous ne pensons pas trop au temps de l’affaiblissement de notre corps.

L’Ecclésiaste, un homme dont la vie fut riche d’activités, d’entreprises et d’expériences dans tous les domaines, arrivé à un âge certain, livre son analyse et ses réflexions concernant la valeur des choses visibles, de tout ce qui se fait souls le soleil, selon sa propre expression.

Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.

J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme.

J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. Ecclésiaste 1.12

J’exécutai de grands ouvrages: je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes; je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce; je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres.

J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem.

Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces.

Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre.

Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem.

Et même ma sagesse demeura avec moi.

Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n’ai refusé à mon coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue.

Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. 2.4 à 11

La lecture du livre de l’Ecclésiaste est très enrichissante car elle suscite une véritable réflexion spirituelle, qui ramène à la parole de Jésus :

Et que sert- il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Marc 8:36

Cependant, il y a un point d’équilibre qui apparait dans la réflexion de l’Ecclésiaste, comme dans celle des hommes sages de la Bible : savoir apprécier les choses bonnes de la vie terrestre accordées par Dieu tout en gardant à l’esprit l’essentiel : la priorité du royaume de Dieu !

Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement.

Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps; car la jeunesse et l’aurore sont vanité.

Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras: Je n’y prends point de plaisir. Ecclésiaste 11.9

Les premiers chrétiens savaient vivre cette équilibre :

Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple.

Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. Actes 2.46

Tout ce qui concerne le bien être de « l’homme extérieur », notre corps, est légitime et doit être reçu avec reconnaissance :

Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière. 1 Timothée 4:4

Cependant la vie comprend aussi des jours mauvais, des temps d’épreuves si difficiles à supporter que nous aspirons à ce qui est le meilleur, comme l’écrit l’apôtre Paul :

J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur. Philippiens 1:23

Dans une de ses lettres aux Corinthiens l’apôtre parle du combat qu’il mène pour l’évangile et des souffrances qu’il supporte à cause de cela.

C’est alors qu’il explique la raison de sa persévérance :

C’est pourquoi nous ne perdons pas courage.

Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, (4-18) un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme.

Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus.

Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie.

Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l’Esprit.

Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur- car nous marchons par la foi et non par la vue, nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.

C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. 2 Corinthiens 4.16

Les épreuves de la vie, les maladies, les infirmités, la décrépitude physique et intellectuelle produisent souvent le découragement, jusqu’au désespoir, si nous ne fixons pas les regards au bon endroit !

Mais si nous savons porter nos pensées et notre attention vers les choses que Dieu nous a préparées pour nous, alors même invisibles elles font naitre l’attente sereine et joyeuse de leur accomplissement.

Cela s’appelle l’espérance !

Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur. Hébreux 6.19

Entrer dans « le spirituel »

L’apôtre Paul parle de deux êtres : notre être physique et notre être spirituel.

Le premier réagit en fonction de ce qui est visible et le second, l’être spirituel, est tourné vers les choses invisibles.

Paul parle de la manière dont nous pouvons percevoir ou « voir » les choses, soit de façon tangible avec les yeux de notre corps, soit spirituellement avec une intelligence éclairée par le Saint-Esprit.

… qu’il illumine ainsi votre intelligence afin que vous compreniez en quoi consiste l’espérance à laquelle vous avez été appelés, quelle est la glorieuse richesse de l’héritage que Dieu vous fait partager avec tous ceux qui lui appartiennent, Ephésiens 1:18

Le Saint-Esprit nous apprend à regarder les choses de manière spirituelle.

Il ne s’agit pas ici de « visions surnaturelles » ou de voir au sens propre du terme, mais de la perception spirituelle de celui ou celle qui croit.

Tous ceux et celles qui dans la Bible sont donnés en témoignage pour leur foi en Dieu ont appris à obéir à Dieu ou à choisir ses directives sans toujours savoir ou voir avec précision le but final de Dieu à leur égard:

Noé n’a pas attendu les première goutte de pluie du déluge pour commencer la construction de l’arche, mais il a cru à l’avertissement divin concernant des choses qu’on ne voyait pas encore. Hébreux 11.7

Abraham a obéit à l’ordre de Dieu et il est parti pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, sans le connaitre, sans savoir où il allait. Hébreux 11:8

Face à la colère du Pharaon d’Egypte, Moïse est resté ferme dans sa foi comme s’il voyait le Dieu invisible. Hébreux 11:27

Les deux raisons qui incitèrent Moïse à faire son choix et à y persister, furent sa perception de Celui qui est invisible et son attente confiante d’une récompense future.

En effet, il regardait plus loin, vers la récompense à venir, qui ne se voyait pas encore.

C’est aussi ce qu’explique le passage de Romains 8:25

Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.

Regarder aux choses invisibles c’est donc l’opposé du regard du visible.

En fait il s’agit de croire ce que Dieu dit sans en avoir une vision physique.

Bien sûr cette perception spirituelle n’est pas parfaite, selon ce que dit encore l’apôtre Paul qui développe bien ce sujet :

À présent, nous ne voyons pas les choses clairement, nous les voyons comme dans un miroir, mais plus tard, nous verrons face à face.

À présent, je ne connais pas tout, mais plus tard, je connaîtrai comme Dieu me connaît. 1 Corinthiens 13:12

Cependant Paul et les autres apôtres avaient une référence solide : ils avaient vu le Seigneur ressuscité et glorieux c’est pour cela que l’apôtre Jean a écrit :

Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. 1 Jean 3:2

Nous n’avons pas vu le Seigneur Jésus-Christ, nous n’avons pas eu la vision glorieuse du ciel, nous ne voyons pas encore à quoi ressemblera notre situation éternelle avec le Seigneur, mais nous croyons à ces choses invisibles dont Dieu parle par ses serviteurs et ses témoins.

Ceux et celles qui sont cités dans le chapitre 11 de l’épitre aux Hébreux ont cru à l’accomplissement des promesses divines, car ils en avaient la perception spirituelle. Hébreux 11.13

Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. Hébreux 11.1

Ils attendaient la cité céleste que Dieu a préparée pour ceux qui ont la foi, encore invisible à leurs yeux physiques mais réelle dans leurs pensées. Hébreux 11.10

En conclusion, gardons à l’esprit l’exhortation de Hébreux 12.1

Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.

LA TENTATION DE SATAN

« Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : ma tentation vient de Dieu.

Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.

Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.

Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort » (Jacques 1, 13-15).

Nos péchés sont donc les fruits du consentement à la tentation[1].

On imagine que la sainteté évite les épreuves, mais elle permet seulement d’en triompher.

Jésus Lui-même a été tenté, mais Satan « ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé » Luc 4, 13).

Certains imaginent que ce ne fut qu’une formalité destinée à notre éducation et qu’il serait inconvenant de croire qu’Il le fut vraiment : ce serait alors en enlever les mérites qui anticipent la victoire de la Passion[2].

Le Christ a été « éprouvé en tout, d’une manière semblable à nous » (cf. Hébreux 4, 15).

« En effet « seul l’homme peut être tenté, lui qui se compose de substance matérielle et de substance spirituelle, et dont la raison, l’intelligence et la conscience sont libres, pour pouvoir discerner le bien et le mal et vouloir l’un ou l’autre.

Seul l’homme, qui mène encore son combat, peut être sujet à la tentation, en raison de sa triste hérédité due au péché des premiers ancêtres de l’humanité » (Cahiers, 18 février 1947).

Le Christ a donc triomphé de la tentation.

Il a vaincu le Tentateur pour nous[3].

Il a affronté la tentation en sa nature humaine, mais Il n’a jamais consenti au péché car Satan n’a trouvé aucune prise en Lui (cf. Jean 14, 30).

« Heureux l’homme qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu ». (Jacques 1, 12).

Si Jésus a été tenté, nous le sommes aussi.

Les saints furent attaqués par ruse ou par force.

Maria Valtorta n’échappa à la règle et en triompha.

Mais dans l’histoire ce ne fut pas toujours le cas : on connaît le cas de Madeleine de la Croix, une clarisse du XVIe siècle qui succomba à la gloire du monde et fut déchue de sa sainteté que tous reconnaissait pourtant jusqu’alors.

Rien n’est définitivement acquis dans la lutte contre le Tentateur : il est donc important de s’arrêter sur les enseignements qui ressortent de l’œuvre de Maria Valtorta.

Qu’est-ce que la tentation ?

À cette question, Jésus répond à Maria Valtorta en citant le Catéchisme[4]

« C’est une incitation au péché qui nous vient du démon, ou des personnes mauvaises, ou de nos passions. »

« C’est une incitation, commente Jésus.

Si donc cela incite au péché, c’est le signe que ce n’est pas un péché en tant que tel.

Non, ce n’est pas un péché.

C’est au contraire un moyen de croître en justice et d’augmenter nos mérites en restant fidèles à la Loi du Seigneur[5].

Cela commence à devenir péché quand l’homme se met volontairement en condition de pécher, en s’approchant de choses ou de personnes qui peuvent l’y induire.

« De qui vient la tentation ?

Du démon, des personnes mauvaises, des passions.

Elle est donc causée par des facteurs externes ou internes.

Mais je vous assure, en vérité, que les plus dangereux sont les facteurs internes, autrement dit les inclinations désordonnées et les instincts ou incitations demeurés en l’homme avec les autres misères qui sont la conséquence du péché d’Adam.

« Ces facteurs internes, Satan les excite, ou tente de les exciter, par tous les moyens, et pour ce faire il est très bien servi par les hommes qui vous entourent et par votre moi humain: ce dernier est en effet un domaine de tentations toujours ravivées, car il possède de fortes tendances à l’égoïsme de la matière et à la sensualité de l’esprit, le premier poussant la chair à se rebeller contre Dieu et contre l’âme, la seconde portant l’esprit à cet orgueil stupide qui se croit tout permis, jusqu’à critiquer les œuvres de Dieu et ses justices.

« En vérité je vous dis que vous êtes vous-mêmes le meilleur soutien de Satan quand vous accueillez et cultivez en vous « la concupiscence de la chair, la concupiscence des yeux, l’orgueil de la vie »[6] : toutes choses qui ne proviennent pas du Père mais du monde.

Car si vous ne consentiez pas à préparer un terrain propice à l’invasion des facteurs internes, ils ne pourraient pas pénétrer en vous, troubler votre être profond et exaspérer les facteurs internes ».

On retrouve bien là, le développement de l’enseignement exprimé dans l’épître de saint Jacques et l’affirmation de Jésus : Satan n’a aucune prise sur Lui.

Satan se présente toujours avec un extérieur bienveillant.

Dans ses commentaires sur sa Tentation au désert, Jésus décrypte les procédés de Satan et la façon dont il convient de les déjouer.

1 – Satan se présente toujours sous un aspect inoffensif qui endort la vigilance des âmes inattentives au divin : elles n’utilisent pas la prière qui les unit à Dieu.

« Satan se présente toujours avec un extérieur sympathique, sous un aspect ordinaire.

Si les âmes sont attentives et surtout en contact spirituel avec Dieu, elles se rendent compte de cette observation qui les rend circonspectes et promptes pour combattre les embûches du démon.

Mais si les âmes sont inattentives au divin, séparées de lui par des tendances charnelles qui les envahissent et les rendent sourdes n’utilisant pas le secours de la prière qui les unit à Dieu et fait couler sa force comme par un canal dans le cœur de l’homme, alors elles s’aperçoivent difficilement du piège dissimulé sous une apparence inoffensive et y tombent.

S’en dégager après cela est très difficile.

2 – Il s’attaque ensuite au sens charnels avant de s’attaquer à l’esprit.

« Les deux chemins que prend plus communément Satan pour arriver aux âmes sont l’attrait charnel et la convoitise, Il commence toujours par le côté matériel de la nature.

Après l’avoir démantelé et asservi, il dirige l’attaque vers la partie supérieure.

« D’abord le côté moral : la pensée avec son orgueil et ses convoitises; puis l’esprit, en lui enlevant non seulement l’amour, mais aussi la crainte de Dieu.

L’amour divin n’existe déjà plus quand l’homme l’a remplacé par d’autres amours humains.

C’est alors que l’homme s’abandonne corps et âme à Satan pour arriver aux jouissances qu’il poursuit, pour s’y attacher toujours plus.

3 – Il faut lui opposer silence et prière avec fermeté, mais sans crainte excessive.

« Comment je me suis comporté, tu l’as vu, dit-Il à Maria Valtorta.

Silence et prière. Silence.

Car si Satan exerce son entreprise de séduction et cherche à nous circonvenir, on doit le supporter sans sottes impatiences et sans peurs déprimantes, mais réagir avec fermeté à sa présence et par la prière à ses séductions.

4 – Ne répliquer, le cas échéant que par la Parole de Dieu.

« Inutile de discuter avec Satan.

Lui serait victorieux car il est fort dans sa dialectique.

Il n’y a que Dieu pour le vaincre, et alors recourir à Dieu qui parle par nous, à travers nous, montrer à Satan ce nom et ce Signe, non pas écrits sur un papier ou gravés sur le bois, mais inscrits et gravés dans les cœurs.

Mon Nom, mon Signe.

Répliquer à Satan uniquement quand il insinue qu’il est comme Dieu en utilisant la parole de Dieu.

Il ne la supporte pas.

« Il faut avoir la volonté de vaincre Satan, la foi en Dieu et en son aide, la foi dans la puissance de la prière et la bonté du Seigneur.

Alors Satan ne peut nous faire du mal[7].

Satan s’en prend encore plus aux âmes d’exception.

À l’image du Christ, tous les mystiques eurent à affronter, de diverses manières, les attaques de Satan : morales ou physiques, par séduction ou par violence, directement ou par l’action de leur entourage.

« Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.

Résistez-lui avec la force de la foi » (1 Pierre 5, 8-9),

Mère Yvonne-Aimée de Malestroit (1901-1951) fut en butte à de violentes attaques physiques du Démon.

Lors d’une de ces attaques on dénombra 80 coups de griffes parfois profonds jusqu’à l’os.

Satan tenta de l’éloigner de Malestroit par un faux qui prit feu spontanément quand on le découvrit.

Il en advint de même avec le journal de Gemma Galgani (1878-1903). Marthe Robin (1902-1981), grabataire durant 53 ans, était malmenée par Satan et jetée hors de son lit : c’est ainsi qu’on la trouva à sa mort.

Les grands confesseurs comme le curé d’Ars ou Padre Pio eurent les mêmes démêlées avec le « Grappin ».

« En vérité, je vous le dis, explique Jésus à Maria Valtorta : ce n’est pas d’être tenté qui doit faire peur.

Et la force de la tentation, la répétition de ses violentes attaques ne doivent pas induire l’âme à s’avilir à penser que, si cela se produit, c’est qu’elle n’est plus dans la grâce du Seigneur et qu’elle est destinée à la mort éternelle.

Réjouissez-vous au contraire, vous qui êtes si fortement tourmentés par Satan : c’est signe que vous êtes ses ennemis et qu’il pressent que vous êtes des proies qui lui ont échappé pour toujours.

La colère satanique se déchaîne toujours contre les proies qui échappent à sa faim et contre les conquêtes de Dieu » (Cahiers, 18 février 1948).

Si les grands mystiques furent en proie à de telles attaques, c’est en raison de leur vocation de corédempteurs, d’âmes victimes ou d’âmes réparatrices.

À la suite et à l’imitation du Christ, ces mystiques acceptent de le suivre jusqu’à la Croix où ils partagent son amour souffrant pour l’humanité.

Paradoxe de la Croix, folie et scandale pour les hommes, dit saint Paul[8].

Ce choix est parfois difficile à comprendre car il touche au mystère même de la Rédemption où Jésus a pris sur lui nos péchés pour nous en délivrer.

Quelques exemples illustreront cette condition de corédempteurs selon la phrase de saint Paul : « Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église »[9].

Après s’être offerte « comme Victime d’Holocauste à l’Amour Miséricordieux du Bon Dieu », Thérèse de Lisieux vécut la nuit spirituelle, et finit sa vie dans la souffrance, assaillie par les doutes et tentations des pécheurs, solidaire de leur enfer.

Endormie dans la mort, son visage souriait pourtant : unie au Christ, elle l’avait aidé à prendre le péché des hommes.

Sœur Josefa Menéndez (1890-1923) subit plus d’une centaine de fois les peines de l’Enfer pour contribuer à la rédemption de ceux qui les méritaient.

Maria Teresa Carloni (1919-1983) subit trois heures de souffrances atroces pour offrir une dernière chance de repentir à Staline qui se mourrait[10].

Il ne faut pas croire cependant que ces souffrances physiques et morales sont de simples « apparences : les douleurs subies en réparation de nos péchés sont réelles, à la mesure de nos fautes.

Jésus dans l’agonie du Gethsémani souffrit jusqu’au sang.

Maria Valtorta confrontée aux tentations.

Dans une lettre à son confesseur, Maria Valtorta décrit tous les sortes d’assauts qu’elle subit.

À sa lecture, on comprend la promesse de la Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous : « Je vous promets de vous rendre heureuse, non pas dans ce monde mais dans l’autre. »

Après la chair, Satan tente l’esprit.

« Maintenant que Satan ne tente plus la chair, il tente l’esprit, écrit-elle.

C’est depuis un an que de temps à autre il me donne des ennuis.

– La première fois, ce fut quand il me tenta dans les journées redoutables pour moi, en avril 1944, quand il me promit de m’aider si je l’adorais.

– La seconde, quand il m’assaillit par cette pénétrante, violente et longue tentation du 4 juillet 1944, en me tentant à singer le langage du Maître pour anéantir ceux qui m’avaient offensée[11].

– La troisième quand il me suggéra de faire avec les paroles dictées une œuvre personnelle et de la publier en m’en attribuant le mérite et en en tirant des bénéfices.

– La quatrième quand, en février de cette année (il me semble qu’on était déjà en février[12]) il m’apparut (c’était la première fois que je le voyais, car les autres fois, je sentais seulement sa présence) me terrorisant par son aspect et sa haine.

– La cinquième, ce fut hier soir.

Mais il y a aussi les assauts du quotidien.

Ce sont là les grandes manifestations de Satan.

Mais depuis, j’ai mis à son compte, à lui, toutes les autres choses plus petites qui me viennent des autres qui veulent me porter à l’orgueil, à la complaisance en moi-même, ou bien à la simulation, ou encore à la persuasion que je ne suis qu’une malade et que tout est le fruit de troubles psychiques.

Même les obstacles qui viennent de parents, des autorités et des camionneurs[13], je les attribue tous à Satan.

Il fait ce qu’il peut, de son mieux, pour me causer des ennuis et m’amener à l’inquiétude, à la révolte, à la persuasion que la prière est inutile et que tout est mensonge.

Satan tente de la persuader que ses efforts sont inutiles.

Mais, je vous avoue qu’hier soir, il m’a beaucoup troublée.

Ce n’est pas la première fois qu’il fait naître en moi la peur d’être trompée et d’en devoir un jour rendre compte à Dieu et même aux hommes.

Vous savez que c’est là ma terreur… Jésus et vous (le confesseur) me réconfortez toujours et elle renaît, toujours.

Pourtant c’étaient des pensées qui étaient « à moi », excitées par Satan mais qui venaient de moi.

Hier soir, ç’a été une menace explicite, directe. Il m’a dit :

« Vas-y, vas-y !

Je t’attends au bon moment.

Au dernier moment.

Alors je te persuaderai tellement que tu as toujours menti à Dieu, aux hommes et à toi même, et que tu es une menteuse que tu tomberas dans une vraie terreur, dans le désespoir d’être damnée.

Et tu le diras avec de telles paroles que les personnes qui t’entoureront croiront à une rétractation finale pour aller vers Dieu chargée d’un péché moins lourd.

Toi, et ceux qui seront avec toi, vous resterez dans cette persuasion.

Et c’est ainsi que tu mourras… et les autres en resteront profondément troublés…

Je t’attends, oui…

Et toi aussi, attends-moi.

Je ne fais pas de promesses sans les tenir.

En ce moment tu me donnes un ennui sans mesure.

Mais alors ce sera moi qui te le donnerai.

Je me vengerai de tout ce que tu me fais…

Je me vengerai, comme moi seul sais le faire. »

Et sur ce, il s’en est allé, me laissant bien mal…

Ensuite, la douce Mère est venue, bienveillante et pleine d’amour, en vêtement blanc, pour me sourire et me caresser.

Jésus m’a fait son plus heureux sourire.

Mais à peine m’avait-il laissée seule que je suis retombée dans mon chaos…

Et il dure.

Maria Valtorta doit repousser la tentation idolâtre et la raillerie. .

Quand cette pensée m’arrive avec cette force, je me sens tentée de dire : « Je n’écris plus une seule parole, en dépit de toute pression. » après, je réfléchis et je me dis : « C’est justement cela que veut Satan » et je laisse tomber cette suggestion.

C’est le temps de la Passion, n’est-ce pas ?

Il y a d’un côté ceux qui, sous l’influence de l’idolâtrie inscrite dans l’homme fût-il bon, adorent le porte-parole, l’idolâtre, en oubliant qu’il n’est qu’un instrument et que l’adorable, c’est Dieu;

et de l’autre ceux qui me raillent; mais leur attente est identique, même si les intentions sont différentes, celle de faits merveilleux en moi, tout particulièrement en ce temps de Passion.

Peut-être vous-même les attendez-vous comme une chose naturelle dans mon cas.

En ce qui vous concerne, cette attente est juste, mais les autres agissent par dérision ou par idolâtrie.

Soumission à la volonté divine et humilité.

Je vous assure que je préfère encore le mépris pour Maria Valtorta, à l’idolâtrie pour ma personne.

Cette dernière me donne un ennui indescriptible.

Il me semble qu’on me dépouille sur une place publique, que l’on m’extorque mon précieux secret… que sais-je ?

J’en souffre, voilà.

Le mépris me fait moins mal s’il s’adresse à Maria Valtorta, pourvu qu’il ne lèse pas les « dictées » et ne les fasse pas prendre pour une plaisanterie et une folie…

Mais, par-dessus les désirs plus ou moins saints et honnêtes de tant de gens, il y a la volonté de Dieu, sa bonté, plutôt, qui écoute sa pauvre Maria.

Sa prière de toujours, sa prière de maintenant c’est celle-ci : « Voilà ta « victime ».

Tout ce que Tu veux, mais pas de signes extérieurs. »

Je n’aurais pas voulu non plus cette manifestation de Dieu en moi, en ce qui me concerne…

Mais Lui a voulu que je sois son phonographe… patience ! Mais, autre chose non, non, et non.

Les stigmates invisibles et le Gethsémani.

(J’accepte) toutes les maladies qui peuvent être diagnostiquées ou celles qui ne le sont pas parce qu’elles n’offrent pas des symptômes connus ; (j’accepte) toutes les souffrances pour souffrir en moi ce que Lui a souffert.

Une agonie complète qui me courbe sous le poids de son agonie.

Mais que cela soit connu de Lui seul, de vous qui me dirigez, et de moi.

Cela suffit.

Cependant, si en ce temps de passion je déçois les idolâtres et les railleurs puisque je ne suis pas matériellement « la victime de la Passion », je vous assure que je vis ma passion.

Et, plus augmente la souffrance physique du corps qui se sent harassé et brisé par les coups et la fatigue du Golgotha, la souffrance de la tête sous le cercle cruel, la souffrance encore de l’étirement et des crampes, de l’angoisse et de la congestion de cette torture, de la soif et de la fièvre, de la faiblesse et de l’excitation du supplice, ce qui est une « passion » est toujours pour moi ce que j’appelle « mon Gethsémani » : l’obscurité qui monte, pleine de chimères et de peurs… la crainte, même la terreur de l’avenir et de Dieu… et la proximité de la Haine pendant l’absence de l’Amour.

Cela, oui, produit soif, fièvre, larmes de sang, gémissements, épuisement.

Je vous assure que, par sa puissance, cela vaut bien l’heure que j’ai vécue l’an dernier lorsque Dieu m’a laissée seule[14].

Mieux, je peux dire que c’est plus fort, car cela fait souffrir bien que Dieu soit avec moi.

Tout ce qu’elle vit ne peut être partagé.

J’espère m’être bien fait comprendre.

Mais il est très difficile d’expliquer certaines tortures.

Elles sont d’ailleurs encore plus mal comprises, tant par le père spirituel que par l’idolâtre, le curieux, ou encore celui qui étudie ou raille le… phénomène.

Il faudrait que ces trois derniers endurent ne serait-ce qu’une heure ce que nous vivons…

Les idolâtres, eux aussi, qui peut-être [nous] envient, devraient essayer.

Mais non !

Il vaut mieux que cela n’arrive pas.

Les idolâtres se sauveraient je ne sais où par peur d’une autre heure semblable, et les curieux, les observateurs et les railleurs en viendraient à maudire Dieu…

Par conséquent… courbons nos épaules sous le joug, retirons le poison… et en avant !

Seigneur, pas ma volonté, mais la tienne.

Voici ta servante et ta victime

Oui, fais de moi ce que Tu veux.

Mais seulement, à cause de ta bonté, donne-moi la force de pouvoir souffrir.

Et ne me laisse pas seule.

« Reste avec nous, car il se fait tard et déjà baisse la clarté du jour … [15] »

La chute des anges.

« Même ceux qui étudient le phénomène ne peuvent comprendre », dit Maria Valtorta.

Son acte d’offrande en tant qu’âme victime lui valut tout à la fois les souffrances extrêmes qu’elle partageait avec le Christ, et le don de l’œuvre, un don « extraordinaire ».

D’autres âmes inspirées eurent des défaillances et succombèrent aux assauts de Satan par le péché d’orgueil, le péché même de Lucifer, le plus beau des anges.

Ce fut le cas de Marie-Paule Giguère (1921-2015).

Elle fonde l’Armée de Marie le 28 août 1971 à Lac-Etchemin (Québec).

Le 10 mars 1975, ce mouvement est approuvé comme association pieuse catholique par le cardinal Maurice Roy, archevêque de Québec et primat de l’Église du Canada.

Le succès est au rendez-vous et l’inspiration réelle.

Mais progressivement les dérives se font sentir.

Marie-Paule Giguère passe insensiblement à l’adulation puis à l‘idolâtrie : elle se déclare réincarnation de la Vierge Marie, se fait consacrer par ordre « d’En-Haut » Souveraine de la Terre, Corédemptrice et se fait canoniser de son vivant par un prêtre dissident de son mouvement.

Dès le début de ces dérives, l’Église avait retiré son approbation puis excommunié ses derniers membres.

Marie-Paule Giguère est morte sans repentance apparente.

Ce ne fut pas le cas de Madeleine de la Croix (de Cordoue), une clarisse espagnole.

Au siècle de l’Inquisition et de la Reconquête (XVIe), elle fait preuve très jeune d’une âme mystique.

Sa piété, son humilité, sa science de Dieu et sa préscience assurent rapidement sa réputation.

Sa sainteté est reconnue par tous et montrée en exemple.

On édite même un livre retraçant sa vie.

Cette mise en lumière, que redoute tant Maria Valtorta avec raison, va causer la perte de la grâce : Madeleine cède peu-à-peu à l’attrait de la célébrité puis à l’orgueil.

Dieu se retirant de l’orgueil, Madeleine perd ses grâces.

Elle se lance alors dans la dissimulation, le simulacre, la pathologie, le mensonge.

Tout ceci ne tarde pas à être découvert.

Madeleine de la Croix est emprisonnée par l’Inquisition.

Un exorcisme et un autodafé public suivent sa condamnation.

Après cela, Madeleine de la Croix vécut, dans l’humilité retrouvée, le reste de ses jours.

« Celle qui était devenue démoniaque pour satisfaire seulement des goûts de vanité terrestre, termina sa vie, humble, sans affectation, ennemie résolue des pompes, et paraissant avoir perdu jusqu’au souvenir de ce que peut être le péché d’orgueil ».

Son cas est principalement connu par Juan-Antonio Llorente (1756-1823), un prêtre déchu de son ministère en raison de ses accommodements avec le monde.

Puis par l’académicien Maurice Garçon (1889-1967), passionné de littérature diabolique et de sorcellerie.

Ils construisirent la légende d’un pacte diabolique qu’aurait passé la jeune Madeleine afin de simuler la sainteté.

Mais ce pacte est contredit par le bon sens : la jeune Madeleine aurait ainsi pratiqué une auto-crucifixion (pieds et mains) totalement impossible à réaliser par soi-même.

Nul n’imagine prendre au sens premier ce que saint Paul déclare « Avec le Christ, je suis crucifié »[16]. Mais il affirme cependant : « Je porte dans mon corps les stigmates (stigmata) des souffrances de Jésus » (Galates 6, 17).

Ce pacte diabolique est surtout contraire à l’Écriture qui affirme qu’il ne pousse jamais de bons fruits sur un arbre mauvais[17].

Avant sa défaillance, les fruits de la grâce étaient indéniables chez Madeleine de la Croix, tant dans ses appels à la conversion que dans ces incitations à embrasser la vie religieuse.

Ces fruits sont à l’opposé de ce que veut Satan.

Le Père Francisco Lopez Sedano, exorciste mexicain tirait cet enseignement de plus de 6.000 exorcisme : « Satan veut nous séparer de Dieu, il décourage, … il nous plonge dans le désespoir et la haine : tout ce qui est négatif. »

En aucun cas, il ne pousse à la sainteté.

« Le critère pour la vérité et pour la valeur d’une révélation privée est son orientation vers le Christ lui-même », disait le cardinal Josef Ratzinger.

Ce qui en détourne vient donc de Satan.

Mais il est un deuxième enseignement à retirer des cas exposés ici : la sainteté est un combat de tous les jours et un combat rude, elle n’est jamais acquise une fois pour toutes.

LE FLEAU DE L’EROTOMANIE MALADIE MENTALE ET SPIRITUELLE DE SATAN

L’érotomanie : un trouble psychiatrique pas comme les autres

Parce qu’elle touche surtout les femmes et qu’elle fleure la passion amoureuse, l’érotomanie est une maladie psychiatrique pas tout à fait comme les autres.

L’érotomanie est un trouble délirant chronique dominé par la conviction illusoire d’être aimé par un personnage connu ou de rang social plus élevé.

Un regard, une parole, un geste venu de l’autre… et c’est la révélation.

Cet autre devient celui qui aime, qui se passionne pour l’érotomane, sans oser se l’avouer.

Bien que l’érotomanie ne soit de nos jours que rarement observée, cette maladie reste bel et bien réelle et continue à envahir la vie de celles qui en souffrent, et des objets d’amour de ces dernières.

Mise en image dans de nombreux films, évoquée de nombreuses fois dans les émissions de télé, l’érotomanie fascine autant qu’elle interroge.

Qui n’a pas quelque part dans son esprit une vision propre, un regard personnel sur cette maladie ?

Qui n’a jamais craint de se trouver à la frontière de cette folle passion destructrice ?

Pour démystifier les idées reçues, et clarifier le mystère de l’érotomanie, cet article fait le point sur cette passion vertigineuse par sa véhémence, et troublante par son intensité.

Découvrez les causes, les symptômes, et les traitements de l’érotomanie…

Erotomanie : les causes

Mise au rang des ‘délires passionnels’ par le Dr Clérambault en 1921, ou des ‘troubles délirants chroniques’ dans les manuels de psychiatrie plus récents, l’érotomanie est un trouble rare qui se fonde sur l’illusion délirante d’être aimé par un autre.

La cause du trouble n’est pas encore très bien comprise.

Il est possible que des anomalies neurobiologiques, voire génétiques, puissent être responsables, mais aucune étude ne les a à ce jour identifié.

D’autres hypothèses, d’ordre psychanalytique, attribuent l’origine de l’érotomanie à une carence affective vécue dans l’enfance.

Cependant, cet élément ne peut, à lui seul, provoquer une érotomanie, et ne peut donc être qu’un facteur parmi d’autres favorisants l’éclosion de ce trouble.

Bref, aujourd’hui, les causes précises de l’érotomanie n’ont pas été vraiment identifiées…

Dans certains cas, l’érotomanie peut être secondaire à un autre trouble psychiatrique (schizophrénie, trouble bipolaire, etc.) ou à une maladie du cerveau.

Dans ces cas, la présence d’autres symptômes aidera à faire la part entre une érotomanie primaire (pas de cause retrouvée), ou secondaire.

On dit de ce trouble qu’il est chronique, car il est durable dans le temps.

Le pronostic est très variable et peu prévisible.

Il évolue par phases et peut traverser des périodes de rémission où aucun symptôme n’est visible.

Même s’il a tendance à récidiver, certains cas peuvent évoluer vers la guérison.

Erotomanie : les symptômes

Les symptômes de l’érotomanie se déclinent de différentes façons.

Le plus souvent, ils sont liés à une série d’interprétations, plus ou moins délirantes, des faits et gestes d’une personne.

Peuvent être associées des hallucinations olfactives (odeurs) et tactiles à même de renforcer l’illusion d’être aimée.

Si cette certitude passionnée est complètement illusoire, les arguments avancés gardent le plus souvent une certaine logique.

Il n’est d’ailleurs pas rare que l’érotomane ait un train de vie en apparence normal et des comportements appropriés dans quel qu’autre domaine que ce soit.

Typiquement, l’épisode d’érotomanie se déroule en trois phases, d’expressions, de symptômes, et de durée variables d’une situation à l’autre : les phases d’espoir, de dépit, puis de rancune.

1 – La phase d’espoir

Une fois que l’amour de l’autre vis-à-vis de la malade est devenu une évidence indéfectible, celle-ci se lance dans une dévotion mue par un espoir fou.

Le tout à la mesure des signes d’amour qu’elle croit déceler chez cet amoureux improbable.

Qu’il s’agisse de son médecin, d’un professeur, ou d’un homme haut placé, l’érotomane n’hésitera pas à placer une énergie forcenée pour le voir, pour se faire voir, l’entendre et lui parler.

Le moindre ‘signe’ pourra être interprété en sa faveur comme une preuve d’amour infaillible.

Il ne veut pas me parler ?

C’est qu’il craint de montrer son amour en public.

Exemple d’illusion, de symptôme typique : son regard s’est tourné vers moi ?

J’ai lu un « je t’aime » dans ses yeux.

L’érotomane continuera à voguer sur son nuage imaginaire, jusqu’au jour où sa proie ne supportera plus ses espionnages intempestifs, ses coups de téléphones répétitifs, et ses allusions malsaines.

Au-delà de l’indifférence puis de la réprimande, il arrive que la personne ‘visée’ par l’érotomane porte plainte, faute de n’avoir pu freiner les ardeurs de l’érotomane.

Confrontée de force aux faits, cette dernière passe d’une attitude pleine d’espoir à une phase d’intense désappointement.

2 – La phase de dépit, puis de rancune

Très vite, la déception éclate et l’obsession tourne à la dépression.

L’espoir a laissé place à une tristesse et un vide profond, plus ou moins ponctués de nouvelles tentatives de rentrer en contact avec l’objet du délire.

Puis, de douleur en incompréhension, le dépit peut très vite se muer en rancune.

C’est alors que l’énergie employée pour son amour imaginaire se renverse finalement contre lui.

L’érotomane explose et peut, pour se venger, devenir violente, menaçante.

De coups de fils quérulents, en lettre menaçantes, en passant par des dégâts matériels, la rancune n’a parfois pas de prix.

En tout cas, pas celui de la dignité.

C’est pendant cette phase-là que l’agressivité, et donc la dangerosité, est la plus haute.

Et c’est aussi pendant cette phase de symptômes que les soins psychiatriques sont le plus souvent entrepris.

Erotomanie : les traitements

L’érotomanie ne doit pas être confondue avec la nymphomanie qui est plutôt liée à une exagération pathologique des désirs sexuels.

L’érotomanie n’y ressemble pas puisque l’histoire vécue (imaginée), plus attachée à la passion amoureuse fantasmée qu’à la sexualité, est le plus souvent platonique.

D’autre part, certaines ‘fixations passionnelles’ temporaires peuvent s’apparenter à l’érotomanie, notamment dans la phase d’espoir et de dépit.

Cependant, l’acceptation du refus de l’autre est beaucoup plus rapide et ne laisse que rarement place à une phase de rancune.

De même, les fixations amoureuses d’adolescents fans de tel prof ou de telle star sont très fréquentes et ne relèvent aucunement de l’érotomanie.

C’est seulement leur caractère prolongé, et clairement inadapté qui doit inquiéter.

Une consultation psychiatrique est indispensable pour une prise en charge, proposer des traitements.

Elle débutera en cabinet lorsque la situation reste stable et gérable, ou en hôpital, si le cas est critique.

Si la personne malade refuse les soins, il sera parfois nécessaire de l’hospitaliser d’office ou à la demande d’un tiers.

Certaines techniques de réadaptation sociale peuvent être utiles, comme le soutien à la recherche d’une profession, ou l’encouragement à une activité créative.

Parmi les traitements : une psychothérapie, avec un psychologue ou un psychiatre, devra être entreprise pour tenter de soigner le trouble en profondeur.

La psychanalyse est plutôt déconseillée, bien que cela reste discuté.

Certains cas de psychothérapie cognivo-comportementale indirecte ont même été décrits.

Dans ce cas, c’est la victime de l’érotomane qui consulte, et qui recueille des conseils sur le meilleur comportement à adopter.

Par exemple, en se montrant affaibli ou pusillanime auprès de l’érotomane, afin de désamorcer son attitude passionnelle, ou encore en développant une attitude empathique.

D’autres moyens, comme le paramétrage de confidentialité des réseaux sociaux (type Facebook), permettent d’éviter de divulguer des informations personnelles susceptibles d’alimenter le délire amoureux de l’érotomane.

Un traitement médicamenteux, à base d’antipsychotique, est parfois nécessaire pour juguler le délire, ou pour atténuer l’agressivité.

LES FAUX EXORCISTES

Méfiez-vous des faux exorcistes !

Il arrive de plus en plus souvent, ces derniers temps, que des personnes non-autorisées s’emparent du ministère de libération de l’emprise du Mal, il s’agit d’escrocs et de personnes qui pratiquent les exorcismes contre tout commandement de Jésus et pour de l’argent.

Leurs agissements entraînent des conséquences désastreuses.

Ce sont le plus souvent bioénergothérapeutes, voyants, les sorciers, cartomanciens, guérisseurs, enchanteurs.

Très souvent, ils affichent leur publicité sur internet et dans des revues.

Leurs actions amènent à de l’occultisme et du spiritisme camouflés.

Ce genre d’«exorcisme» a-t-il un réel pouvoir de libération ?

– Non

L’exorcisme devient une source de « sensationnel », de commérage, de nombreux malentendus et, pire encore, constitue une menace sérieuse non seulement pour l’âme, mais aussi pour le corps.

Rappelez-vous que les faux exorcismes ont lieu lorsque :

Ils sont pratiqués (« exorcistes laïques », bioénergothérapeutes, voyants, sorciers, cartomanciens, guérisseurs, enchanteurs et autres).

ils sont pratiqués par la puissance de divinités païennes, par une énergie obscure, des pendules ainsi que par des rites païens, par magie, invocation des esprits, etc …

ils sont pratiqués par intérêt, pour de l’argent ou tout autre profit

ils sont pratiqués par l’expulsion présumée des esprits des morts, des fluides, des monstres cosmiques, des entités astrales, des divinités mystérieuses ou des énergies.

Que dit la Bible ?

  1. Beaucoup « des exorcistes laïques », qui pratiquent des exorcismes, se justifient par la citation biblique suivante :

« Jean Lui dit: Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait les démons en Ton nom.

Nous lui avons dit de ne plus le faire parce qu’il ne nous suit pas ». «

Ne l’en empêchez pas, répondit Jésus, car personne ne peut accomplir un miracle en mon nom et, aussitôt après, dire du mal de moi.

Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » (Marc 9, 38-40)

Qui est contre nous ?

L’esprit du Mal –comme le montre la pratique – ne lâche pas la personne possédée ou tourmentée, si les exorcismes sont pratiqués par la personne escroc ou « guérisseur ».

Ceci s’applique également aux prêtres qui, dans la désobéissance ou manque de connaissance et de sagesse pratiquent sur des personnes possédées.

  1. Toutes les tentatives de pratiquer des exorcismes sur les gens possédés peuvent avoir des résultats tragiques.

On trouve dans la Bible, l’histoire d’exorcistes juifs ambulants qui ont tenté d’invoquer le nom de Jésus sur ceux qui avaient des esprits malins en disant : « Je vous conjure par Jésus que Paul prêche !

Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs.

L’esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ?

Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés.

Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s’empara d’eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié ». Actes 19:13-17

Cela prouve qu’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le pouvoir sur l’esprit du mal.

Afin de pouvoir vaincre Satan il ne suffit pas uniquement de prononcer le Nom de Jésus mais il faut avoir une vraie foi et une préparation.

Seconde conclusion : l’agressivité diabolique peut douloureusement affecter les personnes impliquées dans un tel «exorcisme» comme c’était le cas dans cette citation ci-dessus !

  1. Une simple invocation de Jésus n’est pas une excuse en faveur des exorcistes laïques.

Leur manière d’agir ressemble plutôt au jet d’un sort par l’utilisation du Nom de Dieu de manière magique sans qu’elle soit suivie par une aide pastorale à long terme.

Le Christ nous en avertit dans l’Evangile:

« Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ?

N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ?

Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23

Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » Matthieu (7, 22-23).

  1. L’exorciste laïque voudra à tout prix convaincre de l’action du Malin.

Cela vient de la « démomanie » « ou spiritomanie », mais aussi du fait que les exorcismes sont pour lui une source de revenus.

Jésus a commandé à ses apôtres « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

Ne faites provision ni d’or, ni d’argent, ni de cuivre dans vos ceinture (Mt 10:8-9).

Cependant, la libération (aussi à distance) chez les exorcistes par internet est payante.

Avec ce type de “libération” il n’est pas question de prédication de l’Evangile, ni d’amener le tourmenté à une conversion sincère ce qui est, en fait, le but réel de la vraie libération.

  1. Beaucoup d’exorcistes laïques incitent, à travers des exorcismes, à guérir les maladies, en voyant dans nombre d’entre elles l’influence du Malin ce qui leur permet , du même coup d’offrir leurs propres services de guérison.

Cela conduit des patients à l’arrêt de leur traitement médical, et entraîne par conséquent à une détérioration de l’état physique de la personne tourmentée.

Il faut souligner ici un grand danger qui se cache dans différentes thérapies dites de “médecine naturelle” qui utilisent des énergies et des pouvoirs mystérieux, dont personne n’examine jamais les effets secondaires.

C’est une soumission à l’action de force mystérieuses – qu’aucun appareil ne pourra jamais examiner, mais dont l’application se révèle être par exemple de la science occulte.

LE MONDE DE SATAN / 666 LA MARQUE DE LA BETE

QUELQUES RELIGIONS

L’EGLISE DE SATAN

L’Église de Satan est une organisation sataniste américaine, fondée en 1966 par Anton LaVey, auteur de la Bible satanique.

L’Église de Satan est créée à San Francisco le 30 avril 1966 par Anton LaVey, lors de la Nuit de Walpurgis ; ce dernier en est le Grand Prêtre (High Priest) jusqu’à sa mort en 19971.

Fête de la Nuit de Walpurgis en Suède.

Dans les années 1950, LaVey crée un groupe appelé l’Ordre du Trapèze (Order of the Trapezoid).

Ce groupe deviendra plus tard le corps décisionnaire de l’Église de Satan ; il inclut « La Baronne » Carin de Plessen, Cecil Nixon, Kenneth Anger, Russell Wolden, Donald Werby, Michael Harner et Shana Alexander.

On compte par ailleurs parmi les collaborateurs de LaVey de l’époque des individus tels que : Anthony Boucher, August Derleth, Robert Barbour Johnson, Reginald Bretnor, Emil Petaja, Stuart Palmer, Clark Ashton Smith, Forrest J. Ackerman et Fritz Leiber fils.

En 1966 et 1967, Anton LaVey et l’Église de Satan attirent l’attention des médias en célébrant le mariage satanique de Judith Case et John Raymond.

La cérémonie est photographiée par Joe Rosenthal qui, par ailleurs, pendant la Seconde Guerre mondiale, avait pris la célèbre photographie Raising the Flag on Iwo Jima.

L’autre événement de la période est l’enterrement du sataniste et militaire Edward Olson, à la demande de sa femme.

On parle par ailleurs de l’Église dans de nombreux livres, magazines et journaux dans les années 1960 et 1970.

Elle est également le sujet d’un documentaire, Satanis, sorti en 1970. LaVey, quant à lui, apparaît dans le film de Kenneth Anger, Invocation of my Demon Brother et tient le rôle de technicien assistant pour The Devil’s Rain.

L’Église apparaît dans Angeli Bianchi, Angeli Neri de Luigi Scattini (Witchcraft ‘70 aux États-Unis).

En 1975, LaVey provoque une controverse au sein même de l’organisation en mettant fin au système de « Grottes » (Grotto) et en se débarrassant des gens dont il pense qu’ils voient l’Église comme un substitut au monde réel.

Dès lors, la réussite dans la société devient un critère de promotion au sein de l’institution.

Dans le même temps, LaVey devient plus sélectif dans les entretiens qu’il accorde.

Ce renfermement donne lieu à des rumeurs concernant la déroute de l’Église et même la mort de LaVey.

Dans les années 1980, les chrétiens, les médias et autres thérapeutes s’intéressent aux éventuelles activités criminelles de l’Église de Satan ; des membres tels que Peter H. Gilmore, Peggy Nadramia, Boyd Rice, Adam Parfrey, Diabolus Rex, et King Diamond apparaissent alors dans les médias pour nier ces allégations.

Un rapport du FBI vient par ailleurs confirmer ces démentis.

Ce phénomène est connu sous le nom de « panique satanique » (Satanic Panic).

Dans les années 1980 et 1990, l’Église de Satan et ses membres produisent beaucoup de films, de musique et de magazines dédiés au satanisme.

On pense notamment au Feral House d’Adam Parfrey, à la musique de Boyd Rice et aux films de Nick Bougas dont le documentaire Speak of the Devil: The Canon of Anton LaVey.

Le Grand Prêtre Peter H. Gilmore.

Après la mort de LaVey, ses prérogatives passent à sa femme (common law wife), Blanche Barton. Barton reste active au sein de l’Église mais cède sa place en 2001 aux anciens membres Peter H. Gilmore et Peggy Nadramia, Grand Prêtre et Grande Prêtresse d’aujourd’hui et éditeurs de The Black Flame, le magazine officiel de l’Église.

Le siège de l’Église est par ailleurs transféré de San Francisco au quartier de Hell’s Kitchen à New York, où Gilmore et Nadramia résident.

L’Église de Satan ne reconnaît aucune autre organisation disant appartenir au satanisme même si elle concède que l’on puisse être sataniste sans être membre.

De nombreuses personnalités ont à un moment ou un autre été associées à l’Église : Kenneth Anger, King Diamond, Teresa Hidy, David Vincent, Marilyn Manson, Thomas Thorn, Aaron Joehlin, Boyd Rice, Marc Almond, le guitariste et chanteur d’Alkaline Trio Matt Skiba, le batteur Derek Grant, les lutteurs professionnels Jonathan Rechner et Sterling James Keenan, les journalistes Michael Moynihan et Joel Gausten, le guitariste de death metal Matthew McRaith, Sammy Davis Jr.2 ainsi que Chris Cooper3.

En octobre 2004, la Royal Navy reconnaît officiellement son premier militaire sataniste ; il s’agit de Chris Cranmer, 24 ans, technicien sur le HMS Cumberland4.

Le 6 juin 2006, l’Église de Satan célèbre sa première messe satanique publique depuis 40 ans au Steve Allen Theater de Los Angeles.

Le rituel, inspiré par la Bible satanique et les Rituels sataniques, est conduit par le Révérend Bryan Moore et la Prêtresse Heather Saenz5.

En décembre 2007, l’Associated Press parle d’une histoire relative à un adolescent qui avait envoyé un courriel à l’administration de l’Église dans lequel il disait vouloir « tuer au nom de notre Seigneur profane Satan ».

L’institution rappela à cette occasion qu’elle condamne les activités illégales et dénonça le jeune homme au FBI qui mit au courant la police locale qui l’arrêta plus tard6.

En France, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires indique l’existence de telles dérives au sein de certains mouvements satanistes dans un rapport de 20117.

Les membres

Il y a deux types de membres au sein de l’Église de Satan : les membres inscrits (registered members) et les membres actifs (active members).

N’importe qui peut devenir membre inscrit alors qu’il faut être actif au sein de l’Église et au contact des autres membres pour pouvoir devenir membre actif.

Il y a cinq types de membres actifs :

Les membres actifs commencent au Premier échelon (first degree) ; pour cela, il faut postuler et être accepté après avoir rempli un long questionnaire.

On ne peut pas postuler aux échelons suivants et les préalables pour chaque échelon ne sont pas connus du public.

La promotion à l’échelon suivant se fait par cooptation.

Les membres appartenant aux 3e, 4e et 5e échelons constituent la prêtrise et reçoivent le titre de Reverend.

Les membres du 5e échelon peuvent également recevoir le titre de docteur, même si « Le Docteur » fait référence à LaVey.

Les individus souhaitant adhérer doivent être majeurs dans leur pays de résidence.

La seule exception concerne les enfants de membres qui font preuve d’une certaine compréhension à l’égard de la philosophie et des pratiques de l’Église.

Leur rôle est limité jusqu’à ce qu’ils deviennent majeurs.

Adhérer

Les individus qui souhaitent devenir membres doivent payer une cotisation unique de 225 $. Les membres reçoivent à cette occasion une carte rouge prouvant leur affiliation.

Exclusion

Les membres peuvent être exclus par les instances décisionnelles (le Grand Prêtre, la Grande Prêtresse et le Conseil des Neuf (Council of Nine)).

Le membre exclu est généralement remboursé de la moitié de sa cotisation (selon ce qu’en dit le Grand Prêtre), l’autre moitié étant utilisée pour couvrir les diverses dépenses.

Agents

L’Église de Satan peut nommer certains membres actifs «agents», qui peuvent alors parler de la philosophie du satanisme aux médias et aux parties intéressées.

Prêtrise

Les membres de la prêtrise sont les porte-parole de l’Église de Satan ; ils sont « Prêtre » (resp. « Prêtresse »), « Magister » (resp. « Magistra »), « Magus » (resp. « Maga »).

Les membres de la prêtrise forment le Conseil des Neuf, le corps décisionnaire de l’Église.

L’Ordre du Trapèze est constitué d’individus qui font partie de l’administration de l’Église.

Le Grand Prêtre et la Grande Prêtresse sont les directeurs administratifs et les représentants les plus importants.

Chaque rôle n’est assumé que par une seule personne à la fois : il n’y a qu’un seul Grand Prêtre, par exemple.

L’Église de Satan évalue les membres actifs et leurs rapports à la prêtrise en fonction de leurs savoir-faire en société et de l’avis de leurs pairs à leur égard ; la connaissance de l’occulte ne compte pas.

Même si on attend d’eux qu’ils sachent parler du satanisme, on ne demande pas aux membres de la prêtrise de parler au nom de l’Église ; ils peuvent garder leur affiliation et leur rang secrets s’ils préfèrent.

Anciens membres et membres actuels de la Haute Prêtrise

Anton LaVey : fondateur et Grand Prêtre 1966 – 1997

Diane Hegarty : cofondatrice et Grande Prêtresse 1966 – 1984

Blanche Barton : assistante de LaVey et Grande Prêtresse 1997 – 2002 ; à présent Magistra Templi Rex

Peter H. Gilmore : Grand Prêtre depuis 2001 (5e échelon, Magus)

Peggy Nadramia : Grande Prêtresse depuis 2002

Les textes principaux du satanisme

Les satanistes suivent ces quelques règles de vie sans toutefois les prendre au pied de la lettre.

Il s’agit plutôt de truismes, d’orientations philosophiques.

Les neuf affirmations sataniques8

Satan représente l’indulgence, plutôt que l’abstinence.

Satan représente l’existence vitale, et non des promesses spirituelles irréalistes.

Satan représente la sagesse immaculée, au lieu de l’hypocrisie dans laquelle se complaisent les hommes.

Satan représente la bonté pour ceux qui la méritent, au lieu de la prodigalité gaspillée pour des ingrats.

Satan représente la vengeance, plutôt que le pardon.

Satan représente la responsabilité à ceux qui savent l’assumer, plutôt que de se soucier des vampires psychiques.

Satan représente l’homme simplement comme un animal parmi tant d’autres, parfois mieux, souvent pire que ceux qui marchent à quatre pattes, qui, grâce à son prétendu « développement intellectuel et spirituel, » est devenu le plus vicieux de tous les animaux.

Satan représente les prétendus péchés, puisque ceux-ci mènent à la gratification physique, mentale, ou émotionnelle.

Satan est le meilleur ami que les églises aient eu, puisqu’il les a maintenues en affaires depuis si longtemps.

Que signifie le fait que Satan se déguise en ange de lumière ?

Question : « Que signifie le fait que Satan se déguise en ange de lumière ? »

Réponse : La lumière et l’obscurité sont des métaphores du bien et du mal.

Un ange de lumière présente automatiquement l’apparence d’un être saint, du fait de la corrélation entre le mal et les ténèbres et entre le bien et la lumière, qui est puissamment ancrée dans l’imaginaire humain.

Dans la Bible, la lumière est une image de la vérité et de la nature immuable de Dieu (Jacques 1.17), souvent employée pour nous faire comprendre que Dieu est entièrement bon et vrai (1 Jean 1.5).

Quand nous venons à la lumière, nous sommes avec lui (1 Pierre 2.9).

Il nous exhorte à marcher dans la lumière (1 Jean 1.7), car il est venu nous apporter la lumière (Jean 12.46).

Dans la lumière, il y a l’amour et le réconfort (1 Jean 2.9-10).

Dieu a créé la lumière (Genèse 1.3), demeure dans la lumière (1 Timothée 6.16) et met sa lumière dans nos cœurs, pour que nous puissions le voir, le connaître et comprendre la vérité (2 Corinthiens 4.6).

Donc, quand 2 Corinthiens 11.14 dit que « Satan se déguise en ange de lumière », cela veut dire qu’il mise sur notre amour de la lumière pour nous séduire en nous faisant croire qu’il est bon, vrai, aimant et puissant… comme Dieu !

S’il nous apparaissait enrobé de ténèbres, une affreuse bête rouge avec des cornes sur la tête, il ne séduirait pas beaucoup de monde, car peu de gens sont attirés par l’obscurité.

C’est pourquoi, il se déguise en ange de lumière pour nous attirer à lui et à ses mensonges.

Comment donc discerner entre la lumière divine et celle de Satan ?

Notre cœur et notre esprit sont facilement troublés par des messages contradictoires, alors comment être certains que nous sommes sur la bonne voie ?

Le Psaume 119 dit : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (verset 105) et : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence à ceux qui manquent d’expérience. » (verset 130)

Les paroles de Dieu sont puissantes.

Tout comme sa parole a créé la lumière physique, elle peut éclairer spirituellement nos cœurs.

Si nous nous exposons à sa voix, par sa Parole, cela nous aidera à distinguer sa véritable lumière de toute contrefaçon.

Satan nous présente le péché comme quelque chose de plaisant et de désirable et les faux enseignements comme des vérités qui nous éclairent et transforment nos vies.

Des millions de personnes se laissent séduire, tout simplement parce qu’elles ne connaissent ni Dieu ni sa vérité.

Ésaïe 8.20-22 décrit les ténèbres qui tomberont sur le peuple d’Israël s’il ignore la Parole de Dieu.

Le peuple s’était laissé séduire par Satan pour aller consulter des voyants. Ésaïe dit : « « Il faut revenir à la loi et au témoignage ! »

Si l’on ne parle pas de cette manière, il n’y aura pas d’aurore pour ce peuple.

Il parcourra le pays, accablé et affamé, et, quand il aura faim, il s’irritera, maudira son roi et son Dieu et tournera les yeux en haut ; puis il regardera vers la terre et il n’y verra que détresse, obscurité et sombres angoisses ; il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. »

L’obscurité survient quand nous cherchons la vérité ailleurs que dans la Parole de Dieu.

Malheureusement, comme l’a dit Ésaïe, les hommes qui n’ont pas d’« aurore » errent dans les ténèbres, au point où elles se mettent souvent en colère contre Dieu et refusent de venir à lui.

C’est pourquoi Satan est si efficace en se déguisant en ange de lumière : cela lui permet d’inverser les rôles en nous donnant l’illusion que c’est Dieu qui nous ment, qui est la source des ténèbres, pour que, dans notre détresse, nous nous retournions contre le seul qui peut nous sauver.

Que signifie le fait que Satan se déguise en ange de lumière ?

Réponse : La lumière et l’obscurité sont des métaphores du bien et du mal.

Un ange de lumière présente automatiquement l’apparence d’un être saint, du fait de la corrélation entre le mal et les ténèbres et entre le bien et la lumière, qui est puissamment ancrée dans l’imaginaire humain.

Dans la Bible, la lumière est une image de la vérité et de la nature immuable de Dieu (Jacques 1.17), souvent employée pour nous faire comprendre que Dieu est entièrement bon et vrai (1 Jean 1.5).

Quand nous venons à la lumière, nous sommes avec lui (1 Pierre 2.9).

Il nous exhorte à marcher dans la lumière (1 Jean 1.7), car il est venu nous apporter la lumière (Jean 12.46).

Dans la lumière, il y a l’amour et le réconfort (1 Jean 2.9-10).

Dieu a créé la lumière (Genèse 1.3), demeure dans la lumière (1 Timothée 6.16) et met sa lumière dans nos cœurs, pour que nous puissions le voir, le connaître et comprendre la vérité (2 Corinthiens 4.6).

Donc, quand 2 Corinthiens 11.14 dit que « Satan se déguise en ange de lumière », cela veut dire qu’il mise sur notre amour de la lumière pour nous séduire en nous faisant croire qu’il est bon, vrai, aimant et puissant… comme Dieu !

S’il nous apparaissait enrobé de ténèbres, une affreuse bête rouge avec des cornes sur la tête, il ne séduirait pas beaucoup de monde, car peu de gens sont attirés par l’obscurité.

C’est pourquoi, il se déguise en ange de lumière pour nous attirer à lui et à ses mensonges.

Comment donc discerner entre la lumière divine et celle de Satan ?

Notre cœur et notre esprit sont facilement troublés par des messages contradictoires, alors comment être certains que nous sommes sur la bonne voie ?

Le Psaume 119 dit : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (verset 105) et : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence à ceux qui manquent d’expérience. » (verset 130)

Les paroles de Dieu sont puissantes.

Tout comme sa parole a créé la lumière physique, elle peut éclairer spirituellement nos cœurs.

Si nous nous exposons à sa voix, par sa Parole, cela nous aidera à distinguer sa véritable lumière de toute contrefaçon.

Satan nous présente le péché comme quelque chose de plaisant et de désirable et les faux enseignements comme des vérités qui nous éclairent et transforment nos vies.

Des millions de personnes se laissent séduire, tout simplement parce qu’elles ne connaissent ni Dieu ni sa vérité.

Ésaïe 8.20-22 décrit les ténèbres qui tomberont sur le peuple d’Israël s’il ignore la Parole de Dieu.

Le peuple s’était laissé séduire par Satan pour aller consulter des voyants. Ésaïe dit : « Il faut revenir à la loi et au témoignage ! »

Si l’on ne parle pas de cette manière, il n’y aura pas d’aurore pour ce peuple.

Il parcourra le pays, accablé et affamé, et, quand il aura faim, il s’irritera, maudira son roi et son Dieu et tournera les yeux en haut ; puis il regardera vers la terre et il n’y verra que détresse, obscurité et sombres angoisses ; il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. »

L’obscurité survient quand nous cherchons la vérité ailleurs que dans la Parole de Dieu.

Malheureusement, comme l’a dit Ésaïe, les hommes qui n’ont pas d’« aurore » errent dans les ténèbres, au point où elles se mettent souvent en colère contre Dieu et refusent de venir à lui.

C’est pourquoi Satan est si efficace en se déguisant en ange de lumière : cela lui permet d’inverser les rôles en nous donnant l’illusion que c’est Dieu qui nous ment, qui est la source des ténèbres, pour que, dans notre détresse, nous nous retournions contre le seul qui peut nous sauver.

QUE SIGNIFIE LE FAIT QUE SATAN SE DEGUISE EN ANGE DE LUMIERE ?

Réponse : La lumière et l’obscurité sont des métaphores du bien et du mal.

Un ange de lumière présente automatiquement l’apparence d’un être saint, du fait de la corrélation entre le mal et les ténèbres et entre le bien et la lumière, qui est puissamment ancrée dans l’imaginaire humain.

Dans la Bible, la lumière est une image de la vérité et de la nature immuable de Dieu (Jacques 1.17), souvent employée pour nous faire comprendre que Dieu est entièrement bon et vrai (1 Jean 1.5).

Quand nous venons à la lumière, nous sommes avec lui (1 Pierre 2.9).

Il nous exhorte à marcher dans la lumière (1 Jean 1.7), car il est venu nous apporter la lumière (Jean 12.46).

Dans la lumière, il y a l’amour et le réconfort (1 Jean 2.9-10).

Dieu a créé la lumière (Genèse 1.3), demeure dans la lumière (1 Timothée 6.16) et met sa lumière dans nos cœurs, pour que nous puissions le voir, le connaître et comprendre la vérité (2 Corinthiens 4.6).

Donc, quand 2 Corinthiens 11.14 dit que « Satan se déguise en ange de lumière », cela veut dire qu’il mise sur notre amour de la lumière pour nous séduire en nous faisant croire qu’il est bon, vrai, aimant et puissant… comme Dieu !

S’il nous apparaissait enrobé de ténèbres, une affreuse bête rouge avec des cornes sur la tête, il ne séduirait pas beaucoup de monde, car peu de gens sont attirés par l’obscurité.

C’est pourquoi, il se déguise en ange de lumière pour nous attirer à lui et à ses mensonges.

Comment donc discerner entre la lumière divine et celle de Satan ?

Notre cœur et notre esprit sont facilement troublés par des messages contradictoires, alors comment être certains que nous sommes sur la bonne voie ?

Le Psaume 119 dit : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (verset 105) et : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence à ceux qui manquent d’expérience. » (verset 130)

Les paroles de Dieu sont puissantes.

Tout comme sa parole a créé la lumière physique, elle peut éclairer spirituellement nos cœurs.

Si nous nous exposons à sa voix, par sa Parole, cela nous aidera à distinguer sa véritable lumière de toute contrefaçon.

Satan nous présente le péché comme quelque chose de plaisant et de désirable et les faux enseignements comme des vérités qui nous éclairent et transforment nos vies.

Des millions de personnes se laissent séduire, tout simplement parce qu’elles ne connaissent ni Dieu ni sa vérité.

Ésaïe 8.20-22 décrit les ténèbres qui tomberont sur le peuple d’Israël s’il ignore la Parole de Dieu.

Le peuple s’était laissé séduire par Satan pour aller consulter des voyants. Ésaïe dit : « Il faut revenir à la loi et au témoignage ! »

Si l’on ne parle pas de cette manière, il n’y aura pas d’aurore pour ce peuple.

Il parcourra le pays, accablé et affamé, et, quand il aura faim, il s’irritera, maudira son roi et son Dieu et tournera les yeux en haut ; puis il regardera vers la terre et il n’y verra que détresse, obscurité et sombres angoisses ; il sera repoussé dans d’épaisses ténèbres. »

L’obscurité survient quand nous cherchons la vérité ailleurs que dans la Parole de Dieu.

Malheureusement, comme l’a dit Ésaïe, les hommes qui n’ont pas d’« aurore » errent dans les ténèbres, au point où elles se mettent souvent en colère contre Dieu et refusent de venir à lui.

C’est pourquoi Satan est si efficace en se déguisant en ange de lumière : cela lui permet d’inverser les rôles en nous donnant l’illusion que c’est Dieu qui nous ment, qui est la source des ténèbres, pour que, dans notre détresse, nous nous retournions contre le seul qui peut nous sauver.

HERESIES DES EGLISES DE REVEIL / L’ORIGINE DU MOUVEMENT DE SATAN

Le pentecôtisme a donné lieu à la naissance de ce qu’on appelle les Églises de Réveil, un ensemble lui-même éclaté réunissant une variété d’unions d’Églises chrétiennes évangéliques et d’institutions d’enseignement.

Il est important de comprendre qu’à son origine le pentecôtisme était une église de nègres surexcités qui avait des racines dans le spiritisme et le mysticisme du méthodisme fondé par John Wesley.

Sa théologie est basée sur le piétisme et est purement arminienne et provient, en grande partie, de Charles Finney, 1792-1875, surnommé «le père du réveil».

Notons aussi le pentecôtisme et le baptisme charismatique, sont identique en doctrines, à la différence que le pentecôtisme met l’emphase sur la baptême du Saint-Esprit et que le charismatisme met l’emphase sur les dons de l’Esprit.

Ils sont que deux désignations, entre plusieurs autres, pour décrire une même mouvance dite évangélique qui soutient les mêmes doctrines de base.

Il connaît aujourd’hui une grande expansion en France, en Amérique du Sud, surtout au Brésil, et particulièrement en Afrique au Congo et au Cameroun où il exerce une grande influence sur les masses de crédules assoiffés du sensationnalisme d’expériences surnaturelles.

Ne tâtonnons point, ça ne s’annonce pas bien pour le mouvement des églises de réveil.

Toutes les évidences indiquent qu’il ne s’agit pas d’un «réveil» mais plutôt du «sommeil» léthargique de la torpeur d’un dépérissement spirituel et stagnant.

Ainsi nous ne pouvons plus parler de régénération mais de dégénérescence et de perversions de la vérité qui se présentent à nous dans de nombreuses contrefaçons plus abominables l’une que l’autre, au point de nous faire vomir par leur répugnance et en cela nous ressentons exactement les mêmes sentiments que ceux du Seigneur Jésus:.

«Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Car tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien; et tu ne connais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle, et nu.

Je te conseille d’examiner devant moi mes épreuves, pour fructifier et être vêtu de ma justice, afin que l’évidence de ta disgrâce ne se manifeste point, et d’éclaircir ta perception.» (Apocalypse 3:16-18 – Bible de Machaira 2016).

La source occulte de cette mouvance (spiritisme, mysticisme) nous indique clairement qu’il s’agit de dérives sectaires, de sérieuses déviations doctrinales, morales et spirituelles, et d’interprétations forcées et exagérées des Saintes-Écritures.

D’après B.K. Kuiper (The Church in History): «Autour des années 1880, la question de la «sainteté» est devenue cruciale, en particulier dans les Églises Méthodistes (qui combattaient contre la souveraineté absolue de Dieu enseignée dans le Calvinisme que Wesley détestait à profusion.).

À son époque, Wesley avait enseigné la possibilité de la perfection Chrétienne, mais pour les masses de membres des Églises Méthodistes, la perfection Chrétienne n’était plus un objectif à atteindre avec force et priorité.

À sa place parut une large mesure de mondanité».

Cela n’est pas étonnant puisque le Piétisme du faux prophète John Wesley avait rejeté l’enseignement des Saintes-Écritures qui nous dit que la nature humaine est complètement dépravée et que le cœur de l’homme est tortueux par dessus toutes choses.

Comme nous dit B.K. Kuiper: «Dans beaucoup d’églises, les groupes de Sainteté apparurent.

Les membres de ces groupes déclarèrent qu’ils étaient fidèles au fondateur de l’Église Méthodiste …

Entre les années 1880 et 1926, pas moins de vingt-cinq sectes de la Sainteté et du Pentecôtisme furent formées … un grand nombre de personnes se joignirent aux sectes de la Sainteté».

MacArthur ajoute: «Les historiens Charismatiques retracent les origines modernes du mouvement à un petit collège biblique de la ville de Topeka, au Kansas, dirigé par Charles Fox Parham (C.F. Parham, un raciste renommé qui supportait l’esclavagisme, était membre de l’église méthodiste et faisait parti du Klu Klux Klan dont le but était d’introduire cette déviation infernale parmi les nègres afin qu’ils soient condamnés de fanatisme dangereux, et cette race d’ébonites, reconnue pour ses aspects naturels de surexcitations, d’agitations et de frénésies, tomba aisément dans le piège d’un christianisme contrefait.

L’attrape-nigaud des K.K.K. fonctionna à merveille, le reste est de l’histoire en débutant avec William J. Seymour, un prédicateur noir et ancien esclave qui posa la fondation du mouvement de réveil nommé le pentecôtisme.

Ces gens priaient jusqu’à ce qu’un esprit mystique d’effervescence, qu’ils considéraient dans leurs délires être le Saint-Esprit, descendît sur eux, les mettant en extase et leur permettant de prononcer des paroles incompréhensibles.

L’atmosphère surexcitée qui les caractérisait attira les foules en quête de surnaturel.

En d’autres mots, par leur adhésion au pentecôtisme et au charismatisme, les nègres encouragent le racisme contre leur propre peuple).

Parham était un membre du mouvement de la Sainteté, qui enseignait la sanctification entière — un état spirituel de perfection morale dans la vie».

Pour Parham seulement la race blanche pouvait atteindre ce genre de perfection en suivant l’idéologie biblique des K.K.K. qui, à cette époque, se voulaient les maîtres.

Le pentecôtisme avait été désigné pour garder les noirs captifs et productifs afin que leurs maîtres puissent s’enrichir davantage en les maintenant sous la crainte d’une condamnation de sédition.

Il faut comprendre qu’à cette époque la ségrégation était en vigueur dans la société américaine et était régie par des lois sévères qui affectaient tous les lieux et moments de la vie quotidienne.

Il est indéniable que les pentecôtistes ont connu un grand succès à l’échelon mondial.

Il y a à cela plusieurs facteurs: la turbulence actuelle de notre civilisation, son insécurité spirituelle et morale, l’infidélité de tant d’Églises à l’Evangile du salut et peut-être leur excès d’institutionnalisation et le cadre rigide de leur vie cultuelle, la tiédeur religieuse et le manque de chaleur des Églises, l’appel aux sens et aux émotions, l’exacerbation des sentiments, l’instabilité émotionnelle de beaucoup de gens, la recherche du surnaturel, du sensationnel et du spectaculaire, etc.

Les Églises pentecôtistes recrutent bon nombre de leurs fidèles parmi les gens perturbés et mentalement déstabilisés, les traumatisés, les victimes de l’injustice et de l’indifférence générale, les gens profondément marqués par la vie qui recherchent de la compréhension et un soutien spirituel, un entourage chaleureux qui les aide à résoudre leurs problèmes et à porter leurs fardeaux.

Ce n’est pas faire preuve d’injustice ou de parti pris que de dire que beaucoup de leurs membres se signalent par un déséquilibre émotif indéniable.

Sans doute l’aptitude de ces Églises à toucher et gagner ces gens est-elle matière à réflexion pour les autres communautés chrétiennes, mais sans que pour autant elles aient à recourir aux moyens d’endoctrinassions qu’elles utilisent.

Au lieu de s’efforcer de rendre l’équilibre aux gens par une foi sobre et saine dans les promesses de l’Evangile, les Eglises pentecôtistes les incitent presque toujours à une exaltation qui n’est pas compatible avec l’Écriture Sainte.

Parallèlement aux Eglises pentecôtistes, et pour des raisons semblables, un large mouvement charismatique appelé néo-pentecôtisme traverse la plupart des Eglises de la chrétienté et pénètre jusque dans les Eglises catholique, réformée et luthérienne pourtant, de par leur doctrine, peu enclines à ce type de théologie et de piété.

Des groupements se créent à l’intérieur de ces Eglises, insistant sur la nécessité du baptême du Saint-Esprit et sur la notion de plénitude de l’Esprit qui se manifeste par des charismes surnaturels.

Ce qui pourrait être une semence de réveil n’est souvent qu’un facteur de dissensions contribuant à égarer les âmes en quête de paix et d’espérance.

Doctrines funestes et périlleuses

Sur le plan théologique nous désirons attirer l’attention sur quelques doctrines spécifiques existants dans les milieux »charismatiques/pentecôtistes » qui amènent à des excès funestes et périlleux qui déstabilisent l’équilibre mental d’un grand nombre, et ceux qui souffrent déjà de dérèglements de conscience sont traumatisés davantage au point de perdre contact avec la réalité:

Le libre choix

L’hérésie magistrale du mouvement de réveil.

La mère de toutes les perversions de la vérité, l’idole du christianisme contrefait moderne, est nulle autre que la doctrine du libre-choix (voir: La doctrine du libre-arbitre).

Trois choses sont indispensables pour le salut du pécheur: la décision ou choix de Dieu (et non de l’homme); son incarnation dans le monde pour racheter ses élus; l’application de sa grâce par l’Esprit de sa Présence.

Dieu doit décider son salut, ce qu’il a fait pour ses élus dans son décret d’élection avant la fondation du monde.

En s’incarnant comme Fils, il devait l’acquérir en s’offrant en sacrifice sur la croix, et par l’Esprit de sa Sainte Présence il devait l’appliquer en venant habiter dans leur cœur.

Dieu ne se contente pas de nous inviter sinon nous serions tous perdus.

L’Ancien Testament nous en donne une illustration frappante.

Dans Esdras 1:1-3 nous lisons: «La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s’accomplît la parole de l’Eternel prononcée par la bouche de Jérémie, l’Eternel réveilla l’esprit, de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume: Ainsi parle Cyrus, roi de Perse: L’Eternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda.

Qui d’entre vous est de son peuple ?

Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l’Eternel, le Dieu d’Israël!»

Nous avons ici une offre proposée à un peuple en captivité, lui donnant l’occasion de partir et de retourner à Jérusalem, la ville sainte.

Tout le peuple d’Israël répondit-il à cette offre?

Pas du tout !

La grande majorité se contenta de rester dans le pays de leurs ennemis.

Seul un petit nombre (un reste) tira parti de cette offre de miséricorde!

Pourquoi ?

Écoutons la réponse de l’Écriture: «Les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les sacrificateurs et les Lévites, tous ceux dont Dieu réveilla l’esprit, se levèrent pour aller bâtir la maison de l’Éternel à Jérusalem»! (Esd 1:5)

De même, Dieu «réveille l’esprit» de ses élus quand il les appelle puissamment au salut et, avant cet instant, ils ne possèdent aucune volonté à répondre à la proclamation divine à laquelle ils ont été prédestinés.

Ils sont régénérés dès l’origine mais leur conscience ne peut en saisir la révélation avant ce moment, et Dieu a déterminé que ce moment se produise à la croix.

L’œuvre superficielle d’un grand nombre d’évangélistes professionnels de ces cinquante dernières années est largement responsable de l’optique erronée et maintenant courante sur l’esclavage de l’homme naturel, encouragée par la paresse de l’auditoire à «examiner toutes choses» (1 Thés. 5:21).

Beaucoup d’enseignement évangélique nous donne l’impression que le salut du pécheur repose entièrement en son pouvoir.

On entend dire souvent: «Dieu a fait sa part, maintenant l’homme doit faire la sienne.»

Hélas, par nature l’homme est mort par ses offenses et par ses péchés (Éph 2:1).

Or, que peut faire un homme privé de la vie ?

Si ces gens prétendument chrétiens croyaient vraiment à la vérité, ils compteraient davantage sur le Saint-Esprit et sa puissance miraculeuse qui agit dans les cœurs, et moins sur leur tentative de gagner des hommes à Christ avec un faux évangile du libre-choix.

Quand ils s’adressent aux non-convertis, les prédicateurs dressent souvent une analogie entre le don de l’Évangile que Dieu offre aux pécheurs et un homme malade dans un lit, avec le médicament miracle sur sa table de nuit: il n’a qu’à étendre la main et saisir ce médicament.

Mais cette affirmation devrait être en tous points conforme à l’image de l’homme déchu et corrompu donnée par l’Écriture.

Par conséquent le malade doit être aveugle (Eph 4:18), incapable de voir le médicament, avoir la main paralysée (Rom 5:6) et être incapable de le saisir, et son cœur dénué de toute confiance dans le remède et rempli de haine envers le docteur lui-même (Jean 15:18).

Que cette optique de la condition désespérée de l’homme, soutenue aujourd’hui, est superficielle!

Christ est venu ici-bas non pas pour aider ceux disposés à s’aider eux-mêmes, mais pour accomplir pour son peuple ce que ce dernier est incapable de réaliser.

«Pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres» (Ésa. 42:7).

Or contrairement à ce que disent les Évangéliques, personne ne peut se repentir et venir à Dieu par ses propres efforts ou désirs de venir, personne n’a la capacité de se repentir, et personne ne peut choisir de croire.

La Bible nous dits clairement que nous avons tous péché et que «le salaire du péché c’est la mort» (Rom. 6:23), ce qui veut dire qu’avant d’être donné la grâce du salut, nous sommes tous morts spirituellement comme l’affirme l’apôtre Paul: «vous étiez morts dans vos offenses et dans vos péchés» (Éph. 2:1), mais Dieu «nous a rendus à la vie ensemble en Christ» (Éph. 2:5).

La mort spirituelle tout comme la mort physique et éternelle est le lot de tous les êtres humains.

A cause du péché qui est sur tous les hommes, nous naissons dans la mort et nous allons tous vers la mort éternelle.

Ces choses ne sont pas difficile à comprendre, du moins pour ceux qui ont vraiment l’Esprit de Christ.

Il est simple de comprendre qu’un mort ne peut rien faire, sauf sentir la corruption, il n’a aucune puissance, il n’a pas la capacité d’agir et encore moins de croire et de se repentir.

On a qu’à se donner la peine de regarder la mort et la résurrection de Lazare (Jean 11:1-44) pour en comprendre toutes les implications.

Il était mort depuis quatre jours, son corps était déjà en décomposition, il est évident qu’il n’avait pas la capacité de croire et de se repentir, ni pouvait-il se lever et aller vers Christ.

Il a fallu un miracle, il a fallu qu’il soit recréé, il a fallu que Christ l’appel d’entre les morts et cet appel était irrésistible, elle était la vie même.

Lazare ne put faire autrement que de revenir à la vie et aller au devant de Christ, car Christ est la Vie, il est le Créateur, le Dieu Tout-Puissant, et aucun des élus ne peut résister à son appel, ni le voudrait-il, cela est entièrement impossible.

La créature peut-elle dire au Créateur qu’elle ne veut pas être créée, peut-elle lui dire qu’elle préfère se créer toute seule ou encore contribuer à sa propre création ?

Évidemment que non !

Les Évangéliques ont beaucoup à apprendre de cet exemple merveilleux sur Lazare qui nous est donné dans les Saintes-Écritures.

Puisque la Bible est l’autorité suprême en tout ce qui concerne la foi du chrétien (Rom. 10:17), du moins pour le chrétien authentique, il faut sérieusement se demander où les Évangéliques prennent la notion insensée qu’ils ont la capacité de croire et de se repentir et de contribuer ainsi à leur salut, lorsque la Bible dit que nous sommes tous morts à cause du péché qui est en nous depuis la chute en Éden ?

Auraient-ils une Bible que nous ne connaissons pas, un texte secret et caché connu seulement d’eux ?

Nous en doutons fortement.

Quelle est donc cette obsession pathologique avec eux de toujours vouloir refuser de reconnaître la souveraineté totale de Dieu dans le salut et la sanctification ?

Mais quel tort faisons-nous à Dieu en élevant dans la gloire sa Souveraineté et la Royauté de Christ sur nous, en lui étant totalement reconnaissant pour notre salut ?

A les entendre cela serait une offense majeure, un blasphème hautain que certains d’eux, comme la sorcière de la Vigerie, Michelle d’Astier et ses sbires charismatiques, nomment diabolique ou démoniaque, une doctrine dégoûtante et infernale.

Il faut vraiment avoir un cœur tortueux et une conscience déréglée pour dire de telles abominations contre la grâce de Dieu.

Le baptême du Saint-Esprit

Les pentecôtistes enseignent que « tous les croyants sont susceptibles de recevoir la promesse du Père, le baptême par l’Esprit et le feu, selon le commandement de notre Seigneur Jésus-Christ.

Ils devraient tous attendre ardemment cette promesse et en rechercher l’accomplissement avec ferveur (malgré que la Bible n’enseigne aucunement cela à moins d’en tordre le sens).

C’était l’expérience ordinaire de tous les membres de l’ancienne Église chrétienne » (Statement of Fundamental Truths, Article 7): « L’Ecriture tout entière enseigne que la régénération concerne le pécheur…

Le baptême du Saint-Esprit concerne seulement ceux qui se sont déjà repentis et qui croient, ceux qui sont déjà enfants de Dieu » (W.T. Gaston, The New Birth and the Baptism in the Holy Spirit).

« C’est pourquoi il est évident que la réception du Saint-Esprit dont nous parlons maintenant n’a rien à voir avec le fait de conduire les hommes à la foi et à la repentance.

C’est quelque chose qui s’accomplit ultérieurement, une bénédiction supplémentaire et distincte.

C’est un privilège qui se fonde sur la foi qui agit dans le cœur » (William Kelley, cité dans R.M. Riggs, The Spirit Himself, p. 55).

« Un homme peut être régénéré par le Saint-Esprit sans avoir pour autant reçu le don du Saint-Esprit.

Dans la régénération, le Saint-Esprit fait don de la vie, et celui qui le reçoit est sauvé.

Dans le baptême du Saint-Esprit, par contre, il est fait don d’une puissance, et celui qui la reçoit est apte au service » (R.A. Torrey, in R.M. Riggs, The Spirit Himself, p. 48).

On distingue ainsi entre la régénération et le baptême du Saint-Esprit qu’on oppose au Baptême institué par le Christ et dans lequel on prétend que l’Esprit Saint n’agit pas.

Cette grave erreur se fonde sur une fausse interprétation de textes bibliques tels que Luc 3:16; Jean 7:39; Actes 1:8.

Elle est d’autant plus grave que le pentecôtisme enseigne non seulement que tout croyant peut accéder à ce baptême, mais qu’il doit aussi tout faire pour le recevoir.

Quiconque ne parle pas en langues ne l’a pas reçu et montre par là qu’il fait obstacle d’une façon ou d’une autre à l’action du Saint-Esprit.

(Cf. sa réfutation dans W. Kreiss, Le Mouvement Charismatique, p. 17 ss).

Ce baptême est même considéré par Kurt E. Koch, théologien et expert dans la cure d’âmes, dans son livre «Les Ruses de Satan» comme étant un baptême des esprits, c’est à dire «un baptême des démons»: «Vim Malgo (Cri de Minuit) ajoute à cela: «Ici aussi il ne s’agit pas d’un baptême de l’Esprit mais d’un baptême des esprits».

Je suis reconnaissant pour la vue claire que manifeste ici Vim Malgo. «…les démons se font passer pour Jésus.

En plus, il devient clair ici, que le soi-disant baptême de l’Esprit est, dans le mouvement charismatique, habituellement la porte d’entrée des démons.

Les expériences faites avec le mouvement charismatique ainsi nommé nous apprennent que nous devons de plus en plus prier pour recevoir le don du discernement des esprits et que par la foi et l’obéissance nous devons nous laisser conduire dans toute la vérité par la Parole de Dieu et le Saint-Esprit.» (voir les exemple 32 et 37 à la fin de la section 10).

La glossolalie

Le terme vient de deux mots grecs qui signifient « parler en langues ».

Il s’agit d’un don particulier que les apôtres avaient reçu le jour de la Pentecôte pour exercer leur ministère (Marc 16:14-20), signe miraculeux qui leur était réservé pour la fondation de l’Église primitive, lorsqu’ils se mirent à louer Dieu en des langues étrangères comprises des juifs de la diaspora venus en pèlerinage à Jérusalem (Actes 2:9-11).

On appelle cela aussi la xénoglossie, l’aptitude surnaturelle et miraculeuse à s’exprimer intelligiblement en des langues étrangères qu’on n’a pas apprises.

Mais chez les pentecôtistes le chrétien qui ne « parle pas en langues » (langage extatique incompréhensible) n’est pas « baptisé de l’Esprit ».

Il est donc considéré comme un « chrétien de second ordre », voire comme une personne qui n’est pas authentiquement chrétienne.

La recherche « à tout prix » de cette expérience « spirituelle » ou « fausse bénédiction » amène inévitablement des désordres psychologiques chez l’individu.

Un grand débat s’est instauré autour de la question de savoir si la glossolalie pratiquée dans l’Église de Corinthe (1 Corinthiens 14) et par les pentecôtistes concerne des langues étrangères, mortes ou vivantes, ou un langage extatique consistant à s’exprimer en des sons inarticulés n’appartenant à aucune langue.

Nous ne pouvons pas entrer ici dans ces détails, sauf de dire qu’il n’y a rien de Dieu dans le baragouinage pentecôtiste.

(Cf. son étude détaillée dans W. Kreiss, Le Mouvement Charismatique, p. 3-12):

Qu’il suffise de rappeler que la glossolalie n’était pas dans l’Église primitive un don aussi répandu que le prétendent les pentecôtistes.

On en parle dans Actes 2, 8, 10 et 19, ainsi que dans 1 Corinthiens 14.

Elle n’était certainement pas une pratique habituelle dans les communautés fondées par l’apôtre Paul.

D’autre part, Paul qui ne décourage pas la pratique de ce don, lui assigne des limites bien précises et ne veut pas qu’elle donne lieu à des abus.

Les vrais réveils religieux dans le monde ont lieu non pas par la pratique de la glossolalie, mais par la proclamation du sacrifice de Christ sur la croix où les élus reçoivent en toute humilité une nouvelle vie avec la repentance et une foi sincères dans les mérites de Christ qui leur sont attribués gratuitement.

D’autre part, le phénomène des langues n’est pas propre au christianisme.

On le retrouve dans de nombreuses religions païennes.

Pour induire le parler en langues, on recourt à des procédés qui exacerbent les émotions et les sens et à des techniques peu compatibles avec l’exercice d’un don qu’on dit venir du Saint-Esprit.

Il semble résulter d’un état de transes qui n’a rien de particulièrement chrétien et être la manifestation d’une ambiance surexcitée peu compatible avec la foi et la piété telles qu’elles sont décrites dans la Bible.

Il est clair ici qu’il s’agit de l’expression d’un état de délire au travers duquel se manifestent des puissances malsaines.

Encore une fois Kurt E. Koch jette de la lumière sur ce sujet obscur: «ce mouvement soi-disant charismatique déboucha dans un grand bassin de puissances et d’erreurs religieuses, hystériques, hypnotiques et occultes.

Cette soi-disant rupture de la glace charismatique est devenue une menace et une confusion mondiale des chrétiens authentiques (2 Thessaloniciens 2:3).

Les pseudo-charismatiques sont l’élite, l’avant-garde de Satan qui par eux veut attaquer le meilleur noyau de la communauté de Jésus.» (voir l’exemple 29 de la section 10 de son livre «Les Ruses de Satan); «le mouvement des langues et le soi-disant mouvement charismatique sont l’arme la plus dangereuse de Satan sur le camp des croyants»; «derrière le don des langues se cachent souvent des esprits spirites»;

«Le frère Birch a examiné au Canada vingt cas de parler en langue.

Dix-neuf d’entre eux avaient un caractère démoniaque.

Dans un cas, celui qui parlait en langue déclara: «Vous n’avez pas besoin d’étudier mon esprit, je crée moi-même le parler en langue». (voir la section 47 sur Le parler en langues).

Le don de guérison

L’imposition des mains pour la guérison des malades est la deuxième grande composante de l’activité des pentecôtistes.

On imagine donc facilement que beaucoup de malades gravement atteints, déçus par la médecine ou pour qui elle est suspecte, se tournent vers ces Églises et fréquentent assidûment leurs réunions en quête d’une guérison.

Selon leur théologie, Jésus-Christ n’est pas seulement mort en expiant nos péchés, mais il a porté aussi nos maladies, nous acquérant à la fois le pardon et la guérison.

Celle-ci peut être obtenue aussi sûrement par la foi que la rémission des péchés.

Et si un malade ne guérit pas, c’est qu’il n’a pas la foi ou pas assez de foi et qu’il doute.

L’obstacle à la guérison est donc chez lui.

Le chrétien qui n’est pas guéri est un mauvais chrétien.

Beaucoup de personnes ont été déçues et culpabilisées, d’une façon franchement regrettable.

Les miracles peuvent exister mais Dieu n’est jamais le serviteur de l’homme ni l’obligé de ses désirs.

Attention aux excès et aux généralisations à outrance: Les plus grands miraculés vont généralement au dentiste quand ils ont une rage de dents!

Cette conviction procède d’une fausse interprétation de textes comme Esaïe 53:4.5 et Psaume 103:2.3, comme il est tout à fait faux de dire que toute maladie est en rapport direct avec un péché (Jean 9:3).

C’est ignorer totalement le pourquoi de la maladie et de toute épreuve que Dieu impose à ses enfants (Jean 11:4; Romains 5:1-11).

Enseigner une telle théologie, c’est pousser bien des malades qui ne guérissent pas au désespoir, en leur laissant croire qu’ils élèvent un obstacle entre Dieu et leur guérison.

C’est aussi, et cela se fait couramment, inciter les malades à ne pas recourir aux soins de la médecine.

Enfin, c’est déplacer le centre de gravité du christianisme.

Il est fort peu question chez les pentecôtistes du Christ et de sa rédemption.

De même qu’ils placent le Saint-Esprit au-dessus de Jésus-Christ, de même ils situent la guérison au centre de leur message et de leurs activités.

Les affiches annonçant leurs meetings promettent davantage la guérison aux malades que l’annonce de l’Évangile du salut aux pécheurs!

Enfin, ce qui est vrai du parler en langues l’est aussi de la guérison par imposition des mains.

Il est intéressant de constater que la très grande majorité des cas de guérison dont les pentecôtistes font état ont lieu en public, au cours de grands meetings où jouent sans aucun doute des phénomènes de psychologie des foules, une forme d’intoxication religieuse, l’état second engendré par une certaine ambiance.

On sait que beaucoup de maladies sont psychosomatiques, qu’une névrose peut présenter des symptômes physiologiques.

On sait aussi que beaucoup de ceux qui fréquentent ce genre de meetings sont des gens souffrant d’un certain déséquilibre psychique, des angoissés qui se sentent bien mal dans leur peau.

Ils n’attendent qu’une chose, d’être délivrés de leur mal, en ignorant que le pardon, le salut et la paix qu’on trouve en Christ passent avant cela, que Dieu peut guérir en exauçant de simples prières prononcées dans le secret de la chambre, sans imposition des mains spectaculaire, comme il peut aussi décider de ne pas guérir son enfant, quand il estime que cela lui est salutaire ou que cela contribue à la gloire de son nom.

Autant de données bibliques que méconnaissent les pentecôtistes, en faveur d’une piété qui laisse pensif et soulève bien des interrogations.

Kurt E. Koch déclare pertinemment: «Le fanatisme de la guérison et l’extrémisme ne viennent pas de l’esprit de l’Évangile.»

(voir l’exemple 92 à la fin de la section 20 du livre «Les Ruses de Satan»).

L’exorcisme ou délivrance de démons

Un des aspects les plus populaire au sein du pentecôtisme et charismatisme qui attire plusieurs curieux assoiffés du spectaculaire est l’exorcisme ou délivrance de démons.

Depuis une quarantaine d’années, le combat spirituel en général et l’action du diable et des démons en particulier ont connu un regain d’intérêt au sein du monde protestant évangélique.

P. Wagner, D. Prince et J. Wimber, pour ne citer que quelques noms, ont largement évoqué ce domaine, popularisant tout un ministère de délivrance.

L’arrivée de la troisième vague charismatique dix ans plus tard a contribué au développement de ce ministère dans le monde évangélique et à la diffusion de plusieurs écrits concernant le combat spirituel et la connaissance du monde démoniaque.

Une figure de proue de cette troisième vague est la névrosée Michelle d’Astier, dite aussi «sorcière de la Vigerie et reine des démons» qui voit des démons partout, sauf bien sur, en elle-même.

Selon les notions de ces gens mentalement détraqués, il nous est dit que: «la Bible ne nous décrit pas pleinement comment, quand et où chasser les démons.

Elle ne nous donne pas un mode d’opération pour ce ministère mais Jésus nous dit dans Marc 16:17 «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru, En mon nom, ils chasseront les démons…».

De même que le Baptême du Saint Esprit avec l’évidence du parler en langue est une expérience, de même la Délivrance est également une expérience.

Les serviteurs qui pratiquent la Délivrance ont différentes manières de procéder.

Certains imposent les mains, certains s’attendent à des manifestations violentes, d’autres personnes peuvent rester tranquilles sans manifester mais sont délivrés.

La manifestation n’est pas forcément un signe que les démons sont partis.

La seule évidence réelle prouvant que le sujet est libéré, se trouvera dans le changement.

Les démons qui le tourmentaient, qui le harcelaient qui le contrôlaient n’étant plus là, un réel changement confirmera la délivrance.

Celui qui fumait ne fumera plus, celui qui volait ne volera plus, le dépressif ne sera plus l’objet des pensées de dépression, etc.

Nous sommes perfectionnés grâce à un processus de délivrance, par le Saint-Esprit, qui fonctionne en accord avec notre volonté.

Il est totalement irréaliste d’imaginer que nous sommes nettoyés automatiquement des conséquences de nos actions dès lors que nous sommes sauvés.»

Ce sujet mérite un livre à lui seul, voir même une série de volumes, donc soyons bref le plus que possible dans notre exposé de cette fausse doctrine qui pose un risque grave pour la santé mentale de ses adhérents (voir: Imposture sur le diable et les démons; Le mal, le diable, et les démons; Les démons évangéliques; La chute de Lucifer et le roi de Tyr.).

Bref, cette notion est entièrement basée sur l’existence réelle d’un Satan mythique et de démons chimériques, abstraction qui est élaborée sur des passages de la Bible tirés en dehors de contexte pour établir un prétexte.

Il s’agit en effet de suppositions subtiles composées de bouts de versets, de demi-vérités, de préjugés, de conjectures sophistiquées, d’extravagances pathologiques malsaines, et d’interprétations exagérées et forcées des Saintes-Écritures.

Conceptions fantasmagoriques et romanesques qui ont séduit de grandes multitudes depuis de nombreuses générations.

Signalons que l’interprétation pentecôtiste et charismatique de Marc 16:17 ne mentionne jamais le contexte de ce passage qui indique clairement au v.14 que ces puissances miraculeuses sont données strictement aux onze apôtres, ce qui est confirmé par le v.20 comme étant le signe de leur ministère particulier (Ac. 1.2; Ac. 4.20; Ac. 14.3; Ac. 5.12; 1 Ti. 3.16; Hé. 2.4).

En plus, l’hérésie néfaste de leur position déplorable est apparente sur deux points:

1- Que «le Saint-Esprit fonctionne en accord avec notre volonté» est une pure abomination anti-biblique et anti-chrétienne.

La volonté de l’homme serait donc le point déterminant pour recevoir les grâces de Dieu, lorsque la Bible enseigne clairement que la volonté de l’homme est esclave de la chair et du péché et ne détient donc aucune puissance pour coopérer avec le Saint-Esprit.

La notion pentecôtiste et charismatique rejette complètement le fait que la nature humaine (le cœur de l’homme) est entièrement dépravée et tortueuse (Jérémie 17:9), ce qui est enseigné par le Seigneur Jésus lui-même (Matthieu 15:18,19; Marc 7:21,22) et par l’apôtre Paul (Romains 3:10-23; 7:18-23; 2 Corinthiens 6:14,15).

Cette abomination pentecôtiste et charismatique fait du Saint-Esprit un esprit malsain qui collabore avec la corruption de la nature humaine, ce qui est un blasphème contre le Saint-Esprit, le péché impardonnable (Matthieu 12:31-32; Marc 3:28-30; Luc 12:8).

2- Affirmer «qu’il est totalement irréaliste d’imaginer que nous sommes nettoyés automatiquement des conséquences de nos actions dès lors que nous sommes sauvés» est une attaque directe à la suffisance du sacrifice de la croix pour le salut de notre âme.

Lorsque le Seigneur Jésus sur la croix déclare que «tout est accompli (Jean 19:30) c’est que tout est réellement accompli et qu’aucun ne peut ajouter quoique ce soit à la valeur de son sacrifice qui nous délivre de toutes les conséquences de nos actions pécheresses devant Dieu, en nous couvrant de sa justice qui fait de nous des enfants de Dieu.

En d’autres mots, les pentecôtistes/charismatiques sont des ennemis de la croix: «Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu’ils sont des ennemis de la croix de Christ.

Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.» (Philippiens 3:18,19 – Bible de Machaira 2016).

De nos jours la norme chez les imposteurs est la recherche de dons spirituels.

Mais ces pratiques ne sont que des contrefaçons diaboliques.

La plupart sont purement psychologiques issus des délires d’une conscience déréglée.

Le parler en langues, les prophéties, les paroles de connaissance, les guérisons, les délivrances de démons ou exorcisme, sont purement psychologiques, c’est pourquoi ces choses doivent être jugées et condamnées.

Dans la majorité de ces phénomènes, les manifestations sont simplement des cas de préparation hypnotique combinés avec de la tromperie raffinée.

Par hypnotique nous signifions un état d’émerveillement ou d’excitation pendant lequel une personne subit le pouvoir de fascination, d’envoûtement qu’exerce sur elle un être ou une chose, c’est à dire l’illusion produite par la manipulation des sentiments et des pensées sur des personnes susceptibles à de tels charmes ou duperies irréels.

En d’autres mots un conditionnement psychologique basé sur des fausses impressions qui donnent l’apparence d’une réalité mensongère.

On voit cela avec le mesmérisme du faux prophète Benny Hinn et chez plusieurs autres charlatans de ce genre.

Il en est ainsi de la majorité des soi-disant ministères de délivrance comme nous voyons avec les délires psychotiques de la sorcière de la Vigerie, Michelle d’Astier, qui se donne à toutes sortes d’extravagances dans ce domaine, déformant la vérité des Écritures comme il lui plaît.

Ces choses sont purement psychologique, avec aucun précédent biblique pour chasser des démons imaginaires qui sont simplement des dérèglements de conscience qui provoquent une rupture dans l’équilibre d’une personne perturbée.

Les manifestations de délivrance et tous les soi-disant dons spirituels viennent de la même source – de l’âme humaine ou plus proprement de la conscience d’existence charnelle fortement impressionnée par des pratiques dites surnaturelles ou occultes que l’être humain désire contrôler pour se glorifier.

Il s’agit donc d’une affaire de suggestions ou de charmes attrayants qui induisent les gens dans l’erreur, et les insensés tombent dans le piège comme dans un bol de friandises.

Voila l’aspect trompeur d’un réveil qui n’est pas la revivification de l’esprit, mais la léthargie stagnante d’une vaine inefficacité spirituelle qui n’est qu’une contrefaçon de la vérité vivifiante.

Les pentecôtistes et charismatiques existent donc dans une mort spirituelle qui donne la fausse impression d’être réveillée et animée, lorsqu’ils sont en réalité captifs des spectres apathiques de leur conscience aliénée de psychopathes timbrés.

Les mots sont acerbes et affligeants, mais la réalité exige qu’ils soient exposés à la lumière de la vérité, afin que, s’il est possible, d’en sauver quelques-uns du gouffre infernal qui les attend, ou du moins d’éloigner ceux qui ne sont pas encore emprisonnés par leur endoctrinement pernicieux et destructif.

C’est seulement un certain type de personnalité déséquilibrée qui est prédisposé à ce genre de tromperies, généralement des gens troublés mal-aimés qui ont été victimes de toutes sortes d’abus dans leur vie et qui cherchent à se valoriser par tous les moyens possibles.

Ils deviennent des proies faciles pour les sectes extatiques évangéliques qui les manipulent pour dominer sur leur foi.

Même on voit que les gens reviennent se mettre en file pour encore tomber ou retournent dans ces milieux malsains pour «une autre touche», ce qu’ils nomment souvent «une autre onction» qui les fait délirer davantage dans un amour illusoire.

C’est un accrochage plus dangereux que n’importe quelle drogue en existence, car la dépendance est éternellement fatale.

Souvent les mêmes personnes retournent pour recevoir «une supposée délivrance» lorsqu’il qu’il n’y a pas de changement réel sauf dans leur imagination maladive, leur comportement étant altéré par la force de suggestions répétitives pour produire les effets psychologiques nécessaires à une prétendue conversion, guérison, ou délivrance de démons chimériques.

Même que beaucoup de ces prétendus chrétiens qui se rendent continuellement dans des endroits ou séminaires pour être «délivrés», souffrent de problèmes chroniques d’instabilité émotionnelle qui transparaît dans une instabilité spirituelle parce qu’ils mêlent l’esprit et l’âme et la vérité au mensonge.

Au lieu d’obtenir la «délivrance» ils tombent sous la captivité, car Satan, l’esprit charnel de la nature humaine déchue, emploie la délivrance pour garder ces pauvres âmes en prison.

Dans plusieurs de ces groupes, comme celui de Michelle d’Astier, la psychologie est exercée sous la forme manipulatrice de la pression des pairs, créant une fausse condamnation, et d’autres techniques sont utilisées comme moyens de conditionnement – qui se mascarades en une discipline dite chrétienne – dans le but d’amener une loyauté aveugle de la part du groupe à leur dirigeant ou maîtresse névrosée, tout cela dans un cadre d’exploitation sous différentes formes.

Dans le ministère de délivrance où les délires sont en abondance, il y a un mélange de principes bibliques et psychologiques.

Ce que les gens croient être spirituel est en majeure partie le résultat d’un conditionnement bien programmé.

Celui qui administre la délivrance et un hypnotiseur sur une estrade peuvent tous deux produire les mêmes manifestations parce que tout y est essentiellement enraciné dans l’âme.

Il existe plusieurs raisons pourquoi le christianisme contrefait de nos jours est un sol fertile pour les ministères de délivrance:

  1. Bien des adeptes sont à la recherche d’une solution facile pour leurs difficultés dans la vie.

Ils ne vivent pas une vie chrétienne normale, la vie abondante qu’avait promise Jésus (Jean 10:10), la vie de vainqueur que connaissent ceux qui marchent selon l’Esprit de Dieu (Romains 8:2).

Ils sont prêts à accueillir toute personne qui leur promet ce qu’ils n’ont pas encore expérimenté.

Ils recherchent les sensations fortes et la puissance pour justifier leur démarche dite chrétienne.

  1. Il existe chez la très grande majorité d’adeptes une grosse ignorance des Écritures et de l’histoire du christianisme.

Bien différents des Béréens qui «examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact» (Actes 17:10-11), ils n’ont pas la capacité d’évaluer ceux qu’ils entendent et deviennent ainsi proie facile pour des enseignements à prétentions bibliques.

Les gens ne se donnent pas la peine de vérifier l’exactitude des mots et les contextes dans lesquels ils sont utilisés dans la Bible, ni si la traduction reflète fidèlement l’original dans l’Hébreu comme dans le Grec.

Cela est beaucoup trop de trouble pour ces indolents, ils préfèrent croire ce qu’on leur dit de la signification d’un texte plutôt que de vérifier d’eux-mêmes et de prendre position, même contre ce qui leur est enseigné dans leur groupe si cela adviendrait être nécessaire.

La crainte de l’homme et des apparences domine leur cœur tortueux.

  1. Le christianisme moderne dénaturé est imbibée de la culture de tolérance dans laquelle il ne faut plus dénoncer quelqu’un ou quelque chose comme faux, sauf bien sur ceux qui ne sont pas d’accord pour suivre dans la voie subversive qu’il proclame.

Tous ces gens qui s’imaginent être chrétiens et sauvé par grâce sous l’influence d’un faux évangile, valorisent leurs choix et leurs efforts et deviennent de plus en plus incapables de distinguer la vérité de l’erreur.

Chacun a son avis de ce que la Bible enseigne et toute idée ou interprétation est mise sur le même pied d’égalité.

Une personne dit ceci, une autre dit cela, et le simple auditeur ne sait pas qui a raison.

Finalement, les Écritures sont privées de leur autorité et Dieu est de ce fait étouffé.

Ils préfèrent trouver la cause de leurs insuffisances en dehors d’eux-mêmes que d’assumer leurs propres responsabilités, et cela est le fléau actuel chez les sectes dites évangéliques du christianisme contrefait moderne.

  1. Les ministères d’une supposée délivrance fleurissent surtout dans une culture de victimes.

Il est parfois agréable d’être la victime car les gens se plaisent à s’apitoyer sur leur sort, comme on voit dans leurs prétentions exacerbés.

La victime peut se plaindre de sa situation désespérée dans le but d’être valorisée, c’est ce qui se nomme «faire son témoignage».

Elle évoque parfois la sympathie d’autres personnes qui peuvent s’identifier avec elle.

En plus, la victime ne se sent pas responsable de sa situation, elle attendra à ce qu’une tierce personne la délivre.

Ainsi ils préfèrent trouver la cause de leurs insuffisances en dehors d’eux-mêmes dans un Satan ou des démons mythiques que d’assumer leurs propres responsabilités.

C’est dans ce contexte malsain que prolifèrent les ministères de délivrance, cet autre évangile que nous ne trouvons pas sur les pages du Nouveau Testament et qui est proclamé par des réprouvés comme Michelle d’Astier et compagnie.

L’écume de la vague du réveil

Les églises de réveil sont des formations qui se déclarent issues du christianisme, en général inspirées par le Great Awakening ou Grand Réveil aux États-Unis réveil religieux du XIXe siècle saturé de spiritisme et de mysticisme.

Plusieurs églises de réveil ont une doctrine ou des enseignements adaptés par des pasteurs indépendants; tandis que d’autres font partie de dénominations structurées.

« Le phénomène s’est développé au début des années 1970 avec le mouvement du Renouveau charismatique apparu au sein des Églises traditionnelles, décrypte l’abbé Gilbert Shimba, docteur en théologie et professeur de sociologie des religions.

Les adeptes de ce courant, gagnés par les enseignements pentecôtistes, se sont détachés du catholicisme pour lancer des Églises dites de réveil.

Le pasteur y occupe une place prépondérante dans la vie du fidèle: c’est lui qui sauve…

» Cette tendance a pris de l’ampleur autour des années 1990, après l’échec des politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions de Bretton Woods.

La grogne sociale est à son comble, le peuple a perdu toute confiance en l’État et se tourne vers la religion.

De nouvelles Églises se développent de l’écume de cette vague de réveil, issues à la fois de mouvements évangéliques, pentecôtistes, charismatiques et prophétiques.

Comme nous dit l’apôtre Jude, qui compare ce mouvement réprouvé à «des vagues furieuses de la mer, expulsant leur propre honte»; «Ceux-ci sont des mécontents, toujours insatisfaits, qui marchent suivant leurs propres désirs, et leur bouche exprimant des paroles extravagantes, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence.

Mais vous, très-résignés, souvenez-vous des paroles qui furent prononcées auparavant par les apôtres de notre ADMIRABLE Jésus-Christ; comment ils vous disaient, que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs propres désirs frénétiques.

Ceux-ci sont ceux qui se distinguent eux-mêmes, étant charnels, et n’ayant pas l’Esprit véritable. (Jacques 1:13,16-19 – Bible de Machaira 2016).

On ne peut avoir de meilleure description du fléau infernal de la vague de réveil qui s’abat contre le rocher de la vérité en nos temps modernes.

Un réveil spirituel est survenu au Pays de Galles dans les années 1900, dans différentes dénominations protestantes et s’est propagé au-delà des frontières.

Il a remis certaines notions erronées au goût du jour telles que le baptême du Saint Esprit, les charismes, dons de guérison, de prophétie etc…

C’est dans ce contexte que, dans les années 30, l’église Réformée de Suisse romande a connu un renouveau par la visite de plusieurs prédicateurs issus de ce mouvement d’un esprit de duplicité et où de grandes manifestations surnaturelles eurent lieu.

L’union pour le réveil était née.

Les prétendues églises réformées, dans leur grande majorité, désiraient garder leur forme cultuelle.

D’autres désiraient vivre ce renouveau spirite et mystique et être plus libre dans l’expression de leur foi dénaturée.

L’union pour le réveil a donc été à l’origine de la naissance de l’église évangélique de réveil dont le culte initial a été célébré à Genève en 1935 par le pasteur Huntzinger qui avait travaillé en France avec le revivaliste Douglas Scott.

Puis des églises sont nées dans la Suisse romande, dans la Suisse de langue italienne.

Elles ont dépassé les frontières.

En Rhône Alpes essentiellement en France, puis en Belgique.

C’est un mouvement principalement francophone.

Le message dominant dans les premiers temps de cette prétendue église était ce que l’on appelait l’évangile aux 4 angles: Jésus sauve, Jésus guérit, Jésus baptise du Saint Esprit, Jésus revient, mais il s’agissait d’un faux évangile, d’un faux Jésus, et d’un faux esprit (2 Corinthiens 11:4; Galates 1:6-9).

Un des traits communs de ces nouveaux ministères du réveil est qu’ils ont été fondés et se sont développés dans les villes, à l’initiative d’individus plutôt jeunes et appartenant à des milieux sociaux relativement aisés.

Leurs leaders – pasteurs, prophètes, apôtres, évangélistes et autres contrefaçons –, aux talents oratoires sont bien souvent issus des élites urbaines instruites (étudiants, enseignants du supérieur, fonctionnaires, cadres).

La plupart appartiennent à la génération des «déçus» de l’après-indépendance, qui ont souffert des promesses de développement non tenues et de la faillite des stratégies classiques d’accumulation et d’ascension sociale.

Pour cette génération en porte-à-faux entre deux mondes, l’occidental et le traditionnel, l’affiliation à ces mouvements leur permet d’atténuer en partie leur «échec social».

En devenant pasteur, ils deviennent «quelqu’un» d’important et peuvent ainsi se valoriser aux yeux des crédules.

Quant aux adeptes, ces «chrétiens nés de nouveau» par le baptême de l’esprit mystique, ils adhèrent à ces Églises pour diverses raisons.

Pour retrouver de nouvelles formes de solidarité et de sociabilité dans un monde urbain difficile et dans un environnement socio-économique en pleine déconfiture.

Voire pour se refaire une «nouvelle virginité», après des années de vie de «patachon».

«Dans un contexte de crise, ces fausses églises se sont présentées comme les garantes de la sécurité et de la morale perdue.

Elles prétendent offrir à leurs fidèles les moyens de se reconstruire, de vivre une vie meilleure, de résoudre leurs problèmes matériels et d’aller au paradis».

Fréquentées par une population relativement jeune qui fait face aux difficultés d’une société économiquement malade, les Églises de réveil constituent un espace de circulation d’un discours religieux particulier.

Les discours de leurs pasteurs sont remplis de promesses quant au salut de l’âme, à la santé du corps, à la protection contre les mauvais esprits et au bien-être matériel.

Ce discours assure ainsi des fonctions messianique, prophétique et thérapeutique au sein de la société.

Le désir de se trouver une nouvelle «famille» n’est toutefois pas la seule motivation.

On entre, en effet, dans ces Églises qui sont que des clubs sociaux en déguisement chrétien, pour rechercher la solution à des problèmes matériels: argent, santé, travail, amour, enfants, etc.

Laquelle solution passe par la recherche de nouvelles façons d’être et de vivre, qui, elles, devraient permettre de résoudre ces problèmes, d’après le pasteur qui manipule tous les aspects de leur vie.

Ce sont donc des valeurs morales et une nouvelle vision du monde que les supposés «convertis» viennent chercher dans ces prétendues Églises.

Ce qui les amène à adopter un autre style de vie, qui a ses codes, y compris vestimentaires, ses règles, ses rituels et ses pratiques «spirituelles».

C’est du moins ce qui leur est proposé.

Reste à savoir si ceux qui administrent ces potions magiques sont tous bien intentionnés, ce qu’ils ne sont pas la majorité du temps.

Car force est de reconnaître que plusieurs de ces pasteurs de réveil sont de petits escrocs qui s’enrichissent grassement sur le dos de leurs ouailles crédules, allant même jusqu’à voler et influencer en «injustes» noces des dames mariées qui ne jurent plus que par eux.

On est frappé d’ailleurs par la facilité avec laquelle les animateurs de ces ministères se déclarent «pasteurs».

Une simple «révélation», et le tour serait joué !

En général il faut d’abord être formé par un «père spirituel» pendant deux à trois ans, avant de fonder un Ministère.

La tendance serait d’ailleurs à réglementer tout cela, avec notamment la mise en place d’un organe dit officiel qui aurait pour fonction de gérer l’intronisation pastorale, mais ceux qui le composerait seraient autant des imposteurs et des dégénérés que ceux qu’ils établiraient.

La tendance qui prévaut est donc à l’auto-proclamation, et on voit surgir toutes sortes de petits gourous à la Shora Kuetu qui se dit apôtre, pasteur, et prophète.

On est frappé également par la place importante occupée par la sorcellerie dans ces courants religieux, surtout en Afrique et particulièrement au Congo et au Cameroun, quoique la France, le Québec et le Brésil ne sont pas épargnés.

Ces Églises du réveil fonctionnent en effet – et élargissent leur assise populaire – en «délivrant, exorcisant ou guérissant» par la prière et des séminaires dans lesquels ont instruit les crédules dans cette déviance.

C’est l’aspect le plus connu de leur action.

Ainsi on y parle en permanence d’envoûtements et de sorciers et on y pratique en pagaille cures d’âmes et cérémonies de «désenvoûtement». A l’évidence, la frontière entre les figures de Dieu, du Diable et du Sorcier y est plutôt floue.

Du coup, tout fidèle peut être suspecté de sorcellerie.

Si tel est le cas, il sera délivré, bien sûr par son pasteur.

Car, en général, c’est lui qui est habilité à détecter le «mal» et à délivrer celui qui en est touché !

Le problème est que depuis quelques décennies, on assiste à d’horribles dérapages commis par certains pasteurs de ces églises dites de réveil.

Question pour nous aujourd’hui, de faire un tout petit arrêt sur la réaction des prétendus chrétiens, à l’égard de certaines méconduites scandalisant, dont font preuve leurs pasteurs.

Il faut le dire, cette dite réaction est émaillée de naïveté à tel point que, même si leurs leaders spirituels commettent de sérieuses et graves bavures, ils sont toujours là pour les appuyer.

Une pure démonstration du fanatisme de croyants, vis-à-vis de leurs encadreurs spirituels.

Des pasteurs qui succombent dans l’impudicité, ceux qu’on retrouve dans le vol et escroquerie, dans le divorce et remariage, et autres scandales.

Bref, pleines de reproches criantes sont faites à ces prédicateurs de la parole de Dieu, sensés être modèles dans la société.

Au regard de tout cela, les fidèles restent toujours derrière leurs dirigeants dans la foi illusoire qu’ils maintiennent.

Des dérives sont enregistrées dans les églises dites de ‘’réveil’’.

Certains pasteurs s’illustrent par des comportements déviants, au grand dam des familles et de leurs ouailles, complètement sous leur charme.

En plusieurs endroits, les églises dites de «réveil», à l’image des débits de boisson, pullulent.

Des lieux de culte sortant de terre tels des champignons, sans crier gare, et ce, sous le regard des autorités de nations concernées qui tolèrent de tels nids de vipères.

D’où l’assertion de l’économiste Karl Marx: «la religion est l’opium du peuple».

C’est le cas de le dire !

Les comportements, peu orthodoxes de ces prétendus «hommes de Dieu» donnent le tournis, au sens propre et figuré du terme, à bon nombre de citoyens.

Très souvent, ces leaders religieux de la vague du réveil sont des expatriés, baragouinant à peine quelques mots de français, installant çà et là des églises, sans se soucier du lieu et des commodités du cadre.

Le plus important: appâter des ouailles.

Malheureusement, la modestie ne semble point être leur marque de fabrique.

Le temps des missionnaires austères, obséquieux et modestes est révolu !

Désormais, le «bon» pasteur est un redoutable communicateur, misant tout sur l’aspect visuel.

Tout y passe, accoutrements cintrés, réseaux sociaux, campagnes publicitaires et marketing viral (bouche à oreille).

A cela, s’ajoutent, les messages subliminaux véhiculés dans les prêches de ces «hommes de Dieu»: «Grande nuit prophétique», «Force contre force», «Briser le chômage et le célibat», «Stop aux maris de nuit», «délivrance de sirènes des eaux», «bénédictions et prospérité» pour ne citer que ceux-là. Bref, des thèmes plus ingénieux les uns que les autres !

L’autre aspect et non des moindres, réside dans l’influence de ces «gourous» sur les fidèles.

Et dire que les Saintes écritures, les exhortent à être de «bons bergers», mais ils s’en moquent et on se retrouve en plein dans le scénario d’une comédie dramatique.

Le train de vie de plusieurs de ces pseudo-pasteurs, choque n’importe quel quidam doté d’une once de lucidité et bon sens.

Ces supposés «hommes de Dieu» circulent dans des véhicules rutilants, habitent les beaux quartiers et portent des vêtements haut de gamme.

Pire, leurs voyages, souvent en 1ère classe, sont légion.

Pourquoi lésiner sur la dépense ?

Les ouailles casquent pour assurer à leur «guide» religieux un train de vie dispendieux.

Toujours en rapport avec le nerf de la guerre, les détenteurs d’églises, forcent insidieusement les fidèles à payer la dîme.

D’ailleurs, certains d’entre eux refusent catégoriquement des pièces durant les collectes lors des cultes et offices, prétextant que Dieu aime mieux les billets.

Une vraie aberration !

Dans la même foulée, les prières, initialement gratuites, s’obtiennent désormais à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes.

Les Pasteurs monnayent à prix d’or leurs talents spirituels.

Au diable le sacerdoce !

Les ténèbres du continent noir

Le constat est qu’à l’exception d’une minorité en Afrique, de nombreuses sectes dites chrétiennes se créent pour des raisons non pas d’évangélisation, mais dites «mondaines», dont la principale serait l’enrichissement sur le dos des fidèles et adeptes.

Et pour y parvenir, ces sectes évangéliques d’illusion multiplient campagnes et croisades pour conquérir de nouveaux fidèles, ce qu’elles appellent de «nouvelles âmes», car une secte qui n’attire pas d’assez d’âmes prêche dans le désert et est appelée à disparaître.

Les messages véhiculés lors de ces campagnes et croisades par ces sectes d’illusion sont de quatre sortes: les prophéties d’argent, les prophéties d’emploi, les prophéties de mariage et les prophéties de désenvoûtement.

En réalité il s’agit là que d’une escroquerie qui ne dit pas son nom, car cela se fait moyennant des sommes d’argent.

Les dérives au Congo

Au Congo démocratique, nous dit Muriel DEVEY du Congo Forum, de plus en plus, ce sont les enfants qui sont accusés de sorcellerie et donc maltraités.

Un délire collectif qui prend des proportions si inquiétantes que les pouvoirs publics ont dû réagir, en menant des campagnes pour préserver ces enfants.

A Brazzaville, les autorités, pour leur part, ont récemment poussé un coup de gueule et promis de mettre de l’ordre dans ce qu’elles qualifient de sectes religieuses, accusées d’escroquerie, de troubles de l’ordre public et de la dislocation des familles.

Reste que dans nombre de pays, ces églises sont plutôt bien «tolérées» par les pouvoirs publics.

Quand ce ne sont pas les élites politiques qui les créent et les encouragent.

A quelles fins ?

En tout cas, si ces Églises «éveillent» leurs adeptes à une nouvelle spiritualité – cela reste à prouver – ce qui est sûr, c’est qu’elles maintiennent leurs ouailles dans une forme de fatalité.

En les détournant notamment de toutes formes de lutte sociale et politique.

Et qu’elles entretiennent les croyances en la sorcellerie.

Avec les inévitables chasses aux sorciers ou aux sorcières qui s’en suivent.

Alors Églises de réveil ou d’endormissement ?

Rêves ou cauchemars ?

On peut se poser la question.

Les hommes de Dieu en vue de sécuriser leur marché, ils sont eux dans la prophétie.

Toutes les pratiques que nous rencontrions autrefois dans la rue avec les devins sont aujourd’hui dans l’église mais cette fois produit par l’esprit du bien qui est supposément celui de Dieu.

Les hommes changent et pourquoi pas Dieu.

Les pasteurs clament lire l’avenir au moyen de la paume de main, des signes de zodiaques, et autres.

En RDC toute cette absurdité est vraiment crue.

Les Congolais ont la passion pour les miracles.

Une église sans ce qu’ils appellent miracles n’est surement pas une églises où se vit l’esprit de Dieu.

Le Saint esprit, c’est une désignation que vous avez dans toutes les bouches en RDC.

C’est selon les pasteurs l’agent provocateur des miracles.

Lorsque dans ton églises les miracles ne s’opèrent pas, l’esprit n’est certainement pas là; les Congolais ne prendront pas la peine de s’y rendre.

Si la chrétienté a été imposer aux Congolais néanmoins de manière civiliser comme valeur, ils en ont fait un sauvage.

Les veulent perdre l’équilibre, ils veulent se voir rouler parterre, pousser des étranges cris, ils veulent vomir, la transe…

Ce sont là les symptômes d’une église véritable dans ce chaudron à sorcière.

Alors que l’on assiste à une prolifération des lieux de prières, les Congolais n’ont jamais été aussi méchants à l’égard de leurs congénères.

D’une part, les vices étant désormais des vertus, ils prétendent aimer Dieu qu’ils ne voient pas alors qu’ils détestent leurs compatriotes qu’ils voient (1 Jean 4, 20).

L’égoïsme, l’intérêt matériel et le goût du lucre ont pris le pas sur des valeurs comme le respect d’autrui et l’honnêteté.

D’autre part les administrés n’ont plus de penchant pour le travail ni pour l’effort, le “MARANATA” proche devant anéantir l’univers.

D’où la torture de leurs corps par des jeûnes inutiles et autres privations, l’abandon de la construction du pays en attendant la vie céleste “Esengo na lola” !

Et pourtant Dieu aurait donné l’instruction aux israélites de respecter leur corps (Lévitique 19:28) et à traiter ce même corps avec respect (Romains 12:1) (kopesa nzoto kilo).

En effet, “jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin” (Éphésiens 5:29).

La Bible condamne aussi les crédules et les naïfs: “Le stupide croit tout ce qu’on lui dit” (Proverbes 14:15).

Mais pour nos gens qui prient (BANDIMI), à l’imminence de l’apocalypse, l’être humain n’aurait plus rien à faire sur terre sauf prier !

“Soyez vigilants, car nul ne connaît ni le jour ni l’heure” (Mathieu 24:42).

“Restez éveillés et priez en tout temps” (Luc 2:11).

En conséquence, l’abandon de la médecine au profit des jeûnes et prières prôné par des Pasteurs mérite des actions en justice aussi bien au titre de l’abus de faiblesse que de la mise en danger de la vie d’autrui et la non assistance à personne en danger.

D’aucuns pourront nous reprocher notre immixtion dans la vie privée pieuse de nos congénères alors que notre société ne peut s’épanouir que par l’interaction et l’interdépendance entre les individus.

L’amélioration de notre vie sur terre et le progrès sont le fruit de l’effort de toute la communauté à l’instar d’une course de relais avec passage de témoin:

Ainsi le retard des uns a pour conséquence de freiner les autres dans notre élan de développer notre patrie.

Il est de notre devoir de réveiller nos compatriotes de leur “hibernation” et engourdissement obscurantiste de prières et jeûnes pour les mettre enfin au travail.

Contrairement aux idées préconçues, l’on dépend toujours à quelque degrés près des autres.

En conséquence, sachant qu’en cas de décès, par exemple, l’on ne s’enterre pas soi-même, chacun doit adopter une attitude responsable et constructive face aux autres.

Nos “Pasteurs”, prédateurs de la dîme d’adeptes crédules arrosés des prédications et pseudo-miracles, manipulent avec tact la bible et la ruse des “visions” pour s’attirer les charmes des ouailles épouses des tiers alors qu’ils devraient “demeurer eunuques pour le Royaume de Dieu” (Mathieu 19:12). Ils oublient ce commandement: “Tu n’auras point de commerce avec la femme de ton prochain pour te souiller avec elle”. (Lévitiques 18:20).

Au moment où ils se proclament investis d’une mission d’annoncer la bonne nouvelle de Dieu (Luc 4:18), ils lorgnent plutôt le porte-monnaie de leurs victimes pour s’enrichir, créer des chaînes de télévisions et acquérir des biens de luxe.

Pour préserver leurs privilèges, les pasteurs charlatans brisent des couples mariés et des familles entières en édulcorant des versets bibliques hurlés sur des adeptes naïfs, fragilisés et crédules: “Ma mère et mes frères ne sont pas ceux qui sont dehors, mais plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu”. (Marc 3:31-35).

Ou encore “Celui qui fait la volonté de Dieu, c’est lui qui est mon vrai frère, ma vraie sœur, ma vraie mère !” (Luc 8,21).

Et pourtant dans le premier chapitre aux Corinthiens en réponse aux questions sur le mariage, Saint Paul exhorte de ne pas répudier le conjoint non croyant “car le mari non croyant est sanctifié par la femme, la femme non croyant est sanctifiée par le frère…” (1 Corinthiens 7:1-15).

Par ailleurs, la Bible condamne ce dérapage pastoral prédateur opportuniste auquel on assiste aujourd’hui: “Malheur….aux pasteurs qui dispersent le troupeau…” (Jérémie 23:1 et suivants) et “Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent” (Mathieu 6: 24).

Le pasteur a en conséquence plutôt une “mission de servir et non d’être servi”. (Marc 10:41-45).

Même s’il devrait avoir droit à un juste salaire pour ses homélies (Mathieu 10:10), le rôle du pasteur n’est pas de faire de la comédie des pseudo-miracles, des roucoulements des pseudo-langues, visions et guérisons fictives ou truquées, exhibitions néanmoins condamnées par la Bible: “Toi quand tu pries, ne te donne pas en spectacles !”, (Mathieu 6:6).

Nos croyants (BANDIMI) néanmoins pharisiens, qui concurremment hurlent des prières stridentes à tête haute comme si l’Eternel était devenu malentendant se considèrent comme eux seuls les “enfants de Dieu” avec en prime une place bien réservée au paradis, les autres non croyant n’étant que de simples “créatures de Dieu” ou diables et sorciers en gestation infréquentables.

En conséquence, priorité est réservée à l’obscurantisme des adeptes dans le dessein d’enrichissement sans vergogne.

Lors de l’occupation de l’Est de la RD Congo, au lieu d’appeler à la résistance, certains pasteurs prêchaient: “Obéissez et soyez soumis” (Hébreux 13:17) et “aimez vos ennemis” (Luc 6:27) !

Les dérives au Cameroun

Les églises de réveil ont gagné en popularité auprès des populations depuis que quelques unes d’entre elles ont fait des miracles le socle de leur existence au détriment de la Parole de Dieu.

Des miracles sur fond de mysticisme pratiqué par certains pasteurs qui en font un fonds de commerce.

A cela il faut ajouter les ventes aux enchères d’objets bénis dans ces églises de réveil.

Ce ne sont donc pas les critiques à l’endroit de ces églises qui font défaut et car pour plusieurs qui sont conscient du problème il n’y a pas de fumée sans feu.

Combattues à leur début, les églises dites réveillées, se sont au fil des temps faites acceptées dans la société, au point d’attirer aujourd’hui de plus en plus de fideles.

A Yaoundé et à Douala, terres propices pour les sectes chrétiennes de tous genres, les deux plus grandes villes du Cameroun, il est difficile de marcher deux cents mètres sans voir une église réveillée.

Elles sont visibles partout autant en empruntant les principales artères que les rues des quartiers.

Certaines églises, parfois même sans dénomination publiquement connue sont logées dans des domiciles privés du «pasteur» ou d’un des membres de l’assemblée.

Il est donc difficile d’avoir en termes de chiffre le nombre des églises pentecôtistes au Cameroun.

Toute confession comprise, l’État du Cameroun ne reconnaît dans ses registres que 26 associations religieuses.

Il faut savoir que la création ou l’installation d’une association religieuse au Cameroun relève du régime de l’autorisation administrative préalable.

Mais le fait d’être reconnu par l’État ne signifie pas pour autant que ces églises sont réellement chrétiennes, la grande majorité sont en effet tous des sectes ou dérives du pentecôtisme et du charismatisme, comme nous voyons avec l’Église Messianique Évangélique fondée et dirigée par des imposteurs à grands titres élogieux et pasteurs pédants et prétentieux qui s’imaginent être le nombril du monde.

Nous reviendrons plus loin sur le cas particulier de cette fausse église qui n’est qu’un nid de vermines charismatiques.

Mais comment font-elles donc, ces églises réveillées pour pousser comme des champignons dans tout le Camerou ?

En pratique, pour contourner l’illégalité, certaines églises se présentent comme des chapelles des églises installées légalement.

La complicité des églises légales est le plus souvent achetée.

Une fois à pied d’œuvre, les nouvelles églises partagent une part du beefsteak avec les patrons de celles qui les couvre.

L’International Crisis Group a récemment interpellé le Cameroun sur l’intolérance et le radicalisme dont font montre les nouvelles religiosités, à savoir les églises dites de réveil, églises évangéliques, églises messianiques, églises pentecôtistes, églises fondamentalistes.

Ces églises brillent par des discours de plus en plus fanatiques, sans parler de leur illégalité sur le territoire camerounais, car de plus de 500 parmi elles n’ont même pas d’existence légale.

Au de-là des propres créations locales, un bon nombre des églises réveillées basées au Cameroun ne sont que des relais des mouvements crées dans d’autres pays.

Il en est par exemple de «La vraie église de Dieu» ou «True Church of God» en anglais qui n’est que le relais d’une église de même nom née au Nigeria, centre mondiale de toutes sortes d’arnaques inimaginables par le commun du peuple…

Les églises réveillées se multiplient comme de la vermine insalubre non pas seulement à cause des dissensions internes qui arrivent souvent, mais davantage parce qu’elles attirent de plus en plus de fidèles.

Pour la seule ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, on compte plus de 500 églises.

La plupart sont clandestines.

A Douala, la capitale économique, on en compte tout autant, voire plus.

Outre les zones de Ngoa-Ekélé et de Nsimeyong, Yaoundé regorge de plusieurs autres centaines de nouvelles Églises comme ça.

Peu ou prou connues.

Parfois sous des dénominations aussi insolites que mystérieuses: « Église des rachetés de Dieu », « Le Réveil du monde », « Le Ministère du renouvellement charismatique », « L’église Messianique Évangélique », « La nouvelle ascension du Christ », etc.

Mais quel que soit le bout par lequel on saisit ce sujet, on aboutit à la même conclusion.

Les promoteurs de ces congrégations tiennent un discours sur la croyance et le miracle.

Ce qui fait dire au professeur Jean Paul MESSINA, que «les pasteurs des églises réveillées diabolisent généralement l’église catholique romaine auprès de leurs fidèles afin de se présenter comme de véritables églises du Christ.

Il y a une arnaque spirituelle dans ces nouvelles églises qui au lieu de mettre l’enseignement de la Parole de Dieu devant, mettent plutôt l’accent sur des miracles douteux, qui s’opéreraient à l’intérieur de ces églises.

Ces dernières fondent leur ministère sur ces miracles dont elles n’ont d’ailleurs pas le monopole» poursuit le prof MESSINA.

Pour les églises réveillées en effet, tous les dons que l’on trouve dans les actes des apôtres ou les épîtres, sont considérés comme pouvant se manifester dans l’église aujourd’hui.

Les miracles dans les églises pentecôtistes/charismatiques relèvent aujourd’hui pour de nombreux pseudo-pasteurs de ces bordels spirituels, des événements quasi ordinaires.

Les cultes s’accompagnent souvent des témoignages des fidèles dont les problèmes ont été solutionnés… par Dieu, sans spécifier lequel.

Et à en croire certains témoignages, Dieu résout des problèmes devant lesquels l’être humain en est encore à la recherche des solutions.

Olive, une jeune fille Camerounaise rencontrée à Yaoundé, sans nous montrer des documents affirme avoir été guéri du SIDA par la prière.

Son pasteur affirme que son cas n’est pas isolé, un avocat membre d’une église réveillée nous a aussi affirmé avoir guéri toujours grâce à la prière d’un cancer au niveau des jambes qui l’a rongé pendant 3 ans.

Le pasteur MBEDE de LA COMMUNAUTES CHRETIENNE REVEIL DES NATIONS, une église réveillée basée à Yaoundé affirme avoir guéri grâce à la prière plusieurs fous.

C’est à se demander qui sont vraiment les fous dans de tels cas ?

«Les miracles se produisent également à l’intérieur de l’église catholique romaine, mais seulement «il y a toute une procédure pour les reconnaître», affirme le professeur MESSINA qui ajoute «qu’ils ne sont pas annoncés de façon spectaculaire».

Il en est ainsi de la pratique de l’exorcisme» bien discrète dans la vielle église.

Le mouvement diabolique pentecôtiste/charismatique a été introduit au Cameroun par des hommes comme Samuel NJIE OBAKER et André MBASSI.

Le mouvement, porté souvent par des pasteurs auto proclamé, et par d’autres en formation douteuse étant reconnus dans leurs ministères par des tarés d’une théologie d’exagérations clairement apostate, sera dans un premier temps combattu par les autorités et davantage les populations qui qualifient ces églises de secte dans le sens péjoratif du vocable.

C’est en 1971 seulement que «La vraie Église de Dieu» obtient le décret présidentiel lui conférant son existence légale.

On l’oblige cependant à n’exercer que dans la zone anglophone dans un premier temps.

C’est en décembre 1990 après l’adoption d’une loi libérale sur la liberté d’association que plusieurs églises pentecôtistes/charismatiques vont malheureusement accéder à la légalité.

Ce n’est toutefois que très récemment que l’on a commencé à accorder de façon minime une place aux pentecôtistes/charismatiques lors des événements officiels faisant intervenir les religions.

L’apôtre Achille MENDOGO de l’église pentecôtiste du Cameroun par exemple fait partie depuis quelques années des ministres du culte qui présentent les vœux de nouvel an au président de la république.

Le «parler en langue» de babouin, entendu comme un signe de la manifestation d’un Saint Esprit qui est loin d’être sain d’esprit, les cultes ambiants laissant place à des témoignages de fausses conversions, et à des miracles spirites sont des caractéristiques fondamentales des églises pentecôtistes/charismatiques.

Il n’y a pratiquement au Cameroun de nos jours aucune famille chrétienne, qui ne compte en son sein des fidèles mentalement déséquilibrés du pentecôtisme/charismatisme.

C’est une situation qui divise aussi certaines familles dans lesquelles les églises réveillées ou plutôt «églises de cauchemars» sont considérées souvent à raison comme des mouvements dangereux.

Certaines personnes d’après plusieurs témoignages ont changé négativement après avoir intégré une église réveillée, donnant plutôt l’évidence qu’elles sont vraiment des églises de cauchemars qui déstabilisent la santé mentale de ses adhérents, car elles sont en réalité des églises sataniques sous couverture biblique et à prétention chrétienne.

Le pentecôtisme a vu le jour en 1900 aux États-Unis à l’initiative du pasteur Charles PARHAM, un blanc raciste, membre du Ku Klux Klan.

Le flambeau sera néanmoins repris plus tard par Seymour WILLIAM, un noir américain qui va populariser le mouvement pentecôtiste aux États-Unis d’Amérique notamment.

Le Pentecôtisme est donc une religion de nègres et pour les nègres, c’est le pourquoi de sa réussite et de sa popularité en Afrique A la vérité, Seymour WILLIAM n’est intéressé que par l’idée fondatrice du pentecôtisme qui repose sur l’expérience mystique de ce qu’il nomme le baptême du Saint-Esprit qui est en réalité un baptême d’esprits troublés d’une conscience déréglée et perturbée, c’est à dire un baptême de démons.

Avant la naissance des églises dites réveillées ou pentecôtistes, le pentecôtisme authentique en lui même remonterait quant à ses origines à l’avènement unique de la pentecôte décrite dans la Bible.

Mais soyez assuré que le pentecôtisme moderne n’est en aucune façon la même expérience du Saint-Esprit vécue par les premiers disciples le jour de la pentecôte, comme nous voyons dans la Bible, il en est plutôt une contrefaçon subtile et raffinée.

Quoiqu’il en soit, le mouvement pentecôtiste a été exporté en Afrique et au Cameroun via le Nigéria, un pays limitrophe, au début des années 1950.

Au cours d’un débat dans une chaine privée émettant à Douala, un «pasteur» mentalement détraqué d’une église «réveillée» est interrogé par les autorités sur sa formation suivie pour devenir «pasteur», comme il le prétend, et le nom du diplôme sanctionnant ces études.

L’homme, dans la quarantaine bien entamée, sort directement de ses gongs.

Au lieu d’apporter des éléments de réponse à cette question suffisamment précise, il s’illustre à travers une extravagance querelleuse, en ouvrant un chapitre remarquablement blasphématoire, qui n’a rien à avoir avec la question.

Cinq minutes assidues de diversion. Au finish, il ne répond pas à la question.

Après quelques épisodes de faux-fuyants, il préfère quitter le plateau, abandonnant le présentateur et les autres intervenants.

En réalité, notre homme de Dieu ( ? ) n’a suivi aucune formation pour devenir pasteur.

Comme tous les pasteurs dans la vague du réveil, officiels ou officieux, il n’en est pas un.

C’est un usurpateur, un imposteur prétentieux et orgueilleux qui s’imagine appelé de Dieu pour exercer son ministère.

En d’autres mots, un pasteur de pacotille qui vend ses saletés doctrinales à des cancres et des crédules.

Un manipulateur de consciences rétif à la contradiction de crainte d’être exposé.

Comme cet homme, nombreux sont ceux qui prétendent être pasteurs dans les églises réveillées, prêchent tous les jours, sans être passés par une école de formation, et même s’ils auraient étudiés dans ces centres de formation du mouvement de réveil, ils n’en seraient pas mieux pour autant, en fait ils en seraient pires car l’instruction dans ces milieux d’extravagances est bibliquement dénaturée et complètement tordue.

Certains, comme nous savons, vont jusqu’à s’autoproclamer «prophètes», concurrençant à ciel ouvert le seul Messie, Jésus Christ.

C’est un fait.

Les églises réveillées sont complètement inondées de pasteurs de pacotille qui, généralement, se retrouvent dans ce rôle, non pas par souci d’enseignement de la parole de Dieu, mais pour se remplir uniquement les poches, en escroquant sans vergogne les fidèles sans espoir.

Ces pseudos-pasteurs, et ils le sont tous sans exception, ceux dont Jésus Christ appelait «faux prophètes», constituent un véritable danger pour la société camerounaise (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse).

Tout comme ces «églisettes», qui inondent les villes du pays et qui exercent pour la plupart dans l’illégalité absolue.

Pour éviter aux âmes sensibles de tomber dans le piège de ces «églisettes», l’association «Nouvelle Expression» a jugé opportun de mener une enquête approfondie sur la formation des pasteurs et prêtres au Cameroun, en ressortant au passage la liste des 47 églises habilitées à fonctionner.

Autrefois considérée comme un phénomène « rural », au plus fort de la mondialisation, les questions occultes seraient devenues un problème « urbain ».

La sorcellerie est particulièrement invoquée pour désigner les succès ou pour informer des malheurs individuels et collectifs.

Ce qui justifierait la lutte contre les fétiches, le mauvais sort, les mauvais génies et toutes sortes d’esprits maléfiques imaginaires entraînant le chômage, la malchance, la possession, et la misère d’une population sous l’emprise de la superstition.

En effet, depuis les années 90, les villes camerounaises sont devenues le théâtre sans précédent de l’effervescence pentecôtiste/charismatique.

Les pasteurs-guérisseurs installés majoritairement dans les métropoles, jouent un rôle déterminant dans la recomposition de l’imaginaire sorcellaire.

Leur activité invite à reconsidérer l’importance des systèmes de référence magico-religieuse, ce d’autant plus qu’elle s’investit fortement dans la délivrance, réadaptant ainsi l’exorcisme.

Il en ressort donc que les phénomènes magiques ou logo-magie qui provient du charme des mots, sont de plus en plus « perceptibles » et évoqués dans les croyances populaires.

Aussi, il paraît intéressant d’interroger les implications de l’exode rural stimulé par crainte de ces phénomènes maléfiques.

En corollaire, comment comprendre l’effervescence pentecôtiste/charismatique en milieu urbain sur fond de discours anti-sorcellerie ?

De plus, la sémantique religieuse ou magique caractérise de nombreux actes et comportements de la vie urbaine.

Dans ce contexte, la sorcellerie pourrait être perçue comme une réponse singulière aux affres de cette vie citadine.

Quels en sont les marqueurs urbains ?

Comment se manifestent-ils dans la vie urbaine contemporaine ?

Par une approche instituée d’observation participante et d’entretiens semi-directifs – cette recherche occulte et ethnographie sur les questions de sorcellerie dans les milieux citadins sont amplifiées par les discours pentecôtistes porteurs de violence anti-sorcellerie.

Les débuts de l’église réveillée dans le Cameroun francophone ne se passent pas sans heurts ni soupçons, nommés «persécutions», par les croyants de cette tendance maléfique.

Selon eux, ils auraient opéré dans l’illégalité avant de prendre des dispositions légales pour se prémunir.

C’est dire que la chrétienté pentecôtiste/charismatique semble marquée dès l’origine par l’agence des acteurs locaux.

Pour échappé à l’ordre établi, ils se constituent en «cellules de maison».

En considérant cette approche cellulaire, il devient possible de présumer que la stratégie des cellules aurait pu être un moyen de croissance.

Ce mouvement naissant aurait ainsi échappé à la vigilance des autorités administratives, très regardantes à cette époque sur les rassemblements douteux de ces nids de vermines.

Un démon cinglé et enragé

Le livre des Actes nous donne un sévère avertissement de l’apôtre Paul: «Même parmi vous, surgiront des hommes qui tiendront des discours mensongers pour entraîner les disciples à leur suite.» (Actes 20:30)

Plus haut (v.29), il parle de «loups féroces».

On aurait tendance à penser à des personnes s’opposant violemment à la foi, la combattant avec ardeur, la dénigrant.

Tout cela a existé au long des 2000 ans de christianisme et existe encore.

Nous connaissons plusieurs exemples de ces loups rapaces, de ces contrefaçons de pasteurs, comme nous voyons avec un pasteur cinglé de l’Église Messianique Évangélique du Cameroun, Christian Becquet, un vrai démon enragé pour avoir été exposé.

Nous voyons tout particulièrement dans le christianisme moderne d’aujourd’hui, un danger bien sournois, bien pervers pour la foi: ce sont tous les faux mystiques et les faux voyants qui pullulent ces dernières décennies.

Ils sont légion et l’Internet est une mine pour les débusquer, car c’est là qu’ils essaient de faire la promotion de leurs «messages», «doctrines» «apparitions», «révélations» «visions» «songes» de toutes sortes.

Il existe des forums et des sites entiers qui leur sont consacrés, des maisons d’édition bien connues d’apparence inoffensive leur font la part belle.

Et sur un très grand nombre de Forums et Blogs qu’on pourrait qualifier a priori de dérapages sérieux, ils finissent toujours par s’introduire d’une manière ou d’une autre par leurs adeptes chargés, comme s’ils avaient mission divine, de faire leur propagande.

Nous considérons qu’il s’agit d’un véritable fléau dans le christianisme moderne, d’autant plus qu’ils n’ont pas du tout l’apparence de «loups féroces» ou encore de «babouins surexcités», mais qu’ils revêtent tous les dehors de la sainteté: conversion, repentance, piété, audace du témoignage, bonnes œuvres quand ils le peuvent pour se donner des dehors irréprochables.

Ils soignent à l’extrême leur image, se vantent d’obéir en toutes choses au règles morales, et, ce qui est bien plus grave, ils parviennent toujours à se trouver un ou plusieurs directeurs spirituels, hommes de Dieu ou hommes d’Église qui vont leur donner leur légitimité, ceux-là même dont parle Paul «qui tiendront des discours mensongers pour entraîner les disciples à leur suite.»

Et là le mal est fait, car les chrétiens en quête de surnaturel, ceux qui sont moins attachés à l’Évangile qu’au sensationnel, vont sombrer dans l’erreur en se croyant autorisés à le faire parce que des hommes d’Église légitiment les témoignages de ces faux prophètes et faux pasteurs. Et plus l’homme d’Église a de titres, plus on le croit crédible.

Certains même de ces énergumènes sont tellement obsédé par leur titre de pasteur, qu’ils cherchent à l’imposer à tous afin d’impressionner les cancres et les crédules par une fausse autorité qu’ils s’attribuent illégitimement.

Un de ces faux pasteurs obsédés et rongé par la soif de dominer, est le gourou de la secte Messianique Évangélique du Cameroun, Christian Becquet.

Tellement épris de lui-même dans ses illusions de grandeur, ce pasteur cinglé va jusqu’à mettre ses diplômes et certificats sur Internet, démontrant qu’il est tourmenté à cause des gens qui refusent de reconnaitre sa position et son autorité qu’il s’imagine détenir dans ses délires psychotiques.

Dans ses raisonnements troublés il s’imagine qu’un morceau de papier, un diplôme ou certificat, fait de lui un pasteur.

Où va-t-il déniché ça dans la Bible ?

Il a surement inventé un nouveau verset pour soutenir sa position, car après-tout il s’est fait attraper devant témoins à falsifier le texte Grec du Nouveau Testament à plusieurs reprises.

Jamais aucune repentance ni aucun regret de sa part pour ce crime odieux.

Et dire que des gens ont confiance aux dires d’un tel escroc surpasse toute logique raisonnable, mais vrai que ceux qui écoutent une telle fripouille sont aussi pire que lui, des gens complètement écervelés et privés de discernement, c’est à dire des pentecôtistes/charismatique des églises de réveil.

Même si les pasteurs sont tous des faux, sans aucune exception, jamais un n’a agit comme cet insensé qui cherche à tout prix à se glorifier dans une duplicité grossière.

Il faut être complètement détraqué de la réalité pour agir de la sorte et exposer ses identités sur l’Internet.

Lorsqu’un prétendu ministre recherche la gloire personnelle à ce point, on comprend mieux ces paroles du Seigneur Jésus par rapport aux pharisiens: «Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes…» (Matthieu 23:5).

Nous avons donc l’évidence irréfutable de la bouche même de Jésus, que le gourou Christian Becquet et ses pareils sont des pharisiens modernes et des faux ministres de Christ.

Lorsque ce démon fut repris dans son ministère de pasteur pour ses fausses doctrines et sa conduite méprisable de malfaiteur, il déclara: «Si je ne suis pasteur pour vous, je le suis pour des millions d’autres.» WOW, imaginez-vous, «des millions d’autres».

Dans ses délires psychotiques cet énergumène se dit plus populaire que le pape de Rome, et dire que son église ne contient pas plus qu’une cinquantaine de zigotos.

Seulement un malade mental va dire une telle insanité.

Il n’y a aucun doute que sa perception de la réalité est complètement détraquée.

Ce pasteur de pacotilles est non seulement un mythomane, il croit que ses propres mensonges sont la vérité même.

Cette attitude néfaste, voir même diabolique, d’exagérations prétentieuses et de démences extravagantes, transpire dans toutes ses doctrines, dans tout son comportement, et dans tous les aspects de sa vie.

Tels sont les tristes conséquences désastreuses du baptême des esprits et de la manifestation de dons surnaturels spirites qui perturbent la santé mentale des pentecôtistes/charismatiques des églises de réveil.

Mais il y a plus, beaucoup plus concernant cet énergumène.

Christian Becquet est marié, divorcé, et remarié, ce qui est interdit par la Parole de Dieu.

Refusant de reconnaître sa responsabilité en mettant le blâme sur le dos de sa femme, il recherche constamment à justifier sa position en tordant le sens des Saintes-Écritures à ce propos.

De toutes évidences il est non seulement un pervers spirituel mais aussi un pervers sexuel.

Un nommé M. Lesage fait le point sur cela lors d’une discussion avec ce faux pasteur qui s’était ingéré sur un Forum pour tenter d’imposer ses pacotilles.

M. Lesage dit: «Lorsqu’il prend sur ses épaules d’accuser, un droit de réponse s’impose également.

Mettre à nue son imposture est un devoir de tout chrétien.

La suite des mails que j’ai envoyé à Mr Becquet en privé ainsi qu’aux membres de son association.

Il est libre de se prostituer avec autant de femmes qu’il veut, divorcer et remarier… car devant les tribunaux de César, surtout en France, on ne juge pas de la morale des gens.

Mais lorsqu’il manipule des versets de la bible à ses fins pour tromper des personnes dignes alors que ce soit disant enseignant qui devrait être un modèle, s’attaque au saint de Dieu, c’est d’où vient le problème.

Il faut bien qu’on sache à qui on a affaire.

Quel modèle êtes-vous, Mr le « consacré » dans un « mouvement qui est reconnu par la présidence du Cameroun »?

Et dire que vous animez des émissions radio et passez à la tv au Cameroun!

Ce pays est-il descendu bas à ce point ?

Répondez

Ou Bien faites profil bas et vous n’intéresserez plus personne.

Par exemple, si le « président normal » se met à manipuler des versets bibliques en disant que le Seigneur l’a appelé, c’est là que nous serons tous surpris!

Quel plaisantin!

Qu’enseignez-vous au fait aux instituts théologiques ?

Vous leur faites miroiter l’Europe comme vous le faites avec de jeunes filles ?

Déposez le bilan cher Monsieur et allez vous exhiber tranquillement à la plage ou bien faites les affaires parce que la France est rude.

Vous n’êtes pas pasteur Mr, mais un vendeur d’illusions même si vous avez des songes et autres.

Enfin, je prends tout le monde à témoins.

Notre cher marabout récitateur de versets bibliques montre son vrai visage.

Dans votre fameuse plainte, n’oubliez pas surtout de joindre vos venins de serpent…

Et apportez votre Bible au tribunal.

Vous êtes un imposteur qui se fait passer pour « pasteur », égorgeant des âmes pour l’enfer.

J’imagine le Seigneur Jésus-Christ en train de porter plainte contre les pharisiens il y’a 2000 ans devant les tribunaux de César!

Vous prouvez ici devant tous que vous servez satan.»

Dans un esprit de vengeance pour avoir été exposé pour ce qu’il est, ce démon malicieux et menteur invétéré s’est donné comme joie à déformer et à discréditer «La Bible de Machaira» et celui qui a travaillé à sa révision.

Menteur et malfaisant, il dit que cette Bible fut enlevée du site de Publications Lulu car elle est trop corrompue, lorsque le contraire est vraie et qu’elle se trouve toujours sur le site de cette entreprise avec plusieurs autres livres du même auteur.

De ses mensonges et de ses attaques on pouvait s’en attendre, car cette nouvelle traduction s’oppose catégoriquement à toutes ses aberrations doctrinales; et rappelons-nous que cet imposteur et prétentieux ne connais rien du Grec et que tout ce qu’il peut faire est du copier-coller du travail d’autres personnes qu’il dérobe honteusement, ainsi que de la Concordance de Strong qu’il prend pour l’autorité finale et suprême, et cela dans le but de se présenter comme un maître en la matière lorsqu’il en est complètement ignorant.

Dans une de ses attaques, il déclare: «la Parole de Dieu ne devient une expression chez Jean Leduc».

Quelle farce.

Ce conard tente de donner des leçons sur la traduction de Jean 1:1-8 retrouvée dans la Bible de Machaira, lorsqu’il n’a absolument aucune connaissance du Grec, ni des manuscrits, ni de l’étymologie, ni des principes de traduction, et il se veut maître sur l’interprétation de ces textes.

Il tente vainement de se faire passer pour quelqu’un de brillant et de compétent, lorsqu’il est le plus grand idiot de la planète.

Mais encore une fois il a misérablement manqué son but.

Le mot «expression» dans Jean 1:1 se trouve bel et bien dans le texte original, il vient du Grec «pros» qui porte un grand nombre de nuances dans différents contextes, et plutôt que de voler les idées des autres sur l’Internet, qu’il se donne la peine de rechercher dans un Dictionnaire compétent et très reconnu parmi les érudits dans ce domaine, comme l’excellent Dictionnaire Grec-Français de J. Planche qui se base sur le texte grec des Réformateurs du 16ie siècle, ou Texte Reçu Grec.

Notre sorcier charismatique va-t-il se donner la peine de vérifier le Grec pour voir s’il a raison, mais non, il ne le fera jamais, il en est incapable.

Pourtant il n’est pas nécessaire d’être un érudit en la matière, il suffit d’avoir l’Esprit de Christ pour nous y instruire et nous diriger dans un domaine qui est souvent trop complexe pour la majorité des gens.

Mais ses suppositions et ses affirmations gratuites ont plus d’importances pour lui que la vérité, il est conduit par un esprit de présomption qui le mènera à sa ruine certaine.

Ce pasteur de pacotilles est un vrai gnochon, expression québécoise pour désigner une personne incapable de se comporter et de penser de façon rationnelle.

En d’autres mots, ce démon est une vraie cruche, il n’est pas en mesure de prendre des jugements sur la traduction d’aucun passage dans la Bible, il est un ignorant complet en la matière et prétend connaître ce qu’il dit pour ne point perdre face devant les crédules et les cancres de son groupe de babouins, c’est à dire qu’il n’est qu’un fourbe perfide et insidieux qui ne mérite même pas l’heure du jour.

Il ne connais même pas sa propre langue qu’il ne peut écrire ni parler correctement, et il pense nous impressionner avec ses raisonnements fallacieux sur l’interprétation des textes hébreu et grec des Saintes-Écritures qu’il ne peut comprendre, et que nous savons qu’il a lui-même falsifié avec un texte grec imaginaire qu’il s’est inventé lorsqu’il s’est fait attrapé dans son mensonge sur le Blog de la sorcière de la Vigerie, Michelle d’Astier, ainsi que sur le Forum Disciples de Christ.

Que ceux qui veulent savoir la vérité sur ces choses lisent et s’instruisent, ne vous laissez pas berné par un imbécile qui vous propose des fausses notions sans savoir de quoi il parle.

Il est écrit dans la Bible que dans les derniers temps il y aura de faux prophètes.

Sans ou avec une prétendue formation pastorale, des gens se lèvent et se disent serviteurs de Dieu.

Et aujourd’hui, il est difficile pour plusieurs de faire la différence entre le vrai et le faux, car ils n’ont pas le discernement entre la souveraineté absolue du Dieu Tout-Puissant, et le prétendu libre-arbitre de la dignité humaine.

On conseille donc aux «brebis» d’avoir la foi et de demander, dans leurs prières, que Dieu leur évite la perdition, au risque de se faire dévorer par les «loups» de la nouvelle Jérusalem à la Christian Becquet.

La sacralisation du ministère pastoral a eu des conséquences dramatiques dans tout le christianisme.

La plus grave est l’aveuglement qui se produit dès que quelqu’un dit: «Je suis pasteur», ce que le démon Christian Becquet ne manque jamais de souligner dans toutes ses discussions insensées, comme si une telle affirmation serait une formule magique pour impressionner les crédules et obtenir quelque crédibilité.

Dans la pensée de beaucoup, cela veut dire: «PAS TOUCHE», sous peine de malédiction, mais tous ne sont pas des andouilles et ne craignent aucunement de mettre de tels imposteurs à leurs places.

Le titre de pasteur provoque chez plusieurs une sorte de respect craintif, même quand on se trouve en face d’un mercenaire, d’un auto proclamé, d’un loup, d’un marchand du temple, ou d’un forban de la pire espèce: il y en a beaucoup, forcément, puisque le titre à lui seul, d’après ces imposteurs, promet une sorte d’immunité d’office donc d’impunité, quoi qu’on fasse.

Cela se traduit d’ailleurs souvent dans les faits, par une omerta consensuelle.

Comme pour les prêtres pédophiles: on étouffe le scandale et on les laisse continuer sévir, ailleurs tous ces renards qui se sont emparés de la vigne de Dieu.

On entend des horreurs de toutes sortes: des « pasteurs » voleurs, malfaisant, et pervers comme Christian Becquet, violeurs, dépravés, et bien sûr abusifs.

Mais les victimes se voient toujours ordonner: «Tais-toi, il ne faut pas toucher aux oints de Dieu» !

Oints par qui, au fait ?

Car ce sont les faux oints qui sont féroces contre les vrais oints de Dieu pour qu’ils ne puissent pas parler !!!!

Et aux plus fragiles en sus: vous savez, touts ces «petits», ceux qui ont leur cœur attaché au cœur du Seigneur, et qui aiment tant écouter les paroles de Jésus qu’ils n’ont même pas le temps de s’occuper des calomnies: ils ne les entendent pas mais ils perçoivent vite les contrefaçons de l’évangile: forcément, le Saint-Esprit les habite.

Eux, on les condamne sans pitié comme rebelles, et on laisse des forbans comme le démon Christian Becquet impunis alors qu’ils méritent d’être traités en païens, selon la Parole (Mt. 18), et qu’il faudrait les faire passer devant la justice des hommes (selon 1Co. 13), au lieu de les laisser continuer à faire des victimes.

Que de titres pompeux ce faux pasteur aime à se donner pour gonfler sa petite personne insignifiante, méchante, et vulgaire.

Christian Becquet connait tout sur tout, rien n’échappe à sa grande intelligence de nègre blanc, Dieu même doit lui demander la permission avant d’agir, car BINJILC (son pseudo démoniaque) détient toute la connaissance du monde, même que les babouins pentecôtistes, charismatiques, et messianiques, doivent se mettre en ligne pour lui embrasser le cul.

Dans ses nombreuses attaques pour discréditer les sites bibliques «levigilant.com» et «godieu.com», et pour salir le caractère de leurs webmestres particulier, surtout de Jean leDuc et vilipender son travail, cet énergumène merdique au comportement exalté et inquiétant, utilise un dire favori pour accomplir sa sale besogne: «Je ferai remarquer que tout ce qui est dit dans cette page de présentation, n’est en aucun cas de la diffamation mais des faits bien réels.»

Nous utiliserons donc son propre dire contre lui-même pour indiquer ses infamies mensongères, honteuses et abominables.

Sur son Forum infernal qu’il a nommé honteusement: «UNE SAINTE ET SAINE DOCTRINE POUR UNE FOI SAINE», désignation entièrement blasphématoire, il a écrit récemment:

«Jean Leduc, cite les œuvres du Pasteur Charles Spurgeon pour faire croire que toutes ces autres études diaboliques [je ne mâcherai pas mes mots] seraient en accord avec la profession de foi du site Go Dieu ou le site le vigilant.

En fait, c’est un leurre, Charles Spurgeon croyait à la trinité et aux don spirituels, choses que juge Mr Jean Leduc comme des contrefaçons diaboliques !»

De même nous ne mâcherons pas nos mots envers ce démon abjecte, larve répugnante qui sort directement du cul du diable.

Nous aussi nous faisons remarquer que tout ce qui est dit dans cet exposé de ce personnage ignoble, n’est en aucun cas de la diffamation mais des faits bien réels.

Nos sites Godieu.com et leVigilant.com sont des sites d’information sur divers sujets chrétiens et bibliques, et de ce fait ils contiennent beaucoup de documents de différents auteurs.

Cela ne signifie aucunement que nous sommes en accord avec tout ce qu’ils disent, mais que nous avons estimé certaines parties de leurs enseignements comme étant utile à l’édification des saints.

Il est vrai que Charles Spurgeon, comme plusieurs autres, croyaient en la Trinité de trois personnes en Dieu et que nous y croyons pas, car pour nous il s’agit d’une trinité de révélation dans les pages des Saintes-Écritures qui dévoile l’existence d’une seule Personne en Dieu, à savoir Jésus-Christ, le seul et unique Dieu véritable et Tout-Puissant.

Chose certaine Spurgeon ne croyait pas à la Trinité dans le sens que le démon Christian Becquet la comprend (voir: Dieu a-t-il une forme).

En plus, voici la bêtise majeure de ce réprouvé et déformateur de la vérité, il affirme que Spurgeon croyait aux dons spirituels lorsque cela est entièrement faux.

Spurgeon était un calviniste cessationniste, il croyait que les dons spirituels étaient réservés à l’Église primitive seulement et qu’ils avaient cessé vers la fin du ministère des apôtres.

Christian Becquet est non seulement un menteur et un déformateur de la vérité, mais aussi un falsificateur de l’histoire du christianisme qu’il défigure à son gré dans une vaine tentative de justifier ses perversions doctrinales.

La leurre, comme il dit, est de lui et il cherche à la dissimuler en accusant les autres, mais encore une fois il s’est fait prendre dans son propre piège et tous connaissent maintenant qu’il est un menteur et un faux pasteur, voir même un faux chrétien et un vrai démon qui se donne à toutes sortes d’exagérations malsaines et insidieuses.

Définition réelle d’une secte

Observons maintenant ce que ces faux prophètes ou faux pasteurs «introduisent en cachette» dans le christianisme.

Pierre en parlant d’eux, déclare: «qu’ils introduiront des sectes pernicieuses…».

Le mot pernicieux en Grec est «apoleia» qui veut dire «perdition, destruction, dépérissement, pourriture ou ruine».

En d’autres mots, ces imposteurs introduisent des interprétations particulières ou opinions qui mènent à la perdition.

Le mot généralement utilisé dans la majorité des versions de la Bible est «sectes», terme qui vient du grec hairesis et signifie littéralement «choisir librement» ou «prendre une décision personnelle».

Il signifiait simplement un enseignement ou une ligne de conduite qu’une personne avait «choisie» de suivre pour elle-même, l’emphase étant sur la capacité de choisir librement ce qu’elle désignait être la vérité, ou de prendre une décision personnelle par rapport à une position doctrinale qui valorisait la dignité humaine dans ses efforts d’agir au niveau spirituel.

Dans Galates 5:20 nous voyons que l’apôtre Paul considère l’hérésie comme une œuvre de la chair et la place dans la même catégorie que l’idolâtrie, la magie, les querelles, les jalousies, l’envie, l’ivrognerie etc.

Ainsi, au temps des apôtres, le mot «secte» ou «hérésie» signifiait «un choix libre» ou «décision personnelle» en vue d’une croyance ou d’une expérience qui n’a de fondement biblique qu’en apparence.

Pour le sociologue, la secte est un diverticule qui s’est séparé d’une Église-mère, et qui suit un processus évolutif qui la fait passer par des étapes assez clairement définies.

Pour le juriste, et aussi le politicien, la secte est un mouvement qui est en infraction avec la législation, et plus particulièrement avec la législation concernant la protection des individus.

Quant au théologien, il définit la secte comme une hérésie.

Il y a enfin des mouvements sectaires qui ne se sont pas détachés d’une confession religieuse existante, mais qui naissent d’un conglomérat disparate de pensées et de pratiques religieuses variées.

On préfère les appeler: nouvelles religiosités ou spiritualités nouvelles, ou encore plus précisément: Néo-Christianisme et Néo-Évangélisme.

Mais ce n’est pas la société, le juriste, le théologien, ou le pasteur qui ont l’autorité de définir pour nous c’est quoi une secte.

Ce qui importe pour le chrétien réel est ce que les Saintes-Écritures disent de ce qu’est une secte, car elles seules font autorité en ce qui concerne la foi et l’instruction des élus.

Une bonne Concordance, comme celle de Strong, nous indique que le mot «secte» paraît 9 fois dans le Texte Original du Nouveau Testament ou Texte Reçu Grec: Actes 5:17; 15:5; 24:5; 24:14; 26:5; 28:22; 1 Corinthiens 11:19; Galates 5:20; 2 Pierre 2:1.

Le mot Grec utilisé, comme nous le savons, est «HAIRESIS» d’où nous avons le mot «hérésie» et la signification propre ou littérale de ce terme est: «faire un choix», c’est à dire: le libre arbitre de choisir, de prendre une décision, d’être libre de sélectionner par nous même et selon notre propre volonté quelque chose de préférence à une ou plusieurs autres, le libre pouvoir de choisir quelqu’un ou quelque chose qui mérite de l’être par sa qualité ou son caractère.

Dans le contexte des Écritures du Nouveau Testament, le libre choix détient toujours un sens péjoratif qui s’oppose à la grâce souveraine du Dieu Tout-Puissant qui est Maître sur toutes choses, surtout en ce qui concerne le salut et la sanctification de ses élus.

Il est incontestable selon les Écritures qu’une secte est une mouvance ou état de dépendance à l’enseignement du libre-choix qui fait de l’homme maître de son destin, par opposition à la Souveraineté de Dieu qui abaisse l’homme dans la poussière de l’humiliation.

Théologiquement cette notion diabolique se nomme de «l’Arminianisme», nommée aussi «choix de la foi» ou «choix de croire», doctrine néfaste dans laquelle la justification par le choix remplace subtilement la justification par la foi.

Comme nous l’avons déjà signalé, la doctrine du libre-choix est la mère de toutes les perversions de la vérité et l’idole moderne d’un prétendu christianisme qui séduit de grandes multitudes.

Lorsque nous parlons de secte dans un sens scripturaire, nous signifions ainsi un christianisme contrefait et les membres, adeptes ou in-sectes qui en font partie sont tous des imposteurs qui s’illusionnent être dans la vérité, et cela implique tous les ministères sans exception.

Tout ce qui a rapport avec le libre-choix ou décision personnelle dans le salut par grâce est une duplicité raffinée qui séduit des multitudes avec un faux évangile qui donne la fausse impression que le gens ont le choix de croire et d’accepter Jésus comme Sauveur personnel.

L’enseignement biblique est irréfutable sur ce sujet, tous ceux qui supportent le libre-choix dans le salut et la sanctification sont des faux chrétiens, et Dieu sait qu’ils sont en grand nombre en cette fin des temps, surtout dans la mouvance dite Évangélique et la vague des églises de réveil, quoique le christianisme traditionnel en est pas exempté.

Simplement une secte est une église d’apparence chrétienne qui enseigne des doctrines basées sur le libre-choix afin de glorifier les efforts de la nature humaine, et il en est aussi de même avec une personne sectaire qui cherche la gloire personnelle avec ses interprétations particulières des Saintes-Écritures.

Le Seigneur Jésus disait au Père qui habitait en lui: «Non selon ma volonté, mais selon ta volonté…», indiquant par ces paroles qu’il rejetait la notion du libre-choix.

Mais les évangéliques déclarent: «Non selon ta volonté, mais selon notre volonté», indiquant par leur doctrine du libre-choix qu’ils sont rebelle de cœur et que dans leur orgueil ils s’élèvent au niveau de Dieu puisqu’ils se veulent maîtres de leur destin.

On ne se fait aucune illusion.

Nous savons que nous risquons d’en choquer beaucoup par les lignes qui vont suivre, et qu’elles ne contribueront probablement pas à élargir notre cercle d’amis !

Mais on ne peut éviter que les cris de la sentinelle dans la nuit dérangent ceux qui dorment au gaz !

L’apôtre Paul est d’un radicalisme intransigeant à l’égard de la pureté de l’Évangile: «Quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème !

Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !» (Galates 1:8-9)

Lorsqu’on sait que le mot anathème signifie «maudit» ou plus précisément «damné», on se rend compte de l’énorme importance que Paul attache à l’intangibilité de l’Évangile.

Il est clair que pour lui, y ajouter ou en retrancher quoi que ce soit, en fait un autre Évangile, qu’il rejette avec la plus extrême véhémence !

Il sait, d’ailleurs, que d’autres «évangiles» ne manqueront pas d’apparaître: «Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.» (2 Timothée 4:3-4).

De même, il met en garde les Hébreux: «Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères» (Hébreux 13:9).

Bien sûr, il nous serait facile de croire que se tourner vers les fables ou se laisser entraîner par des doctrines diverses et étrangères, consisterait à renier le Seigneur Jésus, et devenir adepte d’une fausse religion.

Mais le piège est beaucoup plus subtil ! Notre adversaire, le diable (contrariété de la nature humaine), a beaucoup mieux à faire.

Comme avec son fidèle serviteur Elymas, le magicien, il s’ingénie à pervertir les voix droites du Seigneur (Actes 13:10).

Et il le fait en donnant l’apparence d’une grande spiritualité.

Les différents ministères dont Paul parle dans son épître aux Éphésiens, ont été donnés strictement pour la fondation de l’Église, comme nous voyons dans une traduction littérale en termes modernes:

1 Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de l’appel efficace par lequel vous avez été convoqué,

2 En toute humilité et honnêteté, avec endurance, vous supportant les uns les autres avec renoncement;

3 Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix.

4 Il y a un seul Corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes convoqués à une seule espérance, par votre appel à renaître.

5 Un seul Seigneur, une seule foi, un seul engagement;

6 Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et à travers tous, et en vous tous.

7 Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ.

8 C’est pourquoi, il est dit: Étant élevé dans l’éminence, il a emmené en soumission la captivité, et il a distribué des offrandes à ce type d’hommes.

9 Or, que signifie: Il est élevé, si ce n’est qu’auparavant il s’était abaissé parmi les cas méprisés de la terre?

10 Celui qui s’est humilié, c’est le même qui est élevé au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses.

11 C’est aussi lui qui a formé les uns comme délégués, les autres interprètes, les autres messagers de la grâce, et les autres conducteurs et instructeurs;

12 Pour équiper les saints, envers l’œuvre du ministère de la composition originale du Corps de Christ;

13 Jusqu’à ce que nous aspirions tous à la foi unique dans la perception du Fils, comme étant Dieu même à l’état du délégué idéal, envers la profondeur de la grandeur dans la plénitude de Christ;

14 Pour que nous ne soyons plus des ignorants, agités mentalement et entraînés par tous vents de doctrine, par la tromperie subtile de cet aspect des hommes, et par les pièges rusés avec lesquels ils veulent nous tromper;

15 Mais que, professant la vérité dans le renoncement, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le Chef (la Tête), Christ;

16 De qui tout le Corps, bien coordonné et étroitement uni, par l’assistance de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans le renoncement. (Éphésiens 4:1-16; Bible de Machaira)

La subtilité de la séduction réside dans le fait que l’adversaire (l’esprit ou raisonnement de la loi et de la chair) essaie de nous faire adopter des fausses doctrines grossières, élaborées par de faux docteurs, des imposteurs qui se présentent comme étant d’authentiques serviteurs de Dieu, dont le prétendu ministère a été éprouvé dans le passé par d’autres charlatans de la même sorte.

Qui est séduit ne peut faire autre qu’aller en séduisant davantage.

Ce raisonnement charnel suffit alors pour les amener à utiliser des méthodes ou des pratiques n’ayant aucun fondement scripturaire, mais tellement favorables à leur renommée et tellement flatteuses pour leur ego qu’ils tombent facilement dans le piège.

Certes, ils continuent à prêcher l’Évangile, mais un évangile dont le contenu a été édulcoré et déformé pour valoriser les efforts du croyant et rehausser sa dignité, notion subversive et complètement antichrétienne.

L’apôtre Pierre nous prévient: «Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs…» (2 Pierre 2:1).

Nous devons impérativement nous rappeler que nous vivons dans les derniers temps, donc dans les temps de la séduction, et que les faux docteurs (instructeurs) et les faux pasteurs (dirigeants) ne manquent malheureusement pas parmi ceux qui se prétendent évangéliques où la contrefaçon est à l’ordre du jour.

Et le phénomène n’est pas nouveau. Si les ministères authentiques étaient réservés uniquement au temps des apôtres pour poser le fondement de l’Église et monter la charpente, ce n’est pas la même chose pour les faux ministères qui répandent la contrefaçon depuis les premiers siècles en posant un autre fondement que celui de la grâce souveraine.

Nous l’avons dit et nous le répétons, le christianisme moderne, qu’il soit traditionnel ou évangélique, est un christianisme entièrement contrefait. Il s’agit en effet du faux peuple de Dieu prédit pour apparaître à la fin des temps par l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:1-12, et aussi par l’apôtre Jean dans Apocalypse 3:14-22.

Il sévissait déjà du temps de Paul beaucoup de faux apôtres, de faux prophètes, de faux évangélistes, de faux pasteurs, et de faux docteurs:

3 Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi de la simplicité qui est en Christ.

4 Car, s’il venait quelqu’un qui vous annoncerait un autre Jésus que celui que nous vous avons annoncé, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre message de la grâce que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien.

5 Mais j’estime que je n’ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres.

6 Or quoique je suis rude en m’exprimant, mais non en connaissance; néanmoins nous nous sommes fait connaître parmi vous à tous égards et en toutes choses.

7 Ai-je donc commis un péché en m’abaissant moi-même, afin que vous fussiez élevés, en vous annonçant gratuitement le message de la grâce de Dieu ?

8 J’ai dépouillé les autres convocations à renaître, en recevant d’eux de quoi m’entretenir, pour vous servir,

9 Et, lorsque je me suis trouvé dans le besoin parmi vous, je n’ai été à charge à personne; car les frères qui étaient venus de Macédoine, ont suppléé à ce qui me manquait.

Et en toutes choses je me suis gardé, et je me garderai de vous être à charge.

10 J’en atteste la vérité de Christ, qui est en moi, ce sujet de gloire ne me sera point ôté dans les contrées de l’Achaïe.

11 Pourquoi ?

Est-ce parce que je ne me sacrifie pas pour vous?

Dieu le sait.

12 Mais je le fais, et je le ferai encore, pour ôter tout prétexte à ceux qui cherchent des occasions pour se glorifier, afin qu’ils puissent paraître tels que nous sommes.

13 Car de tels hommes sont de faux envoyés, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en ministres de Christ.

14 Et cela n’est pas étonnant, car la concurrence charnelle elle-même se transforme en messager de lumière.

15 Il n’est donc pas surprenant que ses ministres de la loi se déguisent aussi en ministres de justice; mais leur fin sera selon leurs œuvres. (2 Corinthiens 11:3-15; Bible de Machaira).

Ils viennent vers nous, ces prétendus ministres par excellence (dirait Paul: 2 Cor. 11:5), ou plus exactement ces imposteurs ou charlatans de l’Évangile, remplis de leur propre ambition et condescendance; exerçant leur pouvoir magnétique sur des foules entières subjuguées; utilisant leur charisme pour récolter d’amples moissons de dollars, afin d’entretenir leur train de vie pharaonique: villa de dix millions de dollars, jet privé, collection de voitures anciennes, abritant habilement cette scandaleuse richesse sous le parapluie de la bénédiction divine, preuve, selon eux, du bien-fondé de leur évangile de la prospérité.

Aveuglés qu’ils sont par leur autre évangile, ils ne se demandent pas ce que peut en penser la pauvre veuve qui a donné ses dernières économies pour soutenir leur ministère !

Et ils viennent nous enseigner les chemins de la prospérité à tout prix, de la guérison à tout prix, de la délivrance de démons chimériques à tout prix, et d’effarantes bénédictions spirituelles à tout prix.

C’est absolument renversant, au sens propre, puisque les gens tombent à la renverse, perdent toute retenue, se comportent comme des gens ivres, rient ou pleurent pendant des heures sans savoir pourquoi, poussent des cris d’animaux, et nous en passons !

Mais par l’expression «autre Évangile» les gens sont portés à regarder trop vers l’extérieure, c’est à dire aux choses qui se rapportent surtout au bien-être de cette vie, car tout ce qui est charnelle aspire généralement à la prospérité.

L’évangile de la prospérité est donc plus évidente aux yeux des gens qui se disent chrétiens, mais cet évangile n’est qu’une couverture qui cache subtilement un autre évangile plus pernicieux mais moins détectable, source de tous les faux évangiles, car il satisfait plus à la chair à tous les niveaux que celui de la prospérité.

Il s’agit en effet de l’évangile du libre-choix qui valorise les efforts personnels au niveau spirituel, donnant l’illusion qu’un fidèle peut contribuer à son salut et sa sanctification par une décision personnelle de sa volonté, lorsque celle-ci est elle-même esclave de la chair et du péché.

Or crions-le sur les toits, le libre-choix n’existe pas, il n’est qu’un principe philosophique irréel élaboré par des théoriciens dans le but de donner quelque dignité à la nature humaine déchue, car depuis la chute dans le Jardin d’Éden l’homme se veut maître de son destin, et il en récolte comme salaire la mort et le dépérissement (voir: La doctrine du libre-arbitre).

Ne nous laissons pas séduire par les «miroirs aux alouettes» de ces autres évangiles, et n’écoutons pas ceux qui nous disent: «Ne réfléchissez pas, cessez de raisonner, et laissez-vous emporter par la vague de l’Esprit».

Où trouve-t-on cela dans le véritable Évangile de Jésus-Christ ?

Pas chez l’apôtre Paul, en tous cas: «Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous» (2 Thessaloniciens 2:1-2); «Examinez ce qui est agréable au Seigneur» (Éphésiens 5:10); «Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon.» (1 Thessaloniciens 5:21).

Faites confiance au Seigneur Jésus pour vous diriger et vous garder dans ses voies, il est fidèle et digne de confiance et de toute gloire.

A Christ seul soit la Gloire

LE MONDE EST GOUVERNE PAR DES SATANISTES

COMMENT FONCTIONNE SATAN DANS NOTRE MONDE

Ephésiens 6:12 – « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».

La majeure partie du monde humain refuse d’accepter l’idée de l’existence d’une entité surnaturelle nommée Satan.

Beaucoup de « chrétiens » pratiquants pensent aussi qu’il n’y a aucune entité surnaturelle identifiée comme Satan ou Lucifer ou le Diable.

La plupart des croyants authentiques ont, au mieux, une idée vague et simpliste, de la manière dont fonctionne Satan dans notre monde.

Il semble que très peu de croyants reconnaissent ou comprennent comment Satan interagit dans notre monde.

Satan a donc le champ libre avec les croyants et les incroyants, même pour les fidèles qui ont une grande foi en Jésus-Christ.

Comment Satan fonctionne-t-il ?

La réponse à, cette question est la suivante:

La Méthode de Satan et le système de la Trappe

Satan semble fonctionner via « Le Système de la Trappe ».

En d’autres termes, Satan place des trappes.

Par ce terme, nous voulons dire des trappes mentales.

Satan s’attaque à l’esprit humain en créant une manière de penser.

Comprenons que Satan est un être surnaturel qui fonctionne aussi sur un plan extra-intellectuel, nettement supérieur à celui des hommes.

Il a une planification instaurée pour profiter de sa supériorité.

Le plan opérant de Satan est de tenter de renverser Dieu, d’interrompre la volonté du Créateur et de corrompre l’autorité du Tout-Puissant, comme dirigeant de toute la création.

Le programme de Satan est un programme extrêmement étendu qui inclut une tentative à long terme de contrôler, de gouverner entièrement la planète Terre et ses habitants.

Pour atteindre cet objectif, il exploite la guerre ouverte contre Dieu en utilisant ses anges déchus (troupes angéliques) qui l’ont rejoint dans sa rébellion contre Dieu.

Ceci, pourrait être mieux décrit comme tentative de «coup d’état».

Le Kosmokrator

Parmi ces troupes angéliques, il y a des forces spéciales qui ont comme ordres de manipuler les dirigeants humains de chaque nation de la Terre.

L’objectif de leurs assignations est de manipuler les dirigeants humains afin de mettre en place des lois et de développer des attitudes pour contrecarrer les projets de Dieu.

Cette classe angélique particulière est mentionnée dans Ephésiens 6:12 comme « Le Kosmokrator » dans le texte grec original.

Le terme « Kosmokrator » des textes originaux, est traduit par «les princes de ce monde de ténèbres».

Cette phrase est une ébauche de traduction du texte original grec.

« Kosmokrator » est le mot que Paul a effectivement utilisé.

Cette appellation est un mot composé de deux mots qui s’unissent pour devenir un seul mot.

Cosmo tout seul, en grec, est le mot « Kosmos ».

Nous utilisons ce mot aujourd’hui comme « cosmos » pour désigner l’univers.

Aussi le terme russe qui est employé pour leurs hommes qui vont dans l’espace, les « cosmonautes » en opposition à nos « astronautes ».

La signification grecque de cosmos ou cosmo, dans sa forme la plus simple, signifie « monde » ou « un monde ».

Le mot composé de cosmo et de krator peut être traduit par ; dirigeant mondial ou, au pluriel ; dirigeants mondiaux.

Dans Ephésiens 6:12, le mot est au pluriel, donc, cela signifie « les dirigeants mondiaux ».

Quand nous regardons de façon générale le verset d’Ephésiens 6:12, nous avons une phrase quelque peu complexe qui défie une interprétation littérale en grammaire, vu qu’elle violerait les règles grammaticales.

La meilleure façon de traduire cette phrase, correctement, et en respectant toujours la forme grammaticale, donnerait ce qui suit : « Contre les dirigeants de ce monde des ténèbres ».

Le verset lui-même énumère certaines des diverses classes des anges déchus tombés du royaume.

Ces classes sont des ordres angéliques et ne sont pas des démons.

Les démons sont considérés comme une classe très inférieure et celle-ci et n’est pas énumérée dans ce verset.

La catégorie des démons s’applique à une sous-classe d’un rang apparemment beaucoup plus bas dans la hiérarchie angélique.

Cependant, la classe Kosmokrator fonctionne comme un fonctionnariat angélique beaucoup plus élevé, assigné à la manipulation des premiers échelons des dirigeants nationaux.

Un Kosmokrator est assigné à la manipulation d’une nation individuelle, afin de prendre toutes les actions jugées nécessaires par Satan, qui seront conçues pour contrecarrer les projets et les buts de Dieu.

QUESTION :

Maintenant, vous devriez vous demander, « Comment savons- nous ceci ? »

La réponse se trouve dans Daniel à l’Ancien Testament.

Dans le livre de Daniel, nous trouvons que l’équivalent hébraïque de Kosmokrator est le mot : « Sar ».

Il se trouve dans le chapitre 10 de Daniel.

Le Kosmokrator de Perse : La Trappe de l’Embuscade

Dans le Chapitre 10 de Daniel, nous devons comprendre le contexte de ce passage.

Daniel a passé trois semaines à jeûner.

Jeuner, c’est s’humilier devant Dieu.

Prosterné, il a prié le Seigneur.

Au bout de trois semaines, un envoyé céleste vient et lui annonce quelque chose d’extraordinaire.

Dans une vision, l’archange Gabriel apparaît à Daniel.

Il entreprend une conversation dans laquelle il explique à Daniel de ne pas avoir peur.

Poursuivant avec le verset 12, Gabriel explique à Daniel la raison pour laquelle la réponse de Dieu à Daniel a été retardée pendant 21 jours.

L’explication est tout à fait remarquable.

Dans Daniel 10, au verset 12, nous lisons :

Verset 12. « Il me dit : Daniel ne crains rien ; Car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles, que je viens. »

Verset 13. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; Mais voici, Mikael, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. »

Verset 14. « Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; Car la vision concerne encore ces temps-là. »

Gabriel dit à Daniel que Dieu a entendu sa prière depuis le moment que Daniel a prononcé sa demande dans la prière et l’abnégation.

Puis, Gabriel dit à Daniel, que lui, Gabriel, a été envoyé avec une réponse.

Mais, remarquez que dans le verset 13, il a été retardé.

Ceci introduit un contraste étrange.

Gabriel déclare que le « prince » du royaume de Perse lui a « résisté » pendant 21 jours.

Maintenant, le mot hébraïque pour « résisté » est un terme militaire qui signifie « embusquer » ou, en langue vernaculaire, « un guet-apens ».

Gabriel est tombé dans une « embuscade » ou un « guet-apens » pendant 21 jours.

Ceci devrait provoquer une question du lecteur : « Qui a fait ceci ? »

La réponse est, « le prince (ou « sar ») du royaume de Perse.

Cette embuscade était tellement puissante et tellement efficace que Gabriel dit que l’Archange « Mikael » a dû venir lui prêter main forte, pour l’aider.

Pour que lui, Gabriel, puisse continuer sa mission et enfin livrer le message de Dieu à Daniel.

Donc, qui est le « prince » ou « sar » de Perse ?

Est-ce le roi humain, Cyrus ?

Pensez-vous que Cyrus et son armée, soient assez puissants, pour retarder l’archange de Dieu ?

Pensez-vous qu’ils étaient assez puissants, que deux archanges étaient nécessaires pour les vaincre ?

Impensable !

Les humains ne sont pas assez puissants pour faire face à un Archange.

Cependant, un « sar » ou « kosmokrator » aurait apparemment assez de ressources, pour retarder Gabriel dans l’accomplissement de son dessein, durant ces 21 jours.

L’entité en question, qui a réussi à retarder Gabriel, était une puissance de la classe angélique kosmokrator assignée à la manipulation et au dérangement de la nation perse et de ses dirigeants du gouvernement.

Afin de prendre des mesures qui s’opposaient à la volonté et les projets de Dieu pour l’humanité.

Maintenant, si nous examinons la dernière partie du verset 20 de Daniel 10 :

Kosmokrator de Grèce

« Il me dit : Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ?

Maintenant je m’en retourne pour combattre le chef de la Perse ; Et quand je partirai, voici, le chef de Javan viendra ».

Gabriel dit maintenant à Daniel qu’il doit le quitter pour aller combattre le « prince » ou « sar » de Perse. Plus tard, il lui dira que « le prince de Javan » ou de la « Grèce » viendra.

C’est l’exemple classique d’une action d’une classe d’êtres angéliques, appelée Kosmokrator, assignée à la manipulation des dirigeants de toutes les nations, pour les amener à faire la volonté de Satan.

Ce sont des êtres de la classe Kosmokrator.

Ephésiens 6:12 nous dit qu’une autre classe du royaume angélique est assignée à des nuisances contre le peuple de Dieu, à savoir Israël et l’Eglise.

Toutes ces forces sont engagées dans une gigantesque guerre « cosmique ».

Les forces sataniques conduisent d’une manière routinière des opérations le long des frontières mentales de l’humanité.

La principale tactique de combat de ces campagnes, qui implique l’humanité, sont des « attaques mentales » sur l’esprit humain.

Les objectifs principaux de toutes ces attaques sont de désorienter mentalement la race humaine loin de la vérité.

Les attaques mentales contre les êtres humains agissent presque comme une sorte de « guérilla » secrète impliquant principalement l’arme la plus efficace de Satan, » le système de la « Trappe Mentale ».

Assurément, Satan sacralise ce système.

Le procédé « de la trappe mentale » satanique s’empare et dirige un esprit humain dans la désorientation loin de la vérité et de la réalité.

Cette trappe masque la situation, afin que l’humain perde toute notion, de la vérité et de la réalité autour de lui.

Cette méthode de Trappe peut être divisée en trois catégories:

  1. Les lois des Religieux ou les règles Religieuses
  2. Le Rationalisme intellectuel
  3. La Religion Expérimentale / Emotionnelle

Ce sont les 3 principales catégories du système de  » Trappe Mentale  » de Satan.

Elles forment une incroyable mise hors de combat par « un-deux-trois » sur l’esprit humain.

Curieusement, un nom euphémique pour tout ce système est « La Thèse des MENSONGES ».

Satan Sait Comment Établir des Trappes Mentales sur les Humains

J’attire maintenant votre attention sur 2 Timothée 2. 26 :

« …et que, revenus de leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa volonté. »

Le terme « piège » est le mot grec « pagidos » (voir aussi la référence Strong 3802).

Le terme grec ne signifie pas seulement trappe ou piège, mais il exprime également l’inattendu ou la tromperie.

Il explique encore, l’idée de l’attrait ou quelque chose d’attrayant.

L’essence d’un piège réussi est l’attrait et la dissimulation.

Le piège doit être attrayant afin d’y attirer sa proie et le piège doit être dissimulé afin que la proie ne se doute pas du danger.

Dans ses interactions avec l’humanité, nous avons mentionné précédemment que Satan a 3 sortes d’appâts pour ses trappes, prenons garde également de les réexaminer afin de mieux les comprendre.

Explications des Trois Méthodes de Trappes Mentales de Satan

1. Les règles Religieuses ou les Lois de Nature Religieuse

Pour exemple de ce type de piège, regardons l’Evangile de Jean, chapitre 8, versets 33, 39, et 44-45.

Verset 33 – « Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; Comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? »

Verset 39 – « Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. »

Verset 44 – « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père.

Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.

Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; Car il est menteur et le père du mensonge. »

Verset 45 – « Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. »

Nous avons ici un échange verbal entre Jésus et les dirigeants religieux juifs, les Pharisiens.

Ceux-ci argumentent avec Jésus que ; ceux, qui croient en Lui, seront libérés de l’esclavage.

Au verset 32 il est écrit, « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Les Pharisiens se déclarent offensés par les remarques de Jésus et déclarent qu’ils sont de la semence d’Abraham, et qu’ils n’ont jamais été dans l’esclavage du péché, ainsi ils se demandent comment ils pourraient être libérés par Jésus puisqu’ils sont déjà libres.

Jésus répond en leur disant que quiconque commet un péché est esclave du péché.

Dans le verset 38, Il leur dit :

« Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; Et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. »

A ceci, les Pharisiens sont courroucés et, encore une fois, ils déclarent à Jésus qu’Abraham est leur père.

Jésus déclare que s’ils étaient vraiment des enfants d’Abraham ils feraient les œuvres d’Abraham, mais plutôt, Il leur rappelle qu’ils cherchent à Le tuer.

Alors, Il continue en leur disant que leur père est Satan ou le Diable, et les décrit comme des ouvriers du Diable.

« …Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. I

l a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui.

Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; Car il est menteur et le père du mensonge. »

Il leur dit fondamentalement que quand Satan profère un mensonge, ils sont tous assez idiots pour le croire.

Maintenant, la question à se poser est celle-ci : « Qui sont ces Pharisiens ? »

Examinez Jean 8:33 et 39 et vous y trouverez leur propre évaluation d’eux-mêmes.

Ils déclarent être des religieux.

Ils déclarent avoir une connexion religieuse avec Abraham et déclarent être extrêmement religieux.

En essence, ils déclarent, « Regardez-nous, nous sommes tellement religieux. ».

Ils l’étaient effectivement.

Vous ne pouviez pas être plus religieux et plus pieux que les Pharisiens.

La connotation est que tout ce qui est religieux doit être de Dieu et qu’il est impossible que quelque chose de religieux puisse être de Satan parce que Satan déteste leurs coutumes religieuses.

Ceci est l’implication non déclarée cachée et l’essence de l’argumentation des Pharisiens avec Jésus.

Tout ce qui est religieux ne peut tout simplement pas être de Satan, Vrai ? Faux !

Définissons alors le terme « religieux ».

Religion : Tout système qui recherche une relation avec le Créateur-Dieu basée sur le principe « du mérite humain » ou le « principe du mérite humain ».

Maintenant, que signifie « le principe du mérite humain ? »

Le principe du mérite humain: « Vous pouvez faire quelque chose, être quelque chose et agir d’une certaine manière, et, par ce que vous faites, vous avez ou établissez une relation avec le Dieu Créateur.

Agir d’une certaine manière.

En pensant d’une certaine manière, et en le faisant, Dieu établira une relation avec vous.

Vous pouvez « gagner » les faveurs de Dieu en faisant quelque chose.

Dieu aimera vos actions et établira une relation avec vous basée sur vos actions et vos efforts.

Ceci est le principe du mérite humain. C’est ce qu’ils appellent être « religieux. »

Les Actions et les Efforts Humains signifient être Religieux

L’idée est que par des efforts et des actions humaines nous pouvons avoir ou établir une relation avec Dieu.

Le Principe du Mérite Humain déclare que nous pouvons gagner les faveurs de Dieu.

Regardons-y d’une autre manière.

Dans le mouvement des « Scouts Filles » il y a une division de jeunes filles appelée la division « Brownie ».

Pour être promue dans les Scouts Filles, une fille doit gagner « des points brownies » et quand elle en a assez, elle s’élève alors au statut de Scout Fille.

Prenez le même concept de « points brownies » dans le royaume théologique et, en essence, toutes les religions fonctionnent sur le même système de « points brownies ».

Agissez d’une certaine manière, vivez d’une certaine manière, et, par ce que vous faites, vous gagnez des ‹ points brownies › avec Dieu.

C’est l’approche du « principe du mérite humain ».

C’est l’approche que les Pharisiens croyaient pouvoir gagner ; une relation avec Dieu.

Jésus leur dit, qu’au lieu de Dieu étant leur père, leur système de points brownies, est simplement le système de supercheries de Satan.

Satan les a tellement trompés, qu’ils croient qu’en agissant d’une certaine manière, en vivant d’une manière religieuse, ils pouvaient exiger que Dieu fasse quelque chose pour eux en retour.

En d’autres termes, l’idée est que Dieu fonctionne selon un système de chèque de paie.

Pourtant, Jésus dit que Satan est leur père et qu’eux, les Pharisiens, exécutent les désirs de leur père, « Satan. »

Maintenant, examinons ceci selon la perspective du piège Satanique.

Satan a pris au piège les Pharisiens.

Comment l’a-t-il fait ?

Il a persuadé leurs esprits et ils ont été incapables de voir le piège dissimulé et ils ont regardé l’appât attrayant des « actions » comme un moyen de gagner les faveurs du Créateur.

L’essence de tout ceci est que Dieu déteste et refuse les actions humaines ou les efforts humains s’ils deviennent un moyen vers une fin, à savoir, la fin étant l’idée de gagner quelque chose venant de Dieu.

Cette même sorte de méchanceté est présente dans les Églises américaines des temps modernes dans ce qui est connu comme l’Evangile de la Prospérité, aussi connu comme le mouvement « nommez-le et réclamez-le ».

Ce mouvement a gagné une recrudescence dans ce qui est supposée être une « Église enseignante ».

Ces gens font la promotion de l’idée que : « Si vous faites quelque chose pour Dieu, alors Il sera obligé de faire quelque chose pour vous, en retour ».

Quelques évangélistes de la télévision ont même fait la promotion aux téléspectateurs de l’idée de prendre une deuxième hypothèque sur leur maison et d’envoyer l’argent à ce ministère télévisé et, en le faisant, Dieu serait obligé de rembourser le donateur et, quelques fois, aux multiples, comme de doubler la somme en retour ou quelques autres déclarations ridicules.

Dieu fonctionne seulement sur la base de la Grâce par l’intermédiaire de la foi dans les travaux de Jésus-Christ seulement, pas par de quelconques activités humaines.

Dieu nous donne gratuitement ses cadeaux et ce sont des cadeaux qui sont dans notre meilleur intérêt.

Il le fait sans jamais tenir compte de nos actions.

La Trappe Satanique #2 – Le Rationalisme Intellectuel

Définissons le terme « Rationalisme Intellectuel ».

Le Rationalisme Intellectuel se définit par des opérations de l’esprit humain en dehors de, ou fonctionnant d’une manière indépendante, du Monde de Dieu.

Un rationaliste intellectuel est quelqu’un qui ne connait pas ou ne croit pas aux Saintes Écritures.

Nous devrions noter que les Pharisiens étaient « des rationalistes intellectuels » de même que des religionistes.

Ils étaient à double-sens, et étaient très fier de leurs capacités intellectuelles pour tout rationaliser, en dehors du Monde de Dieu, tout en déclarant être des serviteurs de Dieu.

Comprenez-vous pourquoi « le rationalisme intellectuel » pourrait être un appât intéressant pour un piège Satanique ?

Qu’arrive-t-il si quelqu’un rencontre une personne et le complimente ainsi, «Toutes ces choses que vous avez accompli uniquement par le travail de votre esprit, est considérable, vous êtes vraiment intelligent.».

De tels mots font appel à l’égo de la personne et à sa fierté.

Ce système particulier de trappes est très efficace contre les incroyants, mais il est malheureux de constater que ce procédé est même efficace avec certains croyants.

Nous le voyons dans la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 4, verset 4.

« …pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu ».

Remarquez dans ce verset, « le dieu de ce siècle », en d’autres termes, Satan prend au piège les esprits des incroyants.

Satan travaille toujours contre les esprits humains.

Dans ce cas, les esprits des incroyants sont aveuglés pour qu’ils ne puissent pas voir la « lumière » de l’évangile de Jésus-Christ.

Plus tard, dans la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, Paul les avertit qu’eux aussi sont susceptibles de tomber dans le système de Satan.

II Corinthiens 11:3

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ ».

Paul rappelle aux Corinthiens de la façon dont Eve a été « trompée », eux aussi pourraient être trompés.

Remarquez comment le piège de la séduction commence ?

Remarquez que les mots « vos pensées » devraient être corrompues d’une manière séduisante, mais remarquez que la séduction mentale vient toujours de quelque chose.

Les croyants peuvent être séduits/corrompus, loin de la simplicité qu’est l’œuvre de Jésus-Christ.

Question, quelle simplicité résulte dans l’œuvre du Christ ?

Réponse, c’est la simplicité du salut, à savoir que Jésus-Christ est mort pour nos péchés et que c’est un cadeau qui nous est donné et reçu par la foi, et non pas en se basant sur des efforts humains.

I Corinthiens 15:3 – « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. »

Ephésiens 2:8-9 – « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.

Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

La simplicité qui est dans l’œuvre de Jésus-Christ est le salut par la mort de Christ, pour nous, comme un cadeau, obtenu en se basant sur la foi, pas par des efforts humains ou par un principe du mérite humain.

Donc, que déclare Paul ici ?

Il a peur que ; comme Eve a été trompée par le Grand Mensonge de Satan, les croyants eux aussi, pourraient être séduits, loin de l’Evangile de Jésus-Christ à savoir la simplicité de croire par la foi que Christ est mort une fois pour toute, pour nos péchés.

Il craint que la corruption séduisante soit le piège que nous devons « œuvrer » en y ajoutant des activités humaines au processus du salut.

Maintenant, pour ceux qui pourraient ne pas être trompés par la religiosité, Satan a un autre appât pour vous.

Le Piège Satanique #3 : L’Expérience/l’Emotivité/les Miracles Religieux

Si Satan ne réussit pas à corrompre quelqu’un en se basant sur l’observance des règles et les règlements religieux, forcer les esprits à fonctionner en dehors du Monde de Dieu, alors peut-être, Satan peut s’emparer de quelqu’un, en se basant sur des expériences émotionnelles religieuses, comme par exemple, des miracles.

Regardons la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 11, versets 13 et 14.

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.

Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »

Satan travaille via les expériences religieuses par l’intermédiaire de faux professeurs, de ministres trompeurs qui se transforment eux-mêmes en apôtres de Christ.

Aussi, Satan lui-même peut se transformer en messager de lumière.

Ce genre de pièges, Sataniques, peut attraper autant les incroyants que les croyants.

Si ceux-ci, en effet, ne sont pas parfaitement alignés avec le Monde de Dieu.

Pourtant, il y a encore autre chose, en ce qui concerne cette méthode, particulière, des pièges des miracles.

Examinons la deuxième épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 8 à 10.

« Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement.

L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. »

L’Impie est Satan, mais dans le verset 9 nous trouvons que « l’apparition de cet impie » est une référence directe à l’Antéchrist.

Comment Satan fonctionnera -t-il par l’intermédiaire de l’Antéchrist ?

L’Antéchrist recevra la capacité d’exécuter des signes et des prodiges mensongers.

Le verset 10 nous dit que ceux-ci seront avec toutes les séductions de l’iniquité.

En d’autres termes, une tromperie Satanique.

Une première caractéristique de L’Antéchrist sera une « tromperie totale ».

Il faut absolument le répéter sans cesse. La première caractéristique de l’Antéchrist sera sa nature trompeuse.

Pourquoi ?

Parce que Satan fonctionne par l’intermédiaire de tromperies en utilisant des trappes.

Qu’avons-nous dit plutôt lorsque Satan a trompé Eve ? Satan a utilisé un piège trompeur.

Satan utilise toujours la tromperie.

Les pièges de Satan sont des tromperies mentales et son ultime piège trompeur sera les miracles surnaturels.

Alors, quels pourraient être les signes révélateurs de l’Antéchrist ?

  1. La Tromperie. Il imposera un modèle continuel de tromperies.
  2. A un certain point, il exécutera des signes et des prodiges surnaturels. Il fera des choses qui émerveilleront les gens.

Maintenant, il y a un troisième indicateur et cet indicateur sera mortel.

Le prophète Daniel nous dit que cet Antéchrist commettra l’Abomination de la Désolation sur le Mont du Temple de Jérusalem et se proclamera lui-même Dieu.

Ce sera le signe garanti pour prouver ce qu’il est.

Cependant, souvenez-vous que le premier indicateur révélateur de l’Antéchrist est la tromperie.

L’Antéchrist produira un modèle de tromperies et des pratiques trompeuses.

Ce trait de caractère particulièrement trompeur se manifestera en premier. Plus tard, des signes et des prodiges miraculeux seront exécutés.

Pour ceux qui sont des observateurs des prophéties, ou « des gardiens des écritures sur le mur » et qui recherchent les candidats possibles qui pourraient se révéler être l’Antéchrist, le seul véritable signe révélateur que nous pouvons anticiper est « ses opérations trompeuses ».

Mots clés: Ancien, Ange, Déchus, Démons, Diable, Dragon, Entité, Lucifer, Nephilim, Satan.

ADRENOCHROME LA DROGUE DES SATANISTES / LA FONTAINE DE JOUVENCE

Avez-vous déjà regardé le film « Fear and Loathing in Las Vegas », ou lu le livre de Hunter S. Thomson.

Eh bien, si vous faisiez l’un ou l’autre, alors vous seriez familier avec une scène spécifique.

Dans la scène, l’un des personnages mentionne qu’un sataniste lui a donné comme moyen de paiement, il continue avec, « Ce truc fait du pur gâchis ressembler à de la bière de gingembre », faisant référence à une « bouteille de couleur brune » qui était remplie de » Adrénochrome ».

Pure cette drogue peut être confondue avec de la cocaïne.

Qu’est-ce que l’adrénochrome ?

L’adrénochrome est une substance chimique organique produite par l’oxydation de la glande surrénale, ils sont situés au sommet de chaque rein.

On pense que l’adrénaline est produite lorsqu’une personne est excitée ou subit une «poussée d’adrénaline».

Le composé peut provoquer une hémostase ou est de nature anti-hémorragique.

La vente ou l’utilisation d’Adrenochrome comme médicament est hautement contrôlée et réglementée par la FDA.

Maintenant, c’est là que ça devient fou. . .

Pour faire de l’adrénochrome il faut le récolter, cela associe la drogue au sacrifice humain, à l’élite (la cabale) et à Hollywood.

On croit que l’Adrenochrome fait qu’une personne conserve sa jeunesse, les utilisateurs éprouvent un sentiment d’euphorie unique.

Origines de l’adrénochrome

L’adrénochrome est connu sous le nom de sérum «Fontaine de jouvence».

Il y a des références que l’adrénochrome est lié au satanisme ou à d’autres cultes secrets.

Les sectes sont très secrètes et elles exploitent leurs organisations en secret.

Les sectes sont souvent mortellement mauvaises.

Les sacrifices sont connus à travers l’histoire pour avoir été conduits pendant les temps anciens.

Certaines civilisations qui sacrifiaient régulièrement des humains étaient les Égyptiens, les Mayas et les Aztèques.

Ces civilisations ont été profondément ancrées dans le processus de tuer, d’extraire et de consommer de l’adrénochrome.

L’adrénochrome est censé éliminer l’énergie vitale de la victime, et lorsque le consommateur ingère le médicament, il reçoit alors l’énergie vitale de la victime.

L’adrénochrome provoquerait des troubles mentaux, une déréalisation et une euphorie.

Comment est récolté l’adrénochrome ?

L’adrénochrome serait récolté sur des enfants kidnappés de moins de 9 ans (le médicament est plus puissant).

Les enfants doivent être au maximum de leur peur afin d’extraire de l’adrénaline / épinéphrine puissante de leur glande pinéale.

Il a les effets combinés de la vitesse super forte et du LSD.

L’adrénaline / épinéphrine est extraite rapidement car l’adrénaline n’est pas aussi puissante au fil du temps.

Le sujet est parfois maintenu en vie pour de nombreuses extractions.

Pour ce faire, une aiguille est perforée dans l’œil afin de sécréter de l’adrénaline / épinéphrine du tronc cérébral.

La récolte d’adrénochrome et l’élite

On dit que l’Elite dirige des réseaux massifs de traite d’enfants partout dans le monde, achetant et vendant des enfants pour leur propre plaisir.

Les enfants sont très utilisés car ils ressentent un énorme pic d’adrénaline de la glande pinéale.

En 2018, NCMEC signale plus de 424 000 enfants disparus chaque année en Amérique.

Beaucoup d’élites sont accros à la substance.

Ils participent à ce que l’on appelle la «cuisine spirituelle» et organisent des fêtes sur le thème du sacrifice humain.

Ces gens sacrifient des enfants, mangent les corps, boivent le sang et adorent les dieux noirs.

Ce truc a tendance à être très addictif.

Beaucoup de ceux qui essaient le médicament ont du mal à s’en débarrasser.

Un exemple typique de l’Elite et du célèbre médicament est l’exemple d’Al Gore. Al Gore, alors qu’il utilisait l’aéroport, transportait des valises remplies à ras bord de sang.

Al Gore et Hillary Clinton durant la campagne présidentielle de 2016.

Quelle est la dépendance à l’adrénochrome ?

Le composé a plusieurs effets sur le cerveau humain.

L’ingestion de ce médicament peut donner un high mental pas comme les autres, mais peut provoquer d’autres réactions psychotiques comme des hallucinations et même provoquer la schizophrénie dans certains cas.

En fait, l’adrénochrome est aussi addictif que l’héroïne.

Il existe des risques pour ce médicament s’il est utilisé à des fins récréatives; votre propre production d’adrénaline s’arrête complètement par l’homéostasie et les boucles de rétroaction deviennent négatives.

EN COMPLÉMENT

La carte illuminati « Immortality Serum »

Mike Hoggard a déclaré: « Mais ce n’est pas tout.

On pense que cette manipulation génétique crée des organes et les implante à grands frais pour les humains, leur donnant l’illusion de vivre plus longtemps.

Cela nous amène au vrai secret de la franc-maçonnerie et du plan de Satan. »

Qu’est ce qu’ un exorciste ?

Je vous donne ici la vision et l’explication d’un prêtre chrétien:

Avec la recherche sur les cellules souches, les scientifiques veulent apparemment découvrir le secret de l’immortalité !

D’où «l’arbre de vie», Ygdrassil ou Tree of Life ou Sefirot !!

Mais la Bible dit très clairement que Dieu est la seule personne qui a l’immortalité. (I Timothée 6: 15-16).

Dieu ne révèle JAMAIS le secret de l’immortalité !!

De plus, il a strictement interdit la saisie avec l’ADN humain.

Il sait à quel point les conséquences dévastatrices du génie génétique sont grandes.

Il était déjà devenu complètement incontrôlable avant le déluge, lorsque les anges déchus ont eu des rapports sexuels avec les femmes terrestres et les géants engendrés.

Le livre d’Enoch raconte que les géants ont tué non seulement des animaux mais aussi des humains pour les manger.

Les géants ne sont définitivement pas des fables !

D’innombrables légendes non bibliques témoignent également de l’existence des géants.

Les scientifiques actuels tentent de nous rassurer et disent qu’ils ne feront pas d’erreurs.

« Nous devons rattraper notre retard. Faire des efforts supplémentaires dans la recherche sur le génome et ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé », a déclaré Eduard Klasen, directeur des sciences médicales à l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique.

Mais les scientifiques peuvent échouer et devront payer leurs propres folies.

Dieu avait été si sage qu’il avait chassé nos premiers ancêtres Adam et Eve du jardin d’Eden pour empêcher les premiers humains de récolter et de manger les fruits de l’arbre de vie pour vivre éternellement.

Dieu avait également nommé deux chérubins avec leurs épées flamboyantes pour garder l’entrée de l’arbre de vie. (Genèse 3: 22-24)

Si l’homme qui est tombé dans le péché a mangé les fruits de l’arbre de vie, il est perdu pour toujours.

Alors il n’y a plus de rédemption pour les humains !!

Alors Jésus-Christ ne serait certainement pas mort sur la croix pour nos péchés.

Alors tout le monde serait condamné à la damnation éternelle et la terre serait l’enfer !!

Cependant, l’homme ne perd pas espoir.

C’est un désir profond de vie éternelle chez l’homme.

Tout le monde veut vraiment rester jeune pour toujours.

Les scientifiques ne réussiront JAMAIS à rendre l’homme immortel.

Ce n’est que par la foi en Jésus-Christ, notre seul Sauveur et Sauveur, que nous pouvons être justifiés et hériter de la vie éternelle. (Jean 3:15, 10:28).

Quiconque ne croit pas en Jésus-Christ n’héritera pas de la vie éternelle.

Mais la colère de Dieu continuera de reposer sur lui. (Jean 3:36)

Maçons, cabalistes, gnostiques, philosophes, scientifiques et politiciens rejettent l’Évangile de Jésus-Christ et ne croient pas en Jésus et à la Bible.

Par conséquent, ils n’hériteront certainement pas de la vie éternelle !!

Ils n’ont pas non plus glorifié ou remercié Dieu, et tous leurs esprits et délibérations ont été complètement obscurcis, tout comme l’apôtre Paul l’a écrit dans sa lettre aux Romains.

De nombreux scientifiques, philosophes, gnostiques, kabalistes, francs-maçons ont fait semblant d’être sages et sont devenus fous. (Romains 1: 18-23)

Par conséquent, ils n’hériteront certainement pas de la vie éternelle !

DES MILLIERS D’ENFANTS DISPARAISSENT PARTOUT DANS LE MONDE

Le journaliste d’Inforoute, Greg Reese, explique comment le composé chimique adrénochrome se trouve dans les stylos épinéphrine ou EpiPens périmés.

Les deux plus grands fabricants EpiPen, Kaleo et Mylan, se trouvent être connectés à la Fondation Clinton.

«Les enfants sont volés à l’humanité, beaucoup d’orphelins, beaucoup aussi ne le sont pas.

Les enfants (la marchandise) sont un sous-produit des guerres créées pour le profit par le Deep State Crime Syndicate(Syndicat du Crime de l’État Profond).

Les enfants (la marchandise) sont créés à partir de faux drapeaux.

Les enfants (la marchandise) sont créés par des catastrophes naturelles, certains naturels, d’autres non.

Les enfants sont torturés par le Deep State Crime Syndicate dans ce que les gens pervers considéreraient comme une «ferme».

Certains paient pour faire la torture, d’autres sont payés.

Les enfants sont violés par le Deep State Crime Syndicate.

Certains paient pour faire le viol, certains sont payés.

Les enfants sont assassinés par le Deep State Crime Syndicate pour produire des films , certains paient pour le meurtre, d’autres sont payés.

Le résultat de tout cela:

Adrénochrome : une drogue puissante plus addictive que l’héroïne est cultivée en raison de la torture constante appliquée aux humains (de nombreux enfants) afin que plus d’adrénaline soit produite et que la glande en forme de «noyer» grossisse, devienne mûre pour la récolte, ou l’adrénaline est retiré par voie intraveineuse pour une récolte constante.

Organes: les organes sont récoltés et vendus au plus offrant.

Peau: La peau est récoltée et vendue au plus offrant.

Yeux: Les yeux sont récoltés et vendus au plus offrant.

Sang: Le sang est récolté et vendu au plus offrant.

Toutes ces parties du corps font leur chemin dans un hôpital près de chez vous, la plupart installées dans le corps d’une personne riche, dans un hôpital près de chez vous, par un chirurgien qui habite non loin de vous (C’EST GLOBAL, alors quand je dis près de vous, je veux dire toute la Terre près de chez vous.

LE SACRIFICE DES ENFANTS

Pédophilie : les démocraties aux ordres de Satan

La pédophilie ou le pédo-satanisme est un dossier particulièrement sensible.

Chaque année, des milliers d’enfants sont violés et assassinés.

En Italie, des pédophiles ont été découverts grâce à l’association anti-pédophile Telefono Arcobaleno, active depuis 1996.

Cette affaire commence le 27 septembre 2000 quand le procureur de Torre Annunziata, commune de la province de Naples, envoie six ordres d’arrestation, pour achat de photographies à caractère pédopornographique et la vente du matériel pédophile.

L’Italie apprend alors avec effroi que, pour quelques millions de lires, des détraqués s’offrent le plaisir de visionner le viol et l’exécution d’un bébé de six mois.

Toujours en Italie, plus de deux mille mineurs sont déclarés disparus chaque année.

Si certains d’entre eux ne sont que de simple fugueurs qui retournent ensuite à leur domicile, ou qui sont retrouvés par les forces de l’ordre, en revanche, plusieurs centaines ne sont jamais retrouvés.

Selon les statistiques officielles du ministère de l’Intérieur de Rome, en 1996, sur 2 391 mineurs déclarés disparus.

479 n’ont jamais été retrouvés.

Que sont-ils devenus ?

En 1997, Il Giornale titre : « À partir de 1990, le nombre d’enfants [définitivement] disparus a quadruplé.

Aujourd’hui, ce chiffre explose.

Et un calcul même approximatif est impossible. »

Nous pouvons malheureusement croire que les chiffres du ministère de l’Intérieur sont bien en deçà de la vérité.

Pour les adolescents de quinze à dix-huit ans ayant disparu, le quotidien milanais de centre-droit privilégie la piste de la drogue et des sectes.

La CIA et la secte pédosataniste des Finders

Dans le monde, la situation est tout aussi alarmante.

Aux États-Unis, cent mille enfants disparaissent chaque année pour finir dans les réseaux de prostitution, de pornographie ou de pédophilie, alors que d’autres sont assassinés dans le sous-bois criminel des adorateurs de Satan.

La Stampa parle d’une secte satanique qui recrutait des enfants.

Voici ce qu’écrit le quotidien : « La secte Finders (découvreurs), fondée [au début des années 1970] à Washington par un marabout de soixante-dix ans, Marion David Pettie, se sert des enfants pour des rites sacrificiels démoniaques et des pratiques sexuelles. »

Tout commence quand, le 7 février 1982, le Washington Post évoque une affaire d’enlèvement et de viols d’enfants, ainsi que de matériel pédo porno retrouvé dans un lieu appartenant à un groupe appelé « The Finders ».

Il s’agirait d’un culte pour « laver le cerveau » des enfants et les utiliser dans des rituels.

Ted Gunderson, ancien membre du FBI à Los Angeles dans les années 1970, enquêteur privé et consultant pour la sécurité, indique dans son rapport, en 1992, que la secte des Finders était très liée avec la CIA et qu’elle servait de couverture dans le trafic international d’enfants.

Il relève avec étonnement que, contrairement aux vols de voiture, qui sont scrupuleusement recensés, les disparitions d’enfants ne sont pas comptabilisées, ou à peine.

Les Finders avaient des activités remontant aux années 1950, en Asie du Sud-est (Hong Kong, Malaisie, Vietnam, Corée du Nord), à Moscou, en Afrique, à Londres, en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Bahamas…

Le réseau faisait sortir des enfants de Hong Kong grâce à un contact à l’ambassade de Chine.

Les enfants voyageaient ensuite dans plusieurs maisons appartenant au réseau, dans différentes juridictions.

Certaines étaient équipées d’antennes satellites, probablement pour diffuser les vidéos tournées par le réseau.

Ted Gunderson remarque des pics de disparitions lors des fêtes sataniques importantes, en juin, octobre et décembre.

Il constate que la CIA traite le dossier comme un « problème de sécurité intérieure » et le classe « secret ».

Les charges contre les pervers ont été abandonnées et les enfants ont été renvoyés chez les bourreaux.

Le groupe de Marion David Pettie, dans la mouvance beatnik, faisait la promotion des drogues vendues par la CIA.

Il affirme que Timothy Leary, agent de la CIA et leader de la contre-culture, lui avait procuré du LSD.

Le journaliste Uri Dowbenko relève que ces disparitions d’enfant, ainsi que les violences sexuelles et la pédophilie au niveau mondial, démontrent la convergence vers un réseau organisé de la criminalité de haut niveau, que contrôle dans l’ombre le système légal.

Ted Gunderson et Uri Dowbenko soutiennent l’existence de plusieurs groupes de la mouvance satanique particulièrement puissants.

Le témoignage dramatique d’une jeune victime

Paul Bonacci fait l’objet d’une mesure d’isolement au centre correctionnel de Lincoln : il a accusé des hommes du pouvoir, dont George Bush, ou encore le député de Washington Barney Franks, qui siégea de 1981 à 2013 à la chambre des représentants des États-Unis, d’être des criminels pédophiles et d’avoir abusé de lui quand il avait six ans.

Dans plusieurs de ses interventions, le pasteur Fritz Springmeier, accusera aussi l’ancien président américain d’être un pédo criminel et un sataniste.

En 1990, Paul Bonacci, âgé de vingt-deux ans, a été examiné par un psychiatre, Beverly Mead, qui l’a soumis à une expertise.

Il a déclaré que le jeune homme était sain d’esprit et ne présentait pas le profil d’un affabulateur.

Bonacci raconte : « J’étais entre les mains d’un groupe [de défense de la pédophilie] dénommé Namba (North American man – Boy Love Association) qui m’invitait à des réunions à New York et à Boston.

À l’âge de neuf ans, j’ai été conduit dans un hôtel avec cinq autres garçons et on nous a contraint d’avoir des rapports sexuels pendant que l’on nous filmait.

Ensuite, ils m’ont obligé à avoir des rapports avec un bébé.

À l’été 1985, un certain Larry King [dans les années 1980 et 1990, il dirigeait le projet républicain d’aide à la communauté noire, par le biais du National Black Republican Council, cercle de réflexion et d’influence afro-américain interne au Parti républicain.

Ne pas confondre avec le célèbre présentateur politique de la chaîne américaine CNN] m’a obligé à tourner un film avec un autre garçon, Nicholas, qui était dans une cage. (…)

On nous déguisait en Tarzan et l’on nous contraignait à avoir des rapports.

Ensuite, on me commandait de le frapper. (…)

Il est arrivé un homme qui m’a ordonné de taper le garçon comme s’il s’agissait d’une poupée.

Ensuite, il m’a obligé à prendre un pistolet, je l’ai pointé sur sa tête et j’ai tiré.

En 1984, on m’a emmené au ranch South Fork [Dallas].

Dans le cadre de la convention républicaine, Larry King organisait des parties pédophiles, toujours en compagnie de la fine fleur de la politique. »

Paul Bonacci poursuit son récit avec des révélations choquantes : « J’ai été témoin de sacrifices humains effectués sur un bébé de quelques mois, afin de blasphémer sur la naissance du Christ.

Dans ce rituel annuel, tous chantaient pour pervertir le sang du Christ.

À l’aide d’un poignard ils assassinèrent le bébé et le démembrèrent, puis ils remplirent une coupe de son sang mélangé à de l’urine qu’ils nous ont fait boire, pendant qu’ils entonnaient « Satan est le Seigneur ».

Les investigations de la Commission Franklin

L’enquête a révélé que des personnes liées à Larry King effectuaient des rapts d’enfants pour la prostitution, la production de snuff movies (film avec mise à mort) et des parties de pédophilie.

Au début des enquêtes lancées par la Commission Franklin, de nombreux incidents ont repoussé la date du procès contre le présentateur de CNN !

Comme si on avait voulu garder le silence sur cette affaire liée à la pédophilie et au satanisme, plusieurs personnes de son entourage sont assassinées ou « suicidées ».

Dan Ryan, associé de King, a été trouvé étranglé dans sa voiture.

Bill Baker, partenaire du vice-président du National Black Republican Council, a été abattu d’un coup de révolver dans la nuque.

Curtis Tucker s’est défenestré à Holiday Inn.

Charlie Rogers, amant de King, s’est tiré une balle dans la tête.

Bill Skaleske, représentant officiel du département de police d’Omaha (la plus grande ville du Nebraska) qui a dirigé l’enquête sur King, a été trouvé mort.

Joe Malek, autre membre des marchands de bébés et propriétaire du Peony Park, où se produisaient les parties de pédophilie, a été tué d’un coup de pistolet : la police a conclu à un suicide.

Mike Lewis, trente-deux ans, chargé de protéger les victimes-témoins, est mort d’une crise de diabète.

La Commission Franklin a été définitivement levée quand l’enquêteur, Gary Caradori, est mort dans un mystérieux accident d’avion, après l’enregistrement, par son service, d’informations sensationnelles7.

L’Afrique du Sud n’est pas non plus épargnée. Corriere della Sera mentionne : « Satan a pris pied aussi en Afrique du Sud, avec tous les aspects effroyable de son culte, le sacrifice de bébés égorgés sur l’autel du prince des Ténèbres, lors de réunions où les plus jeunes sont contraints d’avoir des rapports sexuels avec des chiens ou des boucs, animaux symboles de Lucifer. »

Enquête enterrée

Entourées d’un épais silence, les enquêtes sont presque toujours enterrées.

Pourtant, les cas de satanisme mettant en scène de pauvres innocents sont nombreux.

Pour les États-Unis, Ted Gunderson constate : « J’ai quatre témoignages détaillés de trois détenus impliqués dans des rituels sataniques et un d’un prêtre de l’Utah.

Tous m’ont confirmé l’existence de 50 000 à 60 000 cas annuels de sacrifices humains.

Il a été retrouvé de nombreux cimetière dans tout le pays avec des dizaines de cadavres non identifiés, et aucune enquête poussée ne fut diligentée… ».

Les crimes sataniques sont en augmentation dans le monde entier.

Le Dr Dianne Core, responsable de l’Institut Childwatch (Association d’assistance et de protection des mineurs), a dénoncé que, en Grande-Bretagne, les cercles satanistes, plus puissants que les groupes mafieux, sont protégés par le lobby politique.

Le Dr Dianne Core remarque : « Malheureusement nous n’avons pas encore identifié le sommet de la pyramide qui dirige le satanisme en Grande-Bretagne.

Ils jouissent de protections au plus haut niveau.

Les pédophiles satanistes sont très présents à Londres. »

Les cortèges et les sourires couronnent une réalité plus ténébreuse.

Corriere della Sera du 18 mars 1990 dénonce qu’à « Londres, des bébés torturés au cours de rites sataniques, des fœtus extraits de force du ventre de mères mineures sont immolés.

Aux confins de la réalité, des témoignages parlent de bébés et d’adolescents offerts aux grands prêtres d’une secte satanique et à leurs adeptes pour être violentés.

Une fois enceintes, des adolescentes doivent avorter : le fœtus de quatre mois est sacrifié pour la purification des satanistes qui en boivent le sang.

Une enquête conduite par 66 groupes de recherche de la National Society for the Prevention of cruelty against children (Société nationale pour la prévention de la cruauté contre les enfants) confirme l’existence de telles pratiques au Royaume-Uni. »

Consommation de fœtus lors d’une scène satanique

Le 19 janvier 1998, lors de la cérémonie de fondation du Tribunal international Martin Luther King, le Dr Dianne Core annonçait qu’en Angleterre, en avril 1998, débuterait le procès pour viol d’une adolescente violentée dès l’âge de quinze ans.

Une fois pubère, elle a été mise enceinte huit fois, et a dû avorter chaque à quatre mois de grossesse.

Les fœtus étaient ensuite conservés dans un congélateur pour être ensuite consommés lors de scènes sataniques, avec la participation des mères avortées. »

Le rapport entre la pédophilie et le satanisme est maintes fois établi.

Le père sicilien Don Fortunato Di Noto, fondateur en 1996 de l’association Meter contre la pédophilie, a révélé l’existence d’un site Internet satanique mettant en ligne des photographies terribles de sacrifices de jeunes victimes offertes à Satan.

Le père Di Noto a déclaré : « On soupçonnait le lien entre satanisme, pédophilie et sacrifices humains.

Mais nous n’avions jamais trouvé de sites aussi cruels affichant les photographies de sacrifices sur des sujets mineurs.

Les images n’étaient pas le résultat de photomontages. » Le courage de ce prêtre italien a été récompensé en 2001, par sa nomination à l’Ordre national du mérite de la République italienne.

Il semble que ce pays peut encore récompenser des personnalités honorables.

En Angleterre, en mars 1990, un enfant s’est livré à des révélations ahurissantes.

Le quotidien Il Giorno rapporte : « Dans ses récits confus émergent des scénarios d’assassinats sur des nouveau-nés, de tombes ouvertes la nuit, de cannibalisme, des rites mystérieux avec des démons et des enfants contraints de boire de mystérieuses potions avant d’être violés et enfermés dans des cages. »

Le quotidien italien affirmait que les criminels profitaient de protections de haut niveau.

Lobby politique et pédophilie

Le célèbre journaliste milanais Maurizio Blondet, également connu pour ses positions catholiques traditionnelles, au cours d’une enquête publiée dans le périodique Teologica, relate : « Des personnalités appartenant à l’élite se réunissent les nuits de pleine lune pour pratiquer d’étranges rites, sur une île située à proximité de Washington.

Naturellement, personne ne veut aborder un pareil sujet, car ce sont des gens très puissants.

Dans certains entourages politiques de haut niveau, il se dit à demi-mot que des enfants y sont violés.

Le tout se déroule dans un rituel de magie noire.

Ce ne sont pas des personnes communes qui s’adonnent à de tels rites, mais il s’agit d’individus dotés de hautes charges, des fonctionnaires du Pentagone, etc. »

Horreurs après horreurs, les preuves d’adorateurs de Satan sacrifiant des enfants ne cessent de se recouper.

La presse italienne ne manque pas de plumes courageuses pour dénoncer ces abominations.

Corriere della Sera informe : « Horreur à Londres après la découverte d’un marché de films pour pédophiles. (…)

Scotland Yard a enquêté sur au moins vingt enfants disparus les six dernières années et ayant connu une fin horrible.

Une équipe a été formée pour enquêter dans le marché crasseux des vidéos pornographiques, les snuff movies destinés à des pédophiles sataniques.

En argot, snuff signifie mourir ; dans ces vidéos, les petites victimes sont filmées alors qu’elles sont torturées, violées et assassinées.

La police est convaincue qu’au moins six enfants sont morts de cette manière à Londres et dans le comté du Kent.

L’Angleterre a appris avec stupéfaction qu’au sein de la société, circulent des monstres prêts à filmer les tourments, l’agonie et la mort des enfants pour satisfaire la perversité de beaucoup d’autres monstres [richissimes], qui déboursent des dizaines de millions pour une copie de film. »

Sommes qui ne sont pas à la portée de la majorité des Britanniques.

Les mystères de la Belgique

250 millions de snuff movies sont commercialisés dans le monde entier.

Aux États-Unis, pas moins de 20 millions de vidéos auraient été vendues dans les années 1990.

Ce sont des scènes toujours plus cruelles montrant toujours la torture et la mort d’enfants.

Chaque année, dans le monde, un million de bébés et d’adolescents sont victimes de la prostitution, du tourisme sexuel, de la pédophilie, de la pornographie, du sadisme de détraqués et de satanistes.

De telles horreurs ont été révélées dans le cadre de l’affaire du pédo criminel Marc Dutroux, surnommé le « monstre de Marcinelle [section de la ville wallonne de Charleroi] ».

Les vidéos de Dutroux montrent des enfants violés et mis à mort.

La dénonciation a été faite par Sophie Wirtz, juriste et responsable de la section belge du Mouvement du Nid, association d’aide aux personnes prostituées.

Dans cette tragédie, le fond de l’horreur n’a pas encore été touché. », a-t-elle déclaré.

Dans l’entretien publié par un quotidien italien, la juriste affirme qu’au début de l’affaire Dutroux, six cents vidéos-cassettes de pornographie de mineurs séquestrés étaient en circulation.

La présidente du Nid explique que « la pédophilie n’est pas un rapport affectif, mais l’expression de domination sur l’enfant dont le stade extrême est la mort ».

L’affaire Dutroux concentre des faits de pédophilie, d’homicide, de nécrophilie, de snuff movies et implique des personnes de la haute société belge, du monde de la haute finance et de la politique.

En 1989, Dutroux avait déjà été condamné à treize années de prison pour avoir séquestré et violé à plusieurs reprises deux mineures en 1985, en compagnie de Michelle Martin, condamnée à six années pour des faits analogues.

Cependant, le couple pédo-criminel n’a pas purgé la totalité de sa peine : Michelle Martin et Marc Dutroux sont libérés en août 1991 et avril 1992 par une grâce du roi, malgré l’opposition du procureur et des psychiatres.

Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que Marc Dutroux récidive.

En novembre 1992, il est accusé d’attouchements sexuels sur des jeunes filles à la patinoire de Charleroi.

Interrogé par la Police communale, il est aussitôt relâché sans être inquiété.

Il se murmure alors que les petites victimes sont bien plus nombreuses qu’il n’a été rapporté : le 17 août 1996, dans la propriété de Marc Dutroux sont les corps de deux fillettes de neuf ans Julie Lejeune et Mélissa Russo, enlevées le 24 juin 1995.

Selon les autopsies, les deux fillettes avaient l’anus largement dilaté.

Mélissa avait les mains attachées quand on l’a retrouvée morte.

Les liens aient été placés post mortem pour déplacer le corps, qui ne pesait que seize kilogrammes.

Les jambes de l’enfant auraient aussi été fracturées post mortem.

Elle n’avait plus d’hymen et le vagin était dilaté d’environ quinze centimètres de diamètre.

Ces preuves démentent alors la version officielle voulant exposant que les fillettes seraient mortes de faim et de soif dans la cave de Marc Dutroux.

Pendant qu’en Belgique 350 000 personnes manifestaient contre le « monstre de Marcinelle », le silence le plus épais entourait l’arrestation survenue au Sri Lanka, en octobre 1996, de Victor Baumann.

Cet industriel helvétique qui, à la tête de plusieurs sociétés au Sri Lanka, employait mille deux cent personnes et finançait une école, ainsi qu’un dispensaire, a été accusé du viol de mille cinq cents enfants !

LE SATANISME A HOLLYWOOD / CINEMA / MUSIC

HOLYWOOD BOIS DES DRUIDES : SUBLIMINAL – MIND CONTROL – KABBALE – SPIRITISME – HYPNOSE
Une formidable manipulation des esprits sur la nouvelle génération

LA PORTE DES ENFERS

Le Sunset Strip était la porte des Enfers, les photos d’archives du Hollywood décadent des années 1950.

Il fut un temps reculé où le strip de Los Angeles, Californie, offrait un biotope verdoyant à tous les acteurs, réalisateurs, producteurs et autres stars du cinéma folles à lier.

C’était dans les années 1940, 50 et 60.

Leur environnement fait de flammes, de partouzes, de carrières torpillées par les egos, « d’héroïnes sous héroïne », de suicides et de harems, fut immortalisé par l’auteur et réalisateur Kenneth Anger dans son célèbre livre Hollywood Babylone paru en langue anglaise en 1975 et sa suite, Retour à Babylone.

LE SHOW-BUSINESS OCCULTE

Le show business désigne l’ensemble de ceux qui gravitent dans cet environnement qu’ils se nomment stars, idoles, célébrités ou people.

Toutes les productions pour la masse sont occultes.

C’est une guerre psychologique entre plusieurs groupes et plusieurs croyances. I

l y a donc plusieurs Hollywood occulte.

Il y a également des films contre ces mouvements sectaire, liés aux grandes religions, des films d’amour.

Comment certains artistes ont atteint les sommets, même si leurs musiques ou leurs jeux d’acteur est sous la moyenne ?

Comment quelqu’un qui ne sait rien sur la musique peut-il devenir une célèbre du rock ?

Comment certaines personnes avec beaucoup de talent et des idées n’ont jamais une chance ?

Les rock stars, les acteurs et les people sont largement utilisés par les groupes occultes, secte et loges.

Certains d’entre eux sont programmés à partir du jour ils sont nés pour devenir des marionnettes pour l’élite.

Ces jeunes sont introduits dans l’occulte via des organisations.

Dans le cadre de ces cultes, ils apprennent à penser et à agir en vue de renforcer l’ordre des philosophies du NEW-AGE et des tendances à donner au monde de demain.

Une grande partie de la planification politique et financier des ILLUMINATI se passe dans les coulisses, mais deux de leurs plus puissants instruments sont HOLLYWOOD et l’industrie de la musique, parce que c’est la façon dont ils peuvent atteindre les masses.

Ils ont donc établi une nouvelle tendance à promouvoir leur dernière stratégie.

Ils utilisent l’esprit des personnes contrôlées (musiciens, acteurs, producteurs, etc.) pour définir la tendance, leur promettant la richesse, la drogue, les groupies et la gloire.

Ces «artistes» sont fortement encouragée par des techniques tirées de l’Allemagne nazie, qui a mis au point la plus extraordinaire méthode pour manipuler les masses que ce monde ait jamais connu.

L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, a avoué en public (à ses disciples) qu’il a utilisé la » machine de propagande » de Goebbel pour amener les gens dans le culte.

TREND MAKER

Une guerre Occulte dans le Show

Le » TREND MAKER » (Les Beatles, Stones, Hendrix, Jim Morrison, Sex Pistols, Eminem, Curt Cubain, Black Sabbath, Led Zeppelin, Madonna, etc.) indiquent les orientations pour la nouvelle tendance selon leurs convictions et donc leurs TEMPLES ou LOGES.

Ce n’est un secret pour personne, MADONNA est membre de la secte de la KABBALE.

Les gens commenceront l’adoration de ces nouvelles idoles.

Puis d’autres musiciens (souvent plus talentueux) suivent cette tendance et inventent leurs propre versions de l’idée nouvelle.

Ces musiciens peuvent être des gens ordinaires comme vous et moi, qui n’ont jamais été à proximité du » MIND CONTROL » gouvernemental.

L’effet boule de neige commence.

Ainsi, ceux qui ont commencé la tendance, peuvent s’asseoir et regarder.

Les citoyens sous hypnose feront le reste pour eux.

Mickael Jackson – Dangerous.

Le programme (circus) avec au premier plan P. T. Barnum

The Police Cube noir oeuf cosmique et effet miroir zodiaque 666

La pochette de l’album » DANGEROUS » de M. JACKSON est démonstrative, la manipulation est expliquée : Les enfants vont subir un lavage de cerveau c’est le PROGRAMME.

En bas de la pochette de Dangerous figure PHINEAS T.

BARNUM célèbre créateur du cirque portant son nom et l’inventeur des des spectacles populaires.

On attribue au patron du célèbre cirque américain deux phrases qui expliquent, à ses yeux, le succès de son entreprise.

La première, qui affirme qu’« à chaque minute naît un gogo », évoque l’indéracinable crédulité de tout un chacun et la seconde nous dit que pour être populaire « il faut réserver à chacun un petit quelque chose ». En français : » On exploite les Pigeons ! « .

« Notre travail est de donner aux gens non pas ce qu’ils veulent, mais ce que nous décidons qu’ils doivent avoir. »

Richard Salent, ancien president de.CBS News

LES SORCIERS DE LA POP

En 1912, le sorcier et agent secret de la CIA, le grand mage ALEISTER CROWLEY fut responsable de l’ ORDO TEMPLI ORIENTIS (O.T.O.) en Grande-Bretagne et en Irlande avec la charge de X° de l’Ordre (dernier grade de l’O.T.O. conférant la contrôle sur une aire géographique déterminée).

Cet avancement allait de pair avec la communication des degrés maçonniques appelés « Mysteria Mystica Maxima ».

Durant la Seconde Guerre Mondiale, la majorité des diverses branches de l l’O.T.O. en Europe furent détruites et l’unique loge de l’O.T.O. encore activité fut alors l’ » AGAPE LODGE » en Californie.

ALEISTER CROWLEY est probablement le magicien noir qui est le plus populaire à Hollywood et dans l’industrie de la musique aujourd’hui.

Il est « accusé d’être celui qui a inventé les messages subliminaux dans la musique.

Ce gourou est surtout un agent secret au service de la CIA, spécialisé en occultisme.

Un grand pourcentage de la rock / rap / hip hop des musiciens des 50’s, 60’s, 70’s, 80’s and 90’s sont très influencés par cette occulte magicien noir nommé ALEISTER CROWLEY.

Dans le monde artistique, ils ne se cachent pas, bien au contraire, ils s’amusent.

Tous se reconnaissent du mage noir sataniste anglais Aleister Crowley qui opta plutôt pour la magie noire que la blanche.

Il utilisa le sexe, l’usage de drogues et les rites sataniques pour s’allier des forces occultes.

Expulsé d’Italie pour pédophilie, il continua dans son château au Royaume Uni.

C’est à Hastings, en Grande-Bretagne, que mourut en 1947 le mage, le plus sinistre du siècle, dans le quartier où allait naître un de ses futurs admirateurs, le chanteur aux allures longtemps ambiguës de Dandy androgyne, David Bowie, prêtre Luciférien, compagnon de route du leader des Rolling Stones, Mick Jagger qui s’est pris pendant longtemps pour LUCIFER personnifié au point de » jouer à » incarner le 666. C’est un dingue !

Dans un de ses livres, » MAGICK » (avec « CK » pour faire allusion aux mots BLACK MAGIC), le Mage ALEISTER CROWLEY enseigne comme principe de magie, de tout inverser, par exemple réciter à l’envers les prières des chrétiens.

Il allait développer une nouvelle philosophie inversée, contraire au mouvement de la société et surtout du Christianisme qu’il détestait profondément.

Voilà pourquoi nous avons des messages subliminaux en inversion dans les paroles des chansons et sur les pochettes de disques, de la MAGIE NOIRE.

Un adepte se doit de s’entrainer à penser à l’envers (Magick, Appendice VII, Liber brasit).

Marcher à l’envers, faire des gestes à l’envers, le haut devint le bas, la douleur le plaisir, l’obscurité est lumière, l’esclavage est liberté.

La folie devient signe de santé mentale.

Le mage avait une salle à miroirs, pour voir sa propre image à l’envers.

Ce qui est beau et lumineux est systématiquement rendu à son inverse pour devenir laid et sombre.

Les incantations et vociférations se faisaient en langage inversé.

Ecouter des disques à l’envers faisait partie de ses rituels classiques.

Les emblèmes chrétiens étaient eux aussi inversés pour signifier leur contraire.

Ainsi, un symbole représentant l’amour et la beauté sera automatiquement inversé comme dans un miroir pour finalement prendre une nouvelle signification : la haine et la laideur.

Sur la pochette de l’album » Sergent Peppers » des Beatles, ALEISTER CROWLEY est le second en partant de la gauche.

Cette pochette contient énormément de messages, parfois très étranges, ainsi Paul Mc Cartney serait mort en 1966 dans un accident de voiture, puis remplacé par un sosie.

Depuis 40 ans, les fans traquent les indices sur les pochettes d’albums, et vont jusqu’ a écouter les morceaux a l’envers pour trouver des révélations cachées…

Le verso de l’album de THE DOORS (les portes), « 13 », montre le groupe recueilli autour d’une statuette d’ ALEISTER CROWLEY.

Beaucoup d’autres artistes pop/rock ont « étudié » Crowley comme: Marc Bolan, David Bowie, Graham Bond, Sting, Daryl Hall, King Daimond, Bruce Dickinson, Stiv Bators, et bien d’autres.

En écoutant des enregistrements de prières ou des incantations à l’envers, on pouvait entendre d’autres sons.

D’autres mots et phrases étaient alors audibles.

Cela allait devenir une nouvelle pratique clé du culte obscur, des rites et de ses messes noires, enseignée dans le livre » MAGICK » et allait faire partie intégrante du culte, et plus tard mise en pratique par ses adeptes dans le rock et le show.

Lorsque nous parlons, nous générons de manière inconsciente des sons qui, écoutés à l’envers, forment d’autres mots et seraient en quelque sorte » la voix de notre inconscient « .

Une formidable manipulation des esprits par la CIA avec des techniques de MIND CONTROL très puissantes.

Un autre sorcier, ANTON LA VEY le rédacteur de la Bible de Satan, fut compagnon de route pendant un temps de CROWLEY.

Il résida d’abord dans un appartement du DAKOTA BUILDING à New York, à la réputation sinistre pour avoir été le siège d’un clan de sorciers.

Ayant mis cet appartement en vente, il fut le conseiller technique de ROMAN POLANSKI qui avait loué cet appartement pour la réalisation de son film » ROSEMARY’S BABY » où A. LA VEY joua le rôle de lucifer fécondant Rosemary (Mia Farrow) pour engendrer l’Antéchrist.

Cet appartement sera ensuite vendu au couple infernal Yoko Ono / John Lennon, et c’est au pied de l’immeuble, devant la porte d’entrée principale que John Lennon sera abattu par D. Chapman.

A. LA VEY étant mort depuis peu, l’ EGLISE DE SATAN subsiste, gérée par sa femme et ses filles qui ont pris la relève.

Dans le plus fort de la Beatlemania, John Lennon sera considéré comme un véritable messie et le » White Album » sera sujet à de nombreuses interprétations.

Le fou et sorcier CHARLES MANSON, dans le cadre d’une Apocalypse réécrite par ce dernier, les Beatles furent considérés comme les quatre cavaliers qui devaient annoncer le fléau.

Manson était un gourou à mi-chemin entre le fondamentalisme chrétien, l’Eugénisme et le Satanisme.

Il se croyait à l’aube de l’Apocalypse, qu’il décrivait comme une guerre raciale à l’échelle planétaire.

Sa mission consistait à déclencher le conflit en commettant divers meurtres et en tentant d’incriminer les Black Panthers, le mouvement révolutionnaire Afro-américain.

Le gourou meurtrier croyait que leur chanson «Helter Skelter», qui se traduit par « Pêle-mêle », appelait à la guerre entre les blancs et les noirs.

Toujours avec le même esprit de malade mental, CHARLES MANSON croyait que la chanson » Piggies » faisait référence au mot » Pig « , qui était la marque distinctive des Black Panthers.

Lorsque le clan Manson tuèrent Sharon Tate, enceinte de huit mois, ils inscrivirent le mot Pig sur les murs afin d’incriminer les Black Panthers.

Sharon Tate était l’épouse de R. POLANSKI et elle a joué en 1966 dans un film nommé l’oeil du malin … Plus tard, une fois réfugié en Europe loin de ses sectes sataniques, R. POLANSKI nous dévoilera dans le film La Neuvième porte que toutes cette culture satanique n’est qu’une machination.

Il y a égalent trois coïncidence peu connus mais vérifiables sur le sorcier et la connection avec les BEATLES : Le deuxième meurtre de MANSON fut le couple LaBianca.

L’épouse se prénommait Rosemary; David Chapman, l’assassin de John Lennon, avait échangé de la correspondance avec MANSON.

Chapman faisait partie d’une communauté, » Born again Christians « , qui croyait également à la venue imminente de l’ Apocalypse; La première victime du clan Manson, au 10050 Cielo Drive, se nommait Winifred Chapman.

« Je sais que les Beatles connaîtront le succès comme aucun groupe ne l’a encore connu.

Je le sais très bien, car pour ce succès, j’ai vendu mon âme au diable ».

John Lennon à R. Coleman en 1962

LES BEATLES ET LA NOUVELLE GENERATION

La route pour l’âge du Verseau

Le texte suivant est un extrait de Dr. John Coleman, de l’excellent livre » LE COMITE DES 300 « , qui est très informatif sur le thème des ILLUMINATI.

Beaucoup de ce qu’il a « prédit » au début des années 80 s’est passé exactement comme il l’a raconté.

Un exemple remarquable de conditionnement social à accepter le changement, même quand il est reconnu comme indésirable par le grand groupe des sites du STANFORD RESEARCH CENTERS, a été l’ « avènement » des BEATLES (les scarabées).

Ils ont été portées aux États-Unis dans le cadre d’une expérience sociale qui serait l’objet de grands groupes de population à un lavage de cerveau dont ils n’étaient même pas au courant.

Quand l’Institut TAVISTOCK a introduit le Beatles aux États-Unis, personne ne pouvait imaginer la catastrophe culturelle dans leur sillage.

Les BEATLES ont été une partie intégrante du complot » AQUARIAN » (âge du verseau) un organisme qui est né de » l’évolution de I’IMAGES DE L’HOMME.

Le phénomène des BEATLES n’était pas une révolte spontanée des jeunes contre le système social anciens.

En revanche, c’est un complot visant à introduire une très destructrices division d’éléments dans un grand groupe de la population ciblée pour un changement contre sa volonté.

De nouveaux mots et nouvelles expressions ont été introduites en Amérique avec les BEATLES.

Over the Rainbow

Over l’écliptique du ciel

Lady Gaga Occulte

Une Lady ridicule

Rihanna utilise l’occulte dans toute ses productions

Incidemment, le mot « jeunes » n’a jamais été utilisée jusqu’à ce que juste avant les BEATLES arrive sur la scène, l’institut TAVISTOCK.

Comme dans le cas des guerres de gangs, rien ne pouvait ou aurait été accompli sans la coopération des médias, en particulier les médias électroniques et, en particulier, le Ed Sullivan qui avait été entraînée par les conspirateurs pour le rôle qu’il a à jouer.

Personne n’aurait accordé beaucoup d’attention à l’équipe hétéroclite de Liverpool s’il n’y avait pas eu une surabondance de presse.

L’Institut TAVISTOCK et le STANFORD RESEARCH CENTERS déclenchent ensuite les mots dans l’usage général autour de « rock » et de ses fans.

Tous les mots de déclenchement conçu dans le cadre de la «musique rock» ont été conçus pour le contrôle de masse du nouveau groupe cible, les jeunes d’Amérique.

Les Beatles ont fait un travail parfait, ou peut-être il serait plus exact de dire que TAVISTOCK a fait un travail parfait, les BEATLES étant plus une formation » robots » avec un peu d’aide de leurs amis.

Le rôle de la presse et des médias électroniques dans notre société est crucial pour le succès du lavage de cerveau de la population.

Madonna et la pyramide de Babylone et son étoile Alrisha.

Les Beatles vivent dans un sous marin jaune.

L’EXPERIENCE DE WOODSTOCK

Le plus grand concert de Pop musique après celui de Monterey Pop, le rassemblement « Woodstock Music and Art Fair», est ce que le magazine Time appela un » AQUARIAN FESTIVAL » et « le plus grand happening de l’histoire ». Le terme » AQUARIAN » (Verseau) a été soigneusement choisi.

La conception de l’ expérience de WOODSTOCK implique la distribution massive de LSD, notament dans le Cola distribué sur place et à forte dose.

HOLLYWOOD ET LE PENTAGONE

Les films Militaires sont très populaire et l’armée américaine (Pentagone) est souvent autorisé à décider d’une grandes parties des scénarios.

Des officiers du Pentagone ont pour travail de discuter des projets de films à Hollywood.

Le militaire est autorisé à lire le scénario à l’avance et propose souvent des suggestions sur les changements, en particulier quand il s’agit de parties qui donnent une image négative de l’armée.

En échange, l’armée US met à disposition du matériel comme des avions, une base aérienne, les pilotes et les temps de vol gratuitement.

Le film devient dramatique et l’armée de l’air a eu l’occasion de montrer des équipements et de raconter des histoires héroïques de pilotes made in USA.

La seule chose que les entreprises de ces films doivent payer est le carburant.

Ainsi l’armée de l’air est présente dans 100 scénarios de films chaque année, et en une seule année, ils participent à environ 30 projets.

Un officier de liaison à Los Angeles travail activement à Hollywood.

Producteurs et réalisateurs sont invités pour des démonstrations de nouveaux systèmes d’armes.

Parfois, les militaires offrent leur participation s’ils ne sont pas dans le scénario.

LA JEUNESSE EN DANGER / TALK SHOW TV / LA MUSIQUE / LE CINEMA / LA MODE / LES JEUX VIDEOS

Pierre Mayol travaillait sur cet article et n’a pu, en raison de sa disparition brutale survenue le 21 octobre 2007, nous livrer sa version définitive.

D’après le livre de Philippe Le Vallois et Christine Aulenbacher, Les ados et leurs croyances : comprendre leur quête de sens et déceler leur mal-être, L’Atelier, Ivry-sur-Seine, 2006, 159 p., 16,90 euros.

Parfois, un petit livre est porté par une vague puissante.

C’est le sort de cet ouvrage, dont l’objectif est d’informer le lecteur sur les religiosités nouvelles (paranormal, satanisme, mouvement « gothique ») de certains jeunes.

C’est une mise à niveau utile pour les associations éducatives, culturelles ou cultuelles et pour les familles.

Mais ne le lire qu’ainsi, c’est l’appauvrir.

Après l’avoir présenté, j’évoquerai des problématiques qui « complexifient » le satanisme et le mouvement gothique au lieu de les réduire à une simple « anomie » sociale.

Le livre

La première moitié de l’ouvrage

Les ados et leurs croyances est consacrée à la vie quotidienne des jeunes.

Un tableau énumère les lois générales concernant les 10-25 ans (utile pour comprendre l’encadrement juridique).

D’autres indiquent les taux de la pratique religieuse, des baptêmes , des valeurs .

Des synthèses résument « l’univers dans lequel naissent les ados » : croissance des migrations (380 000 étrangers en 1851, 4,5 millions d’immigrés en 2005) ; explosion de l’audiovisuel depuis trente ans, du numérique depuis cinq ans, équipements domestiques dont les jeunes sont les premiers utilisateurs, transformations de la famille, effacement des religions.

Le « supermarché du sens » (dit Frédéric Lenoir  ).

On se reportera aussi aux travaux de Jean-Louis Schlegel, Jean…, est un self-service où l’on trouve de tout (néochamanisme, néotemplier, néopaganisme…).

Les sites pullulent sur le paranormal (28 millions), les OVNIS (3 millions), le spiritisme (834 000), le satanisme (498 000), le gothisme (70000).

Quatre phénomènes expliqueraient le vagabondage des jeunes : la « sortie » du christianisme ; la « défiance » des organisations (voir la « désaffiliation » de Robert Castel) ; le « subjectivisme » (l’impérialisme du « Moi d’abord, après moi le déluge… » ; les croyances dites « possibilistes », constamment remises en cause et instables parce qu’elles dépendent des « sentiments » du moment.

La foi en Dieu (40 % aujourd’hui contre 80 % dans les années 1950-1960) est remplacée par des crédulités variant avec les modes.

Voir « Les catholiques français », Le Monde des religions,….

Le taux des baptêmes catholiques est passé de 93 % des naissances en 1991 à 64 % en 2005, celui de la confirmation de 58 % à 37 %, et ainsi de suite.

C’est un amalgame de traditions transmises par l’entourage (les anciens, la famille…) et transformées par les pairs (les réseaux, les copains, le Net).

Rien n’est transmis sans être transformé en un usage personnalisé.

Cette dynamique est présente chez des jeunes, encore plus dans la cire malléable qu’est devenu le religieux.

Le chapitre IV expose les croyances dites parallèles des adolescents : paranormal, satanisme, gothisme, spiritisme, soucoupisme.

Chaque terme est défini dans son histoire et son usage.

« Plus on est jeune plus on croit au paranormal » : 42 % des jeunes contre 20 % des aînés.

Antoine Delestre l’a déjà montré dans Les religions des étudiants.

L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », Paris, 1997..

Ils appartiennent aux classes moyennes, sont étudiants et diplômés. Insatisfaits des institutions religieuses, comme de la sécularisation, ils bricolent des croyances dans leur coin.

Leur religiosité mélange croyances et crédulité, communautarisme et individualisme, exégèses rationalisées et superstitions.

Ce n’est pas le retour du religieux, mais du syncrétisme.

Tables tournantes, écriture automatique, coups frappés (raps, relevant de la « typtologie »), verres parlants pour communiquer avec les morts sont le fonds de commerce du spiritisme : les défunts qui n’ont pas rejoint le paradis errent, invisibles mais bavards, au milieu des vivants.

Parfois le spiritisme va jusqu’au vampirisme, univers des morts qui se repaissent des vivants : on en a fait quantité de films gore (mot anglais signifiant « sang séché »).

Dracula, dérivé de « dragon », dracul en roumain, en est le prototype romanesque et cinématographique.

Le soucoupisme regroupe les amateurs d’extraterrestres de tous âges : ils croient aux martiens, aux soucoupes volantes des années 1950 rondes comme des soupières, d’autres scrutent dans l’infini des villes intergalactiques tout en craignant d’être « abductés » (enlevés) par des anthropoïdes gélatineux.

Ils lisent des sagas, des BD, de la science-fiction, des livres d’ésotérisme, ils collectionnent des images d’engins interstellaires, de guerriers masqués, de femmes fatales…

Les auteurs relèvent que 19 % des 18-24 ans (soit 830 000 individus environ) déclarent « croire aux envoûtements et à la sorcellerie ».

En ajoutant les 13-18 ans pour lesquels ces « résultats nous semblent pertinents », alors il y aurait en France de 1,5 à 2 millions d’« adolescents fascinés.

Tableau du « Panel des croyances », Les ados et leurs… » par ces croyances extrêmes.

Les vrais adeptes, les « mordus », représentent un ou deux centièmes, soit 20000 à 30000 jeunes dispersés dans des clans, des groupes et autres « tribus » (Michel Maffesoli).

Quant au « noyau dur, il serait infime » : quelques centaines de « fanas [5][5]Les ados et leurs croyances ».

Pour conclure, un guide d’entretien détaillé permet à « l’adulte référent » d’écouter les adolescents tourneboulés par ces fantasmagories.

L’attrait juvénile pour le diable

Dans ce méli-mélo, le satanisme et les mouvements gothiques se détachent avec force.

Pourquoi des jeunes s’empressent-ils autour de ces fantômes, alors que la science, le réalisme et l’empirisme semblent le trépied de leur conscience et de leur faculté de connaître ?

Quelles élucubrations les poussent à divaguer dans des brumes qui cachent ce qu’ils recherchent, le maléfice ?

S’agit-il d’un attrait « ludique », comme on dit, qui ne dure que le temps de la jeunesse et s’évanouit ?

Est-ce plus : une attirance du mal, pour le mal et par le mal, propre à l’humanité entière, mais plus active, comme un feu dévorant, chez certains jeunes ?

S’agit-il d’une inconscience du danger social, intellectuel ou spirituel, identique à celle des enfants qui jouent avec des obus rouillés qui peuvent les tuer ?

Peut-on impunément tutoyer le diable et partager sa soupe, fût-ce avec une longue cuillère ?

N’y a-t-il pas, plus simplement, une méconnaissance (une absence de culture minimale) du diable, qui transforme en jeu ce qui, dans la mémoire collective, a toujours constitué un redoutable enjeu ?

Pourquoi préférer l’immonde au monde ?

Vieux, déçus et ronchons, on comprendrait, mais jeunes et actifs, c’est plutôt étrange, non ?

Le quid du diable : qui est qui, et fait quoi ?

Les adeptes de Satan font tristement la une : cimetières profanés, lieux de culte dégradés, sépultures violées, églises incendiées, relents racistes, assassinat d’un prêtre…

Toujours du négatif !

Le mal vient de plus loin.

La vignette d’une bible du xe siècle contient la première représentation connue de Satan (ou du diable, de Lucifer…, voir infra).

Tandis que le malheureux Job est assis sur les ruines de sa maison et reste fidèle au Dieu de ses pères, Satan (Shatan : l’accusateur) le défie dans sa foi.

Le Livre de Job raconte l’histoire d’un homme juste, riche et…. Nimbé et ailé, il tient une cassolette de feu dans la main gauche (la sinistra), les ongles de ses pieds sont fourchus et griffus.

Sur les chapiteaux, le diable se mêle aux scènes bibliques et aux légendes des saints comme acteur ou comme témoin en retrait.

Pourvu d’ailes et d’une queue à écailles, il a les traits hideux, une tête de serpent, de crapaud, de fauve ou de dragon ; ses membres étiques sont prolongés par des mains et des pieds volumineux, la bouche est vorace et son sexe, quand il apparaît, est semblable à celui des chiens ou des chevaux.

Les diablesses, dotées des mêmes laideurs, ont le sexe masqué par un ventre rebond jusqu’aux cuisses.

Parfois, le diable est représenté couronné, gras et lippu, pourvu de mamelles, la taille entourée d’un serpent et assis sur la tête d’évêques et de princes damnés (porte centrale de Notre-Dame de Paris, à la gauche du Christ).

Ces laideurs sont conçues pour faire un contraste avec la « splendeur » du Fils de Dieu (Amiens, Reims.

Le diable est laid et bizarre, mais il est identifiable : chaque membre, tout biscornu soit-il, fait partie de sa corporéité.

Il peut faire peur, c’est même à cela qu’il sert, mais il ne rend pas fou.

Le diable d’aujourd’hui apparaît au contraire comme morcelé (disjecta membra), multiforme, c’est une bête sombre aux yeux rouges luisant dans la nuit (voyez les sites spécialisés).

Le sens de l’un, de l’unité, laide ou belle peu importe, a disparu.

Cette amorphie non identifiable est la matière première de tous les fantasmes, jusqu’à ceux de la « dissociation » du sujet (spaltung, « schize de l’Ego ») qui, elle, peut rendre fou.

On régresse de l’ordre du corps unifié au chaos du démembrement, on revient au Tohu-Bohu (le désert et le vide) d’avant la Création.

17Le flottement lexical aussi est significatif, on ne sait plus qui fait quoi : Satan, diable, démon, Lucifer, Méphistophélès, tous dans le même pot.

Justement non : tous différents ! Chacun incarne le mal à sa manière : le diable est polysémique, « composite et multiforme.

Les ados et leurs croyance.

Satan est un mot hébreu qui signifie « avocat accusateur », « procureur » mais qui, à cause de ses roueries et de son habileté, est aussi appelé « le Menteur », « le Malin » : « Satan se déguise en ange de lumière », écrit saint Paul (II Cor, XI, 14).

C’est Satan qui argumente avec Jésus dans l’épisode de la Tentation au désert (Évangile de saint Matthieu, chapitre IV), car on le sait doué pour parler et convaincre.

C’est lui « l’espion » qui éprouve la foi du fidèle Job.

Diable est un mot grec qui signifie « celui qui disperse » (dia-bolos).

Il s’oppose à « symbole » et à « symbolique » (de sym-bolon), ainsi qu’au substantif féminin « la symbolique », masculin « le symbolique » cher à Jacques Lacan, au « symbolisme », bref, à tout ce qui signifie union, école de pensée, lien social (un drapeau, un credo…, c’est un « signifiant arbitraire mais motivé », écrit Tzvetan Todorov).

Démon vient du grec daïmon : « esprit, génie » et même « signe divin », avec un sens positif.

Sous le christianisme, il finit par signifier un esprit personnifiant un vice.

Ainsi, les sept péchés capitaux ont chacun leur démon : la paresse (Belphégor), l’orgueil (Lucifer), la gourmandise (Belzébuth), la luxure (Asmodée), l’avarice (Mammon), la colère (Satan) et l’envie (Léviathan).

La familiarité adoucit cette signification (« Quel petit démon ! », comme du reste pour « diable » : Un Bon Petit Diable).

Les formes « démoniaque » et « diabolique », plus puissantes, évoquent la cruauté et la perversité qui effraient (voir Les Diaboliques, film de Clouzot, 1955, et le roman du même nom, de Barbey d’Aurevilly, 1870).

21Lucifer, mot latin, est le nom de l’archange « qui porte la lumière ».

Dans la version latine du Nouveau Testament, la Vulgate, le….

Il commande le tiers des anges, à côté des deux autres archanges Michel et Gabriel qui commandent chacun un autre tiers.

Lucifer est d’une grande beauté et intelligent mais il s’est rebellé contre Dieu et a entraîné dans sa chute son « tiers » d’anges, le « tiers des étoiles » de l’Apocalypse (XII, 3-4).

Il incarne l’orgueil et l’insoumission.

Il avance désormais en archange des ténèbres muni d’une torche pour seule lumière et il a le regard « mauvais ».

Méphistophélès est le nom de l’acheteur des âmes contre la promesse de l’éternelle jeunesse du (ou plutôt des) Faust de Marlowe et, surtout, de Goethe [10][10]Voir Dabezies A., Le mythe de Faust, Armand Colin, Paris, 1972..

C’est aussi le thème du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde (1890).

Ce nom, qui existe déjà dans le haut allemand, vient du latin mephiticus : « qui dégage une odeur pestilentielle » (on dit toujours « l’odeur méphitique » d’une charogne ; de là aussi : « Ça sent le souffre ! » souvent utilisé pour : « Ça sent le diable », jusqu’à corrompre l’âme et l’esprit).

Le dénominateur commun est le mensonge : « Lorsque le diable profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et père du mensonge » (Jn, VII, 44).

Le Pseudo-Denys l’Aréopagite précise : « Les démons sont des anges qui ont trahi leur nature […].

La race des démons n’est pas mauvaise en tant qu’elle se conforme à sa nature, mais en tant qu’elle ne s’y conforme pas.

Cité dans Chevalier J., Gheerbrant A., Dictionnaire des…. ».

Ou ce décret du concile de Latran (1215) toujours en vigueur : « Les diables et les autres démons ont été créés par Dieu bons par nature, mais eux-mêmes se sont fait mauvais.

Les ados et leurs croyances. »

L’appartenance de classe des démons

Figurez-vous que les démons se trouvent avoir le sens de l’ordre et de la hiérarchie : ils forment une sorte d’aristocratie.

Dans l’ordre descendant : séraphins, chérubins, vertus, puissances, principautés, dominations, trônes, archanges et anges.

Selon le rang, on ne « loge » pas à la même enseigne.

Dans le couvent des Ursulines possédées de Loudun (circa 1630-1635), les grands du monde des ténèbres « logent » chez la supérieure, tandis que les « prolétaires », en somme, « logent » chez les petites nonnes paysannes.

Voir l’admirable livre de Michel de Certeau : La possession de….

La langue signe une « appartenance de classe » en même temps qu’elle localise les affects : selon Claude Quillet, médecin de l’époque, « ces pauvres diablesses de religieuses […] tombent dans un délire mélancolique, travaillées [qu’elles sont] par l’aiguillon de la chair et c’est d’un remède charnel qu’elles ont besoin pour être parfaitement guéries.

Cité dans La possession de Loudun. ».

Le satanisme a ses croyants et ses officiants : parodies de la messe que sont les messes noires (chères au Huysmans de Là-bas, 1891), profanation d’hosties, crucifix inversés en signe de blasphème (ce fut, un temps, l’emblème de Madonna), sacerdoce dévoyé dont les représentants ont « vendu leur âme au diable ».

Ils célèbrent des cultes érotiques à même l’autel en invoquant les incubes, démons érotiques masculins, et les succubes, démons érotiques féminins, et procèdent à de lentes initiations amoureuses entre générations.

Si les diables eux-mêmes ont chacun leur caste, leur chez-soi et leurs rites, on comprend que des jeunes, par analogie, désirent jouir du sentiment d’appartenir à un « petit clan » ou à un « petit reste d’élus » (happy few) pour se soutenir mutuellement, en écoutant avec courage les mêmes genres musicaux : black, dark ou death metal et encore gothic, trash, doom, speed, power… metal.

Certains groupes ont des noms sans équivoque : Black Widow, Black Sabbath, Judas Priest, Deicide, Satan Jokers, Lords of chaos…

Marylin Manson (Brian Warner est né en 1969 aux USA ; son pseudonyme associe le prénom de Marilyn Monroe et le nom du criminel Charles Manson.

Les ados et leurs croyances est célébré comme un music heroe et son effigie orne des tee-shirts flamboyants.

Le mouvement gothique

Le satanisme est « intergénérationnel », même s’il éveille la curiosité de plus jeunes (goût du mystère, des dangers, des transgressions…).

Le mouvement gothique est surtout caractérisé par la jeunesse.

Il serait un satanisme gai, ironique, soft en somme.

Les gothiques, en principe, s’enracinent culturellement dans la littérature britannique des xviiie-xixe siècles.

C’est Horace Walpole (1717-1797), lord libertin et coquin, auteur excentrique du Château d’Otrante : histoire gothique (1764), qui inventa le terme « roman gothique ».

Cette tradition littéraire fut riche en romans fantastiques dont les aventures se déroulent dans des ruines et dans des cimetières.

L’original britannique eut une descendance esthétique fameuse avec Ann Radcliffe (1764-1823), auteure du Roman de la forêt (1791) et des Mystères d’Udolphe (1794), l’américain Edgar Poe (ces nouvelles furent admirablement traduites par Baudelaire), William W. Collins…

Nos gothiques lisent aussi Frankenstein (1818) de Mary Shelley, fille de la féministe anglaise Mary Wollstonecraft et épouse du poète Percy Shelley, et Dracula de l’Irlandais Bram Stoker (1897), et bien d’autres « romans noirs ».

Le romantisme français est influent : les gargouilles des dessins de Victor Hugo, les momies de Théophile Gautier, Gaspard de la nuit d’Aloysius Bertrand, Maldoror de Lautréamont, Madame Putiphar de Pétrus Borel, « Les litanies de Satan » de Baudelaire, les forces occultes dans les œuvres de Villiers de l’Isle-Adam et de Barbey d’Aurevilly, le « décadentisme » de la fin du xixe siècle, qui rassemble autour de Jean Moréas, leur chef de file, des auteurs comme Georges Rodenbach, Tristan Corbière, Charles Cros, Jules Laforgue et des inclassables comme le Sâr Joséphin Péladan, un mystagogue qui se prit au sérieux.

Un recueil de poésies de Robert de Montesquiou, l’ami de Proust, s’intitule d’ailleurs Chauves-souris.

La musique n’est pas en reste avec la Faust-Symphonie et les Méphisto-Valses de Liszt.

Une nuit sur le mont Chauve de Moussorgski.

Danse macabre de Saint-Saëns.

La Damnation de Faust de Berlioz…

Ils ont des cinéastes (Coppola [Dracula], Tim Burton…) ; des références philosophiques : la Bible satanique (1966, traduction française 2006) de l’Américain Anton Szandor LaVey (1930-1997) fondateur de l’Église de Satan (matérialiste et individualiste), mais aussi Sade, Bataille, certains mangas ; et des créateurs de mode (Gaultier, Tisci).

Les gothiques exhibent le même look noir que les adeptes de Satan, mais adouci par de la dentelle et du satin luisant.

Ils portent des vestes décorées avec des têtes de mort de pirates ou de films de terreur (Scream).

Ils arborent un masque blafard, les filles mettant une ombre à paupières noire ou violette, un rouge à lèvre violine ou rouge vif.

Les ongles sont vernissés noir, le visage poudré blanc, les sourcils noircis, et certains garçons portent la chemise à col cassé sous la jaquette à queue-de-pie, à la Dracula.

Tatouages, piercings, chaînes, pendentifs, têtes de mort et pentacles (étoiles à cinq branches contenant la silhouette d’une tête de bouc), « corset araignée » noir, rouge ou violet, longue jupe noire ou jupette Lolita (style gothic-lolita) sur bottines surélevées, pantalon bouffant, canne à pommeau, mitaines, ceinture, parapluie (noirs !) complètent l’élégance de ces jeunes destroy.

C’est tendance et vintage à la fois.

Ne dites pas qu’ils se « fringuent » mais qu’ils endossent une vêture – comme on le dit du prêtre qui revêt ses ornements.

Ils participent à la médiation sacerdotale (du latin sacer : « sacré ») qui organise les rapports entre le monde et l’au-delà, comme les psychopompes des rites antiques.

Ils aiment les lieux obscurs évoquant une batcave (grotte de chauves-souris), les musiques chantées d’un feulement grave, mais aussi les voix angéliques des fairy voices ou des heavenly voices (que l’on traduit par « voix célestes », qui est aussi, au singulier, le nom du timbre d’un « jeu » des harmoniums tout ce qu’il y a de sulpiciens du xixe siècle !).

Et ils disposent derrière le rideau de scène des moulinets avec un tuyau de poêle qui crachote une fumée censée être infernale.

Ils échangent le salut satanique (index et auriculaire dressés en cornes d’escargot, de la main gauche, la sinistra).

« Cet intérêt pour le morbide peut devenir une fascination maladive pour la mort.

Les ados et leurs croyances.

Une contradiction culturelle

En ces jours d’athéisme banalisé, et aussi ennuyeux que la pensée unique, on s’étonne de rencontrer tant de gens, des jeunes surtout, qui donnent dans ces diableries.

J’avais été étonné, il y a quinze ans déjà, par le succès d’Halloween dans les maternelles et les écoles, alors qu’on se méfie de la crèche comme de la peste !

Le surnaturel suinte partout : fantômes, extraterrestres, magie noire ou blanche (Harry Potter, Le Seigneur des anneaux…).

La publicité a ses morts vivants aux voix sépulcrales.

Les films et les séries débordent de revenants, de médiums, d’ectoplasmes ou d’extraterrestres.

Les maisons hantées ont quitté les brumes écossaises pour la Dordogne ou le Gard.

Le succès du roman Da Vinci Code, des séries comme La Prophétie d’Avignon, l’attrait pour des lectures romanesques de la vie de Jésus, de ses amours avec Marie-Madeleine, le pullulement de groupuscules à tendance sectaire, tout cela contraste avec la doxa rationaliste.

Même Norman Mailer, pourtant au-dessus de tout soupçon, envisage l’existence du diable pour expliquer « l’enfance d’Hitler », titre de son dernier livre : « Je crois que le diable était fou de rage d’avoir vu Dieu donner naissance à Jésus.

Il lui fallait son opposé.

Je regarde Hitler comme la réponse à Jésus », et, plus loin : « J’ai commencé à accepter que Dieu et le diable jouent un rôle clé dans notre existence […].

Je vous le dis, ils sont là.

Le diable était présent lors de la conception d’Hitler, comme Gabriel était présent à celle de Jésus.

À l’exemple de bien d’autres, de toutes origines et de toutes idéologies, les jeunes en quête d’initiation se glissent dans les interstices du social pour explorer les arcanes des mondes dits « parallèles ».

Ces rêveries ressemblent au « roman familial » cher à Freud : reconstruction virtuelle d’une origine déniée dans le réel et perdue dans l’imaginaire…

On cherche des explications : les gens ont peur du vide, ils le remplissent avec de l’incongru ; ils ne pensent plus, ils compensent.

Une nouvelle anthropologie du croire ?

L’étude de la transmission et de la transformation des valeurs sociales, esthétiques et cognitives entre générations invite à une « anthropologie du croire » (Michel de Certeau) pour interroger le satanisme et ses dérivés, non seulement « tel qu’en lui-même », mais dans la publicité, le sport ou la politique, qui débordent de croyances désordonnées.

À condition « que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu’ont coutume de faire ceux qui n’ont rien vu Descartes R., Discours de l a méthode [1630], première partie. ».

Pour conclure, encore Descartes : « Pour les mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu’elles valaient, pour n’être plus sujet à être trompé, ni par les promesses d’un alchimiste, ni par les prédictions d’un astrologue, ni par les impostures d’un magicien, ni par les artifices ou la vanterie de ceux qui font profession de savoir plus qu’ils ne savent Descartes R., Discours de l a méthode, ibid.. »

Peut-être qu’un enseignement plus précoce de la philosophie (logique des propositions, conditions de la connaissance, définition de la métaphysique, initiation à la réflexion personnelle et à l’esprit critique) permettrait à des jeunes, troublés par la violence du monde, de déjouer la « fascination » qu’exercent Satan, diables et démons, sans rien perdre de leur liberté, bien au contraire.

LE SATANISME CHEZ WALT DISNEY PROGRAMME LES ENFANTS

La programmation mentale satanique des studios télévisés : Cas de Walt Disney.

ous les studios de télévision, et particulièrement Walt Disney, travaillent d’arrache-pied pour éduquer les jeunes vers un style de vie radicalement opposé à la volonté de Dieu.

Je rappelle ici une chose que je ne cesserai de rappeler parce qu’il ne faut surtout pas l’oublier: Vos enfants à la maison s’identifient à leurs personnages de la télévision, ils n’ont pas d’autres modèles dans la vie de tous les jours.

La manière de procéder des studios de télévision est toute simple: ils utilisent des acteurs qui commencent dans des rôles tout à fait ordinaires, ils peuvent être des petits enfants dans des familles qui mènent une vie plutôt ordinaire.

Je vais présenter quelques célébrités bien connues, mais je ne vais en présenter que quelques unes, sinon dans deux mois nous y serons encore.

C’est un peu le CAC40 des célébrités quoi…

Dans ce sens que sans observer tous les autres, ceux-ci présents vous donnent une très bonne température ambiante sur le milieu des stars.

A mesure que l’acteur grandit, il se voit attribuer des rôles qui dévient de la trajectoire « ordinaire », et tout le monde se dit: « Bof!

C’est normal, notre acteur grandit ».

L’acteur se voit attribuer des rôles dans des films de Magie, sorcellerie, etc…

Puis en même temps, dans la vie de tous les jours, nous avons notre acteur qui commence à entretenir des relations amoureuses, tout le monde se dit que de toutes les façons c’est tout à fait normal puisque notre acteur grandit, ce que les gens perdent de vue, et je le rappelle, c’est que les jeunes enfants s’identifient à cet acteur, ils prennent cet acteur pour référence dans leurs choix de vie.

Dès cet instant on dira que l’acteur rempli bien son rôle de Star, parce qu’il éclaire le monde comme une étoile, donnant aux enfants une éducation.

C’est ça la Star système : son rôle consiste à ÉDUQUER le monde entier, CONDUIRE le monde entier.

Il existe une immense variété d’acteurs différents pour goûts différents, mais la destination de cette éducation conduite demeure l’Enfer.

Puisque ces Stars sont tous dans des pactes lucifériens à cause du fait que ce monde est sous la domination de Lucifer.

La même parole de Jésus-Christ, Satan l’utilise avec ses célébrités, mais dans un sens pervers:

Vous êtes le sel de la terre.

Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?

Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes.

Vous êtes la lumière du monde.

Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.

Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.(Matthieu 5:13-16).

Les stars se prennent pour les lumières du monde, ils doivent conduire les nations à la perdition, sous les ordres de Lucifer.

En fait, le Seigneur Jésus-Christ nous a déjà donné l’ordre d’éclairer les nations par sa parole, Satan lui il ne fait que pervertir cette parole, il injecte son évangile dans la société à travers ses stars.

Il y a donc beaucoup de personnes de Disney: Justin Timberlake, Christina Aguillera, Britney Spears, etc… beaucoup de ces personnes ont viré dans le satanisme de manière flagrante.

Seuls ceux-là qui sous-estiment le pouvoir occulte de la télévision ne s’en sont pas encore rendus compte:

On ne présente plus Britney Spears, tellement elle est populaire avec son style de vie débauché.

Vous voyez comment elle est quittée d’une enfance « ordinaire » à un statut plutôt dépravé.

Je ne sais pas ce qu’elle fait aujourd’hui, tellement je suis coupé des médias télévisés, mais du peu que j’ai connu d’elle jusqu’en 2010, son rayon était la débauche sexuelle, la dégradation de l’archétype de la jeune fille.

Vous voyez donc que des personnes comme Britney ils sont des milliers à la télévision à éduquer vos enfants, vos enfants sont d’ailleurs tellement encerclés par ces célébrités qu’ils ont l’embarras du choix.

Pour ce qui est du crâne rasé de Britney, je ne suis pas en mesure de dire ce que cela signifie, toutefois, sachant qu’elle fait partie de la Kabbalah, et que cette secte enseigne une doctrine liée à une interprétation satanique de l’ancien testament, il est tout à fait aisé de conclure qu’il y a tout un aspect rituel derrière cela, il y a beaucoup de situations dans lesquelles il est nécessaire qu’une personne consacrée à l’Eternel se rase:

Nombres 6:18 Le naziréen rasera, à l’entrée de la tente d’assignation, sa tête consacrée; il prendra les cheveux de sa tête consacrée, et il les mettra sur le feu qui est sous le sacrifice d’actions de grâces.

Nombres 6:9 Si quelqu’un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour.

Si je ne peux pas parler de Britney Spears, je peux encore moins parler de Christina Aguilera, je crois que tout le monde la connait pour ses allures de prostituées.

Tous ceux qui ont un minimum regardé Disney Channel savent bien qui est Miley Cyrus, elle tourne de plus en plus dans des programmes plus obscures les uns que les autres.

J’ai déjà parlé d’elle une fois si mes souvenirs sont exacts.

Je crois que vous commencez déjà un peu à recoller les morceaux; nous avons des jeunes qui servent de modèles à vos enfants, ces jeunes commencent innocemment, et ensuite ils s’enfoncent au fur et à mesure dans une dépravation morale intense, et le raisonnement logique de tout le monde à ce moment c’est: « Bof!

La société fonctionne comme ça ».

Pourtant les gens sont conditionnés à se faire éduquer par la télévision, donc au final, ce n’est pas la société qui fonctionne comme les stars nous le montrent, mais c’est plutôt les stars qui modèlent la société par leurs styles de vie irréalistes.

J’avais déjà parlé de Selena Gomez une fois, je pense que désormais vous avez les preuves devant vous avec son film Spring Breakers.

Si vous ignorez ce que sont les spring break je vous le dis tout de suite; le spring break est une semaine au Etats-Unis durant laquelle les étudiants relâchent les études pour aller s’amuser sur les plages, particulièrement au Mexique, et lorsque je dis s’amuser j’utilise un mot bien léger, parce que leurs amusements sont du style « Skin Party ».
Il s’agit donc d’une période pendant laquelle les jeunes font du sexe et boivent de l’alcool pour s’évader de leur travail académique.

Selena Gomez qui éduque des millions de jeune dans le monde, programme les jeunes filles du monde entier à penser que finalement c’est une excellente expérience d’aller faire un spring break, et puisque Selena est un pur produit de Disney, personne n’imagine qu’il y a du mal dans ce film, puisque de toutes les façons Disney a été élevé au plus haut rang de l’éducation familiale par la culture populaire, et donc personne ne flaire la dégradation des moeurs, personne ne voit l’assassinat commis par un tel film.

Regardez vous-même comment Selena Gomez se comporte avec ses amies, elles ont toutes des attitudes sexuellement suggestives, et je rappelle que ce sont TOUTES des filles qui proviennent de Walt Disney, par conséquent, votre petite fille qui est cramponnée à son écran de télévision n’aura absolument aucun mal à copier ses stars de Disney qui l’ont bercée dans son enfance.

Et le plus triste dans cette histoire c’est que ces studios de production télévisées ont des milliers d’acteurs pour chaque âge, ce qui signifie que chaque génération est programmée à être éduquée par une série d’acteurs, cela du plus bas âge jusqu’à la fin de la vie. ça a toujours été comme ça, c’est comme ça aujourd’hui, et ce sera toujours comme ça jusqu’à la fin du monde.

Sache-lez donc, et retenez-le bien: Ces acteurs éduquent vos enfants pour les conduire à la perdition.

Là-dessus il n’y a absolument rien à dire.

Il faut donc que vous soyez beaucoup plus présents dans la vie de vos enfants pour les éduquer correctement, si vous laissez la télévision éduquer vos enfants, vous êtes foutus !

Parce que vous devrez d’abord supporter une vive rébellion de votre enfant dans votre maison, ensuite vous devrez rendre des comptes à Dieu pour avoir mal éduqué vos enfants.

Donc je le dis une fois de plus: Ne laissez pas la télévision éduquer vos enfants.

Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre.

Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.(Proverbes 22:6).

Si jamais vous n’éduquez pas vos enfants, la télévision s’en chargera !

LE SATANISME CHEZ HARRY POTTER

Depuis quelque temps en France et dans les pays francophones, le petit sorcier Harry Potter envahit les étalages des librairies, des papeteries, et des magasins de jouets ; et même les écrans de cinéma.

Albums à colorier, posters et statuettes sont proposés dès maintenant aux acheteurs de cadeaux de fin d’année.

Harry a fait aussi une entrée triomphale dans les manuels et les programmes scolaires !

En Europe comme en Amérique, les libraires voient dans cette série « le plus grand événement dans l’histoire du commerce des livres ».

Beaucoup de librairies organisent des « soirées à thème » ou même des « nocturnes » auxquels les enfants sont invités à participer, déguisés, bien sûr, en sorciers ou sorcières.

De nombreux parents et enseignants s’émerveillent de voir des enfants, auparavant allergiques à la lecture, se jeter sur ces romans et devenir du jour au lendemain des lecteurs voraces.

« Time Magazine » du 4/10/99 (p.67) relate qu’une petite californienne de 9 ans, Anna Hinkley, a lu les 309 pages de « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers » sept ou huit fois !

A l’heure actuelle, quatre volumes de la série sont traduits en français : « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers », « Harry Potter et la Chambre des Secrets », « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban », « Harry Potter et la Coupe de Feu ».

Un représentant de l’éditeur français, Gallimard, écrit que ce sont des livres « dont on attend frénétiquement la suite, debout, en pyjama, devant une librairie ouverte la nuit… »

La série « Harry Potter » est devenue l’instrument d’une fulgurante conquête des cœurs.

C’est à juste titre que certains parlent de « livre culte », ou promettent un « film culte » : par personnages interposés, ces aventures font vivre à de jeunes lecteurs une intense expérience intérieure.

Ils ne sont généralement pas en mesure d’analyser objectivement cette expérience : elle n’en bouleverse pas moins leur perception d’eux-mêmes et du monde.

Elle est d’ordre initiatique, ou à tout le moins pré-initiatique.

Le site Internet Cutting Edge a fait paraître une douzaine d’articles pour avertir les parents chrétiens.

Ces romans exercent un attrait puissant sur les enfants.

Ceux-ci trouvent naturel d’imiter Harry et ses jeunes condisciples de l’Ecole des Sorciers, Poudlard.

Souvent, les enfants amalgament fiction et réalité : « L’Express » du 23/11/00 (p.44) rapporte les propos d’une libraire du Havre : « Dix enfants par jour viennent me demander des nouvelles d’Harry Potter, comme si c’était une vraie personne. »

Par leur présentation, les petits ouvrages satellites de la série « Harry Potter » (« Les Animaux Fantastiques », et « Le Quidditch à travers les Ages », Obscurus Books/Gallimard-Jeunesse) entretiennent habilement cette illusion-là.

La série « Harry Potter » est aujourd’hui traduite en quarante langues et a été tirée à 90 millions d’exemplaires.

Avant de choisir le jeune acteur Daniel Radcliffe pour incarner Harry, Chris Columbus, le réalisateur du film, a reçu soixante-dix mille candidatures spontanées pour ce rôle !

Pour voir des images du film, pour se procurer des informations plus détaillées et les résumés des quatre volumes déjà parus, ou pour lire des témoignages de fans, enfants et adultes.

L’auteur des livres de Harry Potter, Joanne K. Rowling.

Née dans les environs de Bristol en Angleterre en 1965, elle vit actuellement à Edimbourg en Ecosse.

D’après l’article de « Time Magazine » cité ci-dessus, elle a souhaité devenir romancière dès l’âge de six ans.

Un critique littéraire favorable à « Harry Potter » relate dans le quotidien « San Francisco Chronicle » du 26 juin 2000 (The Source of Inspiration) le récit de Vikki Potter, sœur d’Ian Potter.

Ian et Vikki étaient des amis d’enfance de Joanne Rowling, et le jeune Harry leur doit vraisemblablement son patronyme.

« Tout le temps, nous nous déguisions et nous jouions aux sorciers et aux sorcières. Joanne nous lisait les histoires, et nous, nous lui préparions des potions secrètes.

Elle nous envoyait constamment chercher des petites branches pour fabriquer ces potions.

» Dès son enfance, Joanne Rowling semble donc avoir su trouver des lectures pour nourrir son goût du fantastique, et des amis prêts à la suivre.

Après des études de langues, surtout de français, dans les universités d’Exeter (Angleterre) et de Paris, elle a participé à un projet humanitaire en Afrique.

Elle a ensuite travaillé pour Amnesty International à Londres.

Elle a également occupé un poste de professeur d’anglais au Portugal.

Là, elle a épousé un journaliste et donné naissance à une petite fille, Jessica, aujourd’hui âgée de dix ans.

Peu après un divorce qui l’a laissée seule avec sa fille, elle a connu le chômage et la précarité ; elle a alors commencé à écrire.

Lors d’un voyage par le train en 1990, dit-elle, « Harry Potter a fait son entrée dans ma tête, déjà parfaitement formé et constitué. »

Cependant, elle n’a commencé à rédiger « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers » qu’en 1993.

Le deuxième éditeur qui s’est vu proposer le manuscrit l’a accepté avec enthousiasme, et l’ouvrage a rapidement remporté un succès phénoménal.

Joanne Rowling envisage d’écrire sept volumes sur les aventures du jeune sorcier, et de rendre les quatre derniers encore plus ténébreux que les premiers.

« Il y aura des morts, affirme-t-elle.

La seule manière de montrer à quel point il est mauvais de tuer, c’est de faire mourir un personnage que le lecteur aime. »

Joanne Rowling a beaucoup de talent.

Un porte-parole de Gallimard Jeunesse dit de ses livres : « lecture subtile, accessible et passionnante, qui ensorcelle les lecteurs de tout âge, qu’ils soient néophytes ou avertis.

» En effet, sa plume alerte tient le lecteur en haleine, crée des situations parfaitement convaincantes et des personnages attachants auxquels les enfants s’identifient.

Cultivée et même érudite dans certains domaines, elle n’en reste pas moins à la portée des jeunes lecteurs.

Ses ouvrages révèlent aussi une connaissance affinée des arts lucifériens et de la littérature occulte, et notamment d’un ouvrage qui a cinq siècles d’existence : « Les Noces Alchimiques », de Christian Rosenkreutz.

C’est sur ce livre que sont fondés les rites d’initiation au rosicrucianisme.

J. K. Rowling lui a emprunté la topographie de Poudlard (le château prestigieux entouré d’un grand lac), l’épisode des portraits qui s’animent, la bête redoutable et fabuleuse que Rosenkreutz appelle Griffon, et qu’elle appelle Hippogriffe ; la fameuse pierre philosophale, l’esprit frappeur et farceur qu’elle renomme « Peeves », et le puissant phénix qui sauve Harry par miracle à la fin de « La Chambre des Secrets ».

D’autre part, la manière symbolique dont l’auteur emploie les couleurs est rigoureusement conforme aux enseignements classiques de l’occultisme dans ce domaine.

Ce n’est pas non plus un hasard si Joanne Rowling se dit particulièrement attachée à la fête de Halloween, qui n’est autre que le nouvel an des occultistes, et le principal sabbat des satanistes.

Qui est Harry Potter ?

Ce petit orphelin a été élevé à la dure par les Dursley, un oncle et une tante « Moldus » (c’est-à-dire non-magiciens).

Eux et leur affreux rejeton sont stupides, poltrons, méchants, et physiquement répugnants ; ils n’ont jamais cessé d’humilier le pauvre Harry.

D’autre part, ils lui ont menti sur ses origines, lui faisant croire que ses parents étaient de vulgaires « Moldus », morts dans un accident de voiture.

En fait, ses parents, James et Lily Potter, étaient l’un et l’autre des sorciers illustres.

Ils ont été assassinés par un confrère, le puissant tueur Lord Voldemort.

Tout bébé, Harry a survécu à l’assaut de Voldemort ; il lui reste de cet épisode une cicatrice, une marque violette en forme de foudre sur le front.

Quoique son oncle et sa tante aient tout fait pour soustraire Harry au monde de la magie, au point de le séquestrer sur une île, les sorciers envoient l’un des leurs, le géant Rubeus Hagrid, pour l’enlever à cette vie de misère le jour de ses onze ans.

Hagrid révèle à Harry son identité véritable.

Désormais, Harry sait qui il est : il a hérité de ses parents d’authentiques pouvoirs, et il était, à son insu, déjà célèbre dans le monde de la sorcellerie.

N’avait-il pas su résister, à l’âge d’un an à peine, à l’assaut du cruel Voldemort ?

Les plus grands ouvrages de magie parlent de lui, et il ne le sait pas !

A présent, il va quitter le monde méprisable des « non-magiciens » pour se retrouver enfin parmi les siens, parmi les adeptes des arts magiques, et il pourra commencer sa formation à l’Ecole des Sorciers de Poudlard.

Chacun des volumes de la série correspond à une année scolaire passée dans cette célèbre institution.

L’école de sorcellerie Poudlard

Cet établissement prestigieux a un millénaire d’existence : c’est une véritable ville fortifiée au milieu d’un grand lac.

De Poudlard sont sortis les plus illustres adeptes de la magie et de la sorcellerie !

A l’image des meilleures écoles privées anglaises (les « public schools »), cette institution se compose de quatre « maisons », ou unités d’internat : chez les Gryffondor, les Serdaigle, et les Poufsouffle, on enseigne la magie dite blanche (celle qui passe pour être au service du « bien », et des causes « nobles »).

La Maison des Serpentards se consacre à la magie noire, qui est au service du mal ; mais le Directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, est le meilleur sorcier de la planète.

Il est là pour veiller à ce que la magie noire ne l’emporte pas sur la magie blanche…

La série « Harry Potter » repose sur l’axiome suivant : quitter le monde des non-magiciens pour n’être plus chez soi que parmi les magiciens et les sorciers, c’est trouver la délivrance, la vraie vie et le salut ; démarche anti-biblique si jamais il en fut !

La Pâque salvatrice, pour les Israélites, a consisté en une sortie du pays de l’esclavage et des magiciens.

D’emblée, on flaire le danger : à Poudlard, aucune faiblesse n’a droit de cité.

Le blason de l’établissement comporte une devise en latin, signifiant : « Il ne faut jamais chatouiller le dragon qui dort.

» Mais Harry ne connaît pas d’échec.

Poudlard pourrait aussi bien prendre pour devise cette phrase de la « Bible de Satan » d’Anton La Vey : « Heureux les forts, car ils possèderont la terre.

Maudits sont les faibles, car ils hériteront du joug.

Heureux les puissants, car les hommes les respecteront. Maudits sont les chétifs, car leur nom sera anéanti… » (Bible de Satan, p. 34, édition américaine).

Les élèves de Poudlard s’envoient réciproquement des menaces : » Si tu fais ça, je vais t’envoyer telle malédiction… »

Inutile d’en dire plus sur l’atmosphère spirituelle de la maison !

Cependant, Harry est si attachant qu’il semble constamment être l’innocence personnifiée, le champion du Bien en toutes choses.

Le monde de la magie est constamment identifié à la vraie vie et au Bien ; le monde des « Moldus » est identifié à tout ce qui est terne, vil, et repoussant.

A Poudlard, les élèves se livrent avec ardeur à des matchs de « Quidditch », sport où l’on évolue au moyen de balais volants, à 16 mètres au moins au-dessus du sol, sur un hexagramme comportant six buts.

Harry est le grand champion de Gryffondor !

Il ne suffit pas, pour gagner au Quidditch, d’avoir des aptitudes sportives : il faut aussi être nanti de pouvoirs surnaturels, pour éviter de se faire piéger par les malédictions qu’envoie la partie adverse !

Les romans Harry Potter contiennent des descriptions authentiques de phénomènes, de pratiques et de doctrines occultes.

Créer sa propre réalité.

Une idée est omniprésente dans la série « Harry Potter », celle qui est à la base même de la pensée occulte sous toutes ses formes : si l’on associe une volonté personnelle forte aux techniques adéquates, on peut créer la réalité par la puissance de sa propre pensée.

De tout temps, la littérature a fait place à l’imagination et au rêve ; mais ici, on va beaucoup plus loin ; ces livres n’enseignent pas seulement les bases de la sorcellerie, mais encore ses niveaux supérieurs.

Ils constituent une sorte de cours accéléré de sorcellerie.

L’hérédité spirituelle.

Elle semble faire tout naturellement partie de l’univers de Harry Potter.

On le sait, Harry possède certains pouvoirs parce que ses parents étaient sorciers.

Pour cette raison, Harry est un privilégié.

Les dimensions parallèles

L’Express de Poudlard part de King’s Cross, gare londonienne connue de tous.

Mais il part du Quai Neuf-Trois-Quarts, à onze heures.

Pour accéder à ce quai, il faut franchir une barrière dimensionnelle qui a l’aspect d’un mur banal.

Si on a foi en la magie et en ses propres pouvoirs, on entre simplement dans le mur, et hop !

On se retrouve dans une autre dimension, dans le monde merveilleux de la magie.

Là, fini le monde insipide et terne des « Moldus » : l’existence est colorée et palpitante ; on est entré dans « la vraie vie » !

Spectres et Revenants dans « Harry Potter

Divers esprits hantent l’établissement et se manifestent constamment : Nick-quasi-sans-tête, un revenant que le bourreau, autrefois, n’a pas su décapiter complètement ; Peeves, l’esprit frappeur et farceur qui harcèle un peu tout le monde ; Dobby, sorte de lutin qui idolâtre Harry ; Mimi Geignarde, un esprit féminin qui se tient dans les toilettes des filles, et bien d’autres…

A Halloween, on fête le « jour mortuaire » de Nick, qui remporte un franc succès en mimant son exécution ratée.

L’utilisation occulte des nombres.

On pourrait écrire de longs développements sur l’utilisation occulte des nombres dans la série « Harry Potter » et dans les étapes de la publication de ces ouvrages.

Le chiffre 11 et ses multiples, par exemple, ont pour les satanistes une valeur particulière : ils sont liés au Mal, à la destruction.

Le « Dictionnaire des Symboles » (Editions R. Laffont) les décrit comme « une des principales clés de l’occultisme noir ».

Harry a été enlevé au monde des « Moldus » le jour de ses 11 ans.

Quand il a été choisi par la baguette magique faite pour lui (oui, c’est la baguette qui choisit son sorcier dans ce récit, et non le contraire !).

Il a découvert qu’elle avait 11 pouces de long.

Le train de Poudlard part à 11 heures.

Le jour où il a fallu faire repousser les os de Harry, le médecin sorcier lui a dit qu’il fallait reconstituer 33 os différents.

Harry occupe la chambre N°11 dans l’auberge du « Chaudron Baveux » ; le sorcier Voldemort s’est entraîné pendant 11 ans avant de s’attaquer aux parents du jeune Harry.

En France, « La Coupe de Feu » a paru le 29 novembre.

Ces livres emploient aussi le 13, chiffre qui en ésotérisme est lié à la rébellion.

On pourrait multiplier les exemples.

Le « privilège » d’une marque sur le front comme Harry Potter

Harry, ce petit sorcier prodige auquel les enfants s’identifient a sur le front une marque, une cicatrice en forme de foudre, stigmate qui rappelle sa résistance victorieuse au grand destructeur Voldemort.

Cette foudre est un symbole bien connu des occultistes.

Les SS hitlériens la portaient, et plusieurs groupes de musiciens satanistes l’utilisent également : elle représente la puissance de frappe de Lucifer (NDLR: c’est aussi le S de « Satan »).

On la retrouve aussi sur la couverture de chaque volume de la série, dans le jambage vertical du « P » de « Potter ».

Lors de la parution du « Prisonnier d’Azkaban » aux USA, les librairies ont distribué aux jeunes acheteurs 650.000 tatouages autocollants en forme de petite foudre violette, que les enfants arboraient fièrement sur le front en quittant le magasin.

D’autres librairies ont embauché des maquilleurs et fait peindre le signe sur le front de tout enfant qui achetait un volume de la série.

« Un simple simili tatouage, disent certains, ne peut faire de mal à personne ! »

Ces Chrétiens se rendent-ils compte de ce qui peut se graver dans le cœur d’un enfant quand on l’amène à désirer ardemment une marque sur le front, ou à envier ceux qui en portent une ?

Qui plus est, la marque de Harry est signe de « victoire » sur un « seigneur de la mort ».

Peut-on être sûr que cet enfant gardera la même réceptivité à la vérité biblique et à Jésus, Seul et Unique Vainqueur de la mort et de Satan ?

Ceux qui voient là un simple divertissement anodin savent-ils que le jeu est une chose très sérieuse pour un enfant, et que la nature de ses jeux façonne déjà les dispositions profondes et cachées de son cœur ?

La Bible parle d’une marque sur le front dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 13:

[L’antichrist] fait que tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom.

C’est ici la sagesse.

Que celui qui a de l’intelligence calcule le chiffre de la bête.

Car c’est un chiffre d’homme, et son chiffre est 666.

Fabrication et consommation de drogues modifiant les états de la conscience.

Dans « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers », les jeunes élèves apprennent à fabriquer et à s’administrer « correctement » diverses drogues : par exemple, des préparations à base d’absinthe.

Ecoutez le professeur spécialiste des potions, Sévérus Rogue : « Je peux vous apprendre à mettre en bouteille la célébrité, à fabriquer la potion de la gloire, et même à tenir prisonnière la mort… »

La prise de ces substances est présentée comme désirable et glorieuse !

Le « polynectar », par exemple, permet de changer d’identité, de devenir qui l’on veut.

Les sorties en astral

Le deuxième volume décrit avec précision le « voyage astral », dans lequel un sorcier quitte son corps physique et se rend en esprit dans un autre lieu ou une autre dimension.

L’ami d’Harry, Ron Weasley, explique qu’on n’a nul besoin d’une voiture quand on maîtrise cette technique. (Edition américaine, p. 69)

Dans « Le Prisonnier d’Azkaban », il est également question de « voyage astral », qui laisse le corps comme « une coquille vide » (Edition américaine, p. 247).

Réincarnation

« La Chambre des Secrets » enseigne aussi la réincarnation (Edition américaine, pp. 427-428).

Le rôle occulte des miroirs, et le commerce avec les morts.

Ces deux pratiques sont également évoquées avec précision, et décrites comme procurant consolation et paix.

Les miroirs peuvent devenir des portes d’accès à une autre dimension : c’est au travers d’un immense miroir qu’Harry aperçoit pour la première fois ses parents et communique avec eux, entrant ainsi en contact avec le monde des morts.

Eloge de la désobéissance

Dans « Harry Potter à l’Ecole des Sorciers », Harry dédaigne l’ordre donné par un professeur, puis se voit récompenser pour cela !

Le sens caché du nom du parrain d’Harry Potter

Le nom de Sirius, dans l’occultisme, est synonyme de Seth, ou encore de Satan.

Le captif injustement accusé du meurtre de 13 personnes et enfermé dans la prison d’Azkaban s’avère, au bout du compte, être le parrain d’Harry.

Il s’appelle Sirius Black, c’est-à-dire Sirius le Noir, ce qui est une autre façon de dire « Satan le Noir ».

La pierre philosophale

La pierre philosophale dont il est question dans le premier volume de la série est associée à la recherche de la vie éternelle, et elle représente le stade suprême de la quête occulte.

Elle transforme en or les métaux vils, et donne l’Elixir de Vie qui confère l’immortalité.

Elle appartient à Monsieur Nicolas Flamel, l’alchimiste célèbre, qui a fêté son 665e anniversaire l’an dernier, et a donc maintenant 666 ans. Peut-on trouver allusion plus claire au chiffre de la Bête et de l’Anti-Christ ?

Cette allusion est associée à l’idée que là est la source de la vie éternelle !

Certes, un jeune enfant ne se livre pas à ce genre d’analyse ; mais en attachant son cœur à de tels personnages, il n’en reçoit pas moins l’esprit qui inspire ces horreurs.

Sorts, malédictions et incantations.

De longs développements sont consacrés aux sorts, aux malédictions, et aux incantations de toute nature.

Les jeunes sorciers apprennent des formules et des techniques permettant de déplacer un objet, de le faire voler, ou de le réparer instantanément s’il est cassé ; ils apprennent aussi les formules permettant de rendre une personne inconsciente ou amnésique, de lui causer une souffrance terrible ; de déclencher chez quelqu’un une agitation involontaire et frénétique ; de prendre le contrôle total d’un individu ou de le tuer.

Ce sont là quelques exemples, impossible de faire ici une liste exhaustive.

Possession démoniaque et vampirisme

Ces romans familiarisent le lecteur avec des notions comme la possession démoniaque, le vampirisme spirituel et la capture des âmes.

Voldemort a capturé l’âme de Ginny Weasley, qu’il vide littéralement de son énergie vitale afin de nourrir ses énergies propres et de retrouver les forces qu’il possédait avant de pâtir gravement de son échec face à Harry.

Animaux fantastiques et symbolique occulte dans Harry Potter

Ils se comptent par dizaines.

Plusieurs sont des symboles y associés à l’Antichrist : par exemple la licorne, mortellement blessée au milieu d’une forêt, où l’on voit un magicien boire le sang du splendide animal ; le phénix qui a sauvé Harry à la fin de « La Chambre des Secrets ». Citons aussi le redoutable hippogriffe, qui a une tête d’aigle et un corps de cheval ; il exige que les êtres humains s’inclinent devant lui et le traitent avec grand respect.

Les « Animagi »

Un « Animagus » est un sorcier de très haut niveau qui a le pouvoir de se faire passer pour un animal. Sirius, le prisonnier d’Azkaban, possède ce pouvoir.

Cannibalisme et sacrifice humain

Madame Chourave, professeur de botanique, initie ses élèves à l’utilisation de la mandragore.

La racine de cette plante (qu’à Poudlard on cultive intensivement, dans du fumier de dragon) est, en fait, un bébé fort laid, mais bien vivant : et il faut bien se boucher les oreilles pendant les manipulations, car son cri est fatal.

Dépotées, puis rempotées « jusqu’à ce qu’elles aient passé le stade de l’acné », ces petites créatures sont destinées à être coupées en morceaux et cuites au chaudron.

On obtient ainsi le plus puissant des reconstituants, utile en particulier pour faire revivre une personne qui a subi une malédiction.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur le message à peine voilé que cache cette pratique décrite en détail dans « La Chambre des Secrets ». Ne s’agirait-il pas de rendre « acceptable » pour le jeune lecteur l’idée de sacrifice humain ?

Cette énumération des horreurs n’est pas exhaustive…

On se demande comment tant de parents, même non chrétiens, peuvent faire bon accueil à ces horreurs et les mettre si allègrement entre les mains de leurs jeunes enfants : certains petits lecteurs n’ont que six ou sept ans !

David Bay, de Cutting Edge Ministries, a probablement trouvé l’explication : parmi les parents qui ont actuellement des enfants de cet âge, beaucoup ont été eux-mêmes imprégnés de l’esprit véhiculé par les productions de musiciens satanistes, comme les groupes KISS, Black Sabbath, AC/DC, Queen, The Grateful Dead, et d’autres.

Ces « musiques » ont tué leur sensibilité, qui ne manifeste plus l’aversion naturelle qu’on pourrait, humainement parlant, en attendre.

D’autre part, des enfants jusque-là rebutés par la lecture deviennent parfois des lecteurs enthousiastes en découvrant « Harry Potter ». Inconscients du danger, les parents jubilent tout comme s’ils voyaient de petits anorexiques se mettre à manger.

Ils n’ont pas vu que l’appétissant gratin dont l’assiette est pleine contient aussi une dose mortelle de poison.

« Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui invoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en abomination à l’Eternel…

Tu seras entièrement consacré à l’Eternel, ton Dieu.

Car ces nations écoutent les tireurs de présages et les devins, mais à toi, l’Eternel ton Dieu ne le permet pas. » (Deut. 18 : 10-14).

Dans la Bible, Dieu qualifie d’un seul mot toutes les pratiques dont il vient d’être question : ce sont des abominations.

Dieu ne fait aucune différence entre magie « blanche » et magie « noire ».

Ceux qui font ces choses ou en sont les complices encourent la damnation éternelle, à moins de se repentir et d’abandonner complètement ces horreurs.

Seul le Sang de Jésus peut purifier de ces péchés, et ce Sang précieux purifie totalement celui qui se repent.

Pendant qu’il est encore temps, appelons avec persévérance à la repentance, qu’on nous écoute ou qu’on ne nous écoute pas.

Seule la puissance du Saint-Esprit peut nous donner la force de tenir ferme devant un raz-de-marée de cette ampleur.

Et prions, prions pour les enfants chrétiens, prions pour les enfants dont nous avons la charge, prions pour les parents et les enseignants chrétiens, prions pour nous-mêmes.

Divers arguments ont cours, même en milieu chrétien.

« Faut-il diaboliser Harry Potter ? » demandent certains.

Quelle question stupéfiante !

Ceux qui la posent ont-ils seulement pris connaissance du contenu des ouvrages en question ?

Et s’ils l’ont fait, y ont-ils réfléchi, ne serait-ce que quelques secondes, à la lumière de la Parole de Dieu ?

Si la série « Harry Potter » n’est pas diabolique (du diable), le mot « diabolique » a-t-il encore un sens ?

Autant demander si le satanisme est satanique (de Satan) !

Nous laisserons-nous intimider par la mode du « spirituellement correct », et par les « spécialistes » qui expliquent gravement qu’il convient de nourrir et de laisser librement s’exprimer « la part d’ombre » de toute personnalité, sous peine de « refoulement » ?

C’est justement là une doctrine occulte, une de ces « doctrines de démons » contre lesquelles la Bible nous met en garde !

« Ayez le mal en horreur, et attachez-vous fortement au bien. » (Rom. 12 : 9).

C’est du salut éternel des enfants, et du nôtre, qu’il est question.

Et c’est devant le tribunal de Christ que nous aurons à rendre des comptes, pas devant le monde !

Jésus a dit : « Si quelqu’un est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin, et qu’on le noie au fond de la mer. » (Matt. 18 :6).

Que penser, aussi, de cet autre argument avancé par Joanne Rowling et par beaucoup d’autres : « Du moment qu’il s’agit d’histoires imaginaires, où est le problème ?

Les enfants font très bien la différence entre la réalité et la fiction ».

Ce n’est pas le cas, hélas !

Même Joanne Rowling est obligée d’admettre qu’elle reçoit de nombreuses lettres d’enfants qui lui demandent très sérieusement de les renseigner sur la marche à suivre pour s’inscrire à Poudlard, parce qu’ils aiment Harry et veulent marcher sur ses traces !

Accepter cet argument revient à méconnaître la pensée de Dieu exprimée dans la Bible ; c’est une façon de rejeter l’enseignement de Jésus, pour qui un péché commis en pensée n’est pas moins pernicieux que le même péché commis en action.

Des pensées abominables, si elles sont entretenues, conduiront tôt ou tard à des propos et à des actes abominables. (Matt. 5 :28).

Dieu dit en effet : « Garde ton cœur plus que tout autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ».

Ne permettons pas que le cœur des enfants soit souillé !

S’il se trouve chez nous des romans de la série Harry Potter, ou des objets associés à ces ouvrages, Actes 19 : 18-19 indique clairement la marche à suivre.

Le Seigneur dit : « N’ayez rien de commun avec les œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt dénoncez-les » (Eph. 5 : 11).

« Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées ; ce que vous avez appris, reçu et entendu…pratiquez-le.

Et le Dieu de paix sera avec vous. » (Phil. 4 :8-9).

SECTES ET SOCIETES SECRETES INFLUENTES DANS LE MONDE

Les sectes et les sociétés secrètes sont tapies dans l’ombre et certaines ont pris les rênes de gouvernements et s’infiltrent dans toutes les administrations.

Que dit la bible sur les sectes

L’Histoire de l’Église du Christ est inséparable de l’Histoire des tentatives de Satan pour essayer de la détruire.

Alors que des menaces difficiles à surmonter ont surgi de l’extérieur de l’Église, les plus dangereuses sont toujours venues de l’intérieur.

En effet, c’est de l’intérieur que surgissent les faux enseignants, les colporteurs de l’erreur qui se font passer pour des professeurs de la vérité.

Les faux enseignants prennent de nombreuses formes, adaptées aux différents contextes, époques et cultures dans lesquels ils vivent.

Vous en trouverez ci-dessous 7 types, pour vous donner les moyens de les reconnaître et de contrer leur travail trompeur et destructeur dans l’Église contemporaine.

Notez s’il vous plait que si j’ai suivi les textes bibliques qui les décrivent en termes masculins, chacun de ces faux enseignants peut aussi aisément être une femme.

L’hérétique

L’hérétique est le faux enseignant le plus considérable et peut-être le plus dangereux.

Pierre effectue une mise en garde dans sa deuxième lettre: « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine » (2Pi 2.1).

L’hérétique est la personne qui enseigne une doctrine contredisant ouvertement un enseignement essentiel de la foi chrétienne.

C’est une personne sociable, un leader naturel qui enseigne juste assez de vérité pour masquer l’erreur mortelle qu’il introduit.

Pourtant, en niant la foi et en célébrant ce qui est faux, l’hérétique conduit ses disciples de la sûreté de l’orthodoxie au péril de l’hérésie.

L’Église a été affectée dès les premiers jours de son existence par ce type de faux enseignant sous ses diverses formes.

Aujourd’hui, l’hérétique perpétue sa mauvaise œuvre, en contredisant la vérité ou en ajoutant des enseignements à celle-ci.

Il peut par exemple modifier la doctrine de la trinité, comme Arius l’a fait au 3e siècle et comme le font aujourd’hui les mouvances pentecôtistes Oneness.

Il peut, comme Marcus Borg et d’autres savants éminents, nier la naissance virginale ou la résurrection de Jésus-Christ.

Comme les témoins de Jéhovah, il peut modifier la Parole inspirée de Dieu, ou comme les mormons, il peut vouloir ajouter des choses à celle-ci.

Il conteste toujours audacieusement « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1.3).

Le charlatan

Le charlatan est la personne qui utilise le christianisme comme un moyen d’enrichissement personnel.

Paul a demandé à Timothée d’être vigilant envers ce type de personne.

« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain » (1Ti 6.3-5).

Le charlatan est seulement intéressé par la foi chrétienne dans la mesure où il peut remplir son portefeuille.

Il utilise sa position de leader pour profiter de la richesse des autres.

Simon le magicien était motivé par l’amour de l’argent quand il a essayé d’acheter la puissance du Saint-Esprit (Ac 8.9-24).

Dès lors, le charlatan est apparu sous de nombreuses formes, cherchant toujours une place élevée dans l’Église pour pouvoir vivre dans l’extravagance.

Lorsque le pape Léon X a donné à Tetzel la mission de vendre des indulgences, les bénéfices n’ont pas seulement financé la reconstruction de la basilique Saint-Pierre, ils ont aussi permis au pape d’avoir un style de vie luxueux.

Dans les années 90, le télévangéliste Robert Tilton a brassé des dizaines de millions de dollars chaque année en exploitant les personnes vulnérables et crédules.

Aujourd’hui, Benny Hinn, le pasteur Creflo Dollar et une foule d’autres leaders colportent l’évangile de la prospérité pour s’enrichir personnellement grâce aux dons de leurs disciples.

Le prophète

Le prophète prétend avoir reçu un don de Dieu pour apporter de nouvelles révélations en dehors des Écritures; des prédictions, des enseignements, des réprimandes ou des encouragements nouveaux et pleins d’autorité.

Cependant, il est en réalité envoyé par Satan dans le but de tromper et perturber l’Église du Christ.

Jean nous fait une sérieuse mise en garde contre lui.

« Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1Jn 4.1).

Les chrétiens doivent « éprouver les esprits » pour déterminer s’ils proviennent du Saint-Esprit ou d’un esprit démoniaque.

Plus tard, Jean a déclaré que Dieu a parlé de manière totale et définitive dans l’Écriture, nous fournissant un avertissement solennel contre quiconque prétendant apporter une révélation égale ou contraire à celle-ci.

« Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie,

Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » (Ap 22.18-19).

Le prophète est présent tout au long de l’Histoire de l’Église.

Dès le 2e siècle, Montanus et ses disciples ont prétendu parler au nom du Saint-Esprit.

Au 19e siècle, Joseph Smith a prétendu recevoir Le livre de Mormon de l’ange Moroni.

Aujourd’hui, les radios sont remplies de personnes prétendant parler au nom de Dieu grâce à la puissance du Saint-Esprit.

On peut recevoir des prophéties personnelles grâce à un simple appel téléphonique.

Sarah Young, l’auteure du plus grand best-seller chrétien de la décennie, affirme hardiment que son livre contient les paroles mêmes de Jésus.

Le prophète continue de parler, de conduire les gens dans l’égarement.

L’abuseur

L’abuseur utilise sa position de leader pour prendre le dessus sur d’autres personnes.

Habituellement, il profite ainsi des personnes pour nourrir sa convoitise sexuelle, bien qu’il puisse aussi plutôt désirer le pouvoir.

Pierre et Jude ont tous deux été conscients de la luxure de l’abuseur.

« Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux » (2Pi 2.2).

« Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude 1.4).

L’abuseur affirme soigner les âmes, mais son réel intérêt concerne en réalité les corps ravissants.

Il s’immisce dans la vie des femmes, devient leur confident, s’introduit dans leur maison, puis dans leur lit.

Quand il n’est pas à la recherche du plaisir sexuel illicite, il peut dominer les gens pour obtenir le pouvoir, les abusant afin de toujours plus s’élever.

Il agit ainsi au nom du ministère, revendiquant l’onction divine.

Il utilise et abuse autrui sans détour pour nourrir ses propres convoitises.

De manière tragique, l’histoire de la foi chrétienne comporte des abuseurs de manière innombrable.

Même dans les premiers jours de l’Église, il existait des cultes centrés sur le sexe et d’autres perversions dépravées de la foi.

Pendant des siècles, la papauté n’était rien de plus qu’une lutte de pouvoir corrompu.

Aujourd’hui, il semble que nous apprenons chaque semaine qu’un responsable d’Église a de nouveau été reconnu coupable d’un péché sexuel avec un homme, une femme, ou même des enfants.

Pendant ce temps, nous entendons de tristes histoires de survivants qui ont été abusés et abandonnés par un responsable avide de pouvoir.

L’abuseur poursuit son travail aujourd’hui encore.

Le diviseur

Le diviseur utilise une fausse doctrine pour perturber ou détruire une Église.

Il sépare joyeusement un frère de son frère ou une sœur de sa sœur.

Jude nous a mis en garde contre lui. « … ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit.

Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 1.18-21).

Le diviseur est dépourvu de l’Esprit Saint, dont le premier fruit est l’amour et dont la tâche particulière consiste à maintenir ensemble les croyants par le lien de la paix (Ga 5.22; Ep 4.3).

Ce faux enseignant apporte la lutte, pas l’amour.

Il génère des groupuscules, pas l’unité.

Il désire la discorde, pas l’harmonie.

Des congrégations et des unions d’Églises ont souvent volé en éclat à cause du diviseur qui promulguait ses mensonges.

Il transforme parfois un point de doctrine mineur en un indicateur de maturité chrétienne, entrainant des divisions à l’intérieur du corps de Christ.

Il peut sournoisement introduire des doctrines non bibliques, ou saper le travail des responsables de la communauté.

Il fait tout pour la satisfaction perverse de voir son travail de destruction à l’œuvre.

Le flatteur

Le flatteur est le faux enseignant qui ne se soucie en rien de ce que Dieu veut mais qui regarde avec grand soin ce que les hommes veulent.

Il est l’homme qui plaît aux hommes plutôt que l’homme qui plaît à Dieu.

Paul nous en a donné une description.

« Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2Ti 4.3-4).

Le flatteur aspire à la popularité et à la louange du monde.

Pour maintenir le respect de ses disciples, il prêche uniquement sur les parties de la Bible qu’il juge acceptables.

Ainsi, il parle beaucoup du bonheur, mais peu du péché.

Il parle beaucoup du ciel, mais très peu de l’enfer.

Il donne aux gens seulement ce qu’ils ont envie d’entendre.

Il prêche un évangile partiel, ce qui n’est finalement pas du tout l’évangile.

Le flatteur est aussi vieux que l’Église elle-même.

Au 19e siècle, c’était Henry Ward Beecher. Au 20e siècle, c’était Norman Vincent Peale et Robert Schuller.

Aujourd’hui, c’est Joël Osteen, pasteur de la plus grande Église en Amérique, également connu pour son grand sourire aux dents blanches et le contenu creux de ses messages.

Il prêche un évangile vide à une Église remplie.

Comme les faux prophètes à l’époque de Jérémie, lui et des milliers d’autres comme lui disent: « “Paix! paix!” et il n’y a point de paix » (Jé 6.14).

Le spéculateur

Enfin, le spéculateur est celui qui est obsédé par la nouveauté, l’originalité ou la spéculation.

L’auteur de l’épître aux Hébreux a averti son Église à propos de ces « doctrines étrangères« , tandis que Paul a dit à Timothée de protéger l’Église contre toute « autre doctrine » (Hé 13.9; 1Ti 1.3).

L’enseignement focalisé sur la spéculation se détache de la doctrine sûre et constante de l’Écriture.

Le spéculateur met de côté la majeure partie du contenu biblique et le poids qu’il revêt pour mettre l’emphase sur des questions triviales ou nouvelles.

Il se lasse des anciennes vérités et cherche à être reconnu grâce à son originalité.

Aujourd’hui, comme à n’importe quelle époque, le spéculateur est obsédé par la fin des temps, et l’échec de ses prédictions ne remet pas en question lui ou ses disciples.

Récemment, nous l’avons vu obscurcir le message clair de l’Écriture pour rechercher des codes cachés dans la Bible.

Un autre spéculateur s’implante dans le milieu universitaire, où l’un de ses récents chefs-d’œuvre est un Dieu réimaginé qui est incapable de voir et de connaître l’avenir.

Paul étiquette bien le spéculateur lorsqu’il affirme de lui qu’il fait preuve de pseudo-connaissance et qu’il se complait dans les bavardages profanes (1Ti 6.20-21).

Conclusion

Les plus grands ambassadeurs de Satan ne sont pas des proxénètes, des politiciens ou des financiers, mais des pasteurs.

Ses prêtres ne promeuvent pas une religion différente, mais une perversion mortelle de la vraie doctrine.

Ses troupes ne se lancent pas dans un assaut frontal, mais agissent comme des agents infiltrés, se faufilant dans l’armée adverse.

La tactique de Satan est réfléchie, intelligente, prévisible et efficace.

Par conséquent, nous devons rester vigilants en permanence.

« Gardez-vous des faux prophètes.

Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.

Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mt 7.15-16a).

Qui étaient les Illuminés de Bavière ?

Sébastien Jean : La société secrète des Illuminés de Bavière a vu le jour, comme l’indique son nom, en Allemagne, à la fin du XVIIIe siècle.

Composée essentiellement d’étudiants, de notables et d’intellectuels, mais également de membres de la haute bourgeoisie et de l’aristocratie, cette confrérie se faisait passer pour une société de savants prônant l’éducation pour tous et l’universalisme… mais derrière cette sensiblerie humaniste se cachait un ordre élitiste rigoureusement structuré, qui se donnait entre autres buts la destruction des autels et des trônes.

Une perspective historique simpliste nous porterait à résumer les choses ainsi : les Illuminés de Bavière étaient une force progressiste luttant contre un ordre ancien et une franc-maçonnerie conservatrice.

Quelles sont les origines occultistes de ce groupe ?

Les Illuminés étaient-ils en lien avec la franc-maçonnerie européenne ?

Si l’on veut approcher les origines de cette société, il faut aller chercher dans les écrits des auteurs de l’Antiquité et ce qui nous est parvenu des cultes à mystères de la même période (les Mystères d’Éleusis, pratiqués autrefois par les Grecs, étaient portés au pinacle par Adam Weishaupt, chef et créateur de l’ordre des Illuminés de Bavière), et dans certaines valeurs infantilisantes des Lumières, certainement pas dans la magie, l’alchimie ou le satanisme.

Si Weishaupt évoque « de petits et de grands mystères », ce ne sont là que des appellations emphatiques et euphémiques pour les hauts grades de son ordre. Weishaupt ne montrait aucun intérêt pour l’occultisme.

Les Illuminés de Bavière n’étaient ni un groupe d’occultistes ni une confrérie de chrétiens hermétisants.

Les écrits qui nous sont parvenus démontrent que cette société était in fine une force d’attaque purement athée et matérialiste.

C’est même ce qui la différenciait des groupes occultes qui lui étaient contemporains, et c’est ce qui faisait sa force.

Weishaupt était un pragmatique.

Pour lui, la franc-maçonnerie, avec sa liturgie, ses symboles et ses recherches occultes, piétinait, perdait son temps.

Elle devait travailler à des desseins réalisables, se donner les moyens financiers et guerriers d’imposer un ordre des choses nouveau.

Il est important de comprendre qu’une certaine franc-maçonnerie, peu dangereuse, était tolérée par le pouvoir royal et qu’une partie de la noblesse en faisait partie.

Les postes de certains illuminés dans la société civile, et les grades qu’ils occupaient dans la franc-maçonnerie le démontrent.

Les Illuminés de Bavière ont noué en Allemagne des liens très forts, via certains membres, avec la Loge Saint-Théodore du Bon conseil (Marius, qui tenait la caisse de l’ordre, en était par exemple issu) et la Stricte Observance templière (Adam Weishaupt a été initié à son Rite maçonnique).

La Loge Ernest au Compas resta fidèle à l’ordre des illuminés après son interdiction.

Trois grades des Illuminés de Bavière étaient maçonniques, donc reconnus par la franc-maçonnerie allemande, qui servait de pépinière de recrutement (afin d’attirer des hommes prêts à embrasser les « mystères » de Weishaupt), ou de voie de garage (pour les éléments les moins actifs ou pouvant à terme représenter un danger).

Les Illuminés de Bavière avaient des loges dans le Palatinat, le Tyrol, en Souabe, en Franconie, dans toutes les grandes villes d’Allemagne ; mais ils en avaient aussi en Suisses, en Autriche, en Pologne, etc.

Ils ont aussi et surtout influencé les Français du convent des Philalètes, ainsi que la très importante Loge des Amis réunis, qui eurent un rôle déterminant durant la Révolution française.

Votre présentation de la personnalité du fondateur de l’ordre, Adam Weishaupt, montre le cynisme et l’esprit calculateur de l’individu.

Comment décrire ce personnage et son parcours ?

Adam Weishaupt, dit Spartacus, a perdu son père très tôt.

C’est son parrain, curateur de l’université d’Ingolstadt, qui lui donna accès à certains livres.

Certains écrits étaient à l’époque interdits par les jésuites, qui dirigeaient l’université où travaillerait plus tard Adam Weishaupt.

Weishaupt était un homme brillant, dévoré par l’ambition.

Il détestait la religion, en particulier l’ordre des jésuites, à qui il devait pourtant son éducation.

Fasciné par la franc-maçonnerie, aspirant à une meilleure place dans la société, Weishaupt entra en contact avec les loges maçonniques de Nuremberg et de Munich… mais si l’accueil fut chaleureux, les frais d’admission étaient beaucoup trop importants pour sa maigre bourse.

Weishaupt s’inspira alors des sociétés estudiantines qui fleurissaient dans les universités protestantes pour former son propre groupe, au départ composé d’élèves proches et dévoués.

Adam Weishaupt était un beau parleur, un chicaneur.

Il savait inspirer l’admiration et la crainte, mais son mauvais caractère et sa vanité intellectuelle lui coûtaient parfois des appuis importants.

Son génie reposait surtout dans sa compréhension de la notion de secret et sa maîtrise des moyens de soumettre ceux que le secret enchaîne.

Adam Weishaupt avait une très haute opinion de lui-même et entendait bien prendre le contrôle de l’élite de son temps.

Son ordre n’aurait certainement pas connu une telle ascension au sein de la franc-maçonnerie et de l’aristocratie sans l’aide de disciples aux têtes bien faites, travaillant à des postes clés et aux relations nombreuses.

Notons enfin que si Adam Weishaupt, déterminé et dévoué à sa cause, jurait dans ses lettres qu’il n’abandonnerait jamais « son affaire » – dût-il pour cela perdre la vie ! –, il fuira dans le duché de Saxe-Gotha dès l’édit d’interdiction promulgué.

Un homme comme Weishaupt avait compris l’importance du double langage : parler de liberté totale et d’égalité, notions qui se contredisent ; vendre une illumination, un moyen d’arriver à un stade supérieur de l’humanité où l’homme s’autodirige, mais qui doit avant cela obéir aveuglément à certains principes… des notions qui donnèrent à Weishaupt une forte autorité, bien que transitoire…

Ces contradictions contrôlées ont depuis été exploitées et valorisées par notre personnel politique : le catéchisme télévisuel, l’universalisme, l’interventionnisme, la destruction de la famille, de la Foi, de la Nation, en somme les bornes du discours de l’actuelle bien-pensance !

Quelles étaient ses motivations ?

Pourquoi cette haine pour le catholicisme ?

La motivation de Weishaupt était avant tout la perspective de diriger des hommes, de créer de toutes pièces une élite prête à suivre des valeurs nouvelles, à même de servir le but qu’il voulait atteindre : saper les autorités spirituelles et temporelles, s’emparer du pouvoir, sans oublier de créer les conditions de la conservation de ce même pouvoir, un pouvoir total.

Nous sommes donc bien loin du partage éclairé, démocratique, des pouvoirs et de l’autorité, ou encore de l’idéal rousseauiste d’un homme dans la lumière, à même de s’autodiriger et de gérer raisonnablement sa vie, entraînant mécaniquement une société de paix, d’équilibre et de bon ordre.

Les jésuites, le premier ennemi des Illuminés, étaient les maîtres de l’université où travaillait Weishaupt.

La bulle papale de 1773 censée avoir dissous leur ordre ne pouvait évidemment empêcher ces hommes de conduire les affaires d’une institution qu’ils dirigeaient depuis presque un siècle !

Avec pas moins de 23 000 membres, les jésuites étaient la première force catholique en Allemagne… prendre le contrôle de ce pays revenait en d’autres termes à écraser cette force, ou tout au moins à la délégitimer, afin de mieux l’écarter des postes importants.

Comment les Illuminés réussirent-ils à s’infiltrer dans les élites germaniques ?

L’ordre des Illuminés de Bavière connut des débuts laborieux, mais l’arrivée dans leurs rangs de Xavier von Zwack (Caton), jeune commis au ministère des Affaires étrangères qui prendra les rênes des campagnes de recrutement, et du baron Knigge (Philon), membre de la Stricte observance templière qui perfectionna la structuration de l’ordre des Illuminés et lui donna ses entrées dans la franc-maçonnerie, facilitera grandement les choses.

Pour Weishaupt, il fallait infiltrer la franc-maçonnerie dans la seule perspective de la supplanter.

Quel fut le rôle réel de cette secte dans la subversion de l’autorité traditionnelle en Allemagne ?

Weishaupt et ses affidés étaient bien décidés à se débarrasser des souverains par la force.

Mais pour que l’ordre fût en mesure d’agir, il lui aurait fallu un contexte favorable, un monarque frileux et indécis comme Louis XVI, par exemple.

Le gouvernement bavarois a pris des mesures rapides et efficaces.

Il s’est montré intraitable dès que l’ordre sembla représenter un danger.

Il n’a pas laissé Weishaupt prendre les rênes des réseaux financiers et de l’armée.

En 1785, au moment de son interdiction, les Illuminés de Bavière comptaient dans leurs rangs des hommes influents, très haut placés, et bien décidés à mettre à exécution un plan nettement formulé.

Les conséquences de la célébrité de l’ordre auraient pu s’avérer funestes.

Vis-à-vis de l’autorité traditionnelle, l’ordre des Illuminés de Bavière publiait des pasquilles moquant les puissants, imprimait et distribuait des livres interdits, dangereux pour l’ordre en place.

Il faut conditionner l’esprit des adeptes et l’opinion publique avant de pouvoir espérer s’en servir comme bélier…

Des surveillances, des enquêtes et des révélations relatives au meurtre par empoisonnement de l’héritier de Charles II Auguste de Palatinat-Deux-Ponts jetèrent une certaine lumière sur les expédients de la secte.

Une lettre d’ordres de l’Électeur de Bavière nous apprend « combien est nuisible et dangereuse pour l’État et la religion la secte des Illuminés, si répandue dans nos États et au dehors ».

Les Illuminés furent bannis de Bavière et tout membre actif de l’Ordre de Weishaupt encourait la peine de mort, quel que fût son titre, son patronyme ou les circonstances.

Les sympathisants voyaient la confiscation de leurs biens et subissaient le bannissement.

Comment l’Ordre fut-il combattu par les autorités et l’Église ?

Comment expliquer la survie de sa doctrine ?

La doctrine des Illuminés de Bavière a survécu car elle synthétisait un esprit du temps, et disposait de ce que les autres entités occultes n’échafaudaient que difficilement, que ce soit par omission ou par peur : un plan nettement formulé.

Une importante série de mesures nous donne les preuves de ce qu’ont entrepris les autorités pour contrer la subversion qui se préparait…

Un an avant l’interdiction des sociétés secrètes en Bavière, Weishaupt sent le danger approcher.

Il demande alors par courrier à son disciple Caton de proposer au Prince électeur le protectorat de l’Association des Loges éclectiques !

Au mois d’août de l’année suivante, le secret s’évente.

Les Rose-Croix calomnient l’Ordre des Illuminés, et des documents de la communauté sont exposés à des membres du gouvernement.

L’affaire est reconnue dangereuse pour l’État.

Les sociétés secrètes, par une ordonnance qui inquiète, sont subitement interdites en Bavière.

Neuf années après la création de l’ordre, le 2 mars 1785 exactement, le gouvernement bavarois promulgue un édit interdisant les rassemblements de l’ordre et ses activités, et pour faire bonne mesure, interdit du même coup toutes les loges maçonniques !

Les Illuminés de Bavière seront définitivement dissous par le gouvernement l’année suivante.

La découverte de précieuses archives chez le baron allemand Franz Xaver von Zwack ne laisse plus l’ombre d’un doute : des mesures plus contraignantes s’imposent.

Les Documents originaux de la secte des Illuminés furent imprimés et envoyés aux souverains d’Europe, sans visiblement les apeurer.

Le projet illuministe était visiblement trop abracadabrant pour être pris au sérieux.

Ce manque de clairvoyance n’empêcha pas le gouvernement de Bavière d’arrêter plusieurs membres de la secte.

Weishaupt, dont la tête avait été mise à prix, reçut la protection du duc de Saxe-Gotha, l’un de ses adeptes.

À partir de l’année 1790, il n’était plus question d’« Ordre des Illuminés ».

Malheureusement pour les adeptes de l’illuminisme, le 4 novembre de la même année, un Édit interdisait aux membres du personnel de l’État d’appartenir à une quelconque société secrète.

Une seconde interdiction datée du 5 mars 1804 devait définitivement mettre un terme à l’illuminisme tel qu’on l’avait connu.

Quel fut son rôle dans l’émergence des idées des révolutionnaires en Europe ?

Existe-t-il des « illuminés » français ?

Renvoyons nos lecteurs aux Illuminés d’Avignon, fondés en 1784 par l’alchimiste Dom Pernety.

Ils peuvent être qualifiés d’« illuminés français ».

Mais je préfère inviter les Français à porter leur regard sur le célèbre Mirabeau, alias l’Orateur du peuple (pour l’Éducation nationale) ou Léonidas (pour les Illuminés de Bavière).

L’homme, devenu membre de la secte bavaroise en 1786, a été initié aux secrets de Weishaupt, ce qui implique qu’il connaissait le caractère séditieux et infiniment violent de l’entreprise.

Mirabeau se rendit trois fois dans la capitale allemande entre 1786 et 1787, sous la houlette d’un illuminé nommé Lucien Nicolaï. Mirabeau, qui conseillait secrètement le roi contre quelques livres d’or tout en se piquant de représenter « le peuple », fut réellement le promoteur de l’illuminisme en France, et faisait partie de la loge martiniste des Philalèthes, citée plus haut.

Avons-nous besoin d’en dire plus pour démontrer l’influence et le rôle des Illuminés de Bavière dans ce carnage et cet honteux pillage que fut la Révolution française ?

Vous saluez le travail d’Henry Coston et d’Emmanuel Ratier. Que devez-vous à ces deux auteurs ?

Nous devons à Henry Coston l’ouvrage intitulé La Conjuration des Illuminés, publié en 1979, qui nous livre une traduction des documents saisis chez Caton-Zwack, documents que j’ai attentivement épluchés.

Emmanuel Ratier m’a livré une liste d’ouvrages de référence, et m’a donné entre autres conseils de m’intéresser au Convent des Philalètes.

Ses conseils ont été très précieux pour la préparation de mon ouvrage.

Malheureusement, l’homme rendait son dernier souffle au moment où je me préparais à lui soumettre mon manuscrit…

La figure de l’Illuminati est devenue un classique des romans pseudo-ésotériques et de la contre-culture américaine.

Comment expliquer cette fascination ?

Le mythe de l’Illuminati se rencontre dans les essais de David Icke ou les fictions de Dan Brown, par exemple.

Je sais que certaines personnes croient que des reptiliens, des extraterrestres, ou tout au moins une élite sataniste homogène dirigent le monde.

Pour moi, une réalité préexiste à tout cela.

Avant que le mythe de l’Illuminati naisse dans l’esprit d’un auteur ou prenne place dans le cerveau d’un « complotiste » – mettons ici de côté les conjectures historiques et l’héritage de Weishaupt –, ce mythe prend place dans le réel.

C’est à la fois la fascination et le rejet vis-à-vis d’une élite politique hors-sol, dévorée par l’ambition, en tous points étrangère à la population qu’elle est censée représenter, qui donne naissance à des fantasmes, et partant à une contreculture.

C’est parce que des hommes politiques et des huiles prospèrent en dehors des réalités, et se mettent au-dessus des lois que certaines personnes se mettent à délirer.

Quand des jeunes disent de bonne foi qu’ils croient aux Illuminati, ils expriment la plupart du temps un rejet et une fascination vis-à-vis d’une élite politique qui nous donne tous les jours les preuves d’ententes occultes.

C’est la dichotomie entre la réalité vécue par le peuple et le cocktail « promesses électorales/discours politique » qui creuse la distance entre une population acculturée et ses représentants.

Pour moi, la manifestation actuelle du mythe vient de là : le cynisme d’une élite néolibérale qui montre un visage toujours plus monstrueux.

Visage monstrueux que la télévision et le théâtre politique ont de plus en plus de mal à grimer en super-héros de l’humanité.

Dans cette figure de l’Illuminati née à la fois de l’occultisme et de l’entregent, il y a deux choses : tout d’abord l’homme politique, soit l’élite conjoncturelle, transitoire ; un homme au statut de star médiatique, pareil à un bien de consommation télévisuel, qui n’a pas pour vocation de prendre des décisions sur le long terme pour le bien du pays, mais de faire de l’argent et d’assurer un certain ordre.

Cet homme de l’élite conjoncturelle incarne le Système, ou tout au moins son acteur modèle.

Il est après tout censé représenter la volonté nationale via le sacro-saint suffrage universel.

En grand défenseur du catéchisme télévisuel servi à la masse, il vient divertir, et valider certains scénarios qui la plupart du temps ne résolvent en rien les difficultés économiques et sociales des « vrais gens ».

Derrière cette élite conjoncturelle, il y a le pouvoir structurel, celui de la ploutocratie bien installée, quelle que soit la tendance du régime en place.

Cette élite regroupe des personnalités diverses : intellectuels, économistes, financiers, technocrates, des gens qui ne sont pas démocratiquement élus, mais qui ont une influence directe et déterminante sur les affaires nationales.

Car si une élite politique conjoncturelle est payée pour valider le catéchisme télévisuel servi à la masse, c’est bien qu’une autre instance, supérieure, compose ce même catéchisme, a les moyens de contraindre un personnel médiatico-politique, et impose de ce fait les bornes du discours que les politiciens veillent à appliquer et à faire respecter.

Ce pouvoir structurel, plus ou moins occulte, est suivi, écouté.

En d’autres termes, il soumet et commande.

Ces personnalités riches et influentes suscitent la fascination et le rejet au gré des scandales financiers, écologiques et sanitaires.

Elles représentent une figure un peu surréelle, hors du commun, qui donne nécessairement naissance à des mythes.

N’oublions pas que nous sommes en présence d’une population constamment divertie, infantilisée, nourrie de fictions, et à qui il arrive de fictionnaliser une réalité qu’elle comprend mal ou qu’elle accepte difficilement.

La réalité vécue est parfois peu supportable, et on en voit les conséquences : alcoolisme, surmédication, drogues, fuite en avant dans le virtuel, la consommation et le divertissement low cost, etc.

On voit que les gens ont de plus en plus de mal à supporter la réalité telle qu’il leur faudrait la vivre.

Pour se venir en aide, nous l’avons tout vécu à moment ou à un autre, à un niveau ou à un autre, l’homme moderne édulcore, fictionnalise son entourage et ses échanges.

Le mythe de l’Illuminati est le résultat de tout cela : une fictionalisaiton de la figure du politicien, de l’oligarque, de l’huile, du conseiller spécial.

Cette fascination/rejet est du même ordre que celle éprouvée par le public américain visà-vis des tueurs en série : un phénomène d’attraction-répulsion exacerbé, qui dope un lien au départ factice, lointain.

La pellicule qui sépare la réalité des modèles fictionnels distillés par les films, les séries et les romans est parfois très fine, et cette tendance déforme parfois la réalité vécue.

La figure de l’Illuminati est née outre-Atlantique et n’est qu’une pure illusion.

Pour moi, la culture américaine pose une barrière entre les Français (ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent) et la réalité.

Existe-t-il des reptiliens venus de l’espace pour diriger le monde : oui ! dans les séries américaines…

Existe-t-il des monstres prêts à tout pour conserver le pouvoir, globaliser le contrôle des populations et in fine diriger le monde : oui ! nos élites néolibérales dégénérées…

Qu’un jeune croit aux Illuminati, je peux l’excuser.

Qu’un journaliste l’accuse de complotisme et se moque de lui pour cela, alors que ce même journaliste passe son temps à désinformer la jeunesse, passe encore.

Mais que l’on s’extasie devant un « conseiller spécial » qui affirme en prime time qu’il serait bénéfique qu’un gouvernement mondial soit établi à Jérusalem, cela me dérange.

Des personnalités influentes accusent aujourd’hui notre jeunesse de conspirationnisme tout en lançant d’inquiétantes assertions, aussi sérieuses que délirantes.

Comment jugez-vous la « mouvance conspirationniste » sur Internet ?

Tout dépend de ce que vous entendez par « mouvance conspirationniste ».

Si nous parlons des personnes qui font l’effort de se réinformer, et d’utiliser la perspective historique pour mieux comprendre le théâtre politique de la jungle qu’est devenu notre pays, je salue l’effort.

Si vous parlez de certains jeunes qui, par maladresse, laissent parler leurs frustrations et leurs peurs, ou se réfugie dans des croyances idiotes, je ne peux que déplorer la complaisance et le cynisme des médias qui trouve là l’occasion de se moquer du peuple qu’il a pris le temps d’acculturer.

Je pense que la majorité des gens savent que de tout temps, les sociétés humaines ont été pétries par des complots et des montages que l’on ne comprend que trop tard.

Les grands scandales des XXe et XXIe siècles le démontrent, même si tout est fait pour que nous ayons la mémoire courte.

Pour moi, l’essentialisme, les simplifications, voire la paranoïa, viennent des médias.

Sans l’influence néfaste des médias, et avec un peu de volonté et de culture générale, les gens sont parfaitement en mesure de garder la tête froide et de reconnaître avec discernement le rôle que jouent les oligarques dans nos sociétés, et leur responsabilité dans les grands bouleversements que nos pays connaissent.

Les jeunes savent que les élites ne vivent pas dans la même réalité qu’eux. Ils savent que des oligarques disposent des moyens de modifier profondément la société, les modes, les cultures, l’avenir en somme.

Les jeunes qui « croient aux Illuminati » ne sont pas si idiots que ça : encore une fois, quand on montre du doigt la « mouvance conspirationniste » dans ce qu’elle a de plus risible, on confond cause et conséquence.

C’est en réaction au cynisme de ces élites qui rabâchent des valeurs contradictoires que les gens assimilent ces mêmes élites à un groupe de monstres aux ambitions planétaires.

Les hommes politiques d’aujourd’hui sont le pur produit du matérialisme athée de Weishaupt, qui était lui-même le produit des Lumières et de la montée en puissance d’une haute bourgeoisie, immensément riche, mais écartée des postes importants, donc avide de pouvoir.

Les bien-pensants demandent à la « mouvance conspirationniste qui croie aux Illuminati » de s’aveugler sur une réalité qui doit forcément être considérée comme normale, acceptable.

Cependant, beaucoup de gens ne considèrent pas que l’état des choses, à notre époque, peut ou doit être regardé comme « normal ».

Internet permet d’exprimer ce ras-le-bol.

Pourquoi Internet est-il un terrain favorable ?

Il n’est pas un média comme la télévision, devant laquelle la personne est coupée de ses quatre membres et avale passivement un prêt-à-penser.

Internet permet à n’importe qui d’être pleinement actif, et créateur de contenu ; et c’est une bonne chose.

Je ne juge pas la « mouvance conspirationniste » dangereuse.

S’il y a radicalisation, je pense plutôt qu’elle a pour terreau la propagande d’État.

Tout ceci est finalement un jeu de dupe où ceux qui contrôlent les limites du langage et de la légalité veulent faire taire toute réflexion et toute contestation.

Il faut à tout prix aider les gens à identifier les fauteurs de guerres et de crises économiques qui mènent la danse depuis deux cents ans ; mais cela ne peut pas aller sans simplifications et errements ici et là.

Le conspirationnisme délirant et contre-productif est une goutte d’eau dans l’Océan de la prise de conscience générale.

LA NAISSANCE DE LA SOCIETE SKULLS & BONES

Au début des années 1830, un étudiant de l’Université de Yale, du nom de William H. Russell – futur major de la promotion 1833 –, se rendit en Allemagne pour y effectuer une année d’études.

Russell venait d’une famille démesurément riche qui était à la tête de l’une des organisations d’affaires les plus méprisables d’Amérique au XIX° siècle : Russell and Company, un empire du trafic de l’opium.

Par la suite, Russell deviendra membre du parlement de l’État du Connecticut, général de la garde nationale du même État et fondateur de l’institut universitaire et commercial de New Haven.

Lors de son séjour en Allemagne, il devint l’ami d’un dirigeant d’une société secrète allemande, dont le symbole était une tête de mort.

Très rapidement, il fut embrigadé dans ce groupe, un prolongement de la fameuse société des Illuminati de Bavière.

Quand il revint aux États-Unis, il trouva une atmosphère à ce point antimaçonnique que même son honorable société étudiante, Phi Bêta Kappa, avait été dépouillée de tous ses secrets, sans autre forme de procès.

Exaspéré, Russell rassembla le groupe d’étudiants les plus prometteurs de sa promotion – dont Alphonso Taft, le futur secrétaire à la Guerre, procureur général, diplomate en Autriche, ambassadeur en Russie et père du futur président des États-Unis William Howard Taft – et, par vengeance, il créa la société secrète la plus puissante que les États-Unis ont jamais connue.

Ces hommes avaient nommé leur organisation la « Fraternité de la mort », ou, de manière plus informelle, l’ordre du « Crâne et [des] os » ( « Skull & Bones » ).

Ils adoptèrent le symbole numérologique 322, parce que leur groupe, fondé en 1832 , était le second chapitre d’une organisation allemande. Ils vénéraient la déesse Eulogie, déesse grecque de l’éloquence, célébraient les pirates et conspiraient pour dominer le monde.

Une mafia tentaculaire

Après cent soixante-dix ans d’existence, les Skull & Bones ont étendu leurs tentacules dans tous les recoins de la société américaine.

Ce petit groupe a développé des réseaux qui ont placé trois de leurs membres au poste politique le plus puissant du monde.

L ‘influence de la société secrète augmente – l’élection présidentielle de 2004 a, pour la première fois, mis en jeu deux candidatures représentées chacune par un skullbonien.

Elle est aujourd’hui, comme l’a déclaré un historien :

une « mafia internationale » [… ] sans contrôle et totalement méconnue.

Dans sa soif de créer un nouvel ordre mondial, restreignant les libertés individuelles et plaçant en fin de compte solidement le pouvoir au sein de familles riches et influentes, elle a déjà réussi à infiltrer les principaux centres de recherche, les principales institutions politiques, financières, médiatiques et gouvernementales du pays.

Ce sont ses membres qui, de fait, gouvernent les États-Unis depuis des années.

Des membres sélectionnés parmi l’élite
Les Skull & Bones cultivent leurs talents en sélectionnant des adhérents au sein de la classe des juniors de l’université de Yale, un établissement connu pour son élitisme étrange, gothique, et sa dévotion rigide envers le passé.

La société secrète évalue scrupuleusement ses candidats, favorisant les protestants et, désormais, les catholiques blancs, avec une prédilection pour les enfants des membres riches de la confrérie originaires de la côte est des États-Unis.

Elle est dirigée par environ une vingtaine de familles figurant parmi les plus influentes du pays – Bush, Bundy, Harriman, Lord, Phelps, Rockefeller, Taft et Whitney, entre autres –, qui sont encouragées à se marier entre elles pour consolider leur pouvoir.

Elle force même ses membres à confesser toutes leurs histoires sexuelles pour que le « club », puisse déterminer si le nouveau skullbonien sera digne des lignées des prestigieuses dynasties Skull & Bones.

Un rebelle ne sera jamais un Skull & Bones ; et de même personne dont l’origine indiquerait qu’il ne se sacrifierait pas pour le bien supérieur de la grande organisation.

Le « Tombeau » des Skull & Bones

Dès qu’un initié reçoit la permission d’entrer dans le « tombeau » – une crypte sombre, sans fenêtres, située à New Haven et pourvue d’un toit servant de piste d’atterrissage pour l’hélicoptère privé de la société –, il doit jurer de garder le silence et de toujours nier être membre de l’organisation.

Pendant l’initiation, qui comporte une mise en condition psychologique ritualiste, les juniors se battent dans la boue et sont frappés physiquement, cette étape de la cérémonie représentant leur « mort » au monde, ainsi qu’on le leur précise.

Puis ils se mettent nus dans un cercueil, se masturbent, et doivent révéler aux membres de la société leurs secrets sexuels les plus intimes.

Une séance d’initiation des Skull and Bones

Après cette purification, les skullboniens donnent aux initiés une robe, symbole de leur nouvelle identité en tant qu’individus poursuivant dorénavant des objectifs « plus élevés ».

La société baptise son initié d’un nouveau nom, signe de sa renaissance sous la nouvelle identité de chevalier X, membre de l’Ordre.

C’est durant cette initiation que les nouveaux adeptes découvrent le décor du « tombeau », constitué d’objets et notamment d’emblèmes nazis gardés comme des reliques – y compris un ensemble de plats en argent ayant appartenu à Hitler – , de douzaines de crânes et d’un assortiment d’objets décoratifs : des cercueils, des squelettes et des entrailles.

Ils sont aussi amenés à « la prostituée des skullboniens », la seule résidente à plein-temps du « tombeau », dont le rôle est de garantir que le skullbonien sorte du « tombeau » plus mûr qu’en y entrant.

Les sacrifices et les cadeaux

Les membres des Skull & Bones doivent faire quelques sacrifices envers leur société. Pour qu’ils restent loyaux à son égard, ils sont menacés d’inscription sur une liste noire en cas de manquement aux règles.

Mais en contrepartie ils sont rémunérés par des honneurs et des prix.

Par exemple, un cadeau de quinze mille dollars à l’occasion de l’obtention de leur diplôme universitaire, et un cadeau de mariage, sous la forme d’une grande horloge grand-père.

Même s’il doit payer une dîme sur ses biens, chaque adhérent de la société est assuré d ‘obtenir une sécurité financière pour le restant de sa vie.

De cette façon, les skullboniens peuvent être certains qu’aucun de leurs membres n’éprouvera le besoin de vendre les secrets de la société pour en faire un moyen de subsistance.

Cela fonctionne bien : personne n’a publiquement souillé mot de son appartenance aux Skull & Bones.

Les skullboniens reçoivent automatiquement des offres d’emploi au sein de nombreuses banques d’investissement et de firmes juridiques dirigées par les frères de la société secrète.

On leur donne également un accès exclusif à l’île des Skull & Bones, un lieu de retraite luxueux, construit pour des millionnaires, où un manoir prodigieux et une compagnie féminine sont à leur disposition.

Ils ont fait mainmise sur Yale

L’influence de cette organisation commence à Yale, où les Skull & Bones se sont approprié des fonds universitaires pour leurs besoins personnels, laissant l’université appauvrie.

Leur couverture légale, la Russell Trust Association (« Association de trust Russell »), est propriétaire de presque tous les biens immobiliers de l’université, ainsi que de la majorité des terres du Connecticut.

Les Skull & Bones ont établi leur contrôle sur les revues de la faculté et du campus de Yale de telle façon que les étudiants ne peuvent ouvertement aborder le sujet.

Year by year (« Année après année »), la seule publication du campus opposée à la société secrète, a déclaré au cours de sa brève période d’existence en 1873 : « Le mal mortel se développe. »

Un séjour d’une année dans le « tombeau » de Yale suffit à instiller une loyauté indéfectible chez les membres de la société secrète, supposés capables de punaiser leur insigne des Skull & Bones à même leur peau pour ne pas le perdre pendant la nage ou le bain. Les chevaliers (nom donné aux membres étudiants) apprennent vite que leur allégeance à la société secrète doit tout supplanter : famille, amitiés, pays, Dieu.

Dès qu’ils sortent de l’école, on attend d’eux qu’ils atteignent des positions importantes, afin qu’ils puissent ensuite élever le statut de la société secrète et le prestige de leurs « frères ».

Cet objectif leur a permis d’atteindre les niveaux les plus élevés de la société, à tel point qu’un historien a fait observer que, « à tout moment, l’Ordre peut contacter ses adeptes dans n’importe quel secteur de la société américaine pour qu’il fasse ce qu’il faut faire ».

Ils ont infiltré tous les secteurs de la société

Beaucoup de skullboniens ont été sénateurs, membres du Congrès des États-Unis, membres de la Cour suprême, officiels du gouvernement.

Il existe une cellule des skullboniens à la CIA, qui utilise la société secrète comme base de recrutement, car ses adhérents savent bien évidemment garder les secrets.

Les membres de la secte dominent les institutions financières comme J. P. Morgan, Morgan Stanley, Dean Witter et Brown Brothers Harriman, qui comptait à une époque plus d’un tiers de skullboniens parmi ses associés.

C’est à travers ces compagnies que les Skull & Bones ont apporté leur appui financier à Adolf Hitler – car la société suivait à l’époque une doctrine nazie, et aujourd’hui néonazie.

Au moins une douzaine de skullboniens ont été liés à la Réserve fédérale, parmi lesquels le premier président de la Réserve Fédérale de New York. Les gestionnaires de la fortune des familles Rockefeller, Carnegie et Ford sont également membres des Skull & Bones.

Ils ont aussi pris des mesures pour contrôler les médias américains : deux des adeptes ont fondé l’entreprise juridique chargée de représenter le New York Times ; des plans concernant le Time et le Newsweek ont été élaborés dans leur « tombeau ».

La société a pris le contrôle de maisons d’édition comme Farrar, Straus & Giroux.

Dans les années 1880, afin de pouvoir s’assurer que l’histoire serait écrite selon ses propres conditions et pourrait promouvoir ses propres objectifs, elle a créé l’Association historique américaine, l’Association psychologique américaine et l’Association économique américaine, et a installé ses membres à la présidence de ces associations.

L’infiltration du gouvernement

Sous la direction de la société secrète, des skullboniens ont d’abord développé la recherche sur la bombe atomique puis incité à l’utiliser.

Ce sont eux aussi qui ont organisé l’invasion de la Baie des Cochons.

Ils ont trempé dans l’affaire du Watergate et dans l’assassinat de Kennedy.

Maintenant ils contrôlent le Conseil pour les relations étrangères et la Commission trilatérale de telle façon qu’ils peuvent privilégier leur propre stratégie politique.

Les officiels du gouvernement membre de l’ordre ont utilisé le nombre 322 comme code pour des envois de documents diplomatiques hautement secrets.

La société est favorable à la discrimination contre les minorités, elle a même lutté pour l’esclavage – d’ailleurs, huit des douze résidences de Yale portent le nom d’anciens esclavagistes alors qu’aucune n’a été appelée du nom d’un abolitionniste.

Elle encourage également la misogynie : jusque dans les années 1990, ses membres n’admettaient pas les femmes car ils les croyaient incapables de partager l’expérience des Skull & Bones et, de plus, prétendaient craindre des incidents de violences sexuelles.

La profanation, l’intimidation et l’assassinat

Cette société secrète approuve aussi la profanation des tombes : dans les entrailles du « tombeau », on trouve les crânes volés du chef apache Géronimo, de Pancho Villa et de l’ancien président Martin Van Buren.

Enfin, elle a pris des mesures pour s’assurer que les secrets des Skull & Bones demeurent aussi insaisissables que l’air.

Le journaliste Ron Rosenbaum, qui, dans les années 1970, a écrit sur cette société un article long , mais peu fouillé, a soutenu qu’une source l’avait prévenu de ne pas trop approcher de la vérité. «

Dans quelle banque avez-vous votre compte chèques ? », lui a demandé cette source, au milieu d’une discussion sur les aspects mithriaques du rituel des skullboniens.

Rosenbaum a donné le nom de sa banque. « Ah ! a répondu la source, nous avons trois skullboniens à son conseil de direction.

Vous n’obtiendrez jamais plus de crédit. Ils vont examiner votre téléphone.

Ils vont [… ]. » La source a continué : « Les diplômé se soucient encore de cela. Ne riez pas.

Ils n’aiment pas les gens qui se mêlent de tout et sont trop curieux.

Le pouvoir des skullboniens est incroyable.

Ils ont leur exécutants à tous les niveaux du pouvoir dans le pays.

Vous voyez, c’est comme si vous essayiez de pénétrer la mafia. »

Dans les années 1980, un homme connu seulement sous le nom de Steve avait des contrats pour écrire deux livres sur la société secrète, en utilisant des documents et des photographies qu’il avait obtenus directement du « tombeau » des skullboniens.

Mais des informations sur Steve sont parvenu aux Skull & Bones.

Des membres de la secte ont cambriolé son appartement, volé ses documents, menacé et poursuivi l’auteur, à qui ils ont fait peur pour qu’il se cache … il l’est toujours.

Ces livres n’ont jamais vu le jour

Dans le thriller d’Universal Pictures, The Skulls, sorti sur les écrans en l’an 2000, un aspirant journaliste décrit le profil de la société secrète pour le New York Times.

Quand il se glisse dans le « tombeau », les skullboniens l’assassinent.

Dans le véritable « tombeau » des Skull & Bones, un couteau ensanglanté est exposé dans une vitrine.

Il est dit que, lorsqu’un skullbonien vole des documents et menace de publier les secrets de la société c’est ce couteau qui sera utilisé pour le tuer.

Telle est la légende des Skull & Bones

Dans l’Amérique du XXI° siècle, il est étonnant de voir qu’autant de personnes continuent de croire qu’un petit club universitaire puisse exercer une si grande influence sur la seule superpuissance mondiale.

Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg

Depuis plusieurs années, l’idée s’est répandue que le Groupe de Bilderberg serait un embryon de gouvernement mondial.

Ayant eu accès aux archives de ce club très secret, Thierry Meyssan montre que cette description est une fausse piste utilisée pour masquer la véritable identité et fonction du Groupe : le Bilderberg est une création de l’OTAN.

Il vise à convaincre des leaders et à manipuler l’opinion publique à travers eux pour la faire adhérer aux concepts et aux actions de l’Alliance atlantique.

Chaque année, depuis 1954, une centaine des plus éminentes personnalités d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord se réunissent —à huis clos et sous très haute protection— au sein du Groupe de Bilderberg.

Leur séminaire dure trois jours et rien ne transparait de leurs débats.

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, des journalistes se sont intéressés à cette organisation élitiste et secrète.

Certains auteurs y ont vu un embryon de gouvernement mondial et lui attribuent les principales décisions politiques, culturelles, économiques et militaires de la seconde moitié du XXe siècle.

Une interprétation qu’a relayée Fidel Castro, mais que rien n’est venue confirmer, ni infirmer.

Pour savoir ce qu’est ou n’est pas le Groupe de Bilderberg, j’ai cherché des documents et des témoins.

J’ai eu accès à l’intégralité de ses archives pour la période 1954-1966 et à de nombreuses pièces ultérieures, et j’ai pu discuter avec un de ses anciens invités que je connais de très longue date.

Aucun journaliste à ce jour, et certainement pas les auteurs à succès qui ont popularisé les clichés actuels, n’a eu accès à tant de documents internes du Bilderberg.

Voici ce que j’ai découvert et compris.

La première réunion

70 personnalités, issues de 12 pays, participent à la première réunion du Groupe.

C’est un séminaire de trois jours, du 29 au 31 mai 1954, près d’Arnhem (Pays-Bas).

Les invités sont répartis dans deux autres hôtels avoisinants, mais les débats se tiennent dans l’établissement principal qui donna son nom au Groupe.

Les invitations, à en-tête du Palais de Soestdijk, sont sybillynes. : « J’apprécierais vivement votre présence au congrès international, sans caractère officiel, qui se tiendra aux Pays-Bas vers la fin du mois de mai.

Ce congrès désire étudier un certain nombre de questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale et a pour but de stimuler le goodwill et l’entente réciproque grâce à un libre échange de vues ».

Elles sont signées du prince consort des Pays-Bas, Bernhard zur Lippe-Biesterfeld, et accompagnées de quelques pages d’informations administratives sur le transport et l’hébergement.

Tout au plus y apprend-on que les délégués seront issus des États-Unis et de 11 États ouest-européens, et que 6 séances de travail de 3 heures chacune sont prévues.

Vu le passé nazi du prince Bernhard (qui avait servi dans la cavalerie SS jusqu’à son mariage en 1937 avec la princesse Juliana) et dans le contexte du McCarthysme, il est clair que les « questions d’une grande importance pour la civilisation occidentale » tournent autour de la lutte contre le communisme.

Une fois arrivé sur place, l’impression des invités est tempérée par les deux présidents de séance : l’entrepreneur états-unien John S. Coleman et le ministre belge sortant des Affaires étrangères Paul van Zeeland.

Le premier est un militant du libre-échange, le second est un partisan de la Communauté européenne de Défense (CED) [1].

Enfin, on aperçoit en bout de tribune Joseph Retinger, l’éminence grise des Britanniques.

Tout cela laisse à penser que les monarchies hollandaise et britannique ont sponsorisé cette réunion pour soutenir la Communauté européenne de Défense et le modèle économique du capitalisme libre-échangiste face à l’anti-américanisme que promeuvent communistes et gaullistes.

Cependant, les apparences sont trompeuses.

Il ne s’agit pas de faire campagne pour la CED, mais de mobiliser les élites pour la Guerre froide.

S.A.R. le prince Bernhard a été choisi pour convoquer ce congrès parce que son statut de prince consort lui donne un caractère étatique sans pour autant être officiel.

Il masque le commanditaire : une organisation intergouvernementale qui entend manipuler les gouvernements de certains de ses États membres.

John S. Coleman n’est pas encore le président de la Chambre de Commerce des États-Unis, mais il vient de créer le Comité des citoyens pour une politique nationale du Commerce (Citizen’s Committee for a National Trade Policy — CCNTP).

Selon lui, le libre-échange absolu, c’est-à-dire le renoncement à tous les droits de douane, permettra aux pays alliés des États-Unis d’accroître leur richesse et de financer la Communauté européenne de Défense (c’est-à-dire de réarmer l’Allemagne et d’intégrer sa puissance militaire potentielle au sein de l’OTAN)

Or, les documents en notre possession montrent que le CCNTP n’a de citoyen que le nom.

C’est en réalité une initiative de Charles D. Jackson, le conseiller en guerre psychologique de la Maison-Blanche.

L’opération est pilotée en amont par William J. Donovan, l’ancien commandant de l’OSS (le service de renseignement US durant la guerre) désormais chargé d’édifier la branche américaine du nouveau service secret de l’OTAN, le Gladio [2].

Paul van Zeeland n’est pas seulement le promoteur de la Communauté européenne de Défense, c’est aussi un politicien de grande expérience.

À la Libération, il a présidé la Ligue indépendante de coopération européenne (LICE) dont l’objectif est de créer un union douanière et monétaire.

Cette organisation a été mise en place par Joseph Retinger, déjà cité.

Précisément Retinger, qui fait office de secrétaire du congrès de Bilderberg, a servi durant la guerre dans les services secrets anglais (SOE) du général Colin Gubbins.

Aventurier polonais, Retinger s’est retrouvé conseiller du gouvernement Sikorski en exil au Royaume-Uni.

À Londres, il a animé le microsome des gouvernements en exil se faisant ainsi le plus beau carnet d’adresse de l’Europe libérée.

Son ami Sir Gubbins a officiellement quitté le service et le SOE a été dissous.

Il dirige une petite entreprise de tapis et textiles, qui lui sert de « couverture ».

En réalité, aux côtés de son homologue Donovan, il est chargé de créer la branche anglaise du Gladio.

Il a participé à toutes les réunions préparatoire du congrès de Bilderberg et est présent parmi les invités, assis à côté de Charles D. Jackson.

À l’insu des participants, ce sont donc les services secrets de l’OTAN qui sont la puissance invitante.

Bernhard, Coleman et van Zeeland servent de paravents.

N’en déplaise aux journalistes imaginatifs qui ont cru discerner dans le Bilderberg une volonté de créer un gouvernement occulte mondial, ce club de personnalités influentes n’est qu’un outil de lobbying de l’OTAN pour la promotion de ses intérêts.

C’est beaucoup plus sérieux et beaucoup plus dangereux, car c’est l’OTAN qui ambitionne d’être un gouvernement occulte mondial garantissant la pérennité du statu quo international et de l’influence US.

D’ailleurs, la sécurité de chaque réunion ultérieure ne sera pas assurée par la police du pays hôte, mais par les soldats de l’Alliance.

Parmi les dix orateurs inscrits, on relève deux anciens Premiers ministres (Guy Mollet, France et Alcide de Gasperi, Italie), trois responsables du Plan Marshall, le faucon de la Guerre froide (Paul H. Nitze) et surtout un très puissant financier (David Rockefeller).

Selon les documents préparatoires, une vingtaine de participants sont dans la confidence.

Ils savent plus ou moins en détail qui sont les tireurs de ficelles et ont rédigé à l’avance leurs interventions.

Les moindres détails ont été ajustés et il n’y a aucune part d’improvisation.

Au contraire, la cinquantaine d’autres participants ignore tout de ce qui se trame.

Ils ont été choisis pour influencer leurs gouvernements respectifs et l’opinion publique de leur pays.

Le séminaire est donc organisé pour les convaincre et pour les pousser à s’engager à propager les messages que l’on veut diffuser.

Les interventions ne portent pas sur les grands problèmes internationaux, mais analysent la stratégie idéologique supposée des Soviétiques et exposent la manière doit elle doit être contrée dans le « monde libre ».

Les premières interventions évaluent le danger communiste.

Les « communistes conscients » sont des individus qui entendent placer leur patrie au service de l’Union soviétique afin d’imposer au monde un système collectiviste.

Ils doivent être combattus.

Mais cette lutte est difficile car ces « communistes conscients » sont noyés en Europe dans une masse d’électeurs communistes qui ignorent tout de leurs sombres desseins et les suivent dans l’espoir de meilleures conditions sociales.

Progressivement, la rhétorique se durcit. Le « monde libre » doit affronter le « complot communiste mondial », non seulement de manière générale, mais aussi en répondant à des questions concrètes sur les investissements états-uniens en Europe ou sur la décolonisation.

Enfin, les orateurs en arrivent au problème principal —que les Soviétiques, assurent-ils, exploitent à leur profit— : pour des raisons culturelles et historiques, les responsables politiques du « monde libre » emploient des arguments différents aux États-Unis et en Europe, arguments qui se contredisent parfois.

Le cas le plus emblématique est celui des purges organisées par le sénateur McCarthy aux États-Unis.

Elles sont indispensables pour sauver la démocratie, mais la méthode choisie est ressentie en Europe comme une forme de totalitarisme.

Le message final, c’est qu’aucune négociation diplomatique, aucun compromis n’est possible avec les « Rouges ».

Il faut empêcher coûte que coûte les communistes de jouer un rôle en Europe occidentale, mais il va falloir ruser : comme on ne peut pas les arrêter et les fusiller, il faudra les neutraliser avec discrétion, sans que leurs électeurs eux-mêmes s’en rendent compte.

Bref, l’idéologie qui est développée, c’est celle de l’OTAN et du Gladio.

Il n’a jamais été dit que l’on truquerait les élections, ni que l’on assassinerait les tièdes, mais tous les participants ont admis que pour sauver le « monde libre », il faudrait mettre la liberté entre parenthèses.

Bien que le projet de Communauté européenne de Défense (CED) ait échoué trois mois plus tard sous les coups de boutoir des députés communistes et « nationalistes extrémistes » (c’est-à-dire gaullistes) au Parlement français, le congrès fut considéré comme un succès.

Malgré les apparences, il n’avait pas pour but de soutenir la création de la CED ou toute autre mesure politique précise, mais de diffuser une idéologie dans la classe dirigeante, puis à travers elle dans la société.

Objectivement, les Européens de l’Ouest avaient de moins en moins conscience des libertés dont ils étaient privés et ils étaient de plus en plus informés des libertés dont étaient privés leurs habitants de l’Est.

Le Bilderberg devient une organisation

Un second congrès est donc organisé en France, du 18 au 20 mars 1955. À Barbizon.

Progressivement l’idée que ces congrès seront annuels et qu’ils nécessitent un secrétariat permanent s’impose.

Le prince Bernhard se met en retrait lorsqu’il est pris en flagrant délit de trafic d’influence (scandale Lockheed-Martin).

Il cède la présidence à l’ancien Premier ministre britannique Alec Douglas Home (1977-80), à l’ancien chancelier et président allemand Walter Scheel (1981-85), à l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre Eric Roll (1986-89), à l’ancien secrétaire général de l’OTAN Peter Carrington (1990-98), et enfin à l’ancien vice-président de la Commission européenne Étienne Davignon (depuis 1999).

Pendant longtemps, le président du Groupe de Bilderberg est assisté de deux secrétaires généraux, un pour l’Europe et le Canada (les États vassaux), l’autre pour les États-Unis (le suzerain), cependant, il n’y a plus qu’un seul secrétaire général depuis 1999.

D’une année sur l’autre, les débats sont très redondants, c’est pourquoi les invités changent.

Il y a toujours un noyau dur qui a préparé le séminaire à l’avance et des nouveaux venus à qui l’on inculque la rhétorique atlantiste du moment.

Actuellement, les séminaires annuels rassemblent plus de 120 participants, dont toujours un tiers forment le noyau dur.

Ils ont été sélectionnés par l’Alliance en fonction de l’importance de leurs relations et de leur capacité d’influence, indépendamment de leurs fonctions dans la société.

Ainsi, ils restent membres du noyau dur lorsqu’ils changent de métier.

Les Bilderbergers n’engagent pas les entreprises ou institutions dans lesquelles, ils travaillent.

Cependant, il est intéressant d’observer la diversité de leurs secteurs d’activité.

Le lobby de la plus puissante organisation militaire mondiale

Au cours des dernières années, le nombre de sujets abordés lors des séminaires annuels a augmenté en fonction de l’actualité internationale.

Mais cela ne nous apprend rien, car ces discussions n’ont aucun objet en elles-mêmes, elles sont juste des prétextes pour faire passer des messages.

Malheureusement, nous n’avons pas eu accès aux documents préparatoires les plus récents et ne pouvons que supputer sur les mots d’ordre que l’OTAN s’efforce de diffuser via ces leaders d’opinion.

La réputation du Groupe de Bilderberg a conduit certains auteurs à lui attribuer des capacités de nomination.

C’est stupide et cela masque les vrais tireurs de ficelles qui se trouvent au sein de l’Alliance atlantique.

Par exemple, on a rapporté que durant la dernière campagne électorale présidentielle aux États-Unis, Barack Obama et Hillary Clinton ont disparu durant une journée, le 6 juin 2008, pour négocier à l’écart la fin de leur rivalité.

Ils se sont en réalités rendus au séminaire annuel du Groupe de Bilderberg, à Chantilly (Virginie, USA).

Or, le lendemain, Mme Clinton annonçait qu’elle se retirait de la course.

Certains auteurs en ont conclu que la décision a été prise au cours de la réunion du Bilderberg.

Ce n’est pas logique, dans la mesure où cette décision était certaine depuis trois jours vu le nombre de voix du sénateur Obama au sein du comité d’investiture du Parti démocrate.

Selon notre source, c’est autre chose qui s’est passé.

Barack Obama et Hillary Clinton ont conclu à l’écart un accord financier et politique.

Le sénateur Obama a renfloué les caisses de sa rivale et lui a offert un poste dans son administration (Mme Clinton a refusé la vice-présidence et a choisi le département d’État) en échange de son soutien actif durant la campagne contre le candidat républicain.

Puis, les deux leaders ont été introduits par James A. Johnson au séminaire du Bilderberg où ils ont assuré les participants qu’ils travailleraient ensemble.

Depuis longtemps déjà, Barack Obama était le candidat de l’OTAN. M. Obama et sa famille ont toujours travaillé pour la CIA et le Pentagone [3].

De plus, les premiers financements de sa campagne ont été fournis par la Couronne d’Angleterre via l’homme d’affaire Nadhmi Auchi.

En présentant le sénateur noir aux Bilderbergers, l’Alliance atlantique organisait à l’échelle internationale les relations publiques du futur président des États-Unis.

De même, on a rapporté que le Groupe de Bilderberg a organisé un dîner impromptu, hors séminaire, le 14 novembre 2009 au Château de Val Duchesse, propriété du roi de Belgique.

L’ancien Premier ministre belge Herman von Rompuy y a prononcé un discours.

Or, cinq jours plus tard, il fut élu président du Conseil européen.

Là encore, certains auteurs en on conclu à tort que le Groupe de Bilderberg était le « faiseur de roi ».

En réalité, le président de l’Union européenne ne pouvait pas être choisi en dehors des cercles de l’OTAN, puisque —rappelons-le— l’Union européenne est issue des clauses secrètes du Plan Marshall.

Et ce choix devait être avalisé par les États membres.

Ce type de décision nécessite de longues négociations et ne se prend pas lors d’un dîner entre amis.

Toujours selon notre source, le président du Groupe de Bilderberg, Étienne Davignon, a convoqué ce dîner exceptionnel pour présenter van Rompuy à ses relais d’influence.

La chose était d’autant plus indispensable que la première personnalité à occuper la nouvelle fonction de président de l’Union était totalement inconnue en dehors de son pays.

Au cours du repas, M. Van Rompuy a exposé son programme de création d’un impôt européen pour financer directement les institutions de l’Union sans passer par les États membres.

Il restait aux Bilderbergers à clamer partout où ils le pouvaient qu’ils connaissent Herman von Rompuy et attestent de ses qualités pour présider l’Union.

La réalité du Groupe de Bilderberg est donc moins romantique que certains auteurs à succès l’ont imaginée.

L’incroyable déploiement de forces militaires pour assurer sa sécurité n’a pas tant pour objet de le protéger que d’impressionner ceux qui y participent.

Il ne manifeste pas leur puissance, mais leur montre que la seule vraie puissance en Occident, c’est l’OTAN.

Libre à eux de la soutenir et d’être appuyés par elle, ou de la combattre et d’être inexorablement écrasés.

En outre, bien que le Groupe de Bilderberg ait développé à ses débuts une rhétorique anti-communiste, il n’était pas tourné contre l’URSS et n’est pas aujourd’hui tourné contre la Russie.

Il suit la stratégie de l’Alliance qui n’est pas un Pacte contre Moscou, mais pour la défense —et éventuellement l’extension— de la zone d’influence de Washington. À sa création, l’OTAN avait espéré intégrer l’Union soviétique, ce qui aurait équivalu à un engagement de Moscou de ne pas remettre en cause le partage du monde issu des conférences de Postdam et de Yalta.

Récemment l’Alliance a accueilli le président Dmitry Medvedev au sommet de Lisbonne et lui a proposé que la Russie se joigne à elle.

Il ne s’agirait pas alors d’une vassalisation, mais de la reconnaissance du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel toute l’Europe centrale et orientale est passée dans l’orbite états-unienne.

Une adhésion russe vaudrait en quelque sorte traité de paix : Moscou reconnaitrait sa défaite dans la Guerre froide et le nouveau partage du monde.

Dans ce cas, le Groupe de Bilderberg inviterait des personnalités russes à ses réunions annuelles.

Il ne leur demanderait pas d’influer l’opinion publique russe pour l’américaniser, mais pour la convaincre de renoncer définitivement aux rêves de grandeur du passé.

LES ILLUMINATI

« Aussi bizarre et incroyable que cela puisse paraître, l’humanité a été colonisée par un culte satanique appelé « les Illuminati ».

Ce culte représente les banquiers maçonniques et juifs qui ont usurpé un monopole sur le crédit du gouvernement, qui leur permet d’exiger des intérêts sur les fonds qu’ils créent à partir de rien. »

« L’Occident est sous complète domination satanique, dit Henry Makow.

Les corporations, les politiciens, les médias et les institutions universitaires ont tous été achetés.

Partout un chœur composé de castrats chante le même refrain.

Tout le monde applaudit le démantèlement de gouvernements indépendants comme celui de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie.

Tout le monde crie au « racisme » et chante les louanges de la « diversité » excepté lorsqu’il s’agit d’Israël.

Le pivot du pouvoir Illuminati est le cartel Juif Franc-maçon des banques centrales qui contrôlent le crédit des gouvernements à travers le monde.

Ils créent l’argent à partir de rien (basé sur notre propre crédit) et donc pensent qu’ils sont Dieu.

Nous vivons les dernières étapes d’un complot à long terme fomenté par une kabbale de banquiers Juifs et leurs laquais maçonniques visant à ériger un état policier mondial, afin de nous contrôler par la ruse et la force (leurs mots d’ordre). »

Et toujours d’après Henry Makow :

« Cela ressemble au scénario d’un film de science-fiction des années 50.

L’humanité est sous l’emprise d’un culte satanique.

Tous ceux qui veulent progresser socialement doivent volontairement ou non, obéir à ce culte.

Nos dirigeants politiques subissent un chantage sexuel pour s’assurer de leur loyauté à la cause.

Bien que les monuments phalliques et les pyramides de ce culte soient présents partout, personne n’ose mentionner son nom, ni défier sa domination.

Nous souffrons de dissonance cognitive.

Nous sommes l’objet de constantes attaques psychiques, pourtant ces assauts ne sont pas rapportés par les médias de masse.

La société ressemble à un géant aveugle et sourd conduit par un démon.

La loi de Murphy s’applique.

Ce qui doit mal se passer finit par arriver.

C’est bien le cas pour l’humanité en général.

La société Occidentale a été subvertie par ce culte.

Une toute petite clique de banquiers kabbalistes, les Illuminati, ont supplanté Dieu (c’est-à-dire les lois morales et naturelles de l’Univers) au nom de termes spécieux comme «l’humanisme», la «raison» et le «progrès».

Ainsi, inversent-ils le vrai et le faux, le bien et le mal, décrétant que l’homosexualité, la promiscuité, la pédophilie, la bestialité et l’inceste sont sains et naturels.

Le bateau de la civilisation est en train de sombrer pendant que ses passagers dorment.

Les banquiers Illuminati sont en train de détruire les institutions de la civilisation Chrétienne – la religion (Dieu), la race, la nation et la famille – pour mieux introniser l’humanité à leur culte satanique.

Ils ont instigué et financé les guerres pour détruire les nations et ont porté au pinacle des auteurs qui répandent l’aliénation et la désillusion.

Ils retiennent l’humanité prisonnière grâce au contrôle mental qu’ils exercent sur elle.

Ce n’est pas une coïncidence si les médias de masse sont contrôlés par une poignée de corporations arborant des symboles occultes sur leur logo.

La subversion de l’humanité est la véritable histoire supprimée du monde moderne.

Le seul véritable conflit est celui des Illuminati contre le reste de l’humanité.

Tous les autres ont été mis en scène pour servir de diversion.

Comme si nous apprenions être atteint d’un cancer en phase terminale, nous refusons de le croire.

Les médias de masse nous disent que nos institutions démocratiques et culturelles sont fiables.

Nous y croyons dur comme fer.

La conspiration

La conspiration est réelle et bien pire que nous puissions l’imaginer.

Des gens puissants ont planifié et organisé ce complot depuis des siècles.

Ils ont érigé un état policier maléfique derrière la façade d’un gouvernement démocratique.

La menace terroriste n’est qu’un prétexte pour étendre davantage leur contrôle sur nos vies.

S’ils se souciaient vraiment de la liberté, ils nous responsabiliseraient.

Ils enseigneraient les valeurs civiques, le patriotisme et l’histoire véritable.

Ils encourageraient des relations homme-femme stables, le mariage et la famille.

Au lieu de cela, ils nous sabotent.

Les standards de l’éducation et de la culture sont rabaissés.

Leurs « divertissements » regorgent d’occultisme, de pornographie, et de visions apocalyptiques effrayantes.

L’humanité souffre d’un développement arrêté.

Nous sommes en transe.

De la redite et des rengaines.

Rien de nouveau ou de vrai.

Nous manquons le rendez-vous avec notre créateur.

Le premier devoir d’un gouvernement est d’empêcher qu’il soit conquis par un culte satanique.

Nos gouvernements ont échoué.

Ils n’ont pas de légitimité.

Que faire ?

Une conspiration ne peut prospérer qu’au sein des ténèbres et du secret.

Nous pouvons y résister simplement en faisant la lumière sur elle.

Nous devons dévoiler ses participants et leurs actes, en commençant par le 11/09 et le massacre de Newtown, y compris le faux attentat de Boston.

Nos dirigeants et les médias de masse sont des menteurs et des traîtres, complices de meurtres de masse et de leur dissimulation.

Les Illuminati ont besoin d’un semblant de légitimité pour fonctionner.

Nous devons la leur retirer.

Les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage massif de la NSA ont dérangé beaucoup de monde.

Nous devons aider la masse endormie à reconnaître le véritable ennemi commun.

Mais nous devons attendre qu’elle nous sollicite.

Si elle nous le demande, alors nous pouvons la renseigner.

Nous devons résister pacifiquement.

Tout le reste leur servirait de prétexte.

Mais nous devons être armés et prêts à nous défendre.

À mon avis, le port d’arme est la raison principale grâce à laquelle les américains sont encore relativement libres.

Nous faisons face à des satanistes.

Étant donné leur passif, les choses vont se détériorer à moins qu’ils ne décident que le coût en soit trop élevé.

Ils participent activement à l’extinction de la civilisation.

Qu’il ne soit pas dit que nous ne l’ayons même pas remarqué. »

5 suggestions d’Henry Makow :

– 1) La nationalisation de la Fed, la création monétaire sans dette et l’abandon de la dette nationale créée par un simple jeu d’écriture.

– 2) Une enquête indépendante sur le 11 Septembre et la poursuite des responsables de l’attentat et de sa dissimulation.

– 3) Que toutes les campagnes politiques nationales soient financées par l’État.

Pour le prix d’un croiseur de combat, nous pourrions avoir une véritable démocratie.

– 4) Que les monopoles médiatiques soient dissous.

– 5) Que cesse les interventions de l’OTAN (Rothschild).

En l’état, la résistance populaire est un jeu de guignols manipulé par les banques.

Henry Makow a écrit :

Illuminati – Le culte qui a détourné le monde

Aussi bizarre et incroyable que cela puisse paraître, l’humanité a été colonisée par un culte satanique appelé « les Illuminati ».

Ce culte représente les banquiers maçonniques et juifs qui ont usurpé un monopole sur le crédit du gouvernement, qui leur permet d’exiger des intérêts sur les fonds qu’ils créent a partir de rien.

Naturellement, ils veulent protéger ce privilège en le traduisant dans un monopole politique et culturel.

Cela prend la forme d’un gouvernement mondial totalitaire dédié à Lucifer, qui représente leur mépris de Dieu.

Ainsi, les gens qui contrôlent les cordons de notre bourse conspirent contre nous.

Pour nous distraire et nous contrôler, ils ont utilisé un vaste réseau occulte (la franc-maçonnerie) pour infiltrer la plupart des organisations, en particulier le gouvernement, les agences de renseignement, le système éducatif et les médias de masse.

L’humanité est repensée pour servir les Illuminati.

Ils portent atteinte a des institutions comme celle du mariage et de la religion, et promeuvent la dépravation, le dysfonctionnement, la corruption et la division.

Ils ont orchestré deux guerres mondiales et en planifient une troisième.

Illuminati 2 – Mensonge et séduction

Un culte satanique dépravé appelé les Illuminati est engagé dans une guerre secrète contre l’humanité.

Ceci est la clef permettant de comprendre l’histoire tragique de l’humanité et la situation dans laquelle elle se trouve aujourd’hui.

Depuis plus d’un millier d’années, les prêteurs de deniers kabbalistes ont conspiré pour usurper le pouvoir de l’Eglise et de l’Aristocratie, d’après le plan détaillé dans «Les Protocoles des Sages de Sion».

Ce plan ne représente pas les Juifs, mais seulement une petite kabbale de banquiers qui sont organisés en sociétés secrètes maçonniques.

Ils se sont mariés avec d’éminents Gentils et ont formé un vaste réseau clandestin occulte et criminel.

Ils construisent activement un gouvernement mondial totalitaire derrière la façade de la démocratie.

Remplaçant Dieu, la laïcité est une étape transitoire vers leur Satanisme.

Ils impliquent les nations dans des guerres inutiles et ensorcèlent les masses avec la pornographie, la violence, la vulgarité et le divertissement.

Ils s’attaquent à nos sources d’identité et d’amour – Dieu (la religion) ; la famille (la théorie du genre) ; la nation et la race – de façon à nous diminuer et à nous déshumaniser.

Cela parait incroyable, mais après avoir lu certains de ces 70 courts articles, vous acquiescerez.

Leur emprise est en partie basée sur leur contrôle mental qu’ils exercent.

Si vous connaissez la vérité, ils ne peuvent plus vous influencer.

Illuminati 3 – La possession satanique

Des Juifs Satanistes (Kabbalistes) et des Francs-maçons mènent une guerre secrète contre Dieu et l’homme et sont proches de la victoire.

Beaucoup de Juifs et de Francs-maçons ont constitué une force subversive – telle est la raison réelle de l’antisémitisme.

Bien sur, la majorité des Juifs (et des Chrétiens) ne sont pas conscients de ce processus de possession satanique.

Nous y avons tous succombé.

Se faisant passer pour de la « laïcité » et de l’humanisme », le Satanisme est la religion secrète de l’Occident.

LA FRANC-MAÇONNERIE , UNE SECTE CRIMINELLE LÉGALISÉ

La franc-maçonnerie est certainement la confrérie légale la plus dangereuse au monde…

Ne vous y trompez pas car il s’agit bien là d’une SECTE CRIMINELLE.

Il y a beaucoup de fausses idées sur la Franc-maçonnerie et ainsi j’entends souvent des conneries du style.

-« Ils ne sont pas tous pourris les francs maçons il y en a des bons »

-« Avant c’était bien la Franc-maçonnerie, c’est maintenant que ça a mal tourné »

En fait beaucoup d’entre vous confondent la franc-maçonnerie avec les « Compagnons du devoir » pour la simple et bonne raison que:

Tout comme Les nazis s’étaient inspirés de la Swastika des bouddhistes (symbole pacifique à l’origine) pour en faire la croix gammée tristement célèbre.

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Les francs-maçons ont volé aux compagnons l’équerre et le compas pour en faire leur symbole, de plus en prenant la dénomination de « Maçons » cela entraîne encore une confusion dans l’esprit du peuple avec les « Bâtisseurs de cathédrales ».

Mais soyez sur Mesdames et Messieurs qu’aucun franc-maçon n’a jamais rien construit.

Ce sont les compagnons du devoir qui ont bâti les cathédrales PAS les francs-maçons.

D’ailleurs, réfléchissez : les francs-maçons adorent depuis toujours Satan, Baphomet, etc….

Comment auraient-ils pu bâtir des cathédrales.

Malgré les nombreux noms et symboles utilisés en Franc-Maçonnerie , les francs-maçons n’’ont rien à voir non plus avec les templiers, et cela même si les francs-maçons y font souvent référence en usurpant leurs symboles.

Par Contre L’ordre du Temple solaire qui avait fait 74 victimes suite à 3 suicides collectifs était bien lié à la Franc-Maçonnerie

La Franc-maçonnerie est une secte composée de 33 niveaux (j’en parlerais plus bas).

En fait il existe un 34eme niveau qu’aucun franc maçon ne connaît qui est un allez simple pour l’enfer.

La Franc-maçonnerie comme toutes les sectes a un peu les mêmes effets et conséquences que les drogues dures….

Quand on commence les effets sont sympathiques, euphorisants, mais très vite on en ressent plus que les inconvénients et là il est trop tard on ne peut plus s’en défaire.

Comme dans toutes les sectes il y a plusieurs rituels initiatiques pour y être admis, mais aussi pour passer d’un niveau à l’autre.

Chaque membre d’un niveau ignore tout de ce qui se passe au niveau supérieur.

Comme dans toutes les sectes les « gourous » font en sorte qu’ils se sentent bien en Franc-maçonnerie c’est ainsi que les « apprentis » des 1ers niveaux diront le plus grand bien de la Franc-maçonnerie.

Mais c’est seulement quand ils auront « gravis les échelons » qu’ils se rendront compte qu’ils sont tombés dans une secte satanique , qui pratique chaque jour des viols et des crimes d’enfants, certains adeptes de la franc-maçonnerie boivent même du sang.

Mais la ils ne pourront plus reculer, ils ont prêté serment, peut être dans le passé ils ont été aidés par la franc-maçonnerie ils ont une dette!!!

Pourtant il y a deux points qui devraient alerter l’apprenti sur le fait qu’il vient d’entrer dans une secte satanique et donc forcément criminelle.

Moi [Prénom], sous l’invocation du Grand Architecte de l’Univers et en présence de cette Respectable Loge de francs-maçons régulièrement réunie et dûment consacrée.

De ma propre et libre volonté, je jure solennellement sur les 3 grandes Lumières de la franc-maçonnerie de ne jamais révéler aucun des secrets de la franc-maçonnerie à qui n’a pas qualité pour le connaître, ni les tracer, écrire, buriner, graver ou sculpter, ou les reproduire autrement.

Je jure d’observer consciencieusement les principes de l’ordre maçonnique, de travailler à la prospérité de ma Respectable Loge, d’en suivre régulièrement les travaux, d’aimer mes Frères et de les aider par mes conseils et mes actions.

Je jure solennellement tout cela sans évasion, équivoque ou réserve mentale d’aucune sorte, sous peine, si je devais y manquer, d’avoir la langue arrachée et la gorge coupée, et d’être jugé comme un individu dépourvu de toute valeur morale et indigne d’appartenir à la franc-maçonnerie.

Je le jure !

Très vite , dès son entrée dans la secte, l’apprenti est confronté à ce que les francs-maçons nomment « le cabinet de réflexion » il doit s’y rendre régulièrement.

J’ai moi-même vu ceci dans les sous-sols d’un temple maçonnique.

Les francs-maçons se protègent entre eux quoiqu’il arrive la preuve:

En effet j’avais un oncle qui était franc-maçon….

Je dis étais non pas parce qu’il a quitté la Franc-maçonnerie, mais parce qu’il n’est plus de ce monde (bon débarras qu’il grille en enfer!)

Son Nom : René LOPEZ

René Lopez a été également 1er adjoint au maire de la ville du Mesnil-Saint-Denis(78320)

René Lopez a eu 7 enfants et il a violé ses 7 enfants dès leur plus jeune âge (aussi bien filles que garçons).

Mais il ne s’est pas arrêté là, René Lopez violait également et systématiquement les copains et copines que ses enfants invitaient chez eux (au bout d’un moment, les enfants n’osaient plus inviter d’amis à la maison).

Bien sûr de nombreuses et innombrables plaintes pour viols sur mineurs avaient été déposées.

Mais, grâce à ses liens avec la Franc-maçonnerie René LOPEZ n’a jamais été inquiété toutes les plaintes ont été « classées sans suite ».

Quand j’avais 15/16ans René, Lopez a invité certains membres de la famille à assister à un mariage maçonnique (j’en faisais parie)….

Je me souviens plus trop du déroulement de la cérémonie juste 2 détails :

1) le « gourou » a fait boire de l’eau aux 2 futurs époux dans le même verre puis il a cassé le verre.

2) Plus tard le « gourou » a saisi une grande barre en verre et l’a cassée en multiples morceaux en prononçant quelques sornettes maçonniques.

j’ignore ce qu’on les Francs Maçon contre les objets en verre !!!!

À l’issue de la cérémonie mes cousins, cousines, et moi-même on s’ennuyait ferme et on cherchait quelque chose à faire pour passer le temps….

Je suggérais donc une visite clandestine du sous-sol du temple maçonnique pour une « chasse aux fantômes ».

Hé bien je vous promets qu’en comparaison avec ce que nous avons vu là bas, nous aurions tous préféré nous trouver nez à nez avec un vrai fantôme.

Nous voilà donc dans un couloir puis sur notre gauche se trouve un petit renfoncement au-dessus duquel se trouve une pancarte blanche sur laquelle il est inscrit en lettres rouge sang le mot VITRIOL.

Dans ce renfoncement il y a une table , et sur cette table il y a un véritable crane humain, oui mais un crane de petites tailles, un crane de bébé ou de très jeune enfant….

Nous avons pris nos jambes à notre cou avec la conviction que la franc-maçonnerie est une secte dangereuse qui devait être interdite dans le monde entier.

Voilà mon expérience vécue avec la franc-maçonnerie.

J’ignore si ‘autre membre de ma famille sont Francs- Maçons quoi que j’ai toujours soupçonné mon père : François Lopez de l’être.

Mais quel est ce « Grand Secret » que l’on promet d’acquérir au bout du 33 ème niveau……

Chers amis aujourd’hui je suis en mesure de vous l’annoncer.

Au 33 ème niveau le Franc Maçon est censé obtenir la pierre philosophale.

Censée procurer la vie éternelle et changer les vils métaux en or.

Mais en admettant que la pierre philosophale existe (ce qui n’est pas sur).

Donc en théorie.

1) Ceux qui veulent la pierre uniquement pour la vie éternelle et la richesse ne la trouveront pas car ce sont là des aspects très secondaires des possibilités de la pierre.

2) La pratique de la Magie, Sorcellerie , satanisme, etc., éloigne de la voie de la Pierre.

3)Seule une personne avec un cœur pur peut trouver la pierre.

Bien sur la Pierre Philosophale est a ce jour un mythe , et il n’y a pas de preuve de son existence mais étant donné qu’elle a une place très importante chez les Francs Maçons des derniers degrés il fallait donc que j’aborde ce point.

Dans son numéro 44 la revue science & inexpliqué a interviewé William Schnoebelen un ancien franc-maçon repenti , devenu Écrivain évangéliste chrétien en 1984….

Je vous livre ici quelque une de ses paroles :

-« J’ai appris à pratiquer ce que l’on appelle la magie noire, des rituels de luxure et de destruction et bien d’autres choses encore… »

– « La franc-maçonnerie est une fausse religion qui offre à ses membres une fausse promesse de salut dans l’au-delà »

– « Sous des airs bienveillants ,elle a tendance à attirer les hommes loin de la lumière et de la connaissance »

– « Certains frères tombent dans la perversion et cela arrive , dans la pédophilie »

– « J’ai été initié au vampirisme dans une église russe de Chicago »

Voici quelque cas réel décrit par William Schnoebelen dans ses livres:

-Cela se passe dans un tribunal pour jeunes enfants aux États-Unis, un juge avait une prédilection pour les petits garçons, et lorsqu’il présidait les auditions des jeunes délinquants, si le garçon lui plaisait, il était libéré s’il accompagnait le juge dans une chambre pour lui accorder certaines faveurs.

Pendant longtemps, il n’a pas pu être possible d’arrêter cet homme parce qu’il était entouré de francs-maçons dans les tribunaux et dans les services de police, il était toujours protégé.

Finalement un des garçons a été raconté cette histoire à un journal et heureusement pour lui, le journaliste n’était pas un franc-maçon ce qui a permis à cette histoire d’être révélée.

Le juge en question s’est suicidé.

-Il y avait un escroc financier à Londres qui avait ruiné beaucoup de monde.

Un officier de Scotland Yard a tenté d’arrêter cet homme mais il n’y parvenait pas parce que les francs-maçons de Scotland Yard et ceux de son entourage le protégeaient.

L’officier finit par réunir suffisamment de preuves pour faire condamner cet homme mais il lui fut impossible de faire aboutir son affaire.

Les pires missions lui furent assignées le poussant à bout et le forçant à démissionner.

-Une jeune et jolie femme s’était mariée avec un membre haut placé du sanctuaire de l’Ordre des Jesters.

Elle ne savait pas que son mari, qui était bien plus vieux qu’elle, était franc-maçon.

Chaque vendredi soir, son mari organisait une soirée poker, il attachait sa femme au lit et les autres membres venaient la violer.

La jeune femme alla voir le Shérif mais il était également franc-maçon et membre du sanctuaire.

Elle alla voir le Procureur local mais il était également franc-maçon, elle s’apprêtait à aller plus haut mais un psychiatre vint la voir et lui dit que si elle disait un mot de plus, il l’a ferait enfermer pour toujours en la déclarant paranoïaque démente car il était aussi franc-maçon !

La jeune femme a fini par fuir l’état où elle vivait.

Les francs-maçons se protègent les uns les autres et commettent des crimes en toute impunité sans jamais se faire attraper ou être révélés au grand jour.

Pour celles et ceux qui ne seraient pas encore convaincus que la Franche Maçonnerie est une secte satanique, voici un extrait du livre de Jacques Ploncard d’Assac –

Le secret des francs-maçons (1979) (page 131).

Une Découverte macabre dans une loge maçonnique en 1951

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En prenant possession de la loge de Béziers, sous le gouvernement du Maréchal,[Pétain (NdlR)] en 1941, la police découvrit le cadavre d’une fillette âgée d’environ sept ans.

Commis par M. le procureur de l’État français, M. le docteur Roulaud, médecin légiste, se rendit le 19 décembre 1941, à 16 heures, à la Loge et dressa un rapport.

« Le cadavre examiné, y lit-on, est celui d’une fillette mesurant cent trois centimètres, et par conséquent, âgée d’environ sept ans. »

Le médecin légiste décrit ensuite minutieusement ce cadavre qui pesait deux kilos, dont les parties molles étaient « absolument desséchées, ligneuses et légères« .

Les viscères avaient été enlevés.

Il ne restait que le « squelette, les muscles des membres, avec des morceaux de peau parcheminée« .

Les vaisseaux artériels avaient été « colorés en rouge vif« , et les veines « injectées en bleu« .

On avait conservé « la vessie et le rectum béants et parcheminés« .

Deux trous pratiqués dans le vertax permettaient de suspendre ce cadavre au mur, ajoutant à l’horreur du spectacle.

On avait, détail horrible, « respecté les paupières qui portaient encore leurs cils longs et blonds » et les lèvres qui bordaient « d’un mince liseré desséché une rangée presque intacte de petites dents jaunies ».

On pourra trouver deux reproductions photographiques du cadavre de la loge de Béziers dans les Documents maçonniques d’août 1942, p. 23.

Toutes les loges n’avaient sans doute pas les moyens de pousser l’usage de l’horrible aussi loin que la loge de Béziers, mais dans tous les cabinets de réflexion, on trouve des crânes, des tibias, des tentures de deuil, des transparents lumineux faisant apparaître un corps d’homme, des silhouettes en matières luminescentes, des squelettes en fer forgé peint, etc.

De toute manière, il s’agit d’inspirer l’horreur.

La découverte du cadavre de la loge de Béziers indigna, à l’époque, un public qui ignorait tout des cérémonies initiatiques dans la Franc-maçonnerie.

« Sans aucune nécessité scientifique, écrivaient les Documents maçonniques, sans aucun droit, contrairement aux lois, la Maçonnerie s’est approprié le malheureux cadavre d’une petite fille pour le faire figurer dans ses cérémonies macabres afin d’impressionner les Frères. »

Le but était, évidemment, de placer ses adeptes dans un « état spécial d’hypnose intellectuelle et d’énervement physique », nécessaires à la préparation à l’initiation.

Maintenant, je vais vous livrer quelques signes de reconnaissance des francs maçons.

En effet, pour se reconnaître en eux , et/ou pour donner des instructions de manière discrète , les francs-maçons utilisent de petits signes discrets, sur eux , sur leur poste, dans leur signature et même souvent sur vos jugements.

Parfois aussi par des gestes (observez bien les mains des magistrats pendant vos audiences).

Je vais commencer par vous parler des signes de reconnaissance que vous allez certainement trouver, sur vos jugements , vos convocations au tribunal, etc….

Sachez que de tels documents doivent vis a vis de la loi être NEUTRES et ne comporter aucun signe ….

Mais les Frères maçons ne se tracassent pas avec la loi ils se croient au-dessus des lois, la loi est faite pour « le bon peuple » pas pour ces crapules.

Tout d’abord vous trouverez couramment des étoiles qui séparent les paragraphes.

Vous pouvez trouver des étoiles en ligne , en triangle point en haut, pointe en bas, etc…

vous n’y avez certainement pas prêté attention et pensez que c’est juste pour séparer 2 paragraphes, mais il n’en est rien ces signes donnent une indication précise aux « frères maçons »

Exemple:

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Un autre signe très discret utilisé par les francs maçons est 2 points qui encadrent un numéro de référence….

Je suis sûr que beaucoup d’entre vous l’ont sur un ou plusieurs documents mais n’y ont même pas prêté attention.

Exemple (le N° de référence est fictif)

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Les signatures maçonniques :

Pour se reconnaître entre eux, les francs-maçons calent souvent 3 points dactylographiés à proximité de leur signature.

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Souvent la signature du franc maçon comporte elle même 3 points.

(placés à la main)

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Bien sûr le franc maçon ne signera de 3 points uniquement quand il voudra être reconnu.

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Une mention toute particulière pour l’architecte Eugène Gabriel Pagnerre (1874-1939)

Qui réussi le tour de force non seulement d’inclure 3 points dans sa signature mais également 2 fois l’équerre et le compas.

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Maintenant je vais vous parler des signes de reconnaissance gestuels.

le plus connu est « le Cornuto » (se prononce “cornouto”)

Attention , a moins d’avoir fait un pacte avec le Démon, me faites jamais ce geste (pas même pour plaisanter) ce serait très mal perçu.

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Voici 12 autres signes

1- Pointer de l’index.

L’index vers les hauts est le 2e signe maçonnique du « secret monitor ».

L’index près de l’œil est le signe du degré « mark master ».

L’index près de la bouche est le signe du « royal master ».

Le sujet peut aussi pointer vers la caméra, etc.

2- Faire le signe « OK ».

3- Faire un poing.

4- Faire une pyramide avec ses avant-bras sur une table.

5- Faire un geste comme si on tenait une boule invisible avec une ou deux mains.

Ce signe ressemble beaucoup au signe du « knight templar ».

6- La main sur le cœur. Signe du « sublime knight elected ».

7- La poignée de main maçonnique.

Il y a plusieurs variantes.

Le pouce est tourné vers le bas et presse le revers de la main de l’autre personne.

8- Regarder vers le haut de façon exagérée dans une photo. (imitation de Jésus sur la croix).

9- Se faire photographier en regardant par-dessus les lunettes.

10- La main sur les lunettes.

11- La main sur la cravate (signe de détresse).

12- La main sur le cou (signe de détresse).

Les Francs Maçons envahissent les villes

Apprenez à reconnaître les signes francs-maçons dans votre ville.

Quand en 1983 François Mitterrand commande la pyramide du Louvre qui sera inauguré le 4 mars 1988 à cette époque je vivais tout près de Paris.

(Meudon pour être précis) et , j’étendais les Parisiens plaisanter sur ce thème en déclarant:

« ho ho voilà que notre président se prend pour un Pharaon »

Mais tout ceci n’a rien d’une plaisanterie :

-la pyramide chacun de nous le sait est un symbole maçonnique.

-Peu de gens savent que la grande pyramide du Louvre est constituée de 666 vitres….

Comme nous enseigne la bible, 666 est le chiffre de la Bête de l’apocalypse:

« Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, de sorte qu’elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n’adorerait pas l’image de la bête.

À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front.

Et nul ne pourra acheter ou vendre, s’il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom.

C’est le moment d’avoir du discernement : celui qui a de l’intelligence, qu’il interprète le chiffre de la bête, car c’est un chiffre d’homme : et son chiffre est six cent soixante-six. » [Apocalypse 13:15-18]

Cette sculpture très laide et qui a dû coûter horriblement cher au contribuable comporte pas moins de 3 signes maçonniques :

1) Œil : référence à l’œil d’Horus

2) 3 visages >>> 3 points

3)Les visages disposés en triangle

LES SYMBOLES MAÇONNIQUES

Symboles maçonniques sont représentés sur des bijoux, mais peuvent apparaître à divers endroits :

Documents, murs , tables, livres, presse-papiers, objets divers….

Alors, ouvrez l’œil et le bon !

symboles fm

Équerre et compas, Pavé Mosaïque, Branche d’acacia, Chevalier Templier ,Bleuet, Myosotis, Clef de voûte Croix, templier Croix de Malte, Arche royale, Œil d’Horus ,maître du secret ,« In Hoc Signo Vence », La Marque, Tête de Mort ,Lune et Soleil, Nautoniers , Triangle Triangle+Œil, Pythagore, Parole perdue, Lacs d’Amour ,Pentagramme droit , Pentagramme inversé, Maître Écossais.

Portez une très grande attention attention aux Bagues…..

Il a quelque années (au début des années 90),j’ai pu voir une bague étrange au doigt d’un franc-maçon :

C’était une sorte de Chevalière pivotante avec d’un côté les initiales ou les armoiries de son propriétaire, et de l’autre côté l’équerre et le compas.

Ainsi le Franc-Maçon peut choisir de se faire « reconnaître par un « Frère » ou de passer incognito aux yeux d’un « profane ».

Manque de bol ce jour-là pour le con qui était en face de moi , il avait placé sa bague du mauvais coté (le coté Franc-Pédophile) alors j’ai dit tout fort (on était dans un bar plein de monde ).

– « Ça alors je savais pas que tu étais franc-maçon !!! » tout en désignant sa bague.

Alors le type extrêmement gêné car tout le bistrot le regardait fixement, a dit :

– « Oups » et a tourné sa bague cotée Armoiries.

Pour se reconnaître entre eux, les francs-maçons utilisent une poignée de main un peu particulière qu’ils nomment « Attouchements » ( il y a des codes spécifiques pour chaque grade de la Franc-Maçonnerie)

Ainsi il est important pour vous de bien observer les poignées de mains entre magistrats, Avocats, huissiers de justice, Élus locaux, forces de l’ordre, etc…

Si vous observez une poignée de main qui sort de l’ordinaire, vous pouvez être sûr que vous êtes en présence de personnes corrompues.

LES DEGRÉS EN FRANC MAÇONNERIE

Escallier FM

Amis lecteurs je vais essayer de vous décrire les différents degrés , grades ou niveau de la Franc-maçonnerie , mais je vous rappelle que malgré les noms trompeurs donnés à ces degrés comme « Apprenti » « Compagnon », etc…..

La franche Maçonnerie n’a ne rien avoir avec les « compagnons du devoir » de tels noms ne sont là que pour tromper le profane.

-Les 3 premiers degrés sont appelés :

Loges symboliques ou « Loges bleues » : « Apprenti »,« Compagnon »,« Maître ».

Après son 1er serment, le franc-maçon novice s’engage à poursuivre au moins les 3 premiers grades, et c’est après qu’il sera décidé s’il va s’engager réellement dans la Franc-maçonnerie.

Mais remarquez que la secte est futée puisqu’ils ont appelé le 3eme niveau « Maître »…

Ce qui lui donnera envie de poursuivre l’aventure.

Les « Loges rouges »

– Les Loges de Perfection vont du 4eme au 14eme degré

– Les Souverains Chapitres vont du 15eme au 18eme degré

Les « Loges noires »

– Les Sublimes Aréopages vont du 19eme au 30eme degré

Les « Loges blanches »

– Le 31 ème degré est appelé Tribunaux

– Le 32 ème degré est appelé Consistoires

– Le 33 ème degré est appelé Suprême Conseil

« Loge infernale »

– Le 34ème degré (degré tellement secret qu’aucun franc-maçon ne le connaît) est appelé :Esclave soumis à Satan pour l’éternité (après une mort lente et douloureuse).

Dans la Franc-maçonnerie, je vous l’avais dit au début de cet article, les niveaux inférieurs ne savent rien de ce qui se passe dans les niveaux supérieurs.

Il n’y a pas d’acte satanique en Loge bleue, ce qui fait dire à certaines personnes« il y a des francs-maçons gentils » .

L’initiation au Satanisme se fait petit à petit dans les Loges de Perfection.

Le Satanisme sanglant et criminel commence réellement au 18eme degré.

Dans les tout premiers degrés des Loges rouges les adeptes pourront se voir confier de « Petites missions » qu’ils considéreront à tord comme« Pas si grave » par exemple :

Voler dans des lieux de cultes des croix, des statues ou des hosties consacrées….

C’est petit à petit que le jeune adepte de la Franc-Maçonnerie entrera réellement dans le Satanisme criminel.

Liste des exactions et autres crimes commis régulièrement par les Francs Maçons (liste non exhaustive.)

-Enlèvement d’enfants organisé par des élites.

-Viols collectifs d’enfants en bas âge (Amidlisa, Hervé Robin, Affaire amandine, Foyer Sucy-En-Brie, Affaire Vincent, Ballets roses, Ballets bleus…).

-Trafic d’organes d’enfant (Nanterre, Olga Spitzer, Juge Florence Gady).

-Meurtre d’enfants, de bébés.

-Sacrifices d’animaux vivants.

-Sacrifices de nouveaux nés.

-Trafic de bébés.

(Pouponnière cachée au foyer de Sucy-en-Brie).

-Vampirisme.

-Commerce de « Snuff-movies ».

-Commerce de revues et films pédophiles.

-tenue de sites sur le DarkWeb.

-Vols d’hosties consacrées dans les églises (seront profanées au cours de messes noires).

-Vol d’objets sacrés dans les lieux de culte (profanation et détournements).

-Magouilles financières et immobilières.

-Faux en écriture pour faire pression sur les victimes.

-Captation d’héritage.

-Détournements de fonds.

-Tête des Trafics de Stupéfiants.

LA SCIENTOLOGIE

Il n’existe pas de vénération dans le culte du satanisme.

Dans l’idéologie sataniste l’homme est son propre dieu et il ne vénère personne, il annonce seulement que Satan représente la force de la nature, si ce n’est la Nature elle-même et reconnaît son pouvoir.

Le sataniste considère toute religion comme un asservissement d’homme à homme par icônes interposées, poussant sur le terreau du besoin de croire humain ; l’idée est de se servir des mêmes armes que les religions officielles pour mieux s’en libérer.

Ainsi le sataniste invoquera l’anti-Dieu, l’anti-Allah, l’anti-Zeus en se servant de rituels magiques jusqu’à ce que sa conscience soit débarrassée de ces divinités, considérées comme des projections subjectives » (Wikipédia, satanisme).

Après tout, pourquoi pas ?

Seulement on constate qu’une fois libérés du divin, les satanistes en viennent rapidement à se libérer aussi de toute humanité, de toute considération morale, de tout altruisme, de tout souci d’autrui, d’absolument tout ce qui les empêche de devenir des monstres extrêmement redoutables.

« Un mélange étonnant, bizarre et déconcertant.

Toutes ces caractéristiques font que la Scientologie est une secte inclassable. »

Voilà ce qu’on peut lire au sujet de la Scientologie.

J’ai cependant un point de vue qui permet de classer cette secte comme une nouvelle version, plus puissante et d’autant plus dangereuse, et extrêmement bien dissimulée des vielles techniques satanistes de magie noire.

Donc la scientologie est à classer dans les sectes satanistes. CQFD !

La Scientologie est une secte sataniste

Dans le livre écrit par le fils de Ron Hubbard (L. Ron Hubbard, messie ou cinglé ?) on apprend que l’Eglise de Scientologie a été fondée à la mort du sataniste Aleister Crowley, le 1er décembre 1947 :

Selon Ron Junior, son père se considérait comme celui « qui vient après », le successeur de Crowley dont il tenait le manteau de « Grande Bête ».

Il lui dit que la Scientologie a en fait été fondée le 1er décembre 1947, le jour de la mort d’Aleister Crowley (L. Ron Hubbard, messie ou cinglé ?).

Ron Hubbard se prenait pour Satan

En voici les preuves

Les scientologues se moquaient de ma religion catholique.

« L’un des aspects de la stratégie scientologue est leur réaction à toute objection.

Les scientologues hurlent aussitôt à la discrimination religieuse et aux atteintes à la liberté.

« Je peux dire, avec toutes mes années passées en scientologie, que la scientologie est tout ce qu’on voudra, mais certes pas une religion.

Quand ils discutent de la possibilité d’être par exemple à la fois catholique et scientologue, c’est un grossier mensonge : je voulais être catholique et pouvoir aller à la messe ; mais chaque fois qu’ils ont découvert que j’y était allée, ils m’ont expédié en section disciplinaire (« éthique ») et se sont moqués de moi.

C’est leur doctrine !

Toutes les religions en dehors de la scientologie devraient être détruites.

« Fin 1996, j’ai subi une sorte d’horrible « déprogrammation religieuse » à l’Hôtel Fort Harrison de la scientologie de Clearwater.

C’est un des grands pontes du RTC (instance supérieure administrative, ndt) nommé Marty Rathbun qui m’a fait cela en utilisant un électromètre.

Il m’a interrogé pendant des heures sur mes croyances religieuses les plus intimes – je suis chrétien – et ses actions étaient clairement destinées à me faire abandonner mes croyances religieuses en échange d’une « autorisation d’éligibilité » qui me permettait de lire une publication confidentielle concernant « un niveau OT défectueux » que j’avais achevé auparavant (OT7).

« Son mépris complet de mes croyances religieuses n’était que trop apparent.

Il pensait que toutes les religions en dehors de la scientologie devraient être détruites et qu’elles le seraient probablement en utilisant la scientologie, et en se servant des « programmes d’éligibilité » comme méthode permettant de faire renier leur foi à d’autres croyants.

Il a aussi fallu que je subisse bien des heures de « nettoyage de données fausses » pour « tenter de me faire prendre conscience du fait » que la scientologie était bel et bien l’UNIQUE religion valable. »

Ron Hubbard porteur de lumière et Satan !

« Lors de la controverse du niveau secret OT 8, on a dit que Hubbard mentionnait un verset du livre des révélations de la Bible. L. Ron Hubbard disait qu’il était Satan, le porteur de lumière ! »

Il faut qu’un homme se dresse tous les quelques siècles pour Lui faire ravaler Son rire

« Dans une lettre à Polly d’octobre 1938, voici ses confidences : « … j’ai peut-être tort, mais j’espère que mon nom s’imposera dans l’histoire avec tant de force qu’il deviendra légendaire, même si tous les livres devaient disparaître.

Ce but est pour moi le seul qui compte […]

Quand j’ai écrit Excalibur, je me suis moi-même donné une éducation qui surpasse toute autre.

Il fallait un fantastique travail cérébral pour mettre ça au point et le rendre utilisable […]

Je pourrais par exemple définir un programme politique capable de susciter le soutien des chômeurs, des industriels, des employés et des ouvriers.

Imagine l’enthousiasme !

Je sens qu’il se passera quelque chose d’ici cinq ou six ans, tu verras. »

« A la fin de la lettre, il dit sentir bouillonner en lui des forces étranges lui procurant impression de détachement et d’invincibilité.

« Qui suis-je », se demande-t-il, avant de conclure : « Dieu devait se moquer en créant l’Univers.

Il faut qu’un homme se dresse tous les quelques siècles pour Lui faire ravaler Son rire. »

Inutile de dire qui doit remettre Dieu à sa place, pensait Ron Hubbard en écrivant ceci… »

Respecté le jour, plongeant la nuit dans les ténèbres occultes

« Satisfait d’avoir fait ce dossier assez convaincant pour lui ouvrir droit à généreuse pension, Ron quitta le centre de démobilisation de San Francisco au volant d’une vieille Packard attelée à une caravane récemment acquise.

Mais au lieu de mettre cap au nord vers l’état de Washington, vers son foyer et sa famille, il file alors plein sud vers Los Angeles, car il a rendez-vous avec un magicien de Pasadena dans une étrange demeure victorienne.

John Parsons, Jack pour ses amis, descendait d’une honorable famille de Los Angeles.

Beau brun ressemblant à Errol Flynn et âgé de trente et un ans, brillant chimiste, l’un des meilleurs experts en explosifs des Etats-Unis.

Il avait passé une grande partie de la guerre à l’Institut de Technologie Californien, dans l’équipe chargée du développement des moteurs à réaction et de l’étude des carburants de fusées : le dernier homme au monde qu’on aurait imaginé se livrer au culte de Satan.

Car Jack Parsons menait une double vie : savant respecté le jour, plongeant la nuit dans les ténèbres occultes, il croyait au diable, à la magie noire et aux pouvoirs des esprits malins.

« Pendant ses études à USC (Université de Californie du Sud), il avait découvert les écrits d’Aleister Crowley, sorcier sataniste anglais dont la doctrine tient en deux mots : «Fais ce qu’il te plaît, ce sera ta Loi.»

Séduit, Parsons s’était enrôlé en 1939 avec sa femme Helen dans la société secrète fondée par Crowley, l’Ordo Templi Orientis ou OTO, où l’on pratiquait la magie noire avec rites sexuels. »

Ron Hubbard a été mon partenaire en magie

« Parsons, toujours convaincu quand-même des pouvoirs de Ron, ne disait rien.

Après le départ de Ron pour l’hôpital d’Oak Knoll, il écrivit à Crowley : « J’ai fait la connaissance du capitaine Ron Hubbard, auteur et explorateur que je connaissais déjà de réputation […]

C’est un gentleman honnête et intelligent dont je me suis fait un ami sincère […]

Betty et moi sommes toujours en bons termes mais elle a transféré sur Ron son attachement sexuel […]

Bien qu’il n’ait pas reçu de réel enseignement magique, il en possède une expérience et une compréhension extraordinaires.

J’ai déduit de ses confidences qu’il est en contact direct permanent avec un Esprit Supérieur, sans doute son Ange Gardien […] qui l’a guidé toute la vie et l’a maintes fois sauvé […]

Tout à fait d’accord avec nos principes […]

[Je me réjouis de son arrivée car j’ai besoin d’un partenaire en magie pour toutes sortes d’expériences auxquelles je pense. »

Lénine a été le Hubbard de 1917…

« Avant la révolution de Fidel Castro, La Havane était une capitale très animée où le touriste aisé pouvait assouvir ses désirs.

Les Américains n’avaient même pas besoin de montrer leur passeport ; l’arrivée des deux hommes si mal assortis escortant une fillette apparemment sans mère passa inaperçue.

Hubbard loua un appartement et engagea deux Jamaïcaines pour s’occuper de sa fille, au grand soulagement de Richard De Mille.

Une fois installé, il reprit son rythme de travail nocturne avec, pour seul soutien, une bouteille de rhum généralement vide au lever du soleil.

Il dormait ensuite toute la matinée et passait souvent l’après-midi à bavarder avec Richard.

« Il me parlait surtout de lui-même mais sans faire de vraies confidences […]

Il m’a beaucoup parlé de Jack Parsons et d’Aleister Crowley […] des séances de magie noire auxquelles il affirmait n’avoir assisté qu’en spectateur […]

Son absence totale d’altruisme m’a effaré.

Pour lui, les gens étaient faits pour être exploités.

Il n’avait pas enlevé Alexis pour la garder, il se servait d’elle comme moyen de pression sur Sara […]

Quand je l’ai vu pour la première fois au Shrine Auditorium, je le considérais comme un grand homme qui avait fait une découverte si importante qu’elle éclipsait ses défauts personnels […]

Il n’avait jamais fait de véritables recherches mais il avait beaucoup lu et savait beaucoup de choses sur Freud, l’hypnose, l’occultisme, la magie, etc.

C’est de là que sort la Dianétique […]

Je ne crois pas que la Dianétique ait eu du succès uniquement parce qu’elle arrivait au bon moment […]

Si quelqu’un lance une idée en affirmant qu’elle changera le monde, il y aura toujours des gens pour le croire et le suivre.

En un sens, Lénine a été le Hubbard de 1917. »

Hubbard passait de longues heures à lire des ouvrages sur l’occultisme et la magie noire.

« A Washington, LRH avait l’air heureux de voir des gens, de se mêler à la foule, d’aller au cinéma.

Sur le navire, il avait perdu le contact avec le monde extérieur.

Un moment, il a envisagé d’installer ici son quartier général mais Mary Sue l’en a dissuadé sous prétexte que c’était trop dangereux.

C’est comme cela qu’elle le menait, je crois, en jouant sur ses phobies.

Quand il ne se promenait pas dans les rues, Hubbard passait de longues heures à la Bibliothèque du Congrès, où il lisait des ouvrages sur l’occultisme et la magie noire. »

Mon père Ron Hubbard est menteur, paranoïaque, schizophrène et un mégalomane invétéré.

« A Clearwater, les autorités locales avaient nommé une commission d’enquête sur la Scientologie, dont le témoin vedette n’était autre que L. Ron Hubbard Junior – qui avait depuis peu obtenu de changer de nom pour prendre celui de Ron DeWolfe afin de se dissocier définitivement de son père.

Epaissi mais les joues toujours roses, Nibs déclara à la commission que son père était un menteur, paranoïaque, schizophrène, mégalomane invétéré qui avait inventé la plupart sinon la totalité de ses qualifications et que La Dianétique était une œuvre de pure imagination pour laquelle il n’avait fait aucune recherche préalable.

Non content de ce coup d’éclat, il accorda au mois de juillet une interview au News Herald de Santa Rosa dans laquelle il révélait que Hubbard battait sa femme, se livrait à la magie noire et donnait à sa sœur et à lui du chewing-gum au phénobarbital, le tout enrobé de détails intimes d’une indiscutable véracité. »

La magie noire est a la seule partie efficace de la scientologie !

« En juin 1983, Ron Hubbard réserva au magazine Penthouse des révélations encore plus fracassantes : Hubbard pratiquait la magie noire depuis l’âge de seize ans et se prenait pour Satan ; il ne cherchait qu’à devenir l’homme le plus puissant du monde ; il se livrait au trafic de l’or et de la drogue ; il était agent du KGB et avait acheté Saint Hill Manor avec de l’argent soviétique.

« La magie noire est au cœur de la Scientologie, affirmait-il, cela en est d’ailleurs la seule partie efficace. »

Le satanisme, la psychothérapie de bazar adjointe au redoutable électromètre, et la science-fiction sont à la base de sa création, la scientologie;

Qu’on croit ou pas à Dieu et à diable, l’utilisation du terme Satan concernant L. Ron Hubbard n’est ni déplacée ni exagérée mais tout à fait appropriée.

Le satanisme, la psychothérapie de bazar adjointe au redoutable électromètre, et la science-fiction sont à la base de sa création, la scientologie.

Hubbard était complètement fou, ce qui ne l’empêchait pas d’être extrêmement talentueux, persuasif et productif dans son délire démoniaque, mythomane, mégalomane, tyrannique et paranoïaque.

Il se prenait bel et bien en son fort intérieur pour Satan, celui qui se dresse le poing levé contre Dieu ; Lucifer, le porteur de lumière ; 666, la bête de l’Apocalypse ; et l’antéchrist biblique.

LES ESSENIENS / ORDRE DU TEMPLE / LES TEMOINS DE JEOVA / LES MORMONS

Enquête chez les Esséniens

Publié le 11 octobre 2018 Canada Mots-Clefs :Argents / Litiges Financiers, Emprise mentale, Essenia/Eglise essénienne.

Témoignage

Un journaliste de l’émission d’investigation J.E., diffusée sur la chaîne TVA, a infiltré la communauté controversée du français Olivier Martin, dit Manitara, basée à Cookshire-Eaton (Estrie).

Les révélations de l’enquête ont suscité de nombreuses réactions, notamment celles d’anciens adeptes qui gardent un goût amer de leur passage dans le groupe.

Les habitants de Cookshire-Eaton, où s’est implantée en 2008 la communauté, ont vivement réagi aux révélations de l’enquête.

« C’est terrible.

Ça ne devrait pas exister ces groupes-là » a commenté l’un d’eux.

Le maire de la commune a rappelé que depuis sept ans le groupe, qui ne respecte pas les lois, livre une bataille juridique à la municipalité.

L’équipe de J.E. a recueilli les témoignages d’anciens disciples d’Olivier Martin.

Ils ont expliqué comment leur « maître » exerçait une emprise sur eux.

Ils déclarent avoir été « écorchés » psychologiquement et financièrement.

En effet, pour gravir la hiérarchie spirituelle, il faut payer : « Les cérémonies à 400 dollars, les formations pour devenir prêtres à 600 dollars, le culte de la lumière à 100 dollars mensuel, les conférences en ligne, ça finit par coûter très cher !

J’ai dû dépenser des milliers de dollars » relate un ancien essénien.

« Au début j’étais fasciné par les archanges, l’ésotérisme.

J’ai connu Olivier Martin grâce à un ami qui avait écouté ses conférences (…).

L’idée de bâtir une société, de faire partie des élus me fascinait.

Je cherchais un peu de magie », raconte-t-il.

Les esséniens distinguent en effet le monde des divins – les esséniens – des humains, car le monde des hommes serait en déclin.

« Pour que ça soit une secte, il faut que ça soit coupé du monde, faut donner de l’argent, faut que tu sois manipulé.

Moi, pour l’avoir vécu, je peux dire que c’est une secte! » ajoute-t-il.

Une autre raconte avoir passé deux ans chez les Esséniens avant de déchanter : « J’ai vu qu’ils étaient beaucoup intéressés par l’argent, toujours l’argent…

Il y avait un certain lavage de cerveau. »

Interrogé, Olivier Martin se décrit comme un pasteur, il fait « ce que Dieu lui dit de faire ».

En France, où il a été reconnu coupable d’abus de biens sociaux, il est décrit comme un gourou aux thèses apocalyptiques.

Aujourd’hui, Olivier Martin s’est installé au Panama, grâce aux dons des fidèles (763.869 dollars).

Certains adeptes l’ont suivi, une soixantaine est restée à Cookshire-Eaton où le maître revient prêcher quatre fois par an pour la Ronde des Archanges (facturée 400 dollars par disciple).

D’autres encore ont quitté le mouvement et ont dû recourir à de l’aide psychologique.

Cet adorateur d’archanges demande à ses adeptes de se vêtir de blanc pendant les cérémonies durant lesquelles il déclame des textes qui lui seraient transmis par des forces surnaturelles.

Les fidèles sont incités à faire du prosélytisme et à s’investir dans le mouvement, le bénévolat est encouragé.

Parallèlement, Olivier Martin est à la tête d’une maison d’édition, publie de nombreux livres et diffuse des conférences sur sa webtélé payante.

Il prétend avoir attiré un millier de fidèles à travers le monde.

Selon les documents de l’Agence du revenu canadienne, la fondation Essénienne a déclaré plus de 5 millions de dollars d’actifs et des revenus de plus de 2 millions de dollars, uniquement pour l’année 2016.

Carole Tremblay, présidente d’Info-Secte, estime qu’il est essentiel de continuer à faire de la prévention face à ce groupe.

LA WICCA MOUVEMENT SATANISTE

Qu’est ce que la Wicca ?

  1. Les rites sont pratiqués selon les cycles naturels de la vie (rythme dessaisons, phases de la lune, etc.)
  2. Les wiccans cherchent à vivre en harmonie avec la nature.
  3. Ils croient en une puissance naturelle plus grande que tout ce qui peut apparaître à un homme ordinaire.

Elle n’est pas surnaturelle pour eux, car tout à fait naturelle.

Mais pour le commun des mortels on pourrait la considérer comme une vision paranormale ou un Dieu.

  1. Croyance que la création de l’Univers s’est manifestée à travers la polarité masculine et féminine.

La sexualité est donc très importante dans le culte de la wicca.

Voyez plutôt : le sexe peut-être considéré comme un plaisir, comme un symbole, comme l’incarnation de la vie et comme une des sources cachée de l’énergie utilisée dans la pratique de la magie et de la religion.

  1. Les pratiquants du culte reconnaissent l’existence de mondes multiples.

Certains sont extérieurs et d’autres intérieurs.

Ils accordent de l’importance à l’inconscient collectif.

Ils considèrent le monde dans sa globalité, y-compris tous ces univers parallèles aux multiples dimensions et les phénomènes paranormaux.

  1. Par contre, ils ne reconnaissent aucune autorité hiérarchique.

Il n’y a pas de grades et d’échelons comme dans les loges franc-maçonniques.

Chacun est membre du groupe, le clan.

  1. Les wiccans confondent la religion, la magie et la sagesse comme étant trois expressions d’une même voie.

Ce sont des facettes d’une philosophie de pensée et de vie qu’ils appellent tout simplement le paganisme.

  1. Dans la wicca il n’y a pas de titre ni de rituels initiatiques.

Chaque « mage » ne cherche qu’à contrôler ses propres forces présentes en lui, tout en évitant de faire du tort aux autres et en respectant les principes et particulièrement le second principe.

  1. Ils croient au développement intérieur et à l’évolution spirituelle.
  2. L’unique reproche envers les religions classiques est leur penchant pour affirmer qu’elles sont l’unique voie de salut.

Elles vont à l’encontre du principe de liberté de pratique et de croyance.

  1. Ils sont tournés vers le présent et le futur.
  2. Les wiccans ne reconnaissent pas l’existence d’un principe absolu du mal ou d’un diable.
  3. Dans la wicca, aucune vertu particulière n’est accordée au sacrifice et à la mise à mort, que ce soit d’un animal ou d’un humain.

La souffrance n’est pas non plus recherchée, pas plus que les privations (ascétisme).

  1. Les adeptes de la wicca pensent qu’ils doivent rechercher dans la nature ce qui contribue à leur santé et leur bien-être.

Beaucoup pratiquent le véganisme par conviction personnelle.

Mais l’utilisation de denrées d’origine animale ne pose pas de problème car c’est naturel.

LE CHAMANISME FAIT APPEL AUX ESPRITS MALEFIQUES

Qu’est ce que le chamanisme ?

Secte ?

Mode de vie ?

Religion dérivée ?

Du moment que cela touche au vaudou (faux chamanisme), il faut fuir de toute urgence car c’est de la magie noire, magie satanique, et prier Dieu pour avoir une protection.

Seule la Terre est à utiliser, plantes et herbes, en protection et méditation, voire médicale.

Si cela touche à un sacrifice quelconque, par exemple animal ou même du sang, c’est de la magie noire, satanique, donc à ne surtout pas pratiquer car un démon fera immédiatement parti de la vie de celui qui aura fait ça…

Le chamane se représente comme l’intermédiaire et l’être intercesseur entre l’Homme et les esprits de la nature.

Il a une perception du monde que l’on qualifie aujourd’hui d’holistique dans son sens commun ou animiste.

Le chaman est à la fois « sage, thérapeute, guérisseur et voyant ».

Il est l’initié et le dépositaire de la culture, des croyances, des pratiques du chamanisme et du peuple dont il est issu.

On le trouve principalement dans les sociétés traditionnelles ancestrales et il ou elle arbore des parures et pratique dans le secret.

Le rôle est assumé par des hommes ou des femmes avec des fonctions très variées dans les sociétés traditionnelles, incluant la direction de la tribu, l’élaboration et la direction des rituels, la guérison par sa connaissance des plantes ou une action psychique directe, l’enseignement, le conseil; ces rôles sont souvent combinés.

Les aptitudes supposées des chamans sont, entre autres, une perception extra sensorielle; des pouvoirs psychiques variables suivant les traditions et l’individualité du chaman (télépathie, prescience, vision à de grandes distances, divination…); en tant que psychopompe, il relie le monde des morts, l’au-delà, à celui des vivants par une série de transformations personnelles, parfois par l’emploi de substances psychotropes, guidés par un chaman plus ancien, selon une relation Maître-Disciple.

c’est la base de toutes religions, RIEN QUE CA rien de plus.

c’est une évolution spirituelle qui passe par la pratique et qui est donc accélérée.

Tout comme les indiens Hopis et bien d’autres que l’on appellent ‘primitifs’ et là je rit parce que nous sommes des ‘ignards’ face à eux.

Celui qui s’embarque avec eux poru ce voyage se verra transformé FONDEMENTALEMENT au risque de ne pas se retrouver.

L’expérience des rêves, des visions, des hallucinations et le constat de l’inactivité des cadavres amenèrent les premiers peuples à croire qu’une âme (latin anima) habitait le corps.

Selon cette théorie, puisque l’on rêve souvent des êtres chers que l’on a perdus, c’est que l’âme survit, qu’elle quitte le corps et s’en va résider dans les arbres, les rochers, les rivières, etc.

Par la suite, on en vint à diviniser et à rendre un culte aux morts et aux objets censés abriter une âme.

Le chamanisme est proche de l’animisme.

Il se trouve en Asie, en Océanie et en Amérique.

Le chamanisme ou shamanisme est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la surnature (les âmes du gibier, les morts du clan, les âmes des enfants à naître, les âmes des malades à ramener à la vie, etc.).

Cette médiation a une fonction économique au sein de la communauté : gérer l’aléatoire.

C’est le chaman qui incarne cette fonction, dans le cadre d’une interdépendance étroite avec la communauté qui le reconnaît comme tel.

Le chamanisme au sens strict prend sa source dans les sociétés traditionnelles sibériennes.

Partie de la Sibérie, la pensée chamanique a essaimé de la Baltique à l’Extrême-Orient et a sans doute franchi le détroit de Béring avec les premiers Amérindiens.

On observe des pratiques analogues chez de nombreux peuples, à commencer par les Mongols, qui seraient tous originaires de Sibérie, mais aussi au Népal, en Chine, au Japon, en Corée, chez les Indiens d’Amérique du Nord, en Afrique, en Australie et chez les Amérindiens d’Amérique latine.

Robert Marett, anthropologue anglais, avança le concept de préanimisme.

Après avoir étudié les croyances des Mélanésiens des îles du Pacifique et celles des indigènes d’Afrique et d’Amérique, Marett parvint à la conclusion que la notion d’âme individuelle était étrangère aux premiers peuples.

Ces gens, pensait-il, croyaient plutôt qu’une force impersonnelle et surnaturelle animait toute chose.

Les croyances du chamanisme sont très certainement dérivés de la religion qu’il y avait en mésopotamie a Babel.

Car c’est à Babel que sont nées beaucoup de croyances, mythes, religions et rites.

L’immortalité de l’âme, la magie, l’astrologie sont nées là bas.

Le chamanisme a hérité de la croyance aux ancêtres, l’immortalité de l’âme, la magie, l’interprétation des rêves etc…

dans sa quête,le chaman traverse des lieux (le monde, sa demeure, lui-même) parsemés d’épreuves, de moments, de rencontres de toutes natures.

A défaut, ou en guise de révélation, le merveilleux peut surgir sous ses pas.

Dans les plus hautes spheres maçonnique , on pratique le chamanisme .

Le futur chamane illuminati est confronté a divers souci pendant son enfance et adolescence .

il devra réussir a se relever par lui même . Ces ce qui fera toute sa force ésoterique .

Le chamane passe également plusieurs heures par jour a méditer .

Le chamanisme était le système de croyances sous-jacent au début de l’époque biblique.

Dieu a interdit à son peuple de se marier avec des membres des peuples qui habitaient la terre promise avant eux et d’adorer leurs dieux territoriaux.

Deutéronome 18.9-13 et d’autres passages condamnent fermement le spiritisme, la consultation de médiums, de nécromanciens et de sorciers (Lévitique 18.21, 20.2, 4 6, 27, 2 Rois 17.31, 2 Chroniques 28.3, 33.6, Ésaïe 57.5, Ézéchiel 16.21, Galates 5.19-21).

La Bible nous apprend que nous sommes en territoire ennemi. 1 Pierre 5.8 fait référence à ce combat spirituel et à la réalité du monde invisible qui nous entoure.

En tant que chrétiens, nous n’avons pas à craindre les chamanes, avec leurs rituels et leurs talismans : nous croyons en la puissance de la Parole de Dieu (Hébreux 4.12), en celle du Saint-Esprit (1 Corinthiens 2.4) et en celle de l’Évangile (Romains 1.16).

LES FAUX PROPHETES

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25 Versets Bibliques sur les Faux Prophètes

Voici vingt-cinq passages et versets bibliques sur les faux prophètes.

Ces versets nous permettrons de discerner qui sont les faux prophètes aujourd’hui.

De même qu’au premier siècle, ces hommes-là sont « des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.

Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens 11:13-14).

  1. Les Faux Prophètes selon Deutéronome 13:1-5

“1. S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t’annonce un signe ou un prodige,

  1. et qu’il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t’a parlé en disant : Allons après d’autres dieux, -des dieux que tu ne connais point, -et servons-les !
  2. tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme.
  3. Vous irez après l’Éternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui.
  4. Ce prophète ou ce songeur sera puni de mort, car il a parlé de révolte contre l’Éternel, votre Dieu, qui vous a fait sortir du pays d’Égypte et vous a délivrés de la maison de servitude, et il a voulu te détourner de la voie dans laquelle l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné de marcher.

Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi”.

  1. Les Faux Prophètes selon Ézéchiel 13:9

“Ma main sera contre les prophètes Dont les visions sont vaines et les oracles menteurs ; Ils ne feront point partie de l’assemblée de mon peuple, Ils ne seront pas inscrits dans le livre de la maison d’Israël, Et ils n’entreront pas dans le pays d’Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l’Éternel”.

  1. Les Faux Prophètes selon Jérémie 23:16

“Ainsi parle l’Éternel des armées : N’écoutez pas les paroles des prophètes qui vous prophétisent !

Ils vous entraînent à des choses de néant ; Ils disent les visions de leur cœur, Et non ce qui vient de la bouche de l’Éternel”.

  1. Les Faux Prophètes selon Matthieu 7:15-20

“15. Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.

Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18

Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19

Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20

C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez”.

  1. Les Faux Prophètes selon Matthieu 24:11

“Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens”.

  1. Les Faux Prophètes selon Matthieu 24:24

“Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus”.

  1. Les Faux Prophètes selon Marc 13:22

“Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible”.

  1. Les Faux Prophètes selon Luc 6:26

“Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes !”.

  1. Les Faux Prophètes selon 1 Jean 4:1-6

“1. Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.

  1. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ;
  2. et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.
  3. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
  4. Eux, ils sont du monde ; c’est pourquoi ils parlent d’après le monde, et le monde les écoute.
  5. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur”.
  6. Les Faux Prophètes selon 2 Pierre 2:1

“Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine”.

  1. Les Faux Prophètes selon 2 Pierre 2:12-15a

“12. Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour êtres prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption,

  1. recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour ; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous.
  2. Ils ont les yeux pleins d’adultère et insatiables de péché ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le coeur exercé à la cupidité ; ce sont des enfants de malédiction.

15 Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité”.

  1. Les Faux Prophètes selon 2 Pierre 2:17-19

“17. Ces gens-là sont des fontaines sans eau, des nuées que chasse un tourbillon : l’obscurité des ténèbres leur est réservée.

  1. Avec des discours enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, par les dissolutions, ceux qui viennent à peine d’échapper aux hommes qui vivent dans l’égarement ;
  2. ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui”.
  3. Les Faux Prophètes selon Jude 4

“Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus Christ”.

  1. Les Faux Prophètes selon Jude 8

“Malgré cela, ces hommes aussi, entraînés par leurs rêveries, souillent pareillement leur chair, méprisent l’autorité et injurient les gloires”.

  1. Les Faux Prophètes selon Jude 11-13

“11. Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré.

  1. Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés ;

13 des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité”.

  1. Les Faux Prophètes selon Jude 16

“Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d’intérêt”.

  1. Les Faux Prophètes selon Matthieu 16:11-12

“11. Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet de pains que je vous ai parlé ?

Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. 12

Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens” (cf Matthieu 23).

  1. Les Faux Prophètes selon 2 Timothée 2:1-4

“1. Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume,

  1. Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
  2. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires,
  3. détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables”.
  4. Les Faux Prophètes selon Actes 20:28-31

“28. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.

  1. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau,
  2. et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.

31.Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous”.

  1. Les Faux Prophètes selon 1 Jean 2:18

“Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists : par là nous connaissons que c’est la dernière heure”.

  1. Les Faux Prophètes selon 1 Jean 2:22

“Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ?

Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils”.

  1. Les Faux Prophètes selon 1 Jean 4:3

“Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde”.

  1. Les Faux Prophètes selon 2 Jean 1:7

“Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist”.

  1. Les Faux Prophètes selon 2 Jean 9-10

“9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut !”.

  1. Les Faux Prophètes selon Apocalypse 20:10

Voici la fin de tous les faux témoins et les faux prophètes selon la Bible: “Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles”.

TECHNIQUE DE MANIPULATION DANS LES SECTES

L’intégration dans une secte se déroule en plusieurs étapes.

Premièrement, la cible doit être attirée vers la secte. Les membres utilisent plusieurs techniques.

L’embrigadement direct

Dans une majorité des sectes dites “ouvertes”, les membres sont invités à embrigader de nouvelles cibles.

La cible peut être amie, connaissance ou proche du membre qui l’incitera à découvrir son mouvement et prendre part de façon plus ou moins occasionnelle à la vie du groupe.

L’influence sociale aura pour conséquence de favoriser ce genre d’embrigadement : si le mouvement a une certaine notoriété dans le cercle familial ou amical, la cible se sentira en sécurité et donc plus à même de se diriger vers la secte.

Un proche d’une des auteures du TPE a justement été approché par la Scientologie il y a une vingtaine d’année.

Il s’agit d’un homme, désormais dans la quarantaine. Voici son témoignage :

“… J’étudiais à l’Université, à Paris. J’avais environ 20 ans.

Un jour, mon meilleur ami qui avait entendu parler d’un groupe de thérapie m’encouragea à l’accompagner à une des réunions.

J’ai accepté de m’y rendre avec lui, et j’ai beaucoup aimé les premières séances.

C’étaient des réunions gratuites d’à peu près une heure à chaque fois, et les personnes présentes nous enseignaient des méthodes de relaxation et des techniques psychologiques pour mieux se connaître et se comprendre soi-même.

Je me sentais à l’aise, dans mon élément, et les choses qu’on m’apprenaient me servaient beaucoup. […]

Nous avons immédiatement quitté le groupe quand le personnel a commencé à vouloir nous faire donner de l’argent.

Au début, ils nous proposaient des manuels de thérapie, puis ils nous encouragèrent à officiellement les joindre, en vivant avec eux et en leur offrant au moins la moitié de notre salaire. […]

Pendant les moins qui suivirent mon départ, je reçus une quantité énorme de lettres de la Scientologie, qui arrivèrent toutes à l’adresse de ma mère que j’avais fournie.

Même dix ans plus tard, alors que j’avais déménagé dans le nord de la France et fondé une famille, ma mère continuait à recevoir des lettres qui demandaient de mes nouvelles et m’incitaient à les rejoindre.”

– Témoignage datant de Décembre 2014.

Le porte à porte

Cette technique est la plus connue par l’opinion générale notamment à cause des Témoins de Jéhovah qui l’utilisent fréquemment.

Comme le font les colporteurs, les membres de la secte viennent présenter et vendre leur mouvement comme un produit.

Bien qu’ils soient souvent ignorés, ils peuvent réussir, si tolérance de la cible il y a, à exposer leurs idées et convaincre de “tenter l’expérience”.

Toutefois, cette technique n’est pas considérée comme la plus concluante et laisse sa place à d’autres bien plus effectives.

La publicité dite “papier” et la publicité médiatique

La publicité est la meilleure arme pour une secte qui ne se veut pas nécessairement discrète, tant qu’elle montre une image positive.

Les membres sectaires peuvent distribuer des tracts mais aussi espérer se faire citer dans les médias sociaux de façon positive en participant, par exemple à des donations et des récoltes humanitaires.

Comme pour une entreprise, la secte a besoin de publicité pour attirer des nouveaux membres en son sein.

Sur le site web de la Scientologie, www.scientologie.fr, la secte met en avant ses participations à de nobles causes comme notamment la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme, ou la campagne mondiale anti-drogues.

La présence dans les élites et métiers ayant un impact sur la société et l’individu

Il est courant que certaines sectes soient à la recherche de membres considérés comme élites (ce qui est le cas avec certains acteurs comme Tom Cruise ou John Travolta par exemple).

C’est pourquoi, il n’est pas rare de voir des recrutements dans des secteurs élevés intellectuellement ou socialement.

Les élites, qui manifestent un besoin de connaissance et de reconnaissance peuvent être directement contactées par la secte.

De plus, de nombreux sectaires peuvent être médecin, psychologue, avocat…

Ainsi, ils ont à la fois un impact sur leurs pairs et sur leurs clients.

Dans le cas des membres appartenant à des professions sociales, le recrutement peut s’avérer plus facile car les membres sont en contact avec de personnes plus fragiles psychologiquement.

Peinture de l’artiste Keith Haring

Manipulation

La technique de manipulation mentale est très présente au sein des sectes.

Bien que la notion de Lavage de Cerveau (ou Brainwashing en anglais) soit extrême, l’intégration dans une secte doit passer par une dé-socialisation et une perte de la personnalité totale.

Elle peut affecter le membre de plusieurs façons.

Le membre peut être conscient d’une manipulation et agir volontairement sur les autres (notamment s’il fait partie des dirigeants).

Dans ce cas, la manipulation est associée avec une véritable volonté d’agir selon l’idéologie de la secte et donc volontaire.

Dans le cas contraire, le membre perd, à son insu, sa propre personnalité au profit du groupe : la manipulation est donc faite, en quelque sorte, contre son gré.

Dans tous les cas, la manipulation s’effectue en plusieurs étapes.

Le contrôle du milieu et des opinions

Une fois le membre intégré, ce dernier perd toute liberté d’être, son environnement de vie est contrôlé par la secte sous tous ses aspects.

Les dirigeants de la secte choisissent les informations qui parviendront ou non à l’individu, à ce qu’il a le droit de lire, de visionner.

Ils peuvent aussi décider des fréquentations de l’individu concerné, tous ses déplacements sont contrôlés.

De plus, l’individualisme n’existe plus, le membre est une entité appartenant à un groupe guidé par le gourou.

Il n’a plus à décider du bien et du mal, n’a plus à émettre son opinion, le gourou dirige, le membre obéit.

La vie entière du membre est dédiée à la secte.

L’inculcation forcée d’une croyance et de principes

La majorité des sectes étant religieuse, la manipulation vient automatiquement avec un apprentissage des traditions et croyances du groupe (comme c’est le cas dans n’importe quelle communauté).

Par le conditionnement, l’individu apprend à accepter les paroles du gourou comme la parole divine.

Il apprend également des règles et des points de vue plutôt manichéens : les membres de la secte sont perçus comme des élus, les prêcheurs du bien, les envoyés de Dieu, ils sont purs tandis que le monde extérieur est noir, souillé par le pêché et le crime et ses habitants sont les impurs.

Selon les croyances de la secte, celle-ci possède l’unique vérité sur le monde.

Le membre manipulé se sent rassuré par le sentiment de tout pouvoir sur le monde, sur la certitude d’être sur le bon chemin.

Toute pensée contraire aux traditions sectaires est bannie, des confessions en publiques peuvent être faites dans le but d’évacuer toutes réflexions négatives.

Finalement, les sectes peuvent avoir recours à des excès émotionnels, mettant les novices “à l’aise” ou au contraire, dans des cas plus extrême, le châtiment corporel.

Les jeunes adeptes de la secte apprennent des valeurs telles que l’obéissance et la foi.

La manipulation mentale commence donc dès l’enfance.

Un dérèglement physique de l’individu

Bien que l’intervention mentale soit souvent mentionnée, il ne faut en aucun cas oublier les modifications sur le physique que reçoit le novice.

En effet, les sectes utilisent des techniques de privation physique qui ont pour but de modifier le comportement de l’individu.

On assiste par exemple à des privations de sommeil et de repos ainsi que l’instauration d’un quotidien structurés par des horaires précis.

Ce réglage complet des journées du membre contribue à un effet de conformisme, l’empêchant de penser, de se poser des questions.

On peut aussi voir, dans les sectes plus isolées ou les membres vivent ensemble, des privations de nourriture et la distribution excessive de sucre qui peuvent stimuler et donner une impression constante de bien-être.

C’est aussi le cas des exercices physiques imposés qui produisent les mêmes effets stimulants sur le cerveau et vident l’individu de toute pensée ou réflexion, tout comme les séances de chants religieux qui peuvent durer des heures et provoquent une sensation d’harmonie.

Les sectes se servent de longues séances de prières pour fatiguer les membres.

Pour recruter et assimiler de nouveaux membres, les sectes ont recours à plusieurs techniques qui correspondent aux valeurs et traditions qui régissent le mouvement.

Les membres sont recrutés selon des critères précis, l’accès à la secte peut être plus ou moins aisé.

Une fois membre novice, l’individu reçoit un remodelage basé sur le conformisme et l’obéissance.

Il devient donc docile, soumis mais avec l’intime conviction que la personne qu’il devient résulte de ses propres choix.

L’individualisme n’est plus, le membre fait parti d’un tout aux croyances et principes similaires : il est intégré et devient à son tour le manipulateur des prochaines recrues.

L’individu perd toute personnalité, sa volonté et ses désirs ne sont plus que le reflet de l’idéologie de la secte à laquelle il appartient.

Que dit Dieu sur l’occultisme

Lévitique 19:31

Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux.

Je suis l’Éternel, votre Dieu.

L’ENFER DES SCIENCES OCCULTES / SATANISTE, DIVINATION, ALCHIMIE, MAGIE

Qu’est-ce que l’occultisme ?

Le mot français « occultisme » vient du latin « occultus » qui signifie caché ou secret.

On range sous ce terme toutes les idéologies et toutes les activités qui mettent en mouvement des puissances invisibles.

Leurs effets sont contrôlables mais l’origine de la puissance reste cachée.

Notre monde matérialiste n’échappe pas à l’attrait de l’occultisme et des pays qui se glorifient d’être athées poussent très loin leurs études sur la parapsychologie.

C’est un sujet qui ne laisse jamais personne indifférent.

1.1.2 Origine des différentes puissances

Le livre de la Genèse commence par ces mots : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1.1)

C’est là une manifestation de puissance inimaginable; seule la foi comprend que les mondes furent formés par la Parole de Dieu (Hébreux 11.3).

Satan est présenté dans la Bible comme un ange révolté contre Dieu (Esaïe 14 et Ezéchiel 28) qui emploie toute sa puissance pour contrecarrer les plans de Dieu et pour entraîner à sa suite le plus grand nombre d’ humains.

La Bible ne mentionne que deux sortes de puissances spirituelles : celle venant de Dieu et celle venant du Diable ; nous ne croyons pas à une énergie cosmique neutre indiquant l’avenir aux uns, guérissant les autres et accomplissant toute sorte de phénomènes inexpliqués.

1.1.3 Attention, danger !

S’il y a des gens qui voient le diable partout, il y en a d’autres qui ne le voient nulle part.

Les deux positions sont fausses et le diable en tire parti.

Il maintient les premiers dans une crainte servile et agit avec toute liberté envers les seconds.

Qu’il soit ignoré ou adoré, l’important est qu’il puisse accomplir son travail de destruction.

1.1.4 Un chrétien peut-il être séduit ?

Le premier stade de la séduction consiste à croire qu’on ne peut pas l’être.

Si Paul craignait que les Thessaloniciens ou les Corinthiens ne soient séduits, ce n’est probablement pas parce qu’ils ne pouvaient pas l’être (2 Thessaloniciens 2.2 ; 2 Corinthiens 11.2-4)!

Si en voiture vous prenez un sens interdit, vous risquez un accident grave, tous torts à votre charge ; si vous ne tenez pas compte des enseignements, et spécialement des interdictions de la Bible, vous aurez des « accidents » dans votre vie chrétienne et tous les torts seront aussi à votre charge.

1.3.1 L’arsenal satanique

Les buts de Satan sont simples dans le sens qu’ils sont entièrement opposés à ceux de Dieu :

entraîner le plus d’hommes possible dans le mal et à leur perte, faire chuter les croyants.

Quant aux moyens employés, nous pouvons bien dire que tous les moyens sont bons, mais soulignons le mélange subtil de la vérité et de l’erreur, du bon et du mauvais.

L’opposition systématique de Satan à Dieu l’amène à mettre en place une échelle de valeurs dites « inversées ».

Ainsi, dans le royaume des ténèbres, tout ce qui est interdit par Dieu est proclamé bon et louable.

Son royaume a pour fondement le mal, sous la forme de la violence, la corruption, les faux cultes.

1.3.2 La panoplie divine

Face à cette puissance du mal, le croyant n’est pas sans ressource.

Il lui est même accordé la faveur de contrecarrer les desseins du malin ; tout croyant est engagé dans un combat spirituel contre les puissances spirituelles qui sont dans les lieux célestes (Ephésiens 6).

Un tel combat ne peut être victorieux sans : la protection du sang rédempteur (Apoc. 12.11), l’obéissance à la Parole de Dieu (Jean 5.18), l’armure complète de Dieu (Ephésiens 6.10-20), les dons spirituels (1 Corinthiens 12), le jeune et la prière (Matthieu 17.21 ; Eph. 6.18), l’humiliation (2 Chroniques 7.14), un engagement déterminé (Psaume 106.19-23).

DEUXIEME PARTIE : IDENTIFICATION DE L’ENNEMI

Introduction

La première erreur consiste à voir l’ennemi là où il n’est pas : Satan est heureux de nous voir discuter et perdre notre temps pour savoir si les découvertes techniques peuvent être employées ou pas.

Un couteau n’est ni bon ni mauvais, mais il peut servir au mal ou au bien, il en est de même d’une voiture ou d’un ordinateur, il en est de même de nos membres employés jadis comme des « esclaves de l’impureté » mais utilisés maintenant comme des « esclaves de la justice ».

La seconde de ne pas le voir là où il se cache réellement.

Puisque notre thème est l’occultisme, nous allons essayer de donner une information générale permettant de débusquer l’ennemi derrière des façades souvent anodines, voire de bonne renommée.

2.1 Généralités

2.1.1 Un avertissement clair

Il est intéressant de considérer les consignes que Dieu donne au peuple hébreu dans le désert du Sinaï par l’intermédiaire de Moïse: Quand tu seras entré dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras pas à faire selon les abominations de ces nations : il ne se trouvera au milieu de toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, ni devin qui se mêle de divination, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni sorcier, ni personne qui consulte les esprits, ni diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et à cause de ces abominations, l’Eternel, ton Dieu, les dépossède de devant toi.

Tu seras parfait avec l’Eternel, ton Dieu.

Car ces nations que tu vas déposséder, écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l’Eternel, ton Dieu, ne t’a pas permis d’agir ainsi. » (Deutéronome 18.9-14).

Ce passage, le plus complet concernant les pratiques dites occultes, établit clairement la gravité de cet abominable péché.

Faisons remarquer qu’il y a deux catégories de personnes : celles qui pratiquent ces choses, celles qui les écoutent.

Les responsabilités sont différentes mais les deux sont coupables (cf. Romains 1.32).

2.1.2 L’Occultisme moderne

Il est bien clair que, depuis la chute de l’homme, Satan et ses démons interviennent dans la vie des hommes.

*Néanmoins, les 150 dernières années ont été extraordinaires, non seulement par les découvertes fantastiques de la science moderne, mais aussi par une recrudescence de l’occultisme, non seulement toléré mais accepté publiquement.

En Israël, ce péché était puni de mort.

Il en fut de même au cours des siècles : dans notre pays, des centaines de milliers de gens sont morts au Moyen Age, accusés de sorcellerie ou d’autres pratiques.

En 1692, le fameux procès des sorcières de Salem se termina par 23 exécutions.

Aujourd’hui, des sorcières avouées écrivent des livres et tiennent des rubriques dans les journaux, donnent des émissions à la radio et à la télévision.

Le premier livre d’occultisme publié officiellement est sorti en 1831 : c’est « La voyante de Prévorst », du médecin allemand Kerner.

En 1845, un jeune homme nommé Alexis Didier décide de « répandre la vérité spirite dans le monde » ; ses dons de clairvoyance sont extraordinaires.

En 1846, une jeune fille, Angélique Cottin, manifeste de tels dons que les plus hautes instances scientifiques s’y intéressent ; voici une partie du rapport du professeur Arago à l’Académie des sciences : « J’ai vu deux fois la ‘jeune fille électrique’ : Une table à manger d’une moyenne grandeur et assez lourde a été plusieurs fois poussée et déplacée par le seul fait du contact de ses vêtements.

Un canapé fort grand et lourd sur lequel j’étais assis, a été poussé violemment jusqu’au mur… »

En 1848, aux Etats-Unis, les jeunes filles Fox inventent le code spirite.

Ainsi le terrain sera prêt pour celui que l’on appelle le « prince des médiums » qui, à partir de l’Angleterre, fera rayonner le spiritisme sur l’Europe : Douglas Home.

Ce dernier était capable, devant témoins, de se déplacer dans les airs.

En 1857, celui qui sera connu sous le nom d’Allan Kardec publiera « Le livre des esprits » et fondera la « Société parisienne des études spirites » ; mort en 1869, sa tombe au Père Lachaise est constamment fleurie depuis 120 ans…

En 1889, se tiendra à Paris le premier congrès spirite international.

De nos jours, les présidents de la République, les ministres, les députés et les préfets consultent sans honte les médiums.

Madame Soleil a dû organiser ses rendez-vous pour que les leaders de la majorité et de l’opposition ne se rencontrent pas dans sa salle d’attente…

2.1.3 Définissons les mots

Augures : Collège sacerdotal chez les Romains : son rôle était d’interpréter les signes et de faire des prédictions.

Charmes ou Enchantement ou Maléfice ou Envoûtement : Sort jeté par des procédés magiques.

Conjuration : Action surnaturelle par laquelle on commande à des puissances maléfiques.

Démon (du grec « daimon » : esprit, génie) : Suivant les époques, ils furent appelés ogres, faunes, satyres, naïades, dryades, lémures, mânes, trolls, géants, pixies, kelpies, djinns…

Divination : Art de découvrir l’avenir par divers procédés pronostiqueurs.

Exorciser : Chasser un démon hors d’une personne.

Faire passer par le feu son fils ou sa fille : Le culte de Moloc comportait des sacrifices humains.

Les cultes actuels à Satan aussi.

Incantation : Emploi de formules magiques pour opérer un sortilège.

Lévitation : Soulèvement d’une personne ou d’un objet sans effort mécanique.

Magie ou Sorcellerie (du grec « mageia » – sorcellerie) : Pratiques qui reposent sur la notion que l’univers est régi selon les principes de correspondance entre macrocosme et microcosme.

Au sens plus restreint, la magie est l’art de produire des phénomènes extraordinaires, inexplicables du fait qu’ils ne dérivent ni des forces de la nature, ni des aptitudes connues de l’homme.

Mancie (du grec manteia : divination) : Support divinatoire utilisé par la plupart des devins.

Nécromancie : Art d’évoquer les morts par la magie.

(Des esprits mauvais se font passer pour les esprits des morts).

Oracle (du latin « orare » : parler) : Lieu où les peuples de l’Antiquité avaient coutume de consulter leurs divinités.

Réponse donnée au prophète.

Parapsychologie ou Métapsychique : Etude des phénomènes supranormaux.

Philtre : Drogue magique.

Spirite : Personne qui communique avec les esprits.

Superstition : Fausses idées que l’on a de certaines pratiques religieuses.

Télékinésie : Déplacement d’objets sans contact.

Télépathie : Perception intuitive d’un événement qui affecte une autre personne.

Translation : Déplacement d’une personne d’un lieu à un autre de façon surnaturelle.

2.1.4 Réalité de la puissance démoniaque

S’il est incontestable qu’il y a du charlatanisme dans l’occultisme, de la fraude, une exploitation certaine de l’ineffable crédulité humaine, il est tout aussi certain qu’il est impossible d’expliquer logiquement de nombreux phénomènes surnaturels.

Voici le témoignage d’un savant américain, John Taylor, appelé à contrôler lui même les agissements du médium Uri Geller capable, parmi bien d’autres choses, de tordre une fourchette à distance : « Moi, physicien érudit, depuis 20 ans voué à la recherche des mystères de la matière et de l’esprit, je me trouvais soudain le témoin confondu de ce que je savais ne pas pouvoir m’expliquer : et encore moins expliquer à des millions de téléspectateurs. »

Dans nos pays occidentaux, la puissance magique ne s’étale pas encore au grand jour comme dans certains pays, où toute la vie d’un peuple passe par les sorciers des villages.

Il ne viendrait jamais à l’idée d’un Africain de nier la puissance occulte ou de se moquer du pouvoir des sorciers et des marabouts ; ils savent qu’elle est réelle et qu’ils sont capables de tuer à distance.

La Bible rend un témoignage sans équivoque à la puissance des magiciens dans le livre de l’Exode.

Moïse fut confronté aux puissances démoniaques qui purent, jusqu’à un certain point, imiter la puissance divine.

Il ne contesta pas la réalité de ces miracles extraordinaires, mais montra la supériorité de la puissance divine (Exode 7.11;Exode 7.22;Exode 8.7).

2.2 Méthodes

2.2.1 Divers

Télévision : Au niveau technique, la TV est remarquable, elle pourrait être un instrument influençant favorablement les hommes : il n’en est rien.

On assiste au contraire à des spectacles répétés de violence, d’immoralité et de magie.

De nombreux parents laissent leurs enfants devant le petit écran toute la journée du mercredi pour la très simple raison que ce sont des programmes spécialement préparés pour les enfants.

Faites l’essai une seule fois, regardez l’ensemble du programme et vous verrez que les dessins animés pour les enfants font souvent appel à la magie et sont ainsi, de façon lente mais sûre, une initiation aux pratiques occultes.

Ainsi simplement en manipulant les boutons et en changeant de chaîne, vous pouvez vous trouver en direct avec le meurtre, les orgies sexuelles, la magie ou les séances spirites.

Soit vous maîtrisez la TV, soit elle vous maîtrise : ne devenez pas un esclave, pensez à protéger vos enfants.

Ordinateurs : C’est une invention géniale s’il en est, mais présentant certains dangers.

Généralement l’ordinateur vous fait payer très cher en temps et en argent les services exceptionnels qu’il vous rend !

Il fabrique une génération pour qui tout se règle par oui ou par non, par 0 ou 1.

De plus, il met à la disposition des enfants un ensemble de possibilité de jeux plus ou moins bons.

L’attrait de l’image qui bouge est irrésistible pour la plupart des humains, surtout si l’on peut, contrairement à la TV, converser et jouer avec l’ordinateur.

Enfin, il faut savoir que plusieurs « jeux de rôle » sont des initiations à l’occultisme.

Musique rock : Plusieurs chanteurs de rock de renom sont des satanistes déclarés : ils affirment avoir vendu leur âme à Satan pour avoir la réussite.

Les paroles de leurs chants sont des louanges au diable, des prières sataniques.

Sans parler des messages subliminaux qui amènent ceux qui écoutent ces chants à des comportements soit agressifs, soit immoraux.

D’un autre côté, toute musique rock n’est pas satanique !

Biofeedback : C’est une technique permettant de contrôler des fonctions du corps que Dieu n’a pas permis que nous contrôlions.

Amulettes, talismans, médailles : C’est l’équivalent européen du gri-gri africain.

Ces objets, bénis ou magnétisés, sont censés protéger, apporter la chance, le bonheur, la réussite.

Certains sont de petites boites contenant des formules magiques : il y a interdiction de les ouvrir sous peine de mort (Mahikari).

2.2.2 La pseudo-science

Qu’il soit bien précisé que les différents sous-titres ne caractérisent pas obligatoirement des activités occultes.

Notre désir est d’attirer l’attention sur les techniques du Diable pour tromper et mettre sur les hommes des liens occultes, en particulier concernant les médecines dites « parallèles » : Leur origine n’est pas claire et il ne faut pas être étonné de voir de nos jours de plus en plus de salons de « l’occultisme et des médecines parallèles ».

Cette association devrait faire réfléchir sérieusement.

Homéopathie : Les grands espoirs suscités par la découverte du professeur Benveniste sont actuellement anéantis : l’eau n’a pas de mémoire, si bien que, de nos jours, personne ne peut encore expliquer qu’un produit qui ne contient aucune molécule de matière active puisse produire des effets.

Certains parlent de l’intervention de « l’énergie cosmique » captée au cours des différentes successions. certains homéopathes ont recours à des pratiques occultes.

Acupuncture : Elle a son origine dans la vieille Chine et est basée sur la philosophie orientale.

Deux affirmations fondamentales la souttendent :

Il existe une « énergie vitale » appelée « chi ».

Il y a des méridiens qui distribuent cette énergie mystérieuse à tous les membres du corps.

L’énergie serait contrôlée par le Yin et le Yang, des opposés universels négatif et positif.

Toute maladie résulterait du manque de balance entre ces deux opposés.

Les aiguilles plantées judicieusement permettraient de rétablir cet équilibre.

Guérisons par les plantes : Personne n’est contre une médecine réellement naturelle, ni contre une infusion, mais on vous présentera parfois des potions plus ou moins magiques, aux recettes préparées par des moyens occultes.

Il y a trois sortes de phytothérapeutes : ceux qui se refusent à utiliser le pendule ou tout autre moyen occulte pour poser leur diagnostic et prescrire leurs remèdes ; ceux dont les produits sont préparés en partant de principes philosophiques occultes ; ceux qui ne travaillent qu’avec l’aide de moyens occultes.

Iridologie et auriculothérapie : Un journal sous-titrait : « Fantaisies agréables à l’œil et douces à l’oreille »…

Une chrétienne est venue me louer les qualités extraordinaires de son iridologue qui, sans l’avoir examinée, lui a dit tout ce qu’elle avait.

L’iris, l’oreille ne sont que des supports pour donner confiance.

Plusieurs des médecins qui utilisent ces méthodes sont simplement des médiums.

Imposition des mains et hypnose : Elle est présentée aux Etats-Unis comme une thérapie hors du commun et commence à être enseignée dans les hôpitaux et les écoles d’infirmières.

Radiesthésie et pendule : Beaucoup de gens sentent des radiations.

Le meilleur moyen de les interpréter est de se servir d’un pendule (objet de poids divers pendu au bout d’un fil) ou d’une baguette de coudrier.

Sous l’action de ces prétendues radiations terrestres, le pendule tourne et la baguette monte, frappe, ou tourne.

On commence par trouver de l’eau, puis à indiquer la profondeur de l’eau ; puis on questionnera le pendule pour savoir si tel ou tel aliment convient ; puis on recherchera des objets, des métaux précieux, ou des personnes, pour en arriver à la télé-radiesthésie, qui permet de retrouver des objets ou des personnes en les situant sur une carte géographique.

Inutile de dire que, dans ce dernier cas, les radiations n’ont plus rien à voir : c’est de la divination par le pendule.

Ecoutons la conclusion du Professeur Henri Devaux, de l’Institut de France, Professeur à la faculté de Bordeaux : « Les chrétiens ont à se méfier du danger moral et spirituel que recouvre cette pseudo science baptisée du nom ambitieux de radiesthésie…

Elle est parente du spiritisme et de toutes ses prétendues révélations.

» Osée dira : « Mon peuple est détruit faute de connaissance… mon peuple interroge son bois, son bâton est son oracle, car l’esprit de fornication égare ; et il se prostitue se soustrayant à son Dieu. » (4.6,12)

Télépathie : La télépathie est largement utilisée pour communiquer entre médiums ou lors de séances occultes.

2.2.3 Les « fausses » religions

Un autre Jésus : Adorer un « Jésus » qui est différent de celui présenté par les Ecritures est un acte d’idolâtrie.

Le Christ des Mormons n’est pas le Christ de l’Evangile.

Et que dire de Georges Roux ou de Moon, qui se présentent comme le Messie ?

Doctrines de démons : Ce peut être des hérésies qui portent atteinte à la personne et à l’œuvre de Jésus Christ.

La défense de se marier et l’abstention obligatoire des viandes sont aussi appelées des doctrines de démons (1 Timothée 4.1-3).

Yoga : La plupart des religions orientales pratiquent le yoga qui est le chemin le plus sûr pour le salut.

C’est une grossière erreur de penser qu’il s’agit d’une simple gymnastique.

Le but suprême est de se fondre dans la divinité, de devenir Dieu, la méditation amenant à la passivité, les postures et les mantras mettant en relation avec les puissances des ténèbres.

Mouvement dit charismatique : Nous nous réjouissons de tous les charismes (dons) authentiques que Dieu donne à son peuple, mais le mouvement « charismatique » actuel, dans son extrême variété, caractérisé essentiellement par une recherche et une pratique anormale du « parler en langues », contient de façon évidente une charge occulte dont il faut se méfier.

Il est bien entendu que ce fléau n’affecte pas seulement les mouvements dits « charismatiques ».

2.2.4 La superstition

Elle est le premier pas vers l’occultisme.

Elle est une contrefaçon de la foi.

Ces expressions qui peuvent sembler anodines sous entendent l’activité d’une puissance qui ne saurait être divine.

Voici quelques exemples :

Jamais deux sans trois.

Les chats noirs portent malheur.

Araignée du soir : espoir.

Nez pointu : signe de méchanceté aigu.

Le chiffre 13 porte bonheur (ou malheur).

Ne jamais passer sous une échelle.

Placer sa bible sous l’oreiller.

Mettre un fer à cheval sur sa porte.

Faire un vœu si on voit une étoile filante.

Crainte d’ouvrir un parapluie dans la maison.

Porter une amulette, etc…

2.2.5 Prédictions, divination

Que la prédiction soit faite comme un jeu auquel on ne croit pas, que l’on « tire les cartes » avec des amis « pour passer le temps », que l’on consulte un médium « juste pour voir », ne change rien à la responsabilité de celui qui le fait.

C’est s’engager sur un terrain ennemi, sur un terrain interdit, où Dieu ne garantit sa protection ni aux incrédules, ni aux croyants.

Le contact avec l’occultisme est toujours dangereux car il est une désobéissance à Dieu, un mépris de ses commandements, un rejet de son amour, une dépendance anormale d’un objet, une foi en quelque chose ou quelqu’un qui n’est pas Dieu.

Beaucoup prédisent l’avenir « pour s’amuser » jusqu’au jour où ils sont les premiers surpris de voir les choses prédites se réaliser…

Une puissance occulte est derrière la scène et utilise cette désobéissance pour entraîner la personne plus loin dans le domaine de l’occultisme.

Toute divination réelle suppose généralement un « don de clairvoyance », un support matériel appelé mancie, un rituel magique (prières, paroles ou gestes mystérieux).

La Bible nous met sérieusement en garde contre ce péché : Lévitique 19.31 ; Deutéronome 18.9-14 ; Esaïe 8.19 ; 44.24-25 ; Michée 3.6 ; 5.11-12 ; Jérémie 29.8-9 ; 2 Rois 1.2-3 ; Actes 16.16.

Chiromancie : La chiromancie, ou divination par la lecture des lignes de la main, est largement pratiquée par les médiums et les « diseuses de bonne aventure ».

Une seule expérience suffit à tisser un lien occulte sur la personne et à entraîner des désordres dans sa vie spirituelle, voire physique.

Cartomancie : Les cartes à jouer ont été inventées en France en 1392 pour l’usage personnel du roi Charles VI alors qu’il était malade mental.

Le roi représente le diable ; la dame, Marie mère de Jésus et, d’une manière blasphématoire, notre Seigneur est représenté comme le valet, fils de l’union de Satan et de Marie…

Compte tenu de leur origine, on n’est pas étonné de les trouver comme support pour la divination ; elles stimuleraient les capacités médiumniques des individus.

Le jeu de tarots est le support le plus employé pour la cartomancie.

Nécromancie : Le médium met soit disant en rapport avec l’esprit d’un défunt.

Beaucoup de personnes s’imaginent ainsi dialoguer avec un être cher alors qu’ils sont odieusement trompés par un démon.

Graphologie : L’étude de l’écriture peut donner des renseignements importants sur le caractère d’une personne ; l’écriture reflète la personnalité.

Néanmoins, elle sert parfois de support pour la divination.

L’écriture automatique est un signe caractéristique d’intervention démoniaque.

Cristallomancie : C’est la divination par l’intermédiaire d’une boule de cristal.

Le médium est seul à voir les diverses images mais elles sont réelles pour lui.

1 Samuel 28 ne nous précise pas si cette spirite utilisait une boule de cristal mais Saül lui demande : « Que vois-tu? » (v 13).

Astrologie et horoscopes (Esaïe 43.13) : Elle se voudrait science mais n’est que divination.

L’astronome Paul Couderc de l’observatoire de Paris écrit : « Il n’existe pas de nos jours, sur toute la terre, un seul astronome, grand ou petit, qui croit à l’astrologie.

Oui, le soleil chauffe la terre et y entretient la vie ; mais il ne s’ensuit pas qu’il s’intéresse à vos affaires de cœur.

Oui, la lune participe aux marées, mais elle ne vous conseille pas dans le choix d’un billet gagnant…

Oui, Jupiter est une belle planète, mais sa présence au milieu de notre ciel de nativité ne garantit en rien votre succès au baccalauréat… ».

Nous pouvons faire remarquer que les signes du zodiaque fixés du temps de Ptolémée, ne correspondant plus aux constellations dont ils portent le nom ; car l’axe de rotation de la Terre ne conserve pas une direction immuable dans l’espace.

Ainsi à cause du léger recul annuel de la Terre et qui s’élève au cours des siècles, les constellations antiques ne se trouvent plus dans les cases qui portent leur nom !

De plus, l’astrologie travaille imperturbablement avec la notion du soleil tournant autour de la terre…

Non, l’astrologie n’est pas sérieuse ; d’ailleurs les astrologues ne font pas fortune en prédisant pour eux mêmes le numéro gagnant de la loterie mais en vous faisant croire qu’ils peuvent annoncer votre avenir et vos chances de gagner.

Si ça ne marche pas, ils ont tout de même gagné le prix de la consultation.

Signalons encore les Biorythmes.

Votre astrologue vous indiquera vos jours de chance et vos mauvais jours…

L’Express du 1er Janvier 1984 titrait sur sa page de couverture : « L’Astrologie envahit tout » : elle est dans tous les journaux, à la radio, à la télévision… et même dans certains calendriers des PTT en France !

Après la superstition, elle devient souvent le second échelon vers les pratiques occultes.

2.2.6 La Magie

C’est un ensemble de techniques permettant de communiquer avec les forces occultes et d’influer en bien ou en mal sur autrui.

Le livre des Actes nous parle de Simon le magicien (8.9) et d’Elymas, appelé par Paul, fils du diable (13.8-10).

Magie noire ou sorcellerie : Le but est de se venger, de faire du mal aux autres.

C’est une forme très grave du péché d’occultisme.

Les sorciers essayent de s’approprier le plus possible de puissance satanique.

Aujourd’hui, comme toujours, de telles personnes existent.

Ne vous imaginez pas qu’une sorcière est une vieille personne vêtue de noir, décharnée, avec le nez crochu, et de grosses verrues.

Les sorcières modernes peuvent être de belles jeunes filles élégantes et distinguées, c’est peut-être votre chef de service ou la secrétaire du patron…

La Bible nous dit que Satan se déguise en ange de lumière et ses ministres en ministres de justice (anges gardiens,…) il est maître dans l’art de tromper et de séduire.

Les livres de magie portent souvent des noms pieux : leur lecture est comparable à une adhésion au royaume de Satan. Citons :

Le bouclier spirituel

La bénédiction sainte à l’usage des chrétiens pieux

Le livre scellé de 7 sceaux

Les 6° et 7° livres de Moïse

Il existe une magie de sort qui consiste à envoyer à distance des maladies ou des malheurs sur telle ou telle personne.

Cette magie peut aller jusqu’à produire la mort physique chez autrui.

Magie blanche : Beaucoup de personnes « de bonne volonté » se trouvent avec des « dons » surnaturels, sans les avoir réclamés pour elles-mêmes.

Elles pensent que ce sont des dons divins et essayent de les mettre au service de l’humanité.

D’autres, par des potions magiques, essayent d’aider l’humanité souffrante.

Le diable ne donne rien gratuitement : ces différents pouvoirs, apparemment acceptables, tissent des liens occultes sur les personnes qui en sont les bénéficiaires.

Attention aux choses pas claires, aux formules magiques, aux pouvoirs surnaturels « gratuits »!

2.2.7 Spiritisme

Derrière la magie, ou les différentes mancies se cachent les démons, les esprits mauvais ; elles sont donc des formes de spiritisme.

Nous appelons ici « spiritisme » le contact direct avec les puissances des ténèbres.

Tables tournantes : C’est généralement par là que l’on commence, « pour s’amuser ». La table tourne, la table se soulève : c’est une expérience exaltante qui fait prendre conscience des forces spirituelles invisibles.

Interrogation des esprits : Il y a toutes sortes de méthodes pour communiquer avec les esprits: verres qui se déplacent, nombre de coups correspondant à oui ou à non, lettres d’un jeu de Scrabble, etc.

Un esprit peut aussi s’emparer facilement des organes vocaux d’un être humain (qui joue le rôle d’intermédiaire, de « médium ») et ainsi dialoguer avec ceux qui l’interrogent.

N’oublions jamais que Satan est le père du mensonge et que les renseignements que donnent les démons sont souvent trompeurs (cf. Actes 19.13).

De toute manière, c’est un péché parce que c’est une chose interdite par Dieu.

2.2.8 Culte à Satan

C’est la forme la plus grave de l’occultisme.

Les personnes ayant des capacités médiumniques sont souvent attirées à aller de plus en plus loin.

La recherche de puissance est pour eux non seulement enviable pour « être quelqu’un » mais aussi indispensable, car les démons se livrent entre eux des luttes sans merci.

La personne intéressée par les puissances occultes sera amenée, souvent de force, à signer un pacte avec Satan, cela avec son propre sang, au cours de cérémonies où des démons se matérialisent.

Ces personnes reçoivent un « démon protecteur » ou esprit familier, qui les protégera et leur donnera des pouvoirs exceptionnels tant que la personne restera dans le chemin de Satan.

Une désobéissance sera réprimée par une punition : maladie ou torture.

Ainsi la victime devient de plus en plus dépendante des démons et accepte, sous peine de mort, la participation à des « messes noires » où des sacrifices humains sont encore offerts.

Ces rencontres se terminent toujours en orgies sexuelles et les bébés illégitimes ne sont pas déclarés mais gardés comme victimes pour les sacrifices.

Ce culte satanique se répand de plus en plus.

La première église satanique fut crée aux Etats-Unis en 1966 ; trois ans après, il y avait 6 000 membres.

Cette vague de mal déferle sur l’Europe à grande vitesse, pratiquement toutes les grandes villes ont des salles pour les cultes à Satan.

TROISIEME PARTIE : DELIVRANCE, EXORCISME ET CURE D’AME

Il n’est pas possible, dans le cadre de cette étude de développer un tel sujet.

Je ne donnerai donc que quelques grandes lignes

3.1 Chair, Maladie ou démon ?

Après avoir ignoré l’agissement des démons, on risque, suite à une information comme celle-ci, de voir des démons partout.

Je n’ai plus de responsabilité : c’est le démon qui me fait mettre en colère, qui me fait convoiter ceci ou cela…

N’oublions pas que nous sommes bien capables de convoiter de nous même, sans l’aide de Satan (pendant le millénium, Satan est lié néanmoins, le mal sera encore sur la terre).

3.1.1 Chair ou démon ?

La chair ne se chasse pas mais se crucifie, : les démons ne se crucifient pas mais se chassent.

Prenons l’exemple d’une personne ayant, avant sa conversion, pratiqué une forme d’occultisme.

Tous ceux qui travaillent dans la « cure d’âme », dans la « relation d’aide », dans le « ministère pastoral », savent que, pour des raisons qui leur échappent en partie, des liens peuvent rester sur le croyant après sa conversion.

Ces liens doivent être déliés pour que la personne soit réellement libre.

Dans d’autres cas, la délivrance est complète au moment de la conversion.

Nous trouvons peut être une image biblique dans la résurrection de Lazare : le Seigneur donne la vie à Lazare, mais lorsque Lazare sort, il a encore toute l’apparence d’un mort : il est pieds et mains liés dans des bandelettes et ce sont les disciples qui reçoivent l’ordre de le délier et de le laisser aller (Jean 11.44).

Ainsi, si le Seigneur seul peut opérer une nouvelle naissance, il confie aux siens le ministère de délier ceux qui portent encore les marques de l’esclavage de l’ennemi.

3.1.2 Maladie ou démon ?

Il y a des maladies qui sont d’origine démoniaque, elles ne répondent pas aux traitements courants, mais il n’y a pas le démon derrière toute maladie.

La maladie est liée à la chute et aucun de nous ne meurt en bonne santé !

Veillons à ne pas culpabiliser davantage une personne qui est malade, spécialement si elle souffre de dépression ou de maladie mentale.

On ne peut poser un diagnostic qu’après avoir écouté la personne.

D’une façon générale, les personnes qui pensent avoir un démon n’en ont pas!

3.2 Confession et renonciation à l’occultisme

Il y aurait bien moins de problèmes individuels et collectifs si la confession des péchés était faite non seulement à Dieu (qui seul peut les pardonner) mais à des personnes de confiance qui peuvent nous porter dans la prière, nous aider à sortir de nos problèmes (Jacques 5).

Rares sont les personnes qui sont délivrées de liens occultes sans l’intervention d’une aide extérieure.

Rares sont les personnes qualifiées pour recevoir une confession et pour aider autrui.

Pour pouvoir être délié, toute pratique occulte doit être confessée, jugée, abandonnée.

Il faut qu’il y ait une prise de position nette : un renoncement clair et total.

LE BAS ASTRAL

Fumées » du nouvel- âge

Avertissement : ce document expose une série de données ésotériques inhabituelles, généralement ignorées des chercheurs.

Ici se croisent des informations secrètes qui peuvent bouleverser les croyances et les idées des lecteurs identifiés à une vision « conforme » du monde.

Un effort d’attention est donc recommandé, ainsi qu’une relecture.

Ces données constituent une tentative de vulgarisation de problèmes occultes très complexes, comme si l’on voulait expliquer la physique nucléaire à des enfants.

En fait, sont exposés ici les plus hauts secrets de l’occultisme et de quelle manière l’humanité est contrôlée par ces forces qu’on appelle « sataniques « .

Question : Dans les milieux du « Nouvel Age », on prétend que le « Christ » surnommé également Maitreya doit revenir sur terre à notre époque. D’où vient cette croyance ?

En préalable, pour une bonne compréhension de cette affaire, nous allons en exposer les racines historiques.

C’est un peu fastidieux mais indispensable.

L’attente du sauveur du nouvel âge est une doctrine empruntée au messianisme judéo-chrétien et qui croise la doctrine orientale des avatars.

Elle a été répandue par des occultistes au sein de la Société Théosophique, la matrice féconde d’où sont issus la plupart des mouvements spirituels et ésotériques contemporains.

A ses débuts, ce mouvement international aurait été inspiré par de mystérieux « maîtres de sagesse » dont le chef hiérarchique est appelé Maitreya, d’après le nom que les bouddhistes accordent au Bodhisattva du futur.

Cela donna naissance à la « Grande Loge Blanche » qui est devenue la référence de la plupart des groupes du Nouvel Age et des mouvements pseudo-initiatiques.

Vers la fin du XIX siècle, la fondatrice de la Théosophie, l’aristocrate russe Helena Blavatsky, prétendait avoir rencontré des personnages mystérieux aux confins de l’Inde et de l’Himalaya.

Après sa mort, elle aurait chargé le clairvoyant Rudolf Steiner de révéler qu’elle s’était désolidarisée de la « Loge Orientale ». Steiner a transmis le message suivant: « C’est avec l’accord de Madame Blavatsky, actuellement désincarnée, qu’elle me prie de vous dire qu’elle a été trompée ».

On dira qu’il est facile de faire parler les morts, mais quoi qu’il en soit, Steiner rompit tous liens avec la Société Théosophique dont il avait été le secrétaire général en Allemagne.

Quoi qu’il en soit, alors qu’ils étaient placés aux premières « loges », ni Blavatsky, et encore moins Steiner, n’ont parlé d’un retour du Christ ou de la venue du Bodhisatva Maitreya.

Quant aux initiateurs originaux de Blavatsky – les « Maîtres de Sagesse » – ils n’ont jamais émis l’idée d’un retour du Christ sur le plan terrestre puisque cela avait déjà été réalisé à l’époque du Golgotha.

La théorie de la « seconde venue » est une interprétation de passages allégoriques du Nouveau testament, pris à la lettre.

II apparaît donc que les enseignements théosophiques originaux – qui ne parlent ni de la « seconde venue » ni d’un âge d’or – n’ont pas donné naissance aux idées qui sont apparues ultérieurement dans les cercles néothéosophiques du Nouvel Age.

Ce sont là des faits aisément vérifiables.

Après la mort de Blavatsky, lorsque Charles Leadbeater fut à la tête de la Société Théosophique, l’idée du « retour du Christ » se répandit avec succès.

Cela devint un dogme.

L’idée d’un retour imminent du Christ refit surface avec Alice Bailey, un médium théosophe qui se disait inspirée par un initié nommé Djwal Khool.

Alice Bailey a donné naissance au concept de « Nouvel Age », annonçant le temps où devrait apparaître le « nouvel ordre mondial » avec le dénommé Christ-Maitreya à sa tête.

Prédicatrice chrétienne de formation, Bailey a assumé avec un grand zèle missionnaire sa mission d’annoncer ce « retour du Christ ».

Dans les années 40, à l’époque où Alice Bailey diffusait ses enseignements, elle ne prétendait pas être le médium du Christ en personne.

Mais progressivement, les médiums et les channels du new age s’empareront de l’idée et se croiront en contact avec Jésus, Bouddha ou un personnage religieux de rang supérieur.

On estime que cette appropriation des noms des grands instructeurs spirituels de l’humanité par des spirites sous contrôle de fantômes de l’astral, constitue une dégradation finale.

Mais le pire est sans doute encore à venir.

Astralisme, channeling, et faux prophètes

Comment cette dégradation s’est-elle produite ?

Charles Leadbeater, franc-maçon anglais doté de pouvoirs psychiques, a montré l’exemple.

II présenta les grands avatars traditionnels comme des « maîtres » qu’on peut contacter un peu à tort et à travers.

Cette attitude triviale a très vite dégénéré en une pratique courante chez les « channels » – qui sont les néo-spirites de notre époque.

Leadbeater manipulait le monde en s’imposant comme le digne messager des « Maîtres de la Grande Loge Blanche ».

Ces gens croient vraiment être en contact direct avec le Christ ou le Bouddha ?

Oui, grâce à la vulgarisation de la « Grande Loge Blanche ».

Selon cette interprétation, les grands avatars seraient tout bonnement à la disposition d’un médium ou d’un voyant égaré dans le mirage du monde astral.

Le plan astral bien connu des clairvoyants est la dimension de l’illusion et de la tromperie par excellence.

A partir du plan astral, de nombreux êtres désincarnés peuvent se manifester aux médiums en se faisant passer pour des philosophes disparus, des génies, des saints ou de grands personnages de l’histoire.

Seul Dieu peut reconnaître ses petits car l’au-delà grouille d’esprits facétieux et de charlatans.

Grâce à notre corps astral, nous sommes tous en contact avec l’invisible, spécialement durant notre sommeil.

Cela est naturel et ne mérite pas autant d’intérêt.

Mais le nouvel âge a le culte de l’occulte.

La spiritualité fondée sur l’astralisme n’est que du vulgaire spiritisme et n’a aucun caractère sacré.

Les véritables êtres divins qu’il ne faut pas confondre avec les « guides » du new age, vivent sur des dimensions supérieures de l’univers, et ils ne contactent jamais un humain à la légère.

Pourquoi ?

D’abord pour éviter les mystifications, et surtout parce qu’ils n’auraient rien à dire aux créatures égotiques que nous sommes.

II faut vraiment avoir perdu la notion de notre état actuel pour croire que les fils de Dieu sont joignables au téléphone.

En y mettant toute notre passion, on ne peut même pas obtenir un rendez-vous avec une star du cinéma !

Mais certains messagers du new age appellent le secrétariat du Christ ou l’archange Michael dés le réveil :

« Allô, tu n’es pas là Seigneur, alors rappelle-moi dans la journée, j’ai un truc très important à te demander. Bisou. »

C’est à peine exagéré…

On peut donc dire que médiumnité, channeling et voyance sont largement fondés sur une intervention d’entités désincarnées qui abusent l’humanité à partir de l’au-delà.

II n’y a pratiquement aucune exception.

L’expérience du channel peut être réelle, mais l’entité qui le contacte n’est jamais un messager divin appartenant à une hiérarchie régulière.

C’est toujours un anormal de l’au-delà qui cherche des proies pour générer un courant d’énergie à son profit.

Pourquoi se priveraient-ils avec les humains qui sont totalement illusionnés par les apparences ?

Avant de vous lancer dans l’expérimentation occulte, demandez-vous d’abord pourquoi vous mériteriez d’être choisi pour une telle mission ?

Etes-vous une personne si importante qu’on puisse vous charger de messages d’une portée cosmique ?

II y a une arrogance colossale derrière cette prétention.

Avec un peu de bon sens, on réalise combien l’attitude de ceux qui s’intitulent abusivement « messagers des Maîtres » est grotesque.

Mais, on reconnaît l’arbre à ses fruits et l’analyse de leurs « messages » révèle souvent l’imposture.

Cela pourrait n’être qu’un jeu, mais certains messages venant de l’occulte sont très dangereux car ils inversent les principes de l’évolution actuelle, ce qui flatte l’égo des gens mais les fait tomber dans une illusion effarante.

C’est du satanisme à l’état pur Cela dit en dehors de tout fanatisme et sans référence à un dogme conservateur.

II y a un satanisme à visage « blanc » et un autre « noir ». On confond le satanisme « blanc » avec le « bien ».

C’est pourquoi dans le domaine spirituel, innombrables sont les êtres qui confondent l’apparence et la réalité.

Dans leur enfance, on leur a pourtant lu l’histoire du loup au museau enfariné, mais lorsque ce méchant vient frapper à leur porte en bêlant des mots de paix et d’amour, ils se laissent prendre.

Ah, les mots d’amour !

On trouve sur internet des quantités de sites new age qui ne parlent que d’êtres de lumière et d’amour.

Une personne émotionnellement immature va se laisser pincer.

Le but de ces messages n’est pas innocent.

II sert à contrer l’action de l’Esprit de Vérité en créant une grille de vaine sentimentalité autour de la Terre.

Mais le new age refuse tout débat critique.

De nouvelles « révélations » paraissent quotidiennement.

A quoi cela sert-il puisque ces messages à l’eau de rose se répètent inlassablement ?

Les messages évoluent au fur et à mesure que les entités désincarnées qui inspirent les channels pompent de nouvelles données dans les véritables enseignements spirituels qui ont été édités par écrit.

Sans cela, ces entités n’auraient rien à dire ou tout au plus des paroles ressassées du genre « Je suis Jésus et je vous dis de vous aimer les uns les autres » ou des pseudo-prophéties pompées sur l’Apocalypse de Jean.

Ils pillent les traditions anciennes qu’ils remettent en circulation sous la forme de « grandes prophéties des Andes ou du Tibet ». II n’y a plus aucun scrupule.

A priori, un être humain idéaliste et généreux apprécie l’idée d’un retour du Christ ou de l’âge d’or.

Mais s’il n’a aucune notion traditionnelle ni un véritable ancrage intérieur, il est prêt à croire tout ce qu’on voudra.

Au plus haut niveau, cette manipulation relève de la politique occulte en vue de conditionner les masses avec certaines formes-pensées.

A qui profite l’arnaque

Qui est à l’arrière-plan de cette propagande dont les médiums sont les premières victimes avant d’entraîner les naïfs, comme des aveugles qui guident les aveugles ?

Il faut toujours se demander à qui profite le crime ?

Reprenons l’histoire du Nouvel Age à son point de départ.

C’est un initié de la «Grande Loge Blanche», qui s’est fait connaître sous le nom de Djwal Khool et dont le surnom est «le Tibétain» qui révéla au médium Alice Bailey que l’humanité allait entrer prochainement dans un âge d’or et que le Christ en personne allait prendre le contrôle des affaires terrestres.

Ces allégations constituent un leitmotiv dans la littérature transmise par Alice Bailey.

Selon elle, ou plutôt selon son Tibétain, l’âge d’or sera possible lorsque les hommes auront constitué un nouvel ordre mondial, fondé sur une civilisation planétaire globale et une religion mondiale unique.

Cet ordre mondial qui sera dirigé par le Christ et ses disciples serait préparé par de grands organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’OMS, le FMI, etc.

N’oublions pas que ces prédictions ont été faites avant que ces organismes n’aient été mis en place, c’est dire combien les messages du Tibétain ressemblent au déroulement de l’instauration du nouvel ordre mondial comme s’il en était l’instigateur.

Pour ceux qui ont des yeux pour voir, il apparaît clairement que ces organismes internationaux préparant « l’âge d’or » sont en réalité à l’origine d’une dégradation constante de la vie politique, de la santé, et de la culture.

► Il y eut plus de guerres et de génocides depuis que l’ONU existe que jamais auparavant.

L’OMS empoisonne et vaccine les masses pour les abrutir.

L’UNESCO nivelle les cultures par le bas.

Le Fond Monétaire endette les pays riches comme il dépossède les plus pauvres.

La science détruit l’environnement sous l’ oeil complice des organismes mondiaux chargés de la protection de la nature, etc.

Mais, pour le Tibétain, tout cela est annoncé comme un progrès.

Or, si le nouvel ordre mondial est à ce prix, ne doit-on pas se méfier du messie dont on nous prédit la venue ?

Le messie du nouvel ordre mondial ressemble comme deux gouttes d’eau à l’antéchrist ou au faux-prophète de l’Apocalypse : c’est un tyran qui fait des prodiges pour subjuguer les foules.

On s’aperçoit que le « Tibétain » – qui est le véritable idéologue du new age – ne sait pas exactement où il va, mais qu’il accompagne un mouvement politique qui se déroule sous ses yeux.

Par exemple, il exulte à l’annonce de l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima, allant jusqu’à affirmer que c’est le plus bel événement de tous les temps.

Il parle de la bombe comme d’une « libération de l’énergie divine ».

Cela est écrit en toutes lettres dans le livre « Extériorisation de la Hiérarchie » qu’il a transmis à son médium Alice Bailey.

Le « Tibétain » affirme que non seulement l’énergie nucléaire – d’essence divine selon lui – libérera l’homme des fonctions serviles, mais qu’elle servira également à éliminer des êtres vivant sur le plan intra-terrestre.

C’est une prédiction très alarmante.

II vante l’utilité des explosions atomiques expérimentales en vue de détruire des formes de vies qui nous sont inconnues – particulièrement sous l’écorce terrestre.

Qui veut- on éliminer par des explosions sous la mer et la terre ?

Tout cela est écrit dans les ouvrages d’Alice Bailey, que ses partisans lisent souvent en diagonale.

La politique occulte

Examinons ce qui se passe derrière les voiles du monde invisible.

Par simple déduction, on peut déjà aller très loin, car la logique règne dans toutes les dimensions.

A travers la multiplicité des courants spirituels et ésotériques qui sont manifestés ici-bas, on constate que les puissances occultes sont nombreuses et poursuivent des buts divers et souvent radicalement opposés.

Comme toutes les autres créatures, les entités des domaines invisibles sont animées par l’instinct de conservation.

Cela les oblige à user de tous les moyens à leur disposition pour accroître leur espace Vital ou se défendre lorsqu’elles sont menacées.

Or, depuis quelques siècles, ces puissances sont en effervescence, car dans la grande banque de l’invisible, leur compte est dans le rouge.

Autrement dit, il y a une crise énergétique.

Quantitativement et qualitativement, certaines énergies leur font défaut.

II est donc grand temps pour elles de réagir pour reprendre les choses en mains.

L’agitation qui règne sur la terre s’explique par ce remue-ménage dans les dimensions invisibles de notre planète.

De nombreuses entités sont sur le qui-vive car leur tranquillité séculaire est désormais menacée par ce qu’on peut appeler les forces de l’Apocalypse.

Qui sont ces êtres qui vivent sur des plans supérieurs et qui pourraient se sentir menacés.

Et par quoi ?

Ce sont des entités anormales qui « squattent » dans l’au-delà en soutirant leur vitalité aux créatures de la Terre.

Dans l’univers, tout organisme doit s’alimenter.

Le monde invisible n’échappe pas à la règle.

Normalement, l’activité déployée par l’homme génère du carburant utilisable par les êtres dépourvus de nos organes d’assimilation.

Grâce à notre corps physique, nous inhalons des énergies cosmiques que nous transmutons, et que nous ré-émettons sous des formes subtiles.

Privés de cette capacité, des êtres ne disposant pas de nos organes physiques, peuvent parfaitement se maintenir dans l’au-delà de manière anormale, en se branchant sur ces courants d’énergie extraits de la pile humaine.

C’est le grand secret de la vie.

Dans l’au-delà comme ici, tout est nourriture.

Alors que les êtres divins – les anges réguliers – puisent leur énergie directement à la source des rayonnements cosmiques, au contraire, les entités rebelles qui sont attachés au plan terrestre utilisent l’homme comme relais énergétique.

Depuis des millions d’années, il s’est organisé une vie parasitaire dans le monde invisible, une vie qui n’est que le reflet des structures sociales, politiques et religieuses des diverses civilisations qui se sont succédées.

Cette vie fantomatique est fortement développée sur le plan astral avec ses aspects supérieurs faussement « angéliques » ou au contraire ses enfers grouillant d’entités rétrogrades ainsi que la vermine vivant des passions inférieures de l’humanité: vices, perversions, excès, crimes… toutes les passions fournissent de la nourriture.

Il faut comprendre que toute cette vie anormale n’est que la conséquence de notre manière de vivre, de penser et de sentir.

L’homme qui était originellement un « dieu créateur » alimente ces domaines invisibles par sa pensée et ses émotions.

Les Grecs disaient que « l’homme est le bétail des dieux ». II y a là une profonde vérité.

Durant son incarnation, l’être humain ne cesse jamais de produire de l’énergie, et l’on peut dire que toute la civilisation est organisée dans le but de générer de l’activité par le travail, les jeux, les passions, la sexualité, la pensée, les idéaux, les croyances, les sentiments, le plaisir et la souffrance qui les accompagne comme une ombre.

Cela dure depuis des temps infinis, et nous en voulons toujours plus.

Le moulin n’en finit jamais de broyer les vies pour en extraire les précieuses essences.

Ce mécanisme vital n’a rien d’ésotérique, et chacun admettra que puisque rien ne se perd et rien ne se crée, le surplus de cette énergie considérable peut être assimilé par d’autres êtres ou bien s’accumuler en certains points de l’espace jusqu’à constituer des mondes artificiels.

Donc, qu’il le veuille ou non, l’être humain nourrit le monde invisible sur les dimensions éthériques, astrales et mentales.

Il fournit la précieuse essence cosmique que lui seul peut synthétiser grâce à son organisme physique sophistiqué, avec son système nerveux et glandulaire.

En retour, les êtres qui dépendent de l’homme se comportent de manière à satisfaire ses croyances et ses idéaux.

Ils peuvent parodier le Christ ou tout autre être divin.

Il s’agit d’entretenir la production d’énergie comme dans les centrales électriques.

Alors, on rassemble les troupeaux humains par des habitudes standardisées.

Et on veille à ce que ces activités se perpétuent.

On industrialise autant que possible la production, afin de ne jamais être en panne.

Cette sphère d’illusion a été dénoncée par les sages et les prophètes comme étant la source de l’exploitation humaine et le repaire du » malin « .

C’est de cette exploitation que les grands messagers divins veulent nous libérer, alors qu’au contraire certaines orthodoxies tyranniques cherchent à nous y maintenir.

Mais, nous sommes totalement inconscients de la destination des flots continuels d’énergie mentale et émotionnelle que nous produisons de jour comme de nuit.

Parmi les essences énergétiques les plus raffinées, il y a la dévotion religieuse, surtout lorsqu’elle est sincère.

L’ésotérisme l’appelle « éther lumière ».

II y a diverses qualités éthériques en relation avec toutes les activités humaines.

La folie et la criminalité alimentent les sphères du bas astral.

Qu’il soit une brute ou un philosophe, l’homme est comme une centrale pour produire et transmuter des énergies.

La pile s’accumule et se décharge.

Toute énergie rejoint l’énergie qui lui est semblable.

Et c’est ainsi que « là-haut » – en réalité souvent assez bas – les « dieux » sont repus, tout comme sont gavés les « démons » des passions inférieures.

Car, dans l’univers tout est nourriture.

Sur tous les plans, les échanges énergétiques produisent de la vie et font naître toutes les créatures visibles et invisibles.

Cela n’a jamais cessé, et ne finira qu’à la fin de ce que les hindous nomment un « jour de Dieu », lorsque tout se résorbera dans la nuit cosmique.

Mais il arrive que dans le grand équilibre énergétique universel, apparaissent des anomalies et des dérèglements pouvant occasionner des crises profondes, de graves pénuries énergétiques.

La Terre n’est plus tout à fait une planète réglée normalement.

Si nous sommes un peu éveillés, nous avons remarqué certains déséquilibres graves dans la société et en nous-mêmes.

Or si les règnes physiques ne manquent jamais d’énergie puisqu’ils en produisent, il n’en va pas de même sur les dimensions plus subtiles.

Et si cette pénurie d’énergie n’est pas dramatique pour les âmes qui transmigrent avant de reprendre une nouvelle incarnation, elle est par contre ressentie comme un danger mortel par certaines entités irrégulières qui ne veulent pas (ne peuvent pas ?) revenir en incarnation.

II s’agit d’entités qui font partie de la haute hiérarchie occulte des égrégores.

Pour ces êtres qu’on appelle les « anormaux de l’au-delà « , et qui veulent survivre indéfiniment sans redescendre dans le physique, la situation actuelle est limite.

Il y a un déficit de nourriture subtile, et leurs abris de l’astral s’effritent et se désagrègent.

Qui sont ces anormaux de l’invisible et comment subsistent-ils ?

S’agit-il d’êtres humains entrés dans la véritable libération – le salut éternel – ou bien d’entités qui sont momentanément soustraites à l’incarnation ?

II ne s’agit évidemment pas de ceux qui sont entrés dans la » grande libération « , car ceux-là ont échappé à l’attraction du double système – visible et invisible – de notre terre.

Non, les entités qui risquent de mourir affamés sont regroupées et constituent ces formations que les anciennes écoles initiatiques ont nommées les » éons « .

Ce sont les grands surveillants et également les prédateurs de notre humanité dont ils ignorent sans doute la souffrance.

Ce sont des mécanismes cosmiques sans conscience, comme des « dieux automatiques ».

Pourquoi en faire des démons au sens satanique du terme ?

II n’y a ni bien ni mal à ce niveau d’existence.

Les éons ne sont pas plus mauvais que l’homme ordinaire qui mange de la viande, par exemple

Réalisez-vous l’horreur qui se cache derrière chaque bouchée de chair animale que vous avalez ?

Peut-on faire grief à qui n’a pas conscience de la souffrance de créatures innocentes et vulnérables qu’on tue avec violence pour les jeter dans l’assiette ?

Il nous est fait un sort semblable par des prédateurs plus puissants que nous.

Ces puissances ceinturent l’espace, et emprisonnent les grands égrégores des religions et des civilisations que la Bible appelle « la Grande Babylone ».

Nous parlons ici des Princes de ce monde, les barons féodaux de Satan dont le nom signifie « adversaire « .

Ils s’appuient sur une hiérarchie très complexe s’étendant depuis des sphères invisibles très élevées – de notre point de vue – jusqu’aux étages les plus obscurs du bas astral, et même en-dessous du plan matériel, où il y a des dimensions encore plus denses.

Ce système constitue le double monde – visible et invisible – de l’univers relatif.

Le monde divin est sur une autre dimension, au-delà de l’enclave planétaire – appelée la « vallée de larmes » par les chrétiens ou le Samsara par les bouddhistes, et où règnent la naissance et la mort.

Cette Grande Babylone – Babel signifie une accumulation formelle – est en train de s’écrouler, ce qui est triste pour ses habitants les mieux lotis, mais ce qui n’est pas une grande perte pour les hommes.

Après tout, ce n’est qu’un fatras d’illusions qui tombent en poussière.

Mais, la riposte s’est organisée, et comme nous sommes à l’origine de cette pénurie à cause de notre matérialisme, il faut nous attendre à une sérieuse reprise en mains par les forces réactionnaires.

Elles vont utiliser les grands moyens.

L’Apocalypse dit:

« Sachant qu’il n’a plus beaucoup de temps, le Diable est descendu avec grande fureur ».

Les carottes du new age :

On commence à saisir le problème.

Voilà donc pourquoi il y a tant de résurgences ésotériques à notre époque, et pourquoi autant de médiums et de channels sont chargés de diffuser des messages pour restimuler l’intérêt des hommes en direction d’une sphère invisible que nous avons délaissé depuis des siècles.

La réalité est complexe car de nombreuses entités anormales qui refusaient de se réincarner sur le plan physique, et qui vampirisaient l’humanité, vont devoir descendre au charbon.

Cela ne leur fait pas plaisir de remettre les pieds sur le plancher des vaches, après avoir goûté aux délices du Dévachan – la Califomie de l’astral – depuis des siècles, et même depuis des millénaires comme c’est le cas pour les grands éons qui ne sont pas soumis à la naissance et à la mort.

L’ordre établi par Lucifer est solide, il se protège bien, et il a encore les moyens d’assurer sa continuité y compris durant les révolutions de l’ère du Verseau.

De nombreux cercles religieux aspirent à un monde nouveau, mais il n’y a que le renouvellement spirituel intérieur qui ait un sens.

C’est pourquoi, on peut aisément faire la différence entre la spiritualité authentique qui propose une libération intérieure, et la pseudo spiritualité new age qui cherche simplement à replâtrer l’ordre ancien.

On flatte le désir de sécurité dans l’être humain.

Qui ne voudrait améliorer son sort, même pour un moment ?

C’est pourquoi, la chasse est ouverte, et les hordes de faux prophètes se répandent en distribuant des gadgets spirituels – la plupart offrent des techniques d’épanouissement superficielles qui changent constamment au rythme des modes venues d’Amérique, la pépinière du Nouvel Age.

Le marché de la souffrance n’est pas en crise

A notre époque, de nombreux messages spirituels émanent donc pour la plupart d’entités qui doivent impérativement opérer un contact avec une proie physique pour une raison de survie.

Ces entités procèdent toujours de la même manière.

Elles ciblent des êtres sensibles à l’occulte, et leur envoient une impulsion télépathique.

Si l’être réagit, le grand jeu de séduction commence.

L’être incarné devient obnubilé, et se croit missionné pour apporter une révélation à ses semblables, ce qui satisfait le désir latent de puissance qui existe chez tout mystique.

II répand les messages qu’il croit provenir du ciel, et l’entité occulte qui le couvre peut créer une aura attractive autour de lui afin d’attirer d’autres proies.

Cela finit par constituer un petit égrégore assez structuré pour alimenter en permanence l’entité désincarnée qui se fait généralement passer pour un « être de lumière » – un « guide » comme on dit avec l’humour macabre qui caractérise le new age – quand ce n’est pas le Christ ou un grand personnage de la sagesse traditionnelle.

C’est pourquoi tant de gens se traînent d’un stage à l’autre dans le bazar du new age, consommant les produits à la mode les uns après les autres, tout en se croyant sincèrement en recherche spirituelle.

Ils le sont bien à l’origine, mais leur recherche est récupérée et manipulée.

C’est sans doute moins dramatique que l’exploitation de la souffrance par la médecine matérialiste, mais le new age fait perdre de vue le véritable but de la vie spirituelle qui est la libération de l’âme hors des chaînes de la dualité terrestre.

Pourquoi les gens ne réalisent-ils pas que la santé et la liberté reposent uniquement sur leur propre volonté et non sur des « êtres de lumière désincarnés » ?

Ne croyez jamais un médium qui vous annonce la bouche en coeur que vous avez été grand-prêtre en Egypte, alors que vous cherchez simplement un emploi payé au smic !

La sphère de l’occultisme est une source de malheurs et de désillusions.

Mais l’homme vit d’espoir, et il préfère attendre un secours miraculeux plutôt que de prendre son destin en mains.

C’est la grande faiblesse de l’humanité.

Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

Les entités de l’invisible qui veulent vous capter peuvent apporter des solutions quasi miraculeuses dans votre vie.

L’occulte est féroce.

On y attire le client avec des paroles de réconfort, mais c’est l’instinct de survie qui motive les entités qui sont à l’arrière-plan.

Rien n’est gratuit.

Le service se paie toujours.

J’espère qu’on saura interpréter ces paroles correctement, car généralement les adeptes du new age n’admettent pas de critique ni de débat.

Pour eux, le monde invisible est divin.

Ils sont comme des baigneurs insouciants allongés au bord d’un lagon bleu au fond duquel rôdent des requins.

Dès qu’on sait ce qu’il y a sous l’onde si jolie, on recule ses pieds.

PROMESSES D’UN NOUVEL AGE D’OR

Le New Age ou nouvel- âge est un courant spirituel occidentales XXe siècle et XXIe siècle, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité.

Qu’est-ce que le New-Age ?

Assimilé aux commencements de l’ère du Verseau (voir au chapitre « origines » : filiation astrologique), ce « Nouvel Age » est censé apporter à l’humanité entière une ère nouvelle d’harmonie, de bonheur, de justice et de paix… que ce soit dans le domaine spirituel ou sur un plan politique : retour étonnant du vieux mythe de l’Age d’Or !

Cette entrée dans l’ère du Verseau devrait être marquée par les « douleurs de l’enfantement », et ne s’opérer que dans une sorte de « mort à soi-même », où chacun est appelé à renoncer à ses idées, à ses convictions (y compris religieuses, bien sûr), et à ses comportements.

Mais si ce « monde ancien » des deux mille ans de christianisme qui viennent de s’écouler est voué à la perdition et à la disparition, le Nouvel Age prétend retrouver dans l’Antiquité les véritables racines du nouveau monde à venir.

On le verra, les références à l’Egypte, à l’Inde ancienne, voir à l’Atlantide ou à la Lémurie sont monnaie courante…

Avec la prétention d’être l’aboutissement (voir l’origine…) de toutes les religions, le New-Age se présente comme le summum de l’évolution spirituelle de l’humanité.

Il serait un mouvement pour « l’éveil de la conscience planétaire » dans le 3° millénaire, ère nouvelle d’accession de l’esprit humain à une « conscience holistique », à une dimension « cosmique ».

Cette ère nouvelle doit également être marquée par le second avènement du Christ, que d’aucuns ne manquent pas d’annoncer comme étant déjà présent parmi nous, nous le verrons !

Un dernier point : le Nouvel Age ne brille pas par la modestie.

Peter Russel, auteur en vue de ce mouvement, déclarait ainsi sans sourire en 1983 (dans The Global Brain) : « La génération actuelle pourrait bien se trouver au seuil d’un développement évolutif aussi significatif que le fut l’émergence de la Vie il y a trois milliards d’années.

Rien de moins !

« Nous allons devoir bientôt cesser de nous percevoir comme des individus isolés ; nous verrons que nous sommes simplement les parties d’un réseau global en voie d’intégration rapide, les cellules nerveuses d’un cerveau global qui s’éveille. »

Vision globalisante, conscience holistique, bienvenue dans le Nouvel Age !

Le mouvement New-Age : Les origines

Filiation « astrologique »

Nous avons vu que ce mouvement s’apparente donc au commencement de l’ère du Verseau.

Ceci implique bien évidemment la fin de l’ère précédente, celle des Poissons, marquant ainsi le terme des deux mille ans de christianisme que le monde a connus…

Ere du Verseau, ère des Poissons, qu’est-ce que cela signifie ?

Un petit tour dans l’astronomie tout d’abord, et que l’on me pardonne ces considérations scientifiques.

Il nous faut remonter au II° siècle avant Jésus-Christ, époque à laquelle l’astronome grec Hipparque – fondateur de l’astronomie de position – découvre la précession des équinoxes.

Qu’est-ce donc que cela ?

Du fait d’une imperceptible rotation polaire de la planète, le soleil recule « virtuellement » tous les 72 ans, au point vernal (c’est-à-dire à l’équinoxe du printemps) d’un degré sur le cadran virtuel des douze signes du zodiaque, qui sont répartis sur les 360° de la voûte céleste.

Chacun de ces signes comprenant donc 30 degrés (12 x 30 = 360), le soleil entre tous les 72 x 30 = 2.160 ans, à reculons, dans un nouveau signe astrologique.

Cette « marche à reculons » du soleil est ce que les astronomes appellent la précession des équinoxes, qui s’étire donc au total sur 12 x 2.160 = 25.920 années.

Les astrologues se sont emparés de cette réalité astronomique pour définir des « ères » de 2160 ans, correspondant donc chacune à un signe du zodiaque, marquant tour à tour une phase particulière de l’évolution de l’humanité.

Cette lecture de l’histoire des civilisations, réinterprétée selon les cycles astrologiques, rencontre un succès grandissant au sein des mouvements New Age.

Ils définissent ainsi l’ère du Taureau (d’environ -4300 av. JC à -2150 av. JC), période durant laquelle cet animal servit d’emblème à nombre de civilisations aujourd’hui disparues (Egypte, Chaldée, Assyrie, Crète…), et correspondant à la naissance et à la fin de la civilisation babylonienne..

Puis l’ère du Bélier (de -2150 av. JC à l’an 1), marquée par les rituels d’offrande reçus par le peuple hébreu, concernant le sacrifice des béliers (cf. Ex 29, 10-37), et correspondant donc à la naissance et à la disparition de la civilisation juive.

L’ère des Poissons commence à la venue du Christ, et les astrologues notent avec délice que le poisson est justement un symbole chrétien [ce dernier point est d’ailleurs exact : le terme grec ICHTUS, qui signifie poisson, est formé des premières lettres de la phrase « Iesous Christos Theos Uios Soter », qui signifie « Jésus-Christ, Fils de Dieu Sauveur »].

Les adeptes du New-Age s’accordant donc à dire que Jésus a inauguré l’ère des Poissons il y a 2.000 ans, l’ère nouvelle du Verseau ne devrait commencer en toute logique qu’en l’an 2160…

Mais laissons de côté cette absence de rigueur « scientifique »… d’autant que certains, sans doute plus audacieux que les autres, démontrent avec force calculs que cette ère du Verseau aurait déjà commencé en 1750, et que pour d’autres (les adeptes de l’anthroposophie de Rudolf Steiner), elle ne débutera qu’en 3560 !

Passons… L’ère des Poissons achevée signerait donc la mort du christianisme.

Paul Le Cour (1861-1954), dans son livre « L’Ere du Verseau.

Le Secret du zodiaque, le proche avenir de l’humanité » publié en 1937, déclarait le premier à ce sujet : « Je compris que l’ère du Verseau verrait le retour du Christ que le signe du Verseau annonce depuis des siècles, comme le signe des Poissons zodiacaux avait annoncé sa première venue.

Le zodiaque m’apparaissait ainsi brusquement comme un livre prophétique renfermant l’histoire passée, présente et future de la vie sur la terre… »

Filiation « spirituelle »

Les grands axes de la pensée New Age s’inspirent directement des écrits de la Société de Théosophie, dont les membres fondateurs sont aujourd’hui encore honorés comme des précurseurs méritants de ce mouvement.

Qu’est-ce donc que la Théosophie ?

Cette Société fut fondée aux USA en 1875, par Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891) et le colonel Henry Steel Olcott (1832-1907).

La « Théosophie » existait déjà, doctrine ésotérique occidentale transmise par des penseurs mystiques tels Jacob Böhme (1575-1624).

Mais la doctrine propagée par la Société nouvelle n’a rien à voir avec celle des siècles passés.

Dans un premier ouvrage (« Isis dévoilée« ), H.P. Blavatsky fustige la Science et le matérialisme, parce qu’ils ne reconnaissent pas le spiritisme – que l’auteur affirme avoir été pratiqué et reconnu depuis l’Antiquité – et dans la foulée s’en prend aux religions établies, parce qu’elles auraient failli à leur mission, et qu’elles ne seraient plus qu’une représentation dépassée et nuisible au Christianisme.

La solution de rechange proposée par Blavatsky lui est transmise par des êtres mystérieux, gardiens des vérités oubliées, les « Supérieurs Inconnus » dont nous reparlerons.

Un expert en matière de spiritisme (W.E. Coleman) accusant de plagiat, preuves à l’appui, l’auteur d’Isis dévoilé (de nombreux passages ont été simplement recopiées dans la littérature ésotérique disponible à l’époque), celle-ci quitte les USA pour se réfugier en Inde.

C’est là qu’elle publie son deuxième ouvrage, « La Doctrine Secrète« , emprunté cette fois aux littératures hindouistes et bouddhiques. Karma, mantra, yoga et réincarnation font leur apparition dans ses écrits.

Les « Supérieurs Inconnus » sont remplacés par les « Maîtres Invisibles » vivant dans un sanctuaire sacré de l’Himalaya : le royaume de Shamballa (voir ce chapitre).

Ces Maîtres Invisibles communiquent par l’intermédiaire de lettres qui apparaissent comme par enchantement sur son bureau…

Mais une société de « recherche psychique » regroupant des passionnés de spiritisme, la Society for Physical Research (SPR), dénonce l’imposture en 1885, avec là encore de nombreuses preuves à l’appui.

Trucages, manipulations…

L’information sera reprise par René Guénon (cité plus loin) dans un livre intitulé « Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion.

« … Ou comment asseoir sa propre autorité en dénigrant ceux qui nous précèdent !

Ce scandale n’empêchera pas la Société de Théosophie de prospérer après la mort de sa fondatrice, dont nous retiendrons cette affirmation : « Le surnaturel n’existe pas, Dieu est un rêve, la prière un vain mot, le rite une jonglerie, le prêtre un menteur, le temple du terrain perdu, la révélation une chimère »…

Annie Besant (1847-1933) succède à Henry Steel Olcott à la tête de la Société de Théosophie en 1907.

Conseillée par un ex-ecclésiastique anglican du nom de Leadbeater (1854-1934), elle présentera bientôt un jeune adolescent Hindou, Krishnamurti (1895-1986) comme le nouveau Messie.

Tout comme le faisait H.P. Blavatsky, elle assoie ses « révélations » sur des communications reçues de la part des « Maîtres Invisibles », qui resteront le fil conducteur de toutes ces pseudo-révélations reçues par le Nouvel Age jusqu’à nos jours.

Annie Besant écrivait à ce sujet (dans « Les lois fondamentales de la Théosophie« , 1929) : « Devant la limitation mentale des modernes, les Grands Gardiens de l’Humanité, en leur sagesse, délibérèrent que les antiques vérités fussent nouvellement proclamées sous une forme adaptée à l’homme des nouveaux temps. »

Ce sont ces mêmes êtres mystérieux, les Mahâtmâ, qui auraient transmis la doctrine aux fondateurs de la Société.

De « Grands Gardiens » bien décidés à combattre l’Eglise catholique, voilà qui donnerait à réfléchir, quand bien même on accorderait quelque crédit à leur existence !

Alice Bailey (née La Trobe-Bateman, 1880-1949) rejoint bientôt Annie Besant.

Mais leurs relations conflictuelles amènent Alice Bailey à se séparer de la Société en 1920, pour fonder en 1922 Lucis Trust (appelé à l’origine Lucifer Trust !), puis l’Ecole Arcane en 1923, la Bonne Volonté Mondiale en 1932, et les Triangles en 1937.

Sur un plan strictement littéraire, c’est sous sa plume qu’apparaît pour la première fois l’expression « Nouvel Age ».

Elle écrit dans « Le Retour du Christ » en 1948 : « L’important c’est le fait de la transition dans un new-age (nouvel age). »

Notons également deux autres titres évocateurs de cet auteur : « L’Etat de disciple dans le Nouvel Age« , et « L’Education dans le Nouvel Age« .

Origines historiques

  1. – L’Institut Esalen

L’Institut Esalen est un centre de recherches psychologiques et psychiatriques qui fut fondé par Michael MacMurphy en 1961 au-dessus de San Francisco en Californie.

A l’origine simple ferme bâtie à flanc de coteaux, l’endroit devient rapidement un point de rencontre vers lequel convergent psychothérapeutes et psychologues, artistes et scientifiques.

Parmi ceux qui sont passés par Esalen, notons les noms d’Allan Watts (tout à la fois docteur en théologie chrétienne de l’Université du Vermont et spécialiste du Zen, et auteur de recherches sur les pouvoirs des substances psychotropes), Paul Tillich, Abraham Maslow (fondateur de la psychologie humaniste), Carl Rogers (l’inventeur de la non-directivité dans le domaine de l’éducation), ou encore Carlos Castaneda dont nous reparlerons.

« Plus personne n’encourage le développement profond de l’individu, déclare le fondateur.

Autrefois, c’était le rôle des religions.

Aujourd’hui, Esalen veut créer l’équivalent moderne de l’homme de la Renaissance, en mélangeant sans préjugés des techniques chinoises du V° siècle aux acquis de la cybernétique. »

C’est à Esalen que naîtront les Mouvements de Développement du Potentiel Humain.

Ils ont pour mission de libérer le corps et l’esprit (tout autant des habitudes socioculturelles qu’éducatives), de favoriser l’imagination et la créativité, et d’élargir les perceptions de la conscience.

Tous thèmes repris par le Nouvel Age, qui a fait du développement personnel l’un de ses chevaux de bataille, témoins les nombreux stages qui fleurissent aujourd’hui, aux noms évocateurs : « Utilisez le pouvoir créateur qui est en vous », « Libérez votre imagination », « Découvrez les outils que vous avez en vous », etc.. Nous y reviendrons.

  1. – La « drug culture »

Dans cette quête d’un « élargissement de la conscience », quelques individus ont marqué le XX° siècle, parce qu’ils ont prôné pour parvenir à cette fin – il s’agissait bien d’un but à atteindre – l’usage de produits stupéfiants.

Aleister Crowley (1875-1947) tout d’abord, membre de la Golden Dawn (société initiatique strictement fermée), qui fonde sur l’inspiration d’un « Supérieur Inconnu » (voir plus loin) un ordre initiatique et magique : Astrum Argentinum (l’A… A…). Homme énigmatique à la vie sulfureuse, il a dit de lui-même : « Avant qu’Hitler fût, je suis ».

Pour lui, la drogue était un moyen de communiquer avec les anges.

Aldous Huxley (1894-1963) ensuite, adepte de la mescaline : il recommande l’usage des champignons hallucinogènes pour élargir sa conscience, et vivre ce que les mystiques ont relaté depuis la nuit des temps (cf. « Les Portes de la perception« , publié en 1954).

Plus connu sans doute et directement rattaché au mouvement New-Age, est le cas de Timothy Leary (1920-1996). Professeur de psychologie à l’université d’Harvard aux Etats-Unis, récemment converti à l’Hindouisme, il rencontre Huxley en 1961.

C’est pour lui la révélation.

En pleine protestation étudiante contre la guerre du Viêt-Nam, il se pose en prophète de l’élargissement de la conscience individuelle par l’usage du LSD, et devient l’un des maîtres à penser du mouvement hippie.

« Votre corps est le Temple de Dieu – les Orientaux nous l’enseignent » prêche-t-il à ceux qui le rejoignent, avant de leur distribuer des doses massives d’acide.

Il ignorait de toute évidence l’exhortation de saint Paul qui, en ce domaine, ne prête à aucune confusion : « … ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ?

Et que vous ne vous appartenez pas ?

Vous avez été bel et bien rachetés !

Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Co 6, 19-20)

Arrêté à deux reprises, il affirme devant la justice que les participants à ses « séminaires religieux » ont reconnu eux-mêmes avoir atteint sous LSD un « état mystico-religieux intense »…

Les adeptes du Nouvel Age ne se vantent pas aujourd’hui d’une telle ascendance.

Et pourtant !

Rappelons que ces contestataires des années 1960 – qui rejetaient le matérialisme de la société de consommation et prônaient l’épanouissement personnel – recherchaient déjà un idéal de groupe tolérant et fusionnel.

Que leur trip ne les ait mené que vers des paradis artificiels, n’en change pas moins l’objet de leur quête : trouver l’harmonie en soi, avec les autres, avec la nature, avec Dieu, dans de grands élans de fleurs (pas seulement sur les chemises), de fraternité, et d’esprit communautaire… et il y a là bien des points communs avec la quête spirituelle des New-Agers modernes… substances prohibées en plus, et techniques dispendieuses en moins !

Dans cette veine du mouvement hippie, citons au passage l’opéra-rock « Hair« , dont l’un des refrains disait : « Harmonie, loyauté clarté… Sympathie, lumière et vérité…

Personne ne supprimera la liberté…

Personne ne fera taire l’esprit…

Le mysticisme nous apportera la révélation…

Et l’Homme réapprendra à penser… Verseau ! Verseau ! »

Citons encore pour cette même période Alan Watts, qui, en collaboration avec le docteur Keith Ditman, poursuit des recherches sur les pouvoirs « mystiques » du LSD. Alan Watts, qui louait les vertus du chanvre indien, est considéré comme l’un des pères spirituels du Nouvel Age…

Toujours aux Etats-Unis, suivra bientôt sur le même registre Carlos Castaneda, qui publie en 1968 « The Teachings of Don Juan« , traduit en français en 1972 sous le titre de « L’Herbe du diable et la petite fumée » : il s’agit de sa thèse de doctorat en sciences humaines, dans laquelle il prône l’usage des champignons hallucinogènes dans une « quête mystique de l’être profond ».

Contrairement à T. Leary, il révisera sa copie dans ses productions littéraires postérieures, mais n’en reste pas moins une référence littéraire pour nombre de New-Agers…

Citons enfin Stanislav Grof, auteur de « Au-delà du cerveau« , livre culte de la psychologie transpersonnelle.

Son auteur, psychiatre de renommée internationale, a exploré le domaine des états de conscience modifiée à l’aide de substances psychopharmacologiques, telles que ce décidément fameux LSD.

Il sera obligé d’abandonner ses recherches en 1976, celles-ci étant devenu illégales.

On lui doit aussi l’invention de la respiration « holotropique », qui combine relaxation, hyperventilation et musique apaisante… le terme « holotropique » étant un néologisme bâti à partir du grec : « trepein » qui signifie tourné, dirigé vers, et « holos » qui indique le tout.

Cette respiration est en effet censée diriger la conscience vers un vécu global, « holistique », pour reprendre un terme cher à la mouvance New-Age !

Origines historiques

  1. – La Fondation Findhorn

C’est en 1962 que s’installent dans une simple caravane Peter Caddy et sa femme Eileen, à Findhorn en Ecosse.

Une amie d’Eileen, Dorothy Maclean, les accompagne.

Toutes deux pratiquent la méditation, et c’est une voix céleste qui leur indique un beau jour qu’ils doivent créer là un jardin potager.

« Vous serez aidés par les dévas » précise cette « voix ».

L’appellation « déva » est d’origine sanskrite, mais comme nous l’avons vu, les portes vers l’Orient sont grandes ouvertes.

Ces dévas d’un nouveau genre désignent donc ici de petits êtres invisibles qui résident dans la terre, et qui aideront ces pionniers dans leur tâche.

Les résultats ne se font pas attendre, et les récoltes sont abondantes.

Plusieurs dizaines de personnes ne tardent pas à rejoindre les trois fondateurs, et ainsi naît la Fondation nouvelle, qui devient un lieu de séminaire et un foyer de propagande très actif.

Parmi les noms à retenir, passés par Findhorn, citons Sir George Trevelan, expert en agronomie, qui apporta sa caution scientifique : « Ce jardin offre l’image de cette sorte d’action créative que le Nouvel Age émergeant est en train de réaliser.

Findhorn commence à établir une nouvelle façon de vivre.

Nous sommes appelés à former une nouvelle société qui se consacre vraiment à Dieu et à la survie grâce à la coopération consciente de l’être humain avec des êtres de mondes plus élevés. »

Citons également David Spangler, directeur de l’ »Initiative Planétaire » (organisation associée à l’O.N.U.), qui fut pendant trois ans co-directeur de la Fondation.

Il affirme y avoir reçu de nombreux messages en provenance d’une entité divine qu’il appelle « Amour infini et liberté ».

Nettement moins poétiques que le nom de cette entité, sont certaines affirmations qu’on lui attribue aujourd’hui, telle « Personne ne pourra entrer dans le Nouvel Age sans avoir subi une initiation luciférienne. »…

Nous en reparlerons.

La Fondation Findhorn, dont la philosophie est profondément ancrée dans l’animisme et le panthéisme, fait aujourd’hui référence dans le mouvement New-Age pour tout ce qui touche à l’écologie de la terre.

Notre planète – assimilée à l’antique déesse Gaïa – est sacralisée.

L’homme en est bien le maître, mais loin de devoir se soumettre au bon vouloir divin, il lui appartient de construire son propre bonheur, ici et maintenant, par une exploitation pacifique de la nature, suivant en cela les conseils prodigués par de mystérieux esprits célestes chargés de le guider dans cette tâche…

La Fondation Findhorn affirme toujours travailler sur « la rencontre et la coopération entre des êtres humains et les esprits de la nature », et est connue comme « Centre d’éducation holistique » (= « unifiée », « globalisante »).

Notons encore que Dorothy Maclean est l’auteur de « La voix des anges« , ouvrage dans lequel elle affirme être en contact télépathique « avec les Dévas, ces grands êtres qui imprègnent toute la nature », et qu’Eileen Caddy est l’auteur d’un petit livre mondialement connu, intitulé « La petite voix« .

Nous en donnerons des extraits au chapitre des « constantes New-Age ».

Le mouvement New-Age : L’expansion

Dans le domaine de l’édition, il faut attendre l’année 1980 pour voir apparaître une première théorisation du mouvement.

S’appuyant sur les dogmes véhiculés par la Société Théosophique dont nous avons parlé, Marilyn Ferguson effectue la synthèse des désirs de changement social qui ont caractérisé les années 1960, et des aspirations au changement de conscience typiques des années 1970 : elle publie aux Etats-Unis « The Aquarian Conspiracy« , livre qui est traduit en français dès l’année suivante sous le titre « Les Enfants du Verseau« , dans lequel elle prédit une « Civilisation Planétaire Idéale » qui résulterait des transformations profondes de l’homme et de la société.

L’ouvrage connaît un immense succès, et répand le Nouvel Age « à l’image d’un incendie dans une fabrique de feux d’artifices », selon les termes même de l’auteur.

En janvier 1990, la revue « 20 ans » estimait que 10% de la population des Etats-Unis était déjà touchée, et le mouvement a profité des nouvelles techniques informatiques (et notamment du réseau internet) pour se répandre à la vitesse grand V à travers le monde.

La France n’est pas en reste, avec un nombre croissant d’associations, de « Maîtres spirituels » et de gourous de tous poils, qui profitent d’un recul marqué dans la pratique des religions chrétiennes.

Depuis le début des années 1990, de nombreuses maisons d’édition investissent dans ce marché juteux, et rivalisent dans la surenchère du merveilleux et de l’inédit.

Dix pour cent des recettes de ce secteur sont assurés par la vente de livres New-Age !

Les domaines couverts par le mouvement sont extrêmement éclectiques, allant de la méditation aux médecines douces, des sciences occultes (astrologie, radiesthésie, etc.) aux spiritualités orientales, du développement personnel à l’écologie.

Outre-Atlantique, c’est une trentaine de nouveaux titres qui paraît chaque semaine…

Des périodiques ont également fait leur apparition, tels les revues Troisième Millénaire et Nouvelles Clés, dont le tirage peut atteindre 50.000 exemplaires.

De nombreux Salons sont devenus les points de rencontre incontournables de ce mouvement, tels le Salon des médecines douces, Marjolaine,

La Santé autrement, Vivre autrement, etc..

En 1991, la ville de Mulhouse a été décrétée première ville du Nouvel Age, à l’occasion du premier festival « pour la défense de la terre, de l’homme et de l’univers » !

Portrait du New-Ager potentiel

Sans aucun doute le New-Age s’est-il engouffré dans la brèche ouverte par les aspirations des hommes en cette fin de XX° siècle.

Celles-ci pourraient être ainsi définies :

– aspiration au bien-être et à la sérénité – avec un refus catégorique de la souffrance, par définition insupportable, voir toujours « injuste » ;

– intérêt prononcé pour d’autres cultures que celles véhiculées par les traditions occidentales – et rejet plus ou moins net de la tradition monothéiste ;

– recherche incessante de sensations nouvelles (et intérêt marqué pour l’image visuelle), au détriment d’une démarche de raisonnement (et à fortiori de tout ce qui touche à la lecture).

C’est ainsi que l’on voit peu à peu la pensée analytique (et l’esprit critique) remplacée par une pensée irrationnelle et intuitive…

Ajoutons à ces remarques une vive curiosité vis-à-vis de ce qui se rapporte à « l’inconnu » et au « mystère »… et voilà brossé le portrait classique du candidat à l’initiation au Nouvel Age.

Si nous devions résumer ce qui précède, le maître mot de ces nouveaux états d’esprit pourrait être « évasion » : l’homme d’aujourd’hui cherche à tout prix à s’évader, s’évader du monde qui l’entoure, s’évader de l’emprise de la civilisation, s’évader des champs balisés par la tradition et la culture de son pays, s’évader des repères moraux et religieux que lui ont légué les générations qui l’ont précédé.

Et pour que cette évasion devienne réalité, il est prêt, nous le verrons, à payer le prix fort…

L’on pourrait également s’interroger sur la désacralisation de la pratique religieuse prônée par Vatican II, et de ses conséquences sur l’éloignement des fidèles, en lesquels cette notion du sacré est intimement inscrite…

Mais il faudrait sans doute y consacrer un volume à part entière.

Nouvel Age

Risques et dangers

Le mouvement New-Age : Les constantes

Le mouvement New-Age est une vaste nébuleuse, en laquelle se côtoient aujourd’hui des courants de pensées les plus divers, et où croyances et fantaisies de toutes sortes rivalisent dans l’affirmation de la vérité.

Nombreux sont ceux qui annoncent un Age d’Or à venir, caractérisé notamment par un Gouvernement et une Religion unique sur le plan mondial.

C’est le « millenium d’amour et de lumière » annoncé par Marilyn Ferguson, correspondant au retour du « Christ cosmique » prédit par Alice Bailey.

L’écologie y trouve une large part, notre terre étant considéré comme une Mère, dont chaque élément est en lui-même partie intégrante du « Divin ».

Voguant entre panthéisme et philosophies orientales, le New-Age prône une « Nouvelle Alliance » avec la Nature, base d’une nouvelle culture planétaire.

Des guides spirituels invisibles sont chargés de guider l’être humain dans cette voie, qui prennent tour à tour le nom de « Grands Initiés », de « Supérieurs Inconnus », de « Maîtres Invisibles » ou « de Sagesse », de « Maîtres Ascensionnés », etc.. Nous y reviendrons.

Cela dit, quelques principes de base sont véhiculés par tous les mouvements qui se rattachent à cette philosophie :

  1. – L’homme y est présenté comme un petit dieu, capable de toutes les merveilles, de toutes les réalisations, de tous les « possibles ».

L’exploitation de son potentiel le rend radicalement autonome et indépendant.

Dieu est remplacé par la « Divinité », « monade suprême », Présence universelle immanente, intérieure et non pas extérieure à l’homme, et donc en aucun cas « Créateur », évidemment encore moins « Père ».

L’adepte n’entretient pas avec lui un rapport d’altérité, mais de fusion.

Il s’agit là d’une déformation de la philosophie hindouiste, qui sera explicitée au chapitre consacré aux techniques de méditation.

« Dieu et moi ne nous bornons pas à communiquer ; nous communions et nous sommes un » écrivait David Spangler.

« Le jour où vous en mangerez, vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » (Gen 3, 5)

  1. – La Révélation est née

Jésus n’est – dans le meilleur des cas – que le corps temporaire choisi par « Christ » pour l’une de ses incarnations…

On le retrouve souvent décrit comme un Maître de Sagesse au même titre que Lao Tseu, Bouddha, Mahomet, etc.

Il s’en suit que la Rédemption est également niée, l’homme se sauvant par lui-même.

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu…

Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous… » (Jean 1, 1 & 14)

  1. – Pour l’adepte du New-Age, la quête de l’évolution spirituelle et du bien-être personnels remplacent l’abandon confiant en Dieu et la pratique de la charité.

L’égocentrisme prend le pas sur l’altruisme.

« Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera. » (Mat 10, 39 & 16, 25 – Marc 8, 35 – Luc 9, 24 & 17, 33)

« Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien… » (1 Cor 13, 2)

  1. – Cette évolution (« élévation ») spirituelle doit mener à la Connaissance, prélude à la fusion avec la Divinité (Eveil ou Illumination).

La notion « Création – Chute – Rédemption » est en quelque sorte remplacée par la progression « Naissance(s) – Elévation – Illumination »…

Schéma également emprunté à l’hindouisme, très en vogue dans ce mouvement.

Pour parvenir à cette « Illumination » libératrice, tout être humain bénéficie de plusieurs vies (dogme de la réincarnation, principe de la pluralité des existences), et vit sous le joug du karma (dettes contractées lors de vies antérieures) dont il devra peu à peu s’affranchir.

« A la résurrection, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel. » (Mat 22, 30 – Marc 12, 25 – Luc 20, 35-36)

« Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » (Jean 11, 25)

« Et comme les hommes ne meurent qu’une fois, après quoi il y a un jugement, ainsi le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois – hors du péché – à ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut. » (Hb 9, 27-28)

  1. – Le Bien et le Mal sont des notions relatives.

Ils n’existent pas dans l’absolu.

En ce sens, tout chemin d’expérimentation est bon, pourvu qu’il soit « librement » choisi.

« C’est vrai si tu le crois » dit-on à l’adepte.

« Entrez par la porte étroite.

Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. » (Mat 7, 13-14)

« … car elle vient, l’heure où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront : ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. » (Jean 5, 28-29)

Par ailleurs, tous les écrits relevant de ce mouvement emploient un vocabulaire commun, utilisé à dessein pour emporter l’adhésion du lecteur : énergie (positive, cosmique), vibration (force vibratoire, vibrer), intuition, souffle, canal, rayon (rayonnement), harmonie (harmonisation), réception (réceptivité), conscience, éveil, réalisation de soi, épanouissement, connaissance, pouvoir, renaissance, et bien sûr les incontournables amour, cœur, lumière, liberté, paix, etc.

Portons une attention particulière aux allusions répétées aux couleurs, et plus précisément à l’arc-en-ciel, car ce symbole semble être la « marque de fabrique » de toute entreprise estampillée New-Age.

Et de même que l’arc-en-ciel était le symbole dans l’Ancien Testament de l’Alliance de Dieu promise à Noé (« Tel est le signe de l’Alliance que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre », Gn 9, 12-17), de même il est ici la marque de cette « Nouvelle Alliance » avec un univers totalement divinisé.

Une seule moitié en est représentée, qui symbolise le pont entre l’âme humaine individuelle et le « grand esprit universel » (assimilé par certains avec Lucifer).

Le théosophisme a ainsi créé un drapeau bouddhiste de couleur arc-en-ciel, qui a inspiré certaines associations gays et même certaines branches de l’O.N.U. à la suite de groupes franc-maçonniques…

A propos de l’O.N.U. (et sans développer ici ce sujet… brûlant), signalons que Leland Steward, président du « Conseil de l’Unité dans la Diversité » créé sur une directive de l’Assemblée Générale de l’O.N.U. en 1965, avait déclaré : « L’harmonie de toutes les religions m’intéresse au plus haut point.

Il ne s’agit pas simplement de donner naissance à une nouvelle religion, mais plutôt de créer une perspective religieuse universelle, par laquelle toutes les cultures, toutes les religions et toutes les races pourront s’interconnecter »…

Ce mélange des références religieuses de toutes les traditions est bien aujourd’hui la « potion magique » habituelle aux divers groupements Nouvel-Age (c’est ce que l’on appelle le syncrétisme).

Voici quelques exemples des caractéristiques qui précèdent :

Sur ce site internet (http://pro.wanadoo.fr/bdvrevue/quisont.html) qui vante les bienfaits des ouvrages de Daniel Meurois et Anne Givaudan, on lit ainsi : « Nous sommes déjà nombreux à pouvoir témoigner combien les livres de Anne et Daniel sont une excellente nourriture pour l’âme, un excellent remède contre le manque d’amour, et qu’ils sont à la portée de tous ceux qui sentent un appel dans leur cœur !

Les livres de Anne Givaudan et de Daniel Meurois nous aident d’une façon ou d’une autre à découvrir notre vraie nature intérieure, celle qui ne demande qu’une chose : être lumineuse et rayonner.

Cette vraie nature, c’est celle de l’Amour… »

De « vibrations », il est beaucoup question sur le site « Magie et Evolution Divines » (http://www.urgaya.net/), site « offert à la Divine Mère, à la Divine Providence, à Jésus le Christ, à Urgaya, à Franz Bardon, à Maître Koot-Homi, à Maître Morya et à tous les Frères de la Lumière de la Grande Loge Blanche ».

« Tout est Vibration, tout est Energie !

« y lit-on.

Et ce site n’est pas avare de conseils…

On y apprend que « Dieu ayant un Etat Vibratoire éminemment supérieur à l’humain, celui-ci a tout intérêt à incorporer en lui le maximum d’Energies et de Vibrations Divines.

« L’intérêt de l’homme est donc là : ressembler à Dieu… devenir Dieu lui-même. « Le meilleur résultat vient sans nul doute d’une purification quotidienne quelles qu’en soient les méthodes.

Encore faut-il être initié à ces Sciences Divines. »

Incontournable initiation, commune à la majorité des mouvements New-Age.

Vous êtes encore catholique ?

N’en faites pas une affaire : « Devant la Divine Providence, Dieu Unique, nous affirmons que votre religion ou votre croyance ne gêne en rien la captation et l’efficacité de ces Energies Divines Transcendantes. »

Nous voilà rassurés !

Bel exemple de récupération de noms familiers aux chrétiens (Dieu, Providence, Jésus…), pour tenter de les emmener sur un chemin qui en est diamétralement opposé !

Ce site étant en lien étroit avec ceux présentant les recherches d’Eileen Caddy et de Franz Bardon (1909-1958), nous aurons l’occasion d’y revenir.

Pour ce qui concerne le domaine du « pouvoir », on en trouve un exemple dans « La petite voix » d’Eileen Caddy, à la date du 15 juin : « Tu détiens un grand pouvoir dans tes mains.

Veille à bien l’utiliser pour le bénéfice du tout.

Le pouvoir peut être utilisé positivement ou négativement, la façon dont tu l’utilises dépend uniquement de toi.

Lorsque tu ne veux voir que les meilleurs résultats, et que tu l’utilises positivement, les évènements les plus merveilleux peuvent arriver. […]

Les âmes qui sont prêtes et préparées à utiliser correctement ce pouvoir sont employées, en ce moment, pour participer à l’avènement du nouveau ciel et de la nouvelle terre.«

Baird T. Spalding (1857-1937) avait déjà affirmé dans « Treize leçons sur la vie des maîtres » : « Dieu est ce Pouvoir vibratoire dont vous pouvez vous entourer.

Il vous montre qu’Il est à votre disposition comme toutes vos connaissances. […]

L’homme est créé à l’intérieur de Dieu, inclus dans la totalité de Dieu, il est formé de l’essence même de la nature de Dieu.

Il n’a pas besoin d’atteindre Dieu : il est Dieu.

Dieu et l’homme sont inséparables.

L’homme doit se souvenir qu’il est Dieu, et qu’il n’existe donc pas de séparation entre l’individuel et l’universel ; qu’il est partie intégrante du Tout et que sa nature est identique à la totalité.

« Je suis Dieu » est une des affirmations les plus claires que puisse proclamer l’individu. »

On ne peut en effet être plus clair, dans cette affirmation du « Tout est un, tout est Dieu, je suis Dieu », que l’on retrouvera comme idée directrice de l’ensemble des mouvements New-Age.

Voici enfin quelques lignes typiquement Nouvel Age que nous devons à El Morya, l’un des membre de la Grande Fraternité Blanche, organisation spirituelle composée de « Maîtres Ascensionnés » venus de notre Terre pour passer dans l’Immortalité – organisation dont feraient également partie Lao Tseu, Bouddha, le comte de Saint-Germain, et… le Christ et Marie, sa mère.

« Le rôle des Maîtres Ascensionnés et de leurs enseignements dans vos vies, est d’accroître la prise de conscience de vos âmes en vous léguant les clefs qui mènent à l’ascension. (…)

L’Oeil de Shiva, l’Oeil de Dieu envoie son regard perçant en chacun d’entre vous maintenant et à travers vous sur une ville, sur une nation, sur un continent, en une planète toute entière pour éveiller une fois de plus les consciences. (…)

Votre France, votre Terre France renferme cinq avatars, cinq Etres de Lumière lesquels flamboient comme une Etoile à cinq branches, un merveilleux pentagramme de Lumière d’Or.

Leur mission est d’aider votre Entité France à s’aligner sur les nouvelles forces vibratoires.

Il faut que l’humain se ressaisisse et je souffle en vous ma volonté, mon Rayon I dont je suis l’Ambassadeur.

Laissez descendre en vous le Feu Divin qui est en moi.

(restez dans le silence quelques minutes).

Je vous entoure maintenant d’une bulle de Lumière bleue laquelle vous place sous la protection de l’Archange Michaël.

(restez dans le silence quelques minutes).

Et je voudrais que dans cette bulle de Lumière bleue, et par votre Volonté Divine à laquelle vous devez croire, que vous placiez les êtres avec lesquels vous voulez partager cette Flamme Bleue d’Amour…«

Malgré tous les points communs cités plus haut, il apparaît nombre d’incohérences et de contradictions à la lecture de toute cette prose Nouvel Age…

Sur ce sujet, Cyrille Odon – créateur du site New-Age L’Homme Multidimensionnel & la Terre Nouvelle (http://perso.club-internet.fr/silus/) – a reçu la réponse suivante de la part d’Yvon Gagné, transmise par son « guide spirituel » : « La vérité n’est faite que d’un ensemble de facettes.

Et nous pouvons regarder chacune de ces facettes selon notre propre point de vue…

Aussi est-il important que chacun approfondisse sa réalité.

Plus exactement celle qui correspond à son cheminement et à sa perspective, en fonction de son présent, afin de réaliser la meilleure création qu’il puisse réaliser dans le moment, et en fonction de cette perspective.

Elle est bien sûr en correspondance avec notre niveau vibratoire et notre état émotionnel… »

Et il ajoute plus loin : « Nous sommes beaucoup enfermés dans les mots et coincés par eux, dans une définition stricte et arrêtée, univoque, de la réalité. […]

La seule démarche véritable est de s’en faire une idée personnelle par expérience propre (aux deux sens du termes), en veillant à ce que cette expérience ne soit pas elle-même gauchie par le langage ou l’émotion négative. »

Je me garderai bien d’employer l’expression « noyer le poisson », en ce commencement d’ère du Verseau…

Mais cette mise au point a le mérite de la clarté : toute expérience propre ouvrant une porte sur la réalité, et la vérité étant personnelle à chaque individu, l’adepte du New-Age n’a plus que faire des enseignements religieux.

Et c’est bien finalement ce à quoi tendent en profondeur tous ces mouvements New-Age : éloigner l’être humain de la religion (et surtout de la religion catholique), pour le mettre à la merci des révélations nouvelles, dont l’origine véritable ne laisse guère de doute, nous allons le voir.

Les techniques : L’expérience personnelle

Intuition et volonté

Piège de l’orgueil spirituel

Que recherche donc l’adepte du New-Age ?

Une expérience initiatique, et l’accès à la Connaissance qu’on lui a fait miroiter dès l’abord.

N’oublions donc pas que cette recherche est stigmatisée dès le récit de la Genèse, en Adam et Eve : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin.

Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort. » (Gn 2, 16-17).

« Vous serez comme des dieux » réplique le serpent (Gn 3, 5).

Saint Maxime écrivait : « L’homme a voulu s’emparer des choses de Dieu sans Dieu, avant Dieu, et non selon Dieu. »

Pour l’adepte du New-Age, l’accès au « salut » se fait par la gnose, par un savoir supérieur réservé à une élite, et qui plus est, par un savoir… qui se paye (il faut bien acheter les livres, payer les stages, etc.) !

Curiosité, attrait de l’insolite, du merveilleux, voir des pouvoirs occultes, mais aussi attrait pour une certaine « facilité », dans la mouvance de « L’Alchimiste » de Paolo Cuelho : pour se réaliser pleinement en ce monde, il suffit de suivre sa « légende personnelle« , répondre à ses propres désirs, à ses propres envies…

Sur le site internet « Emeraude » (http://www.chez.com/emeraude2/), site « dédié à notre Mère, la Terre », on lit par exemple les lignes suivantes (communication télépathique de « Lumière de l’Etre » reçue en 1997) : « J’aimerais vous rappeler, bien-aimés frères et sœurs de l’humanité, que la Réalisation Christique ne se fait pas seulement par la foi dans le Divin.

Elle se fait également par l’intérêt et l’action de l’esprit vers la Connaissance.

La Foi guide le pèlerin sur la route qui le conduit à la demeure du Père et la Connaissance révèle les indications de cette route.

Pendant toute mon incarnation de Jésus, J’ai cultivé une détermination à vouloir m’ouvrir à des réalités qui m’étaient totalement étrangères.

Cette attitude a grandement contribué à nouer mon esprit de la Connaissance et a amplifié ma Foi de la grandeur des affaires du Père. »

S’ouvrir à la Connaissance : nous retrouverons cet appel dans tous les mouvements se réclamant du Nouvel Age.

La déification de la volonté est également monnaie courante.

Les livres de Paolo Coelho sont assez représentatifs dans ce domaine, lui qui fait dire par exemple à l’un de ses personnages dans « L’Alchimiste » : « Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’Ame de l’Univers. »

Nous sommes bien loin, à l’opposé même de la prière enseignée par Jésus, prière adressée à Dieu notre Père

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mat 6, 10).

Abandon à la volonté divine dont Il nous a donné l’exemple, et montré le chemin :

« Non pas comme je veux, mais comme tu veux… Que ta volonté soit faite ! » (Mat 26, 39-42)

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 4, 34)

« Je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 6, 38).

Il n’y a évidemment aucune place pour l’individualisme en Jésus, aucune recherche personnelle, tout est remis en Dieu :

« De la gloire, je n’en reçois pas qui vienne des hommes. » (Jean 5, 41)

« Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est véridique et il n’y a pas en lui d’imposture. » (Jean 7, 18)

« Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : Il est notre Dieu. » (Jean 8, 54)

Et Jésus définit clairement quel doit être le cheminement des hommes :

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.

Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6).

« Une fois élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » (Jean 12, 32)

« Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » (Mat 16, 34 – Marc 8, 34 – Luc 9, 23)

Les techniques : Initiation et hiérarchie spirituelles

Détailler le processus et les étapes des différents niveaux initiatiques que doit, au sein du mouvement New-Age, parcourir l’homme pour atteindre le sommet de son accomplissement spirituel, n’offre que bien peu d’intérêt.

Contentons-nous donc de jeter un œil sur cet aperçu donné sur le site internet de Shakti, une « revue encyclopédique de spiritualité » (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/).

On y apprend que les initiations sont au nombre de cinq pour le règne humain (pour le règne végétal, demandez à votre fleuriste), et qu’elles s’échelonnent sur une dizaine de vies (ce qui représente tout de même plusieurs siècles !), pour aboutir enfin à la dernière incarnation.

Mais avant d’accéder à la première initiation, le prétendant aura du vivre des dizaines de milliers de vies, pendant lesquelles il aura progressé péniblement, surmontant les épreuves, et se libérant peu à peu de son karma…

Et dire que nombreux sont ceux que cette théorie attire !

Voyons donc ce qu’il en est de ces initiations :

Première initiation : « maîtrise du corps physique » ; deuxième initiation : « maîtrise du corps astral » ; troisième initiation, « maîtrise du corps mental » ; quatrième initiation : « lorsque le lien avec l’âme est total » ; cinquième initiation : « lorsque la personnalité est totalement imprégnée par l’âme et l’Etincelle divine.

L’individu est alors un Maître de sagesse ou Maître ascensionné ».

Et voilà la perspective offerte à l’adepte : devenir peu à peu son propre maître, jusqu’au titre de « Maître de sagesse »…

Voilà sans doute l’une des principales raisons du succès de ces théories, qui mettent tristement en valeur l’immensité de l’orgueil humain…

Vous vous demandez où vous en êtes personnellement de ce parcours ?

Ne vous faites pas trop d’illusions : selon le « Maître » de Benjamin Creme (in « La mission de Maitreya« ), sur 6 milliards d’êtres humains actuellement en « incarnation » : 6 millions (soit un pour mille) sont aux portes de la 1ère initiation – « c’est-à-dire ayant commencé à prendre contact avec leur âme », 850.000 ont atteint la 1ère initiation, 250.000 la 2ème, 3.000 ont la 3ème, et 450 seulement la 4ème …

Et Benjamin Creme de préciser que le total des âmes s’élève à 60 milliards !

Nous avons donc toutes les chances de nous trouver dans la première catégorie (celle des humains particulièrement obtus et fermés aux révélations présentes), ce qui nous laisse encore quelques siècles devant nous pour progresser…

Réjouissante perspective !

« Il y a eu de faux prophètes dans le peuple, comme il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses et qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une prompte perdition.

Beaucoup suivront leurs débauches, et la voie de la vérité sera blasphémée, à cause d’eux.

Par cupidité, au moyen de paroles trompeuses, ils trafiqueront de vous, eux dont le jugement depuis longtemps n’est pas inactif et dont la perdition ne sommeille pas. » (2 P 2, 1-3)

Les précisions qui suivent prêteraient à sourire, si le sujet n’était pas aussi grave.

Elles figurent dans un livre d’Alice Bailey (dont nous reparlerons) : « Les rayons et les initiations« , et reprises on ne peut plus sérieusement sur le site de Shakti déjà cité.

On y apprend que parmi les « Grands Initiés » se trouvaient Abraham et Moïse (difficile de les passer sous silence…), et qu’auraient atteint la « troisième initiation » les personnalités suivantes (accrochez-vous…) :

Dans le domaine de la politique : Jeanne d’Arc, Francis Bacon, Abraham Lincoln, Winston Churchill, Mao Tsé Toung, Willy Brandt ; pour ce qui est de la littérature : Shakespeare ; pour la poésie : Milarepa (Tibet), qui était en fait un « Instructeur spirituel » (petit cachotier !) ; pour la peinture : Michel-Ange, Rembrandt, Raphaël, Titien, Véronèse, Gréco, Rubens (Léonard de Vinci avait quant à lui atteint la quatrième initiation !) ; et dans le domaine de la musique : Bach, Mozart et Beethoven. Mozart – qui est soit dit en passant déjà revenu (n’oubliez pas la « loi » de réincarnation) – aurait été dans sa vie suivante un luthier aimé de tous ceux qui le rencontraient, et aurait atteint également cette quatrième initiation !

On trouve également dans les 3 tomes de « La mission de Maitreya » de Benjamin Creme, de nombreuses précisions sur les fondateurs du mouvement New-Age, ainsi que sur quelques personnalités historiques, ou attachées au christianisme… précisions toujours reprises sur le site de Shakti. Par exemple :

Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891), co-fondatrice de la Société théosophique : « Ame de 1er rayon, personnalité de 2ème rayon, corps mental de 1er rayon, corps astral de 6ème rayon ».

On ne peut être plus précis !

Selon le Maître de Benjamin Creme, elle a été Cagliostro (1743-1795) dans sa vie précédente. et s’est réincarnée depuis 1984 dans un corps masculin à Leningrad (et devrait devenir un Maître à la fin de sa vie présente)…

Helena Roerich (1879-1947), occultiste russe : « Ame de 1er rayon, personnalité de 2ème rayon »…

Comme H.P. Blavatsky, c’était aussi une disciple directe du Maître Morya…

Jeanne d’Arc (1412-1431)… « Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les voix qu’elle entendait étaient les messages du Maître Hilarion, sur le même rayon d’âme qu’elle, c’est-à-dire le 5ème.

De rayon de personnalité 1, elle était bien armée pour le commandement. Jeanne d’Arc est maintenant un Maître resté sur Terre. »

Ste Thérese d’Avila (1515-1582)…

Auraient atteint la 2ème initiation : Ste Marie, mère de Jésus : « Ame 6, personnalité 6, corps mental 2, corps astral 2.

Elle a eu ensuite des incarnations non médiatiques avant de devenir Maître (5ème degré).

Elle est maintenant un Maître du 6ème degré, à l’origine des « apparitions » de la Vierge, et de miracles tels que des larmes ou du sang coulant de statues ou d’icônes. »

Annie Besant (1847-1933) : « Ame 7, personnalité 1, avec sous-rayon 7, donc très attachée à l’aspect rituel » (oh la vilaine !)… mais aussi Marie Curie (1867-1934), Indira Gandhi (1917-1984), ou Maria Callas (1923-1977) !

Auraient « commencé la polarisation mentale (à mi-chemin entre la 1ère et la 2ème initiation) » : Elisabeth 1ère (1533-1603), Catherine la Grande (1729-1796), George Sand (1804-1876), Sarah Bernhardt (1844-1923), Marguerite Yourcenar (1903-1987), Françoise Dolto (1908-1988), Greta Garbo (1905-1990)… mais aussi Ste Thérèse de Lisieux (1873-1897) ou Marthe Robin (1902-1981) !

Ces précisions sur le cheminement spirituel des âmes est pour le moins édifiant.

Ce qui suit ne l’est pas moins….

Je vous propose de rester sur le site de Shakti, décidément inépuisable en ce domaine, lui qui a puisé aux sources « inspirées » que sont Benjamin Creme et Alice Bailey, pour nous offrir l’organigramme de l’actuelle Hiérarchie Spirituelle, qui préside aux destinées de notre monde…

Au sommet, se trouve le Seigneur du Monde, Sanat Kumara.

Son bras droit (son premier ministre en quelque sorte) est le Christ.

Mais attention, il ne s’agit pas de Jésus.

Ce Christ est Maitreya (son nom oriental), « Maître du 7ème degré, Maître des Maîtres de 6ème degré chargés des ashrams sur les sept rayons, lesquels sont les chefs d’autres Maîtres de 6ème et 5ème degrés. »

Vous suivez ?

Bien, poursuivons donc la revue de détail.

Voici quelques noms de « Maîtres » restés sur terre (ils seraient une soixantaine à ce jour), pour notre plus grand bien, avec leur situation spirituelle (il est important de savoir à qui l’on parle) et leurs antécédents : « Maître Morya ou Maître M., du 6ème degré sur le 1er rayon, qui fut l’apôtre Pierre ; Maître Koot Houmi (Hoomi) ou Maître K.H., du 6ème degré, sur le 2ème rayon, qui fut Jean le bien aimé ; Maître Sérapis du 6ème degré sur le 4ème rayon ; Maître Hilarion du 6ème degré sur le 5ème rayon, qui fut Paul de Tarse ; Maître Jésus, 6ème degré, sur le 6ème rayon, qui fut Jésus de Nazareth puis Apollonius de Tyane ; Maître Rakoczi, ou Maître R., du 6ème degré sur le 7ème rayon, qui fut Francis Bacon puis le comte de Saint-Germain ; et enfin le Maître qui fut Marie, la mère de Jésus, du 6ème degré sur le 6ème rayon, qui est à l’origine des apparitions de la Vierge Marie. »

Au-delà du ridicule d’une telle énumération, retenons la gravité d’une telle récupération des principaux piliers du christianisme… Songeons que tout cela est pris très au sérieux par de nombreux adeptes, prêts à gober tout ce qui leur est donné en pâture, pourvu qu’ils aient l’espérance d’une élévation spirituelle, et l’accès à la Connaissance… Et il y a là de quoi frémir…

« Auparavant doit venir l’apostasie et se révéler l’Homme impie, l’Etre perdu, l’Adversaire, celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu… » (2 Th 2, 3-4)

« Sa venue à lui, l’Impie, aura été marquée, par l’influence de Satan, de toute espèce d’œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés… » (2 Th 2, 9-10)

Les techniques : Les méditations

Le New-Age propose à l’adepte « d’élargir sa conscience ».

Il trouvera en même temps mieux-être personnel et accès à la Connaissance.

Quelques techniques de base lui sont proposées pour cela : méditation, relaxation, yoga, sophrologie…

Le danger de la contemplation narcissique y est évident.

Est-il besoin de préciser que la sérénité naturelle induite par ces techniques (yoga, zen, etc.) – qui provoquent la dissolution de la conscience personnelle – n’a rien à voir avec la Paix surnaturelle de l’Esprit ?

Celle-ci ne nécessite pas un recours à des « techniques » humaines pour être accueillie.

Et il n’y a pas plus de yoga chrétien qu’il n’y a d’oraison hindoue ou bouddhiste.

Par ailleurs, les sensations du corps éprouvées lors de ces séances de « relaxation » sont volontairement ou non confondues par les pratiquants avec de soi-disant phénomènes spirituels…

Le New-Age ayant largement puisé dans les philosophies bouddhiste et hindouiste les éléments constitutifs de ces techniques de méditation, il semble important d’étudier succinctement mais précisément ce qu’il en est véritablement en Orient.

Le Bouddhisme tout d’abord.

Pour le bouddhiste, la vie en ce monde est douleur.

La seule quête spirituelle possible consiste donc à s’en échapper.

Dans son premier sermon à Bénarès, Siddharta Gautama devenu Buddha (= éveillé) dira qu’il faut arracher les hommes à la souffrance, le seul moyen efficace pour parvenir à ce but étant l’extinction du désir : « L’extinction du désir, l’extinction de la haine, l’extinction de l’illusion (causes ou fruits du désir), cela, ô moines, est appelé l’absolu. […]

Ne te laisse pas abuser, Ananda, la vie est une longue agonie. […]

N’attendez rien des dieux impitoyables…

Attendez tout de vous-mêmes, en n’oubliant pas que chaque homme crée sa prison, et que chacun peut acquérir un pouvoir supérieur à celui d’Indra lui-même. »

(Indra est le Roi des dieux dans le védisme-hindouisme).

L’homme étant défini comme son propre maître, c’est donc par son effort personnel qu’il supprimera la souffrance, en passant par l’extinction du désir.

Ashvaghosa, l’un des maîtres actuels du bouddhisme tibétain en France, explicite ainsi l’idée de l’impermanence des choses, et de l’illusion de la vie : « Toute existence est comme une réflexion dans un miroir, sans substance, un simple fantôme de l’esprit. […]

Les idées cessant, le monde se termine aussi […].

Tous les phénomènes ont leur origine dans l’esprit et n’ont réellement aucune forme extérieure : c’est une erreur de croire que quelque chose est là. »

Rien n’existerait donc en dehors de l’esprit.

Nagarjuna, autre maître du bouddhisme en France, va encore plus loin : « L’océan du sans formes est à la base de toutes les formes…

Il n’y a ni naissance ni mort, ni unité ni pluralité.

Tout est illusion, tout est Vide.

Cette vacuité n’est ni l’être ni le non-être, ni le néant… »

Il y a là identification du Vide et de l’esprit pur, dans l’unique Réalité.

On retrouve cette approche de la Réalité bouddhique dans le Livre des Morts tibétains (Bardo-Thödol) : « Tu vas connaître la Réalité, dans l’état de Bardo où toutes choses sont comme le ciel vide sans nuages (la Sagesse du Miroir), et où l’intelligence nue et sans tache est comme une vacuité transparente sans circonférence ni centre (la Sagesse du Vide)… »

Dans ce monde d’illusion, les dieux mêmes ne sont que création de l’esprit de l’homme : « Puisses-tu reconnaître que toute apparition (toute déité) est une réflexion de ta propre conscience. […]

Puisses-tu ne pas craindre les troupes des divinités paisibles et irritées qui sont tes propres formes-pensées. »

Une dernière citation permettra de situer parfaitement la pensée bouddhique relative à la nature de l’esprit.

Nous l’emprunterons au Lama Denis Teundroup, disciple européen de Kalou Rinpoche, et « père-abbé » du monastère de Karma-ling (cité in « Les Racines du Monde« , de Jean Denis, 1993) :

« L’enseignement bouddhique propose la compréhension de ce qui est intérieur à nous-mêmes : l’esprit.

Le bouddhisme est donc ce qu’on peut appeler une voie d’intériorité. […]

Cette pratique est fondée sur la méditation, c’est-à-dire l’expérience d’une relation juste à notre vécu intérieur et extérieur, à toutes nos expériences. […]

Nous portons en nous la racine de nos conditionnements et de nos souffrances, tout comme nous portons en nous l’éveil, la nature du Buddha, l’état fondamental de l’esprit au-delà du jeu des projections de l’ego. […]

Dans la méditation bouddhique, il n’y a plus ni sujet ni objet, mais l’expérience immédiate d’une réalité non dualiste.

Car ne n’est plus l’intellect qui perçoit, mais une qualité énergétique particulière, permettant l’unification de l’esprit par la libération des projections conditionnées de l’ego.

La connaissance transcendante est la découverte de l’expérience non dualiste en laquelle l’esprit est auto-connaissant, il est le sujet et l’objet de sa propre connaissance. […]

Cette connaissance est au-delà des concepts et au-delà de toutes les formulations.

Le pur esprit irradiant en lui-même est le corps de la divinité, une luminosité vide, l’absence de toute fixation, tout comme l’expérience de la lune dans l’eau.

Son mode d’être essentiel est vacuité, liberté vis-à-vis de toutes les catégories du mental. […]

Sans origine, sans fin et sans localisation spatiale, elle est immortelle, c’est l’intelligence fondamentale, la merveille des merveilles. »

Ne perdons jamais de vue la différence entre ces deux termes : fusion et union, celui-ci supposant deux objets à unir, principe de la dualité.

On voit donc ici affirmée le principe de la non dualité, associé à l’état de vacuité qui caractérise la pureté acquise de l’esprit.

Nous sommes bien aux antipodes du christianisme.

Mais retenons ces formulations : elles seront reprises (et déformées) par tous les gourous new-age…

L’Hindouisme ensuite

Nous retrouvons la notion de non-dualité, mais cette fois dans l’intime identification entre le Soi (le moi profond de l’être humain, l’âtman selon le terme hindou sanskrit) et l’Esprit immortel, le Principe Unique, l’Absolu : le Brahman.

L’Upanishad, écrit du VIII° siècle avant Jésus-Christ, définissait ainsi cette double « qualité » du Brahman : « Il y a en vérité deux aspects du Brahman : le corporel et l’incorporel, le mortel et l’immortel, le fixe et le mobile, le sensible et le transcendant. » (2, 3, 1).

Pour parvenir à saisir cette unicité au plus profond de lui-même, l’hindou est appelé à pratiquer le yoga, discipline qui lui ouvre le chemin de l’intériorité.

Shankara écrit ainsi au VIII° siècle de notre ère : « Le Soi est Brahman […] le Soi est tout cet univers.

Rien d’autre n’existe que le Soi…

Je suis Brahman ! »

(« Shankara et le Vedanta » de Paul Martin-Dubost, Paris, Le Seuil, 1973).

Et cette identification à l’Absolu atteint son sommet dans les lignes qui suivent, extraites d’un poème de Shankara : « Je ne connais ni la mort, ni le doute, ni les distinctions de castes.

Point de père, point de mère.

Je n’ai jamais pris naissance.

Je n’ai aucun ami, aucun parent, point de maître, point de disciple.

Je suis Intelligence et Félicité pures… » (op. cit.)

Etre, Intelligence et Félicité (Sac-Cid-Ananda), triple qualité du Brahman, unifié ici au Soi de Shankara.

Un autre élément de la croyance hindoue est à prendre en compte : le samsara, principe de la réincarnation.

Dans la Bhagavad-Gita, Vishnu – créateur et destructeur des cycles du monde – s’exprime ainsi : « Les mondes sont assujettis aux retours [..].

Quand on sait que la durée complète d’un « jour de Brahman » est de mille éons, et de mille éons sa nuit, on connaît vraiment ce qu’est un cycle cosmique. […]

Cette multitude des êtres, lorsqu’elle est venue encore et encore à l’existence, se résorbe malgré soi, quand vient « la nuit » ; elle surgit à nouveau quand revient « le jour ». » (VIII, 16-19).

Cycle des mondes, cycle de la vie des êtres.

Toujours dans la Bhagavad-Gita, est explicité ce retour incessant à l’existence : « En vérité, jamais ne fut le temps où je n’étais point, et plus tard ne viendra pas celui où je ne serai pas.

Comme l’âme passe physiquement à travers enfance et jeunesse et vieillesse, ainsi passe-t-elle à travers les changements de corps.

Le sage ne s’y trompe pas. […]

Les corps ont une fin ; l’esprit qui s’y incarne est éternel, indestructible, incommensurable. […]

A la façon d’un homme qui a rejeté ses vêtements usagés et en prend d’autres, neufs, l’âme incarnée, rejetant son corps usé, voyage dans d’autres qui sont neufs. […]

En vérité, pour qui est né, la mort est certaine et certaine la renaissance pour qui est mort… » (II, 12-13, 18, 22, 27)

Notons au passage que pour ce qui concerne la connaissance de ces vies antérieures, très en vogue dans tous les mouvements New-Age, hindouistes et bouddhistes restent extrêmement réservés.

Tel le Lama Denis Teundroup déjà cité, qui rappelle que « en ce qui concerne les souvenirs des vies antérieures que prétendent avoir les êtres ordinaires, le bouddhisme demeure très réservé.

Il n’est pas possible de distinguer ce qui peut être authentique de la pure affabulation ou hallucination.

Dans le doute, mieux vaut traiter ce genre de phénomènes comme des projections illusoires, ce qui évite de délirer. » (cité in « Les Racines du Monde« , de Jean Denis, 1993).

Les Maîtres du New-Age n’étant pas des « êtres ordinaires », il est bien évident qu’ils peuvent ne pas se sentir concernés par cette prudente mise en garde…

On l’aura compris, cette perspective de réincarnations infinies n’a rien de réjouissant.

Les philosophies orientales ont donc axé la quête de l’être humain sur la Délivrance de cet enchaînement (au sens strict du terme) des réincarnations.

Cette délivrance est appelée moksha.

Reprenons la Bhagavad-Gita : « Les sages adonnés à la vigilance, détachés du fruit des actes, sont libérés du lien des renaissances […].

L’homme qui, abandonnant tout ses désirs, va et vient, libre d’attachement, ne dit plus : C’est à moi, ni Je ; celui-là accède à la paix […], ne s’égare plus […] ; à l’heure ultime il atteint le Brahman. » (II, 51, 71-72)

« Ceux pour qui la connaissance détruit l’inconnaissance, pour eux la connaissance tel un soleil, illumine la réalité suprême.

Tendus vers elle d’un esprit vigilant, s’identifiant à elle, ayant en elle leur fin ultime, ils arrivent à l’état où il n’y a plus de retour […].

Le Sage, tendu vers la Délivrance, sa fin ultime, est dépris du désir, de la crainte, de la colère ; il est libéré à jamais. » (V, 16-17, 27-28).

La quête spirituelle de l’oriental consiste donc à échapper à la roue des réincarnations.

Au bout du voyage : le Vide pour le bouddhisme, et la fusion avec le Brahman pour l’hindouisme.

Il peut évidemment sembler étrange qu’une telle perspective ait pu trouver écho en Occident, mais comme nous avons commencé à le voir, pour masquer la lourdeur de cette loi implacable, les porte-parole du mouvement New-Age n’ont pas manqué d’arguments… tous aussi fallacieux que trompeurs.

Revenons donc à leur écoute.

Méditations Nouvel Age

L’individualisme spirituel qui caractérise ces pratiques de méditation présentées par les groupements New-Age, est toujours masqué par un vocabulaire chatoyant, qui enveloppe d’un papier cadeau rutilant ces méditations « unifiantes », censées agir pour le mieux-être de la planète tout entière.

Un succédané de charité, passive, édulcorée, et de surcroît pratiquée à distance !

En voici un exemple, avec la « Méditation du Pissenlit » proposée par Daniel Meurois sur son site internet (http://pro.wanadoo.fr/bdvrevue/Pissenlit.html).

On y retrouve les incontournables références au passé lointain et inconnu (les « peuples du soleil« ), les termes empruntés à l’Orient (« prâna« , mot qui désigne dans le monde hindouiste l’ensemble des énergies qui circulent en l’homme), et les formulations habituelles du New-Age (« ouvrez votre âme« , « l’écran de votre conscience« , « visualisation« , « harmonie« , etc.) :

« Voici une vieille façon d’agir utilisée autrefois chez les peuples du Soleil.

Ce n’est pas une technique mais un moyen d’ouvrir la nouvelle ère du Don.

Nous la nommons la Méditation du pissenlit.

Elle voyagera à nouveau de poitrine en poitrine.

Voici : asseyez-vous à même le sol et les pieds déchaussés.

Lorsque vous serez calme et relaxé, ouvrez votre âme, écoutez le silence et sentez la lumière du prana tourner autour de vous.

Ensuite, commencez à projeter sur l’écran de votre conscience la sphère duveteuse d’un pissenlit prêt à essaimer.

Visualisez bien les milles graines dans toute leur perfection et chargez chacune d’elles de toutes les qualité dont la Terre a soif.

Ainsi rayonneront la graine de l’harmonie, celle de la tolérance, de l’amour inconditionnel, de la Paix et de tous les trésors qu’un cœur peut contenir et générer.

Lorsque la sphère duveteuse sera ainsi chargée de ces messages, avec votre « souffle intérieur », éparpillez-les et voyez-les se disséminer à travers les cieux des cent contrées de la Terre et y déverser leur suc… »

Cette émission à distance de « bonnes vibrations », « d’ondes harmonieuses », « d’énergie positive »… remplace ainsi avantageusement pour l’adepte du New-Age l’épuisante charité du christianisme, qui a fait se dévouer depuis des siècles auprès des plus pauvres des St Vincent de Paul, Mère Teresa, curé d’Ars et tant d’autres encore…

« Moi d’abord » : si je vais bien, le monde ira mieux, donc je ne m’occupe que de moi.

Voilà ce dont on a convaincu l’adepte, qui ne doit avoir pour seule préoccupation que son bien-être, son évolution spirituelle, son destin.

Et plongé dans cet égocentrisme spirituel, le « new-ager » est bien persuadé d’aimer l’humanité entière…

Par ailleurs, notez qu’au cours de cette méditation, c’est le cœur qui génère de lui-même les trésors d’amour qu’il va diffuser autour de lui…

L’homme est considéré comme un petit dieu, capable de toutes les merveilles, de toutes les réalisations, de tous les « possibles ».

Cette auto-déification est une constante nous l’avons dit de la philosophie New-Age.

Elle rejoint ici la philosophie hindouiste, qui recherche la fusion du Moi et du Soi, refusant toute idée de dualité (d’altérité), et donc d’un rapport Créateur – créature.

C’est la raison pour laquelle il n’est jamais question de Dieu dans les doctrines New-Age, mais tout au plus de la « Divinité », vaste concept indéfinissable, que les différents « gourous » se gardent d’ailleurs bien de préciser davantage…

Egalement empruntée à l’Orient, une affirmation telle que « Ce que vous vivez sur terre, n’est qu’illusion », trouvée sur le site de L’éveil à la conscience (http://net.addr.com/eveil/index.htm) (dont le logo est un magnifique arc-en-ciel…).

Sur ce même site, on trouve d’autres citations telles que : « Au sujet de vos croyances : Vous croyez à certaines choses mais des quantités de gens croient complètement autre chose et même le contraire.

Les croyances ne sont pas la réalité.

Tous ceux qui deviennent conscients découvrent la réalité. »

Autrement dit, votre foi ne vaut rien, puisque d’autres personnes ont une foi différente de la vôtre…

« Jésus leur dit : « Je suis le pain de vie.

Qui vient à moi n’aura jamais faim ; qui croit en moi n’aura jamais soif ». » (Jean 6, 35)

« « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle ». » (Jean 6, 47)

« Jésus l’a dit, il l’a clamé : « Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé. […]

Moi, lumière, je suis venu dans le monde pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ». » (Jean 12, 44-46)

On y lit aussi : « La connaissance est pratique, concrète et vécue.

La connaissance est l’expérience d’une certaine réalité.

La connaissance vécue par l’expérience directe procure la conscience. » …

Comment ne pas avoir pitié de cet auteur, qui ignore que « l’amour du Christ surpasse toute connaissance » (Ep 3, 18) !

Ce même site propose tout un panel de méditations (« méditation sur l’opulence« , « méditation sur la lumière dorée« , « méditation avec le symbole de la pyramide« ), et de nombreuses méditations suggérées par les « Etres de Lumière »…

Particulièrement remarquable est la « Méditation Merkabah« , qui permet, après une longue séance de « toucher de doigt » et de respirations cadencées en 7 secondes, de pénétrer dans les « vibrations de la 5° dimension » (la quatrième dimension est complètement dépassée !). mais parvenu à ce degré, « L’Energie est multipliée par mille, mais attention aux pensées, elles sont très puissantes. »…

Ah, la puissance de la pensée, voilà décidemment un appât bien classique, sous couvert de charabia ésotérico-magique !

Sur le site Shakti (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/pres.htm), « Revue encyclopédique de spiritualité, élaborée dans le respect de toutes les religions et à la lumière des enseignements ésotériques » (mais typiquement New-Age !), il nous est proposé cette citation de Saï Baba : « Si l’homme désire transformer sa vie intérieure comme extérieure en une vie de splendeur, la méditation est la meilleure discipline spirituelle qu’il puisse adopter. »

Notez bien : la méditation, pas la prière.

Sur ce même site, l’on nous rappelle que méditer, c’est « simplement être, sans activité, sans pensée, sans émotion. » (Osho Rajneesh, in « Techniques de méditation« ).

Et la citation suivante de Benjamin Creme (né en 1922, l’une des références incontournables aujourd’hui du Nouvel Age), précise ce qu’il en est (in « La Transmission, une méditation pour le Nouvel Age« ) : « La prière dans sa forme ordinaire est l’expression d’une supplication habituellement manifestée par l’intermédiaire du plexus solaire.

Dans sa forme la plus élevée, la prière est aspiration ; plus l’aspiration est élevée, plus elle fait appel à l’activité du cœur.

La méditation est une méthode visant à faire passer la personnalité sous le contrôle de l’âme.

Par la méditation, un pont est édifié entre le cerveau physique et l’âme ».

La prière, acte d’amour.

La méditation, oubli du cœur.

Au-delà du jargon ésotérico-new-age de l’auteur, on ne pouvait mieux résumer l’antinomie de la pratique chrétienne et de celle du Nouvel Age !

On retrouve également sur cette page internet de nombreuses allusions au « Traité sur la Magie Blanche » d’Alice Bailey, qui fait également référence dans ce milieu.

Plus instructive sur ce site est la présentation des différentes formes de méditations : « méditation Zen« , « Kriya Yoga« , « méditation transcendantale« , « méditation de transmission« , « méditation sur la Lumière« , etc..

Notons au passage que le Yoga semble avoir été introduit en France dès les années 1930 par un certain Félix Guyot (1880-1960), qui venait de publier à Londres sous le pseudonyme de C. Kerneiz un ouvrage intitulé « Yoga for the West » (Rieder, London).

Il publie à Paris des articles dans la revue « Le Lotus bleu » (organe de liaison de la Société Théosophique), et tient la rubrique astrologique du « Journal de la Femme ».

C’est à la même époque que Jean Herbert (1897-1980) fait connaître en France les « Maîtres » de l’Hindouisme.

Les cours dispensés par Kerneiz rencontrent un grand succès, cours destinés comme il le déclare lui-même dans la préface de son livre « à celui qui, en désaccord fondamental avec son milieu, douloureusement insatisfait de la vie tant dans ce qu’elle lui donne de bon que dans ce qu’elle lui donne de mauvais, a ressenti l’appel de l’Absolu »…

L’expression « douloureusement insatisfait de la vie » sera reprise par les marchands de stages, ateliers, conférences et initiations de tout poils, nous le verrons au chapitre « maladie-guérison ».

L’on apprend donc sur ce site internet cité plus haut que dans la « Méditation transcendantale », « l’énergie provient d’un Maître de la Hiérarchie, comme Guru Dev par exemple », qu’elle a été introduite en occident par Maharishi Mahesh Yogi, et qu’elle aurait 4 millions d’adeptes dans le monde entier, dont 50.000 en France…

On devient pratiquant à la suite d’une cérémonie d’initiation, au cours de laquelle est attribuée « les yeux dans les yeux » un « mantra », qui sera aussi personnel que secret… « Initiation », « secret », voilà les mots choisis pour attirer l’adepte potentiel.

Mais pour compléter l’attirail, l’accès aux pouvoirs surnaturels est indispensable : « La méditation peut, selon le niveau du méditant, engendrer des phénomènes « surnaturels » décrits par Patanjali (puissance, omniscience, invisibilité, lévitation…). »

« Vous serez comme des dieux… » (Gn 3,5) !

Dans la « Méditation de transmission » signalée plus haut – « méditation de service tournée vers l’humanité dans son ensemble », « L’énergie est contrôlée par les Maîtres de la Hiérarchie.

Elle est disponible dès la récitation de la Grande Invocation…

L’essentiel du travail est accompli par les Maîtres.

« Nous expliciterons cette référence à la « Hiérarchie » un peu plus loin.

Qu’est-ce que cette « Grande Invocation » ?

Un ersatz de prière, divisé en strophes, où l’on lit des phrases telles que « Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu, que la lumière afflue dans la pensée des hommes », « Que le dessein guide le faible vouloir des hommes, le Dessein que les Maîtres connaissent et servent », « Que Lumière, Amour et Puissance restaurent le Plan sur la Terre. »…

Et Benjamin Creme de conseiller, en récitant la Grande Invocation, « de visualiser le Bouddha pour la 1ère strophe, le Christ pour la seconde et une boule de lumière blanche pour la troisième »…

On voit apparaître pour la première fois cette « Invocation » dans « L’état de disciple dans le Nouvel Age » d’Alice Bailey, livre qu’elle a rédigé comme tous les autres sous la dictée d’un « Guide spirituel invisible », Djawhal Kuhl, « grand esprit de la Fraternité Blanche Universelle ».

Cette invocation y est présentée comme étant appelée à remplacer le « Notre Père »…

Le dernier ouvrage qu’Alice Bailey écrit sous la dictée de D.K. se termine par cet appel : « Puissent la lumière, l’amour et le pouvoir briller sur votre chemin, et puissiez-vous, en temps voulu et le plus tôt possible, vous tenir devant l’Initiateur… » « Initiation », « pouvoir » : nous sommes toujours dans ce même schéma d’une ascension forcée, où sous couvert d’amour universel, on amène l’adepte sur ce terrible chemin de l’orgueil spirituel…

Peut-être plus grave encore – mais il semble n’y avoir pas de limite dans ce domaine que nous avons abordé… – est la « Méditation sur la lumière« , proposée par Saï Baba.

Inutile de détailler le long déroulement de cette méditation.

Signalons seulement que le méditant la conclut par cette affirmation, énoncée lentement : « Le Père et Moi sommes un, Je suis un avec Jésus et avec le Père, Je suis Divin, Je suis Celui qui Suis : SO-HAM SO-HAM SO-HAM, JE-SUS JE-SUS JE-SUS. » Est-il nécessaire de rappeler que « Je suis celui qui suis » est la traduction (si tant est que cette traduction soit possible…) des quatre lettres hébraïques du Tétragramme sacré, du Nom imprononçable de Dieu, qu’entendit Moïse sur le Mont Sinaï ?

Nous reparlerons de Saï Baba un peu plus loin.

« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je ne suis qu’airain qui sonne et cymbale qui retentit.

Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien… » (1 Cor 13, 1-3)

Signalons encore le « site de Jésus-Christ » (http://www.lechrist.net/siteFRF/sitechristFR.htm), site « purement divin », qui « vous propose de vivre un moment énergétique privilégié avec celui qui 2000 ans après fait encore parler de lui tellement son passage a marqué les humains ».

Sur ce site est proposée une méditation mensuelle, « face à l’est, séance vibratoire de 20 mn maximum.

Ne manquez pas de rendre Grâces à la Divinité pour ce moment Divin ».

Le texte de la méditation est court, tel celui-ci : « Merci Christ de m’avoir libéré de toutes mes illusions« , texte sous lequel est précisé que « L’année 2002 correspond à l’année chinoise, Cheval Eau, l’année la plus prospère de l’astrologie chinoise.

Cette année Cheval Eau ne revient que chaque 59 ans. » A noter que l’on retrouve ces même phrases sur le site internet (http://www.eileen-caddy.net/francais/) d’Eileen Caddy (voir plus loin), dont celui-ci dépend directement…

Avec une adresse internet qui mentionne explicitement le Christ (lechrist.net), le piège est plus grand encore…

Le New-Age propose à l’adepte « d’élargir sa conscience ».

Il trouvera en même temps mieux-être personnel et accès à la Connaissance.

Quelques techniques de base lui sont proposées pour cela : méditation, relaxation, yoga, sophrologie…

Le danger de la contemplation narcissique y est évident.

Est-il besoin de préciser que la sérénité naturelle induite par ces techniques (yoga, zen, etc.) – qui provoquent la dissolution de la conscience personnelle – n’a rien à voir avec la Paix surnaturelle de l’Esprit ?

Celle-ci ne nécessite pas un recours à des « techniques » humaines pour être accueillie.

Et il n’y a pas plus de yoga chrétien qu’il n’y a d’oraison hindoue ou bouddhiste.

Par ailleurs, les sensations du corps éprouvées lors de ces séances de « relaxation » sont volontairement ou non confondues par les pratiquants avec de soi-disant phénomènes spirituels…

Le New-Age ayant largement puisé dans les philosophies bouddhiste et hindouiste les éléments constitutifs de ces techniques de méditation, il semble important d’étudier succinctement mais précisément ce qu’il en est véritablement en Orient.

Avec une adresse internet qui mentionne explicitement le Christ (lechrist.net), le piège est plus grand encore…

Quelques sites s’annonçant comme « catholiques » n’échappent pas à cette tentation du syncrétisme, et aux pièges tendus par la vague du Nouvel Age.

Témoin ce site (http://perso.wanadoo.fr/famille.delaye/Textes/fenetre_ouverte.htm) où l’on trouve après des pages d’Evangile, des Psaumes et des citations de saint Jean de la Croix, d’autres textes bien loin du catholicisme, parmi lesquels « Bouddha vivant, Christ vivant » de Thich Nhat Hanh (« le bouddhisme n’est fait que d’éléments non-bouddhiques, dont les éléments chrétiens, et le christianisme est fait d’éléments non-chrétiens, dont des éléments bouddhistes » …

« Quand nous sommes calmes, quand nous regardons profondément en touchant la source de notre vraie sagesse, nous touchons le Bouddha vivant et le Christ vivant en nous-mêmes et en chaque personne que nous rencontrons« …), quelques « logions » de l’Evangile apocryphe de Thomas, ou encore ce texte de Krishnamurti (1895-1986) dont nous reparlerons plus loin, concernant précisément la méditation : « Ecoutez le mouvement de vos pensées ; ne les contrôlez pas, ne les façonnez pas, ne dites pas : « Celle-ci est bonne, celle-là est mauvaise. »

Mais accompagnez-en le mouvement.

C’est cela, la conscience dénuée de tout choix, de toute condamnation, comparaison ou interprétation, et qui n’est qu’observation.

Voilà qui rend l’esprit hautement sensitif.

« Nous sommes là dans une autre constante du New-Age : si le Bien et le Mal sont reconnus dans l’Absolu, ils n’ont aucune existence sur le plan relatif.

Voilà qui explicite un peu mieux encore le succès rencontré par cette philosophie du Nouvel Age…

Mais à qui peut profiter cette suppression de la distinction entre le bien et le mal, sinon au maître du Mal lui-même…?

« Les exercices corporels, eux, ne servent pas à grand-chose : la piété au contraire est utile à tout, car elle a la promesse de la vie, de la vie présente comme de la vie future. » (1 Tim 4, 8)

Il y a, c’est exact, bien des étapes, des degrés, sur le chemin de l’amour.

Mais nul besoin d’initiation pour les parcourir : ce cheminement – qui est aussi un « dépouillement » – s’accomplit au fur et à mesure de notre abandon confiant entre les mains du Père, sur les pas de Jésus-Christ sur le chemin de la Croix.

Ce n’est pas la connaissance qui fait grandir, c’est l’Amour !

« Si tu es unifié, tu seras unifiant ; si tu es pacifié, tu seras pacifiant.

Aime-toi humblement et fièrement de l’amour dont Dieu t’aime,

et à partir de là, aime ton prochain comme toi-même.

Aime- toi jusqu’à l’oubli de toi.

Il y a l’amour qui reçoit, l’amour qui partage, l’amour qui donne, l’amour qui se donne, et enfin l’amour qui s’immole.

Dieu t’attend jusque là. » (Frère Pierre Marie, Supérieur des Fraternités monastiques de Jérusalem, in « Le Livre de Vie« ).

« Qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera » (Mat 10, 39 & 16, 25 – Marc 8, 35 – Luc 9, 24 & 17, 33).

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13).

Il est également important de bien noter la différence entre l’extase et l’enstase, telle que les définissait très bien Mircea Eliade : dans l’extase, le mystique est « ravi » hors de lui-même vers le Bien-Aimé.

Dans l’enstase, l’adepte rentre complètement en lui-même, pour atteindre l’expérience impersonnelle du pur acte d’exister.

L’extase appartient à la mystique chrétienne, l’enstase est spécifiquement « new-age ».

« Apprends à rechercher toutes les réponses en toi« lit-on dans « La petite voix » d’Eileen Caddy (titre original : « Opening Doors Within« ).

« Eileen Caddy est une référence pour tous ceux qui veulent accéder à une nouvelle conscience » lit-on sur la page d’accueil de son site internet.

On y trouve surtout une véritable invitation à rejoindre le Nouvel Age : « Un nouveau concept est comme une graine plantée dans la chaleur de ta maison.

La graine ne peut être retirée directement de cette atmosphère tant qu’elle n’est pas assez forte pour être plantée là où elle doit résister aux éléments extérieurs.

Il en est de même avec un nouveau concept: il ne peut être sorti comme un lapin d’un chapeau par un prestidigitateur.

Lui donner substance et forme prend du temps.

Il doit être testé sur un petit nombre avant de pouvoir être donné à tous.

Cela demande un grand amour et une grande patience; cela demande de la consécration et du dévouement.

Ce processus est ce qui se passe en ce moment avec le Nouvel Age.

C’est tout neuf.

Beaucoup de nouvelles idées et de nouveaux concepts sont en train de naître, et chacun doit être testé, compris, aimé et chéri.

Si tu es un pionnier du Nouvel Age, tu dois être prêt à aller de l’avant sans peur et être prêt à essayer le plus neuf du neuf.«

Tout tenter, et ne rien craindre dans le domaine de l’expérimentation…

Voilà la porte ouverte à tous les dangers, sous couvert de « dévouement » à la cause de l’ère nouvelle.

A qui profite le crime ?

De même Paolo Coelho invite-t-il son lecteur à suivre sa « légende personnelle » dans « L’Alchimiste » (1994), livre vendu à près de 10 millions d’exemplaires et traduit en trente-quatre langues…

Vous noterez au passage que la première scène de ce livre se déroule devant une petite église en ruine, image bien révélatrice de la pensée de l’auteur : « Le toit s’était écroulé depuis longtemps et un énorme sycomore avait grandi à l’emplacement où se trouvait autrefois la sacristie… »

Et un peu plus loin il ajoute : « Il avait étudié la théologie, mais connaître le monde, c’était là quelque chose de bien plus important que de connaître Dieu ou les péchés des hommes.

« Voilà l’intention clairement posée !

Revenons à la « Légende personnelle » : « Le jeune homme ne savait pas ce que voulait dire « Légende Personnelle ».

« C’est ce que tu as toujours souhaité faire.

Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle.

A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l’on n’a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu’on aimerait faire de sa vie.

Cependant, à mesure que le temps s’écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu’il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. […]

Il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’âme de l’Univers.

C’est ta mission sur la Terre.[…].

Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes.

Tout n’est qu’une seule chose.

Et quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir… »

Voilà le seul chemin offert à l’homme : assouvir ses désirs…

Tel est le condensé de ce message qui a fait le tour du monde… terrifiant !

« Relâche-toi et laisse-Moi prendre les rênes.

Pourquoi ne pas jouir de la vie ?

« insiste la « Petite Voix » d’Eileen Caddy.

Comment résister à une philosophie aussi permissive, qui prône la jouissance passive et l’autosatisfaction ?

L’hédonisme reste sous-jacent dans bien des aspects de la philosophie Nouvel-Age : priorité accordée au plaisir et à la liberté sans frein, au mépris de toute morale, naturelle ou chrétienne.

Et tandis que les médias se pâment d’admiration devant ces livres, l’on s’étonne de voir la jeunesse braver toute forme d’autorité et réclamer toujours plus de liberté et moins de contraintes…

On pourra lire avec intérêt sur ce sujet « Hédonisme ou Christianisme ? » de Maurice Caillet, médecin, chirurgien, et ancien franc-maçon, qui a vécu à 50 ans un retournement « inattendu » de sa vie en découvrant le message libérateur de l’Evangile…

Sainte Thérèse de Lisieux disait de la prière qu’elle est un « dialogue d’amour avec Dieu », et le Padre Pio « un cœur à cœur avec Dieu ».

Est-il besoin de techniques pour apprendre à aimer ?

Les théories : Maîtres invisibles – Royaumes secrets

C’est le baron von Hund, fondateur de la Stricte Observance Templière, qui invente en 1756 les Supérieurs Inconnus : ce sont des sages tout-puissants auxquels sa société est censée obéir.

Cette notion de hiérarchie occulte va dès lors se propager rapidement, offrant à toutes les doctrines personnelles une légitimité « supérieure » et une portée universelle.

On les retrouve ainsi à la fondation de la Société de Théosophie aux USA en 1875, Société fondée nous l’avons vu par Helena Petrovna Blavatsky (1831-1891) et le colonel Henry Steel Olcott (1832-1907).

Dans son premier ouvrage (« Isis dévoilée »), H.P. Blavatsky fait état de communications transmises par des êtres mystérieux, gardiens des vérités oubliées, ces fameux Supérieurs Inconnus.

Dans son deuxième ouvrage (« La Doctrine Secrète »), emprunté cette fois aux littératures hindouistes et bouddhiques, les Supérieurs Inconnus sont remplacés par les Maîtres Invisibles, vivant dans un sanctuaire sacré de l’Himalaya : le royaume de Shamballa (Il s’agit en fait dans la tradition bouddhiste de la terre mystérieuse des Bouddhas).

Ce royaume de Shamballa sera exploré et détaillé par Alice Bailey (1880-1949).

Très marquée par la théorie des Maîtres Invisibles, elle affirme être en contact avec l’un d’entre eux, Djawahl Khul, qui lui dictera par télépathie pas moins de 18 ouvrages, qui font toujours référence dans de nombreux groupes New-Age.

Elle écrit en septembre 1939 ces lignes pour le moins inquiétantes (La situation générale sur terre, in « L’Extériorisation de la Hiérarchie ») : « La force de Shamballa est active chez tous, car elle produit la fédération et la synthèse (…).

Les hommes qui inspirèrent et commencèrent la révolution française ; le grand conquérant, Napoléon ; Bismarck, le créateur d’une nation ; Mussolini, qui a régénéré son peuple ; Hitler, qui a porté sur ses épaules un peuple en détresse ; Lénine, l’idéaliste ; Staline et Franco, sont tous des expressions de la force de Shamballa et de certaines énergies peu comprises.

Ils ont opéré des changements significatifs à leur époque et pour leur génération, ils ont modifié la face de l’Europe et, par contrecoup, affecté l’Asie ainsi que les attitudes conditionnant la vie et la ligne de conduite politique de l’Amérique.

» Elle se trouvera bien obligée de changer radicalement d’avis moins d’un an plus tard…

Louis Jacoliot (1806-1890), contemporain de Blavatsky, parle semble-t-il le premier du palais secret des Brahmâtmâ, chef suprême de tous les initiés : l’Agarttha (traduction d’un terme du bouddhisme : mahayânâ).

Saint-Yves d’Alveydre (1842-1909) reprend cette idée et dévoile à son tour dans un ouvrage publié après sa mort (en 1910 : « Mission de l’Inde en Europe » – le titre est tout un programme !) l’existence d’une cité souterraine appelée l’Agarttha, siège du « Souverain Pontife », « support des âmes dans l’Esprit de Dieu ».

Il est évident qu’excepté les plus hauts initiés, personne n’a jamais vu face à face le Souverain Pontife de l’Agarttha…

« Pourtant, dans certaines cérémonies bien connues, à Jaggernat, par exemple, il apparaît aux yeux de tous dans Ses splendides vêtements.

Monté sur son éléphant blanc, il ruisselle, depuis sa tiare jusqu’à Ses pieds, d’une lumière éblouissante qui aveugle tout regard, dans les scintillements semblables qui L’entourent.

Mais il est impossible de distinguer Ses traits parmi ceux des autres pontifes, car une frange de diamants réfléchissant tous les feux du Soleil voile Son visage d’un flamboiement.

» L’Agarttha, ce lieu aussi sacré que secret est « indépendant, synarchiquement organisé et composé d’une population s’élevant à un chiffre près de vingt millions d’âmes. (…)

Autour du territoire sacré et de sa populations si considérable déjà, s’étend une confédération synarque de peuple, dont le total s’élève à plus de quarante millions d’âmes. (…)

L’Agarttha tout entière est une image fidèle du Verbe éternel à travers toute la Création. (…)

Les bibliothèques qui renferment le véritable corps de tous les arts et de toutes les sciences antiques depuis cinq cent cinquante-six siècles, sont inaccessibles à tout regard profane et à tout attentat. (…)

Seul, le Souverain Pontife de l’Agarttha avec ses principaux assesseurs, (…) rassemble tout entier dans sa totale connaissance, dans sa suprême initiation, le caractère sacré de cette bibliothèque planétaire. »

« Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux. » (Mat 5, 3)

L’information est reprise par Ferdinand Ossendowski (1876-1944) dans son livre « Bêtes, Hommes et Dieux », publié en 1924.

On y découvre de nouvelles descriptions : « La capitale d’Agharti est entourée de villes où habitent des grands prêtres et des savants.

Elle rappelle Lhassa où le palais de Dalaï-Lama, le Potala, se trouve au sommet d’une montagne recouverte de temples et de monastères.

Le trône du Roi du Monde est entouré de deux millions de dieux incarnés.

Ce sont les saints panditas.

Le palais lui-même est entouré des palais des Goiros qui possèdent toutes les forces visibles et invisibles de la terre, de l’enfer et du ciel et qui peuvent tout faire pour la vie et la mort des hommes.

Si notre folle humanité ne met pas un terme à ses guerres, ils sont capables de transformer la surface de la Terre en un vaste désert.

Ils peuvent assécher une mer, faire d’un continent un océan, réduire une montagne à sa plus simple expression.

Un mot, un signe, un commandement, et les arbres, les herbes, les buissons se mettent à pousser, des hommes vieux et faibles redeviennent jeunes et vigoureux, les morts ressuscitent.

Dans d’étranges véhicules, inconnus de nous, ils franchissent à des vitesses incroyables les tunnels souterrains qui séparent une ville d’une autre. (…)

Il n’est pas juste que le bouddhisme et notre religion jaune le cachent.

La reconnaissance de l’existence du plus saint et du plus puissant des hommes, du royaume bienheureux, du grand temple de la science sacrée est une telle consolation pour nos cœurs de pécheurs et nos vies corrompues que le cacher à l’humanité serait un péché. »

« Où étais-tu quand je fondai la terre ?

Parle, si ton savoir est éclairé…

As-tu, une fois dans ta vie, commandé au matin ?

Assigné à l’aurore son poste,

Pour qu’elle saisisse la terre par les bords

Et en secoue les méchants ?…

Les portes de la Mort te furent-elles montrées,

As-tu vu les portiers du pays de l’Ombre ?…

Connais-tu les lois des Cieux,

Appliques-tu leur charte sur la terre ?…

Le censeur de Dieu va-t-il répondre ? » (Job 38 à 40)

« Ne le sais-tu pas ?

Ne l’as-tu pas entendu dire ?

YHWH est un Dieu éternel, créateur des extrémités de la terre.

Il ne se fatigue ni ne se lasse, insondable est son intelligence. » (Isaïe 40.28)

« Le Seigneur seul sera proclamé juste.

A personne il n’a donné le pouvoir d’annoncer ses oeuvres et qui découvrira ses merveilles ?

Qui pourra mesurer la puissance de sa majesté et qui pourra en outre raconter ses miséricordes ?

On n’y peut rien retrancher et rien ajouter, et l’on ne peut découvrir les merveilles du Seigneur.

Quand un homme a fini, c’est alors qu’il commence, et quand il s’arrête, il est tout déconcerté. » (Ecclésiastique 18.1-7)

René Guénon (1886-1951) reprendra à son tour cette thèse, après avoir rencontré à plusieurs reprises Ossendowski, thèse qu’il développera en 1927 dans un ouvrage ayant précisément pour titre « Le Roi du monde ».

Ce Roi est doté d’un pouvoir tout à la fois sacerdotal et royal : « Le « Roi du Monde » doit avoir une fonction essentiellement ordonnatrice et régulatrice (…) fonction pouvant se résumer dans un mot comme celui d’ »équilibre » ou d’ »harmonie », ce que rend précisément en sanscrit le terme Dharma : ce que nous entendons par là, c’est le reflet, dans le monde manifesté, de l’immutabilité du Principe suprême. »

Pour faire le lien avec les traditions issues des textes bibliques, René Guénon ajoute : « Le nom de Melchissédec, ou plus exactement Melki-Tsedeq, n’est pas autre chose que le nom sous lequel la fonction même du « Roi du Monde » se trouve expressément désignée dans la tradition judéo-chrétienne.

» Mais ne nous y trompons pas, Melchisédech n’est que de seconde importance, parce que rattaché à une tradition secondaire, et non à la Tradition primordiale : « Le titre de « Roi du monde », pris dans son acception la plus élevée, la plus complète et en même temps la plus rigoureuse, s’applique proprement à Manu, le Législateur primordial et universel.

» Celui-ci règne sur la Tradition primordiale pendant toute la durée de ses différents cycles.

Pour René Guénon, le Roi du Monde est donc essentiellement un principe : « L’Intelligence cosmique qui réfléchit la Lumière spirituelle pure et formule la Loi propre aux conditions de notre monde ou de notre cycle d’existence »…

« « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »

Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : « En vérité je vous le dis, si vous ne retournez pas à l’état des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux.

Qui donc se fait petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. ». » (Mat 18, 1-4)

Nicolas Roerich (1874-1947) mène à son tour une longue expédition en Asie Centrale en 1928.

Il séjourne alors plusieurs mois dans la chaîne de l’Himalaya, et part un jour tout seul sur un poney à la recherche d’un point du Tibet du Nord où il pense découvrir tout à la fois l’entrée de l’Agarttha et le Royaume de Shamballa.

Quand il reparaît plusieurs jours plus tard, les Ladakhis de son escorte se prosternent à ses pieds, pensant que seul un dieu pouvait revenir vivant de l’endroit où il s’est rendu…

Voir à ce sujet le site internet « Les Portes de l’Ere Nouvelle » (http://erenouvelle.free.fr/index.php3?page=DOSSAGARROER). Roerich relate son voyage dans un livre (« Shamballa »). Il aurait ainsi déclaré à son retour : « Les étoiles manifestent une évolution nouvelle.

A nouveau, le Feu Cosmique se rapproche de la Terre.

A nouveau, l’humanité sera soumise à l’épreuve.

Mais comme la Lumière dévore l’obscurité, ainsi les œuvres du Malin seront consumées et détruites.

Et le Maître Radieux de la Nouvelle Ere manifestera à tous Sa splendeur. »

Daniel Meurois et Anne Givaudan, qui pratiquent la technique du « voyage astral », proposent également une exploration de Shamballa dans Le Voyage à « Shambhalla » (notez le « h » supplémentaire, sans doute pour un surcroît de mystère), « pour ceux qui s’intéressent au travail effectué par les Maîtres de Sagesse qui oeuvrent au bon déroulement de la libre circulation des énergies divines sur notre planète, et qui tâchent de guider l’humanité vers un retour à la Source.

» Tout un programme…

Les livres sur ce sujet ne manquent d’ailleurs pas, c’est ce que l’on appelle un titre « porteur » :

Voici quelques exemples de ces ouvrages (que nous vous dissuadons vivement, comme toutes les autres références de ce dossier, d’acquérir !), avec les commentaires des éditeurs ou des auteurs :

« Shambhala, Oasis de Lumière d’Andrew Tomas » (Ed. Le Hierarch, Ed. Robert Laffont – coll. « Les Enigmes de l’Univers », 1976, et Ed. A. Brêthe).

Au sommaire : description de rencontres avec des Maîtres ascensionnés et avec des adeptes en Orient, visite à une âme désincarnée dans l’Au-delà accompagné de Jésus (décors imaginaires et réalité), activités spéciales sur le plan physique de la Terre, etc.

On y apprend par exemple que : « Les archives du Vatican renferment un nombre considérable de rapports précis de missionnaires catholiques des derniers cent cinquante ans sur les mystérieuses députations qu’envoyaient les empereurs de Chine aux Esprits des Montagnes.

Ces êtres résidant dans le Nan Chan ou Monts Kun-Lun, étaient habituellement décrits revêtus de corps solides visibles qui, cependant, n’avaient ni chair ni sang.

Etait-ce des surhommes dans une enveloppe humaine artificiellement obtenue d’une matière atomique cristallisée, les soi-disant dieux nés de l’esprit ?

Les écrits indiens parlent du pouvoir dont jouissaient les corps divins de devenir plus lourds et plus denses, plus légers et plus éthérés. »

« Le Soleil de Shamballa et l’Ecole de Vie Divine du Maître de Saint-Jean » d’Olivier Martin. Au sommaire : le Maître de Shamballa, la hiérarchie du Christ, l’instructeur du monde, l’initiation essénienne et le Saint-Graal, l’école de Melchisédek et la tradition cosmique, la fraternité cathare, le Maitreya bouddha, le renouvellement de l’âme du monde, le chemin vers Shamballa, les sept degrés vers l’illumination, la science des Trismégistes, etc..

« Pour ceux qui veulent vivre dans la lumière et communiquer avec le rayonnement de Shamballa, toutes les méthodes sont données dans ce livre.

La plus haute initiation solaire y est décrite et l’enseignement du centre initiatique qui guide les initiés de la planète y est transmis. »

« La Fraternité de Shamballa » de Jan Van Rijckenborgh et Catharose de Petri (Ed. Rose+Croix d’Or, Ed. Septenaire).

« Comment ouvrir les sept passages secrets vers Shamballa ?

Ni exercice, ni voyage astral, ni technique occulte ne pourront jamais faire découvrir ces passages qui mènent, dans le cerveau humain, vers la merveilleuse pinéale, le siège de la conscience universelle.

Pénétrer dans Shamballa, c’est réorienter totalement le mystérieux sanctuaire de la tête vers le Grand But, la véritable royauté de l’homme, pour rétablir, à l’aide de la septuple lumière qui provient du cœur, la liaison avec les sept aspects de la «Terre Sainte», son domaine de vie originel. »

« Disciple et Shamballa » de Raymund Andrea (Diffusions Rosicruciennes*). « Shamballa est un centre d’énergies suprahumaines.

C’est aussi le lieu d’où émane l’orientation et l’évolution de l’humanité.

Un ouvrage authentique qui aidera le disciple déjà avancé sur le Sentier à se préparer à participer à l’œuvre de Shamballa.

Cet ouvrage est aussi une source de réflexion sur l’importance de la volonté spirituelle dans la quête initiatique. »

« Shamballa » de Jean-Claude Genel (Ed. des 3 Monts, Ed. Telesma).

Au sommaire : La trame divine de l’histoire humaine – Connais-toi toi-même –

Et tu connaîtras les Shamballas de l’Univers

– De Jésus au Christ, les Initiations de l’Humanité…

« L’auteur nous offre ici une réflexion d’une rare qualité sur ce que représente Shamballa.

Il pose les questions essentielles qui nous permettent de saisir l’aspect spirituel de l’histoire humaine – de Moïse à Bouddha, de Jésus à Maitreya.

Les temps troublés que nous traversons semblent nous inviter à enfin concrétiser notre réalité mystique dans le quotidien.

Ce livre serait-il le mode d’emploi pour y parvenir ?

Peu d’ouvrages ont parlé avec tant de justesse et d’originalité de Shamballa. »

Citons encore :

« Shamballa, la Voie Sacrée du Guerrier » de Chögyam Trungpa, « Des Mondes souterrains au Roi du Monde » de Serge Hutin, « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding, « Le Secret de Shamballa » de James Redfield, etc., etc., etc. !

Rien de plus « in » désormais que de proposer par exemple des stages de « Thérapie Multidimensionnelle Shamballa ».

Ne riez pas, ça existe : c’est ce que vous apprendrez sur le site du « Shamballa Multidimensionnel de Saint Germain » (http://conscience.33.free.fr/shamballa.htm), où l’on vous dit tout de l’initiation aux « 4 niveaux de la Maîtrise en Reiki de Shamballa », les Maîtres de Sagesse et « l’immortel » comte de Saint Germain ayant « demandé à Hari Das Melchizedek de réintroduire le Reiki originel de Shamballa ». Ils souhaitaient, ces bons Maîtres, « offrir, au travers des initiations à Shamballa, une ouverture simple et profonde à l’Energie »…

Bien joué, c’est aussi une ouverture simple et profonde du porte- feuille des pauvres âmes qui ne manqueront pas de répondre à l’appel…

Mais pourquoi y répondre vous demandez-vous ?

Parce qu’ainsi, « vous pourrez vous reconnecter avec Votre Soi, avec Votre Réalité Supérieure et travailler à tous les niveaux de votre Etre pour les intégrer sur ce plan, dans la vie de tous les jours.

Bien au-delà d’une technique, Shamballa est une Conscience pour vous inviter à redécouvrir le Maître que vous êtes.

» Et le tour est joué, nous sommes de retour à la base de la philosophie New-Age : vous êtes un Maître en puissance, vous n’avez donc plus besoin de Dieu….

Aujourd’hui, de nombreux messages délivrés sur internet s’appuient sur les écrits de H.P. Blavatski et de René Guénon.

Parmi ceux-ci, notons les messages « transmis » par El Morya, ce membre de la Grande Fraternité Blanche dont nous avons déjà parlé.

Voir par exemple les pages internet suivantes : El Morya 1 (http://spiritoile.com/canalisations/christophe/elmorya1.html), El Morya 2 (http://spiritoile.com/canalisations/christophe/elmorya2.html), El Morya 3 (http://net.addr.com/eveil/messagemorya.htm), El Morya 4 (http://french.tsl.org/enseignements/maitres/el_morya/elmokhanf.html)…

Dans la hiérarchie de cette organisation, El Morya est le « Seigneur (Chohan) du Premier Rayon de la Volonté de Dieu » et « Chef du Conseil de Darjeeling ».

Successivement Abraham, Melchior (l’un des trois mages), le roi Arthur, Thomas Becket, Thomas More, Akbar (empereur mongol), Thomas Moore (le poète irlandais), et enfin El Morya Khan au gré de ses « réincarnations », El Morya a été à l’origine de la fondation de la Société Théosophique.

Avec un tel patronage, on comprend mieux la personnalité de H.P. Blavatsky…

Il transmis à sa « messagère » Elizabeth Clare Prophet les enseignements du « Christ Universel » pour l’Ere du Verseau, que celle-ci consigna dans un livre qui a pour titre « Le Chela et le Sentier ».

Au sujet de Shamballa,

El Morya nous apprend donc que le Roi du Monde incarne l’énergie de Shamballa : il serait l’Etre le plus puissant de la Terre, car « tout en résidant dans l’Agarttha, au centre de notre planète, il vit et respire en même temps dans le Cœur du Soleil.

» C’est lui qui, à la fin du Kali Yuga, doit ouvrir à l’humanité le grand Livre de la Connaissance, qui contient toutes les archives de notre passé aussi bien que de notre futur.

Il contrôle cette substance que les Initiés nomment « l’énergie du Ka » et qui provient de notre Soleil central, siège de l’Intelligence multidimensionnelle, et il en assure la redistribution à l’humanité…

Tout un programme !

A côté des Maîtres Ascensionnés de la Fraternité Blanche Universelle, on trouve les Frères de la Lumière, membres de la Grande Loge Blanche.

Organisation concurrente ?

C’est en tous cas une organisation parfaitement structurée, comme nous l’apprend cette page du site « Magie et Evolution Divines » (http://www.urgaya.net/) : « Les Frères de la Lumière constituent une Organisation Mystique à laquelle adhèrent les plus Grands Initiés de notre Système Planétaire.

Ils forment une Société comportant des grades hiérarchiques correspondant chacun au degré de perfection de ses Membres.

A leur tête se trouve le Premier Initié qui a rang de Mahatma.

Celui-ci représente l’Ordre Divin et est Gardien de tous les mystères.

Il est appelé, dans la Hiérarchie, « Urgaya », l’Homme sage de la Montagne ou encore le « Vieux Maître ».

Il a été le premier Initié depuis l’origine des temps mais il ne s’incarne que très rarement…

Douze Adeptes sont subordonnés au Vieux Maître.

Ils ont atteint la perfection spirituelle la plus élevée et se chargent également des tâches les plus difficiles…

Urgaya et les Douze Adeptes forment « le Conseil de l’Ancien » et se rencontrent régulièrement, à certaines périodes ou lorsque d’importantes décisions concernant l’Humanité doivent être prises.

Ces Douze Adeptes contrôlent Soixante Douze Sages ou « Illuminés » auxquels sont subordonnés Trois Cent Soixante Maîtres…

Le siège de la Grande Loge Blanche n’est pas visible aux yeux humains ; son siège est sur un plan subtil donc invisible pour nous.

» Que l’on me pardonne, mais il faut tout de même avoir une sérieuse dose de naïveté pour prendre au sérieux une telle description…

Est-elle là pour rassurer les futurs adeptes, sur ce mouvement qui paraît bien flou au premier abord ?

Cette hiérarchisation des « Supérieurs » est-elle destinée à accréditer le sérieux des affirmations présentes sur ce site ?

Il est vrai que depuis la trilogie de la « Guerre des Etoiles », tout cela doit sembler presque banal…

Le site « Messages des Etres de Lumières » (http://perso.wanadoo.fr/ciel-a-la-terre/index0.html) ouvre largement ses pages à ces « Hiérarchies Supérieures », quoique – comme nous l’explique un « Messager » sur ce site, ce terme ne soit pas approprié : « Hiérarchies Supérieures n’est qu’un terme que notre canal emploie pour faciliter certaines compréhensions.

Nous n’avons pas voulu encombrer vos esprits avec les plans (comme d’autres êtres sur terre vous l’ont enseigné) ; cela n’a aucune importance pour le travail que nous attendons de vous et pour le message que nous voulons faire passer.

Lorsque nous parlons de Hiérarchies Supérieures, c’est simplement dans le sens de vos frères supérieurs, mais supérieurs en évolution, supérieurs en Amour, en conscience.

» L’un de ces « Messagers » rappelle par exemple l’une de leur fonction : « Nous habitons le vrai royaume de ce monde.

Nous sommes la réalité de ce monde, nous n’avons pas besoin de parler comme vous car nos esprits sont suffisamment purs pour pouvoir communiquer les uns avec les autres.

C’est cela que vous devrez apprendre à faire demain : à purifier suffisamment vos pensées afin que vous puissiez communiquer autrement que par la parole. »

Et tant pis pour les opérateurs téléphoniques !

Plus sérieusement, on y exploite cette attirance pour la « puissance » et les « pouvoirs ».

Par exemple, à la question « Pouvez-vous nous dire ce que sont les Cathédrales de Lumière et l’Ecole des Guides de Lumière ? », il est répondu : « Il existe, dans des sphères de haute réalisation, dans ce que vous pourriez appeler la sixième ou la septième dimension, des points de jonction d’une puissance extraordinaire.

Certains êtres, même du plan de la Terre, sont conduits dans ces lieux pour leur permettre un enseignement beaucoup plus puissant, pour leur permettre d’acquérir des énergies considérables.

Ceux qui sont conduits dans ces lieux, sont souvent des êtres qui se sont incarnés volontairement sur ce monde pour aider leurs frères ou qui sont vraiment en fin de cycle d’humanité terrestre.

Dans ces lieux, il y a des êtres d’une force et d’une puissance énorme.

» Sous-entendu, travaillez avec soin comme nous vous le suggérons ici, et vous aurez accès vous aussi à cette puissance…

« « Ma grâce te suffit : car la puissance se déploie dans la faiblesse. » C’est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ…

Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Co 12, 9-10)

Citons également le « Site de l’Elite de la Nouvelle Ere » (http://medecinenewage.ifrance.com/medecinenewage/actualites1.htm) où l’on peut lire les lignes suivantes :

« Nous sommes à la périphérie d’un cercle, mais le secret se tient au centre et sait.

Le centre est-il occupé, comme le prétendent les Gnostiques Alexandrins, par Melki-Tsedeq qualifié de « Grand receveur de la lumière éternelle » ?

La lumière intelligible viendrait ainsi par un rayon directement émané du Principe, pour être réfléchie dans le monde.

Remarquons que durant les périodes de renouvellement, le monde retourne à l’origine, s’y régénère et s’y reconstruit.

C’est pourquoi le roi considéré comme étant un père du peuple, inaugure et impulse tout nouveau cycle.

L’espace est reconstitué, le temps reprend son cours, la lune et le soleil retrouvent leurs routes et poursuivent correctement leur marche : la vertu royale a été restaurée en force.

Il y a expulsion du monde ancien, déséquilibré, donc funeste, puis régénération du temps et de l’espace.

Une nouvelle vertu va rayonner.

Elle évacue hors du temps et de l’espace, l’ordre ancien, périmé et déchu.

Elle proclame et installe l’ordre neuf dans tous les quartiers de l’univers.

A la fin du cycle, 12 soleils apparaissent simultanément, rentrant dans l’unité essentielle et primordiale de leur nature commune.

Le centre spirituel a la forme circulaire liée au cycle Zodiacal par 12 rayons de lumière.

Si le soleil figure le Christ, les 12 rayons sont les 12 Apôtres (les rayons sont envoyés par le soleil.

Agarttha est le centre qui a recueilli l’héritage de l’antique « dynastie solaire ».

Le chef suprême de l’Agarttha est un souverain pontife, qui unit la force et la sagesse ; celui qui remplit la fonction de médiateur, établissant la communication entre ce monde et les mondes supérieurs.

Il incarne l’union de deux pouvoirs sacerdotal et royal.

Le Roi du monde est en rapport, selon M.Ossendowski, avec les pensées de tous ceux qui dirigent la destinée de l’humanité.

Il connaît leurs intentions et leurs idées.

Si elles plaisent à Dieu, le Roi du monde les favorisera de son aide invisible ; si elles déplaisent à Dieu, le Roi provoquera leur échec.

Ce pouvoir est donné à Agarttha par la Science mystérieuse d’OM.

Le roi est fautif, à lui de rétablir l’ordre.

Il frappe lui-même le grand tambour ; il met tout son monde en bataille, tous les vassaux de quatre coins cardinaux forment le carré jusqu’à ce que la Vertu royale soit restaurée en force…

Le plus impitoyable combat que mène le « Mensonge » est contre la royauté et le sacerdoce.

En effet, le renversement de la royauté entraîne la destruction des hommes et de l’ordre traditionnel.

Ce combat réunit dans une même orientation le monde visible et invisible, le macrocosme et le microcosme.

Le roi qui durant son règne mène à bien cette lutte difficile et périlleuse ne fait qu’un avec le Souverain Céleste.

Nous terminerons cette présentation des caractéristiques de la nouvelle élite du monde en observant que le Congolais qui s’est identifié au « Cavalier qui monte le Cheval de l’Apocalypse » et s’appelle Ebale Mbonge a créé un sacerdoce qui manipule des « puissances » de guérison spirituelle ayant certaines similitudes avec celles attribuées au Roi du monde par M. Ossendowski.

Ces puissances de « parapsychologie appliquée » dont ledit Cavalier qui monte le Cheval Blanc est le seul dépositaire, ont elles-mêmes été obtenues par lui en un lieu qui s’appelle Bikoro (dans la Province de Mbandaka en République Démocratique du Congo ex-Zaïre au bord du Lac Ntomba), endroit qu’il a présenté à son sacerdoce et au monde comme le Centre de l’Univers.

Bikoro est-il le vrai nom d’Agarttha ? »

Sur le site « Emeraude » (http://www.chez.com/emeraude2/), déjà cité, on nous explique que « Un Maître Ascensionné est une âme incarnée qui, à la suite de nombreuses incarnations, a réussie à se connecter à sa Divinité et à redevenir souveraine.

En réalisant son Ascension, l’âme se sort du cycle des réincarnations sur ce plan de la troisième dimension, pour poursuivre son évolution en des niveaux de compréhension beaucoup plus élevés : exemple : Le Christ, Bouddha, Confucius, les Saints, les Prophètes etc..

Aujourd’hui en ce moment crucial pour l’humanité, il est possible de réaliser l’Ascension pour tout être qui part à la découverte de son Soi-Supérieur.

» Ce site présente même des illustrations de ces « Maîtres Ascensionnés », réalisées par des artistes médiums…

On y retrouve donc Jésus (que de nombreux « Travailleurs de la Lumière » appellent par son nom énergétique : « Sananda », ou « Jésus-Sananda », puisque Jésus n’était que le nom de l’une de ses incarnations terrestres…), et Marie (« Maître Ascensionné relié au Temple de la Résurrection au royaume éthérique d’Israël/Palestine »), ces deux références indispensables au christianisme, mais aussi l’incontournable comte de Saint Germain (« Maître Ascensionné relié au Temple de la Liberté en Transylvannie »), le Gautama-Bouddha (« Maître Ascensionné relié au Temple de la Hiérarchie Spirituelle, Shambala, royaume éthérique situé dans le désert de Gobi »), Confucius, El Morya (présenté ici comme le « Maître Ascensionné relié au Temple de la Volonté de Dieu, à Darjeeling en Inde »), etc..

Du syncrétisme à l’attaque en règle des fondements même de la religion chrétienne, les recettes restent toujours les mêmes…

Ces absurdités aussi prétentieuses que puériles pourrait prêter à sourire, si elles ne rencontraient pas un succès phénoménal auprès d’une population avide de connaissance, de pouvoir, et de cette « liberté d’être » qui lui est toujours promise…

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libèrera. » (Jean 8, 31-31)

Les théories : Maîtres invisibles – Visions sur Jésus

Les révélations sont obtenues par clairvoyance, par lien médiumnique avec de grands maîtres cachés, voir par consultation de la mémoire de l’Univers (mémoire Akashique).

Jésus y devient tour à tour un Initié, une Entité surhumaine, un Maître de sagesse, l’Instructeur suprême, un Guide missionné par des hiérarchies supérieures, un Avatar du Principe divin, un Emissaire céleste, etc.

Tout est permis, pourvu qu’il ne soit plus le Fils de Dieu, troisième personne de la Trinité Sainte…

H.P. Blavatsky (1831-1891), déjà citée, accède ainsi par voie télépathique à la mémoire de l’Univers.

Elle en livre ses conclusions dans « La Doctrine secrète ».

La crucifixion y est ramenée par exemple au rang d’un rite initiatique venu d’Egypte, et dont la signification reste avant tout symbolique.

Pas question de croire en un Jésus « Sauveur », puisque l’homme n’a pas de « péché ».

La divinité de Jésus est également nié.

Elle écrit ainsi dans « La clé de la Théosophie » (chap. « Les enseignements fondamentaux de la Théosophie ») : « Nous rejetons la notion d’un Dieu personnel, ou d’un Dieu en dehors du cosmos et ayant un aspect humain qui n’est qu’une gigantesque ombre de l’homme, et même pas de l’homme sous sa forme la plus favorable.

Nous déclarons que le Dieu de la théologie n’est qu’un amas de contradictions et d’impossibilités contraires à toute logique.

Nous n’aurons donc rien à faire avec lui. (…)

A nos yeux, l’homme intérieur est le seul Dieu que nous puissions connaître.

Comment cela pourrait-il être autrement ? ».

Alice Bailey détaille les « initiations » de Jésus dans De Bethléem au Calvaire (enseignement reçu du « Maître Ascensionné Djwal Kuhl »), publié en 1937.

Selon cet « enseignement », elle peut affirmer que le Christ avait atteint « un degré de développement spirituel qui avait fait de lui le Chef de la Hiérarchie spirituelle, le promoteur du Royaume de Dieu sur Terre, le Maître des Maîtres et l’Instructeur des Anges et des hommes.

L’unité de sa conscience avec le plan divin était absolue.

» Toute sa vie n’avait d’autre but que la réalisation de ce plan sur la terre.

Le Christ serait aujourd’hui le chef de la Hiérarchie spirituelle qui dirige actuellement les destinées de notre terre : « Autour de lui, dans le Haut Lieu où il réside sur terre, sont rassemblés, en ce moment, ses Grands Disciples, les Maîtres de la Sagesse et tous les Fils de Dieu libérés qui au cours des ages ont passé des ténèbres à la lumière, de l’irréel au Réel, de la mort à l’immortalité.

Les représentants et les fondateurs de toutes les religions du monde attendent en ce lieu de pouvoir révéler, sous sa direction, à tous ceux qui aujourd’hui luttent dans la tourmente du monde et cherchent à en résoudre la crise, qu’ils ne luttent pas seuls.

La grande succession Apostolique des Connaisseurs de Dieu est prête aujourd’hui pour une activité renouvelée.

Bouddha lui-même se tient derrière le Christ, reconnaissant humblement l’œuvre divine que ce dernier est sur le point d’accomplir.

L’entière lignée spirituelle des Fils de Dieu est en attente et en préparation.

La Hiérarchie spirituelle attend. »

« A ceci reconnaissez l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu ; c’est là l’esprit de l’Antichrist. » (Jean 4, 2-3)

Ecoutons également Samuaël Aun Weor (Víctor Manuel Gómez Rodríguez, 1917-1977).

Il est le fondateur du mouvement Gnostique, et adepte de la grande Fraternité Blanche Universelle fondée en 1947 par Omraam Mikhaël Aïvanhov (1899–1986), qui a pour mission de « livrer à l’humanité l’authentique message que la Loge blanche adresse au genre humain pour la nouvelle ère du Verseau » – ère qui s’est ouverte selon l’auteur le 4 février 1962.

Il révèle dans une interview accordée à une radio mexicaine en 1977 que « La Pistis Sophia contient les enseignements que Jésus de Nazareth a donnés à ses disciples sur le Mont des Olives.

Tout le papyrus est écrit en copte et dans le fond, il est merveilleux.

Actuellement, nous sommes précisément au travail pour dévoiler et expliquer, clairement, le papyrus cité.

Je suis sûr qu’il sera salutaire pour l’ensemble du monde chrétien, parce qu’il connaîtra mieux les mots du Maître. »

Au cours d’une autre interview accordée la même année, il déclare : « Il est écrit qu’au Golgotha Jésus a dit : « Heli, Heli, Lamah Zabactani ».

Les juifs s’interrogèrent, « Que dit-il ?

Peut-être appelle-t-il Elie ou l’un des prophètes… voyons si Elie viendra pour le sauver » (tandis qu’ils riaient de lui).

Les juifs n’ont pas compris la signification de cette expression.

Ce n’était ni de l’Hébreu, ni du Sanscrit, ni du Tibétain.

Cependant, n’importe quel écolier Maya du Guatemala serait capable de le traduire immédiatement.

La phrase signifie – pour tout Maya de Yucatan ou du Guatemala : « maintenant je puis plonger dans la splendeur de ta présence…

» Jésus de Nazareth a parlé la langue Maya.

Evidemment la langue Maya vient d’Atlantis.

Avant que ce grand continent ne soit submergé dans les profondeurs de l’océan, la race Maya s’était répandue de l’est à l’ouest de ce monde.

Les Mayas ont colonisé le Tibet et l’Egypte, et nous en avons le témoignage dans l’alphabet de Naga-Maya des Tibétains et dans les pyramides égyptiennes.

C’est ainsi que l’est et l’ouest ont hérité des vastes connaissances des Atlantes. »

Et à la question : « Il y a une théorie qui avance que Jésus Christ pourraient avoir été instruit et formé par les Esséniens.

Qu’est-ce qui rendrait cette théorie valide ? », Samuaël Aun Weor répond : « Ce qui s’est produit, c’est que ces écrits citent le Maître de Justice, qui a existé environ cinq siècles avant J.C., et les rapports du Maître de Justice avec le Jésus historique (notre Grand Maître Jésus, le Christ) ont été mal interprétés.

Nous devons également comprendre que ce Maître de Justice cité par les Esséniens n’est pas nécessairement une « figure historique ».

Voyons-le comme un prototype psychologique-individuel des êtres humains.

Dans cette perspective, il ne devrait y avoir aucun autre confusion.

Il est également évident que l’Etre Supérieur de chaque créature humaine, selon les traditions antiques qui ont été perdues dans l’épouvantable nuit de tous les âges, est Christique d’une grande manière.

C’est une grande honte que ces enseignements et ces études aient été perdus.

C’est la raison pour laquelle cette race humaine est tombée ainsi.

Aucun doute qu’actuellement, le Christ est vu comme une figure historique, au lieu de le transposer comme le Prototype de la Perfection Humaine en chacun de nous. »

Et à propos de la réincarnation : « La Réincarnation signifie : « la descente de la Divinité en l’Homme. » La répétition de cet événement est avec précision cela

– La Réincarnation. J’ajouterai : l’Incarnation est la descente de la Divinité en l’Homme.

Quand cet événement se répète, cela s’appelle La Réincarnation.

Ceci implique que la réincarnation n’est possible que pour les hommes qui se sont réalisés pleinement : des hommes comme Jésus de Nazareth, Buddha, Hermes Trimégiste, Quetzacoalt, etc.. »

David Spangler, directeur de l’ »Initiative Planétaire » (organisation associée à l’O.N.U.), co-directeur pendant trois ans de la Fondation Findhorn en Ecosse, et souvent cité lorsqu’il est question du New-Age, affirme de son côté (dans son livre « Révélation : Naissance du Nouvel Age ») que « Le Christ est distinct de Jésus dans lequel il s’incarna comme il le fit en Bouddha, en Krisna, en Rama et en Mithra. ».

La « conscience de Christ » ne serait ainsi descendue sur Jésus que pendant son ministère public…

Cette affirmation est aujourd’hui partagée par un grand nombre d’écrivains, de « thérapeutes » et de gourous du New-Age.

Et les affirmations suivantes, attribuées à ce même auteur, ont de quoi faire réfléchir : « Le Christ est la même force que Lucifer, quoiqu’il agisse en apparence dans le sens contraire » (« Reflections on the Christ », Farres, Ecosse – Lecture Series, 1976, p. 40) « Lucifer agit en chacun de nous, pour nous conduire à l’état de l’intégralité.

Tandis que nous entrons dans une nouvelle ère, l’ère de l’intégralité de l’homme, chacun de nous parviendra au point que j’appellerai celui de l’initiation luciférienne.

C’est la porte d’entrée particulière que l’individu doit traverser pour pénétrer pleinement dans la présence de sa propre lumière et de sa propre intégralité. »

« Personne ne pourra entrer dans le Nouvel Ordre Mondial, à moins qu’il ou qu’elle ait fait allégeance à Lucifer.

Personne ne pourra entrer dans le Nouvel Age sans avoir subi une initiation luciférienne. »…

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ?

Le voilà l’Antichrist !

Il nie le Père et le Fils. » (1 Jean 2, 22)

On trouve dans le livre « La Médiumnité : réalité intime et personnelle » de André De Ladurantaye et Francine Ouellet (Editions Marie-Lakshmi Inc.), une communication « télépathique » de « Lumière de l’Etre » reçue par l’auteur le 9 avril 1997, « Lumière de l’Etre » s’étant « incarnée » en Jésus il y a deux mille ans, qui explique le sens de sa mission : « Ma venue sur Terre a eu pour objet spécifique d’indiquer à toutes les âmes le chemin de l’Intériorité et d’aider à combattre le voile de l’illusion.

Vous êtes des multitudes, en ces temps de changements profondément intérieurs, à vous éveiller aux fruits de mon travail spirituel en ressentant l’appel de votre Christ intérieur.

» Un tel renversement de la mission du Christ telle qu’elle est présentée dans les Evangile ne laisse que peu de doutes quant à l’origine d’un tel message…

« Je suis Christ. Je suis vous et vous êtes Christ.

Ne vous cherchez plus ailleurs qu’en vous.

Ne vous cherchez plus ailleurs qu’au cœur même de la Lumière de l’Etre.

Dans plusieurs incarnations dans la matière, Je suis venu et revenu réaliser la Fusion avec le Père.

» Divinisation de l’homme, réincarnation, fusion dans la Divinité, notions habituelles à la prosodie des nouvelles « révélations » !

« La réalisation de votre Christ intérieur est soumise aux mêmes Lois Divines : la loi de l’Intégration.

Le Christ est le chemin, la voie de l’intérieur.

Il conduit le Fils de l’Homme vers le Fils de Dieu.

Par l’infusion de mes Energies et celles des Etres de Lumière sur la planète en ce moment, l’humanité est aidée à faire le rapprochement de tous ces concepts qu’elle a vécus au cours des derniers siècles et surtout depuis les dernières décennies en une seule et unique réalité : la Réalité Christique.

» En refusant l’altérité, l’adepte du New-Age n’est plus appelé à un relation d’amour avec son Créateur, ni même avec le Fils, mais en quelque sorte avec lui-même : l’adepte est Dieu, pourvu qu’il se découvre tel : « La permission que vous vous donnez de vous accueillir dans tout ce que vous êtes est le véritable sens de l’Amour du Christ. » lit-on plus loin !

Sur le site internet d’Amédée Louis-Fernand (http://www.amedee.org/french/accueil.html), il est aussi question de Jésus.

Ici encore, l’Eglise catholique en prend pour son grade : « Le dogme rigide de l’Eglise Catholique s’est construit à partir de nombreuses erreurs, tout comme les doctrines de bien des Eglises.

L’Homme a une double nature.

L’une mortelle, son corps, son intellect, son ego…

L’autre est immortelle, c’est l’étincelle de Dieu qui existe en chaque être humain et que certains appellent le Soi, d’autres le Bouddha ou le Christ. [notez cet « aspiration » dans les doctrines hindouistes de la révélation chrétienne, qui n’a guère évolué depuis H.P. Blavatsky…] Jésus n’était pas le Christ et il ne l’a jamais été tel que la plupart d’entre vous le croient.

Jésus était le Fils de l’Homme.

Quand Il a fait le choix volontaire de laisser émerger le Christ en Lui, alors Il est devenu Jésus-Christ, le Fils de Dieu. [cette conception de l’incarnation du Christ en Jésus au cours de sa vie terrestre est presque banale aujourd’hui, tant elle est répandue dans de nombreux mouvements New-Age…]

De même le Christ n’a jamais été Jésus, mais Il s’est révélé en Lui par la volonté de sacrifice de Jésus.

Car le Christ en vérité est en chacun de nous !

Le Christ est la divinité qui réside en l’Homme ! [ou encore le « Soi », comme il sera dit plus loin.

Le message est clair : l’homme est Dieu, il n’appartient qu’à lui de le découvrir.]

Jésus a accompli ce que chaque être humain peut et doit réaliser à son tour.

Oui je vous le dis, Jésus était.

Le Christ quant à Lui, est, et demeurera toujours.

N’attendez pas le retour de Jésus Il ne reviendra jamais.

La nature de la matière, du corps, est temporelle.

Seul l’Esprit est immortel.

L’âme de Jésus a continué à évoluer dans l’amour du Christ, dans l’amour de Dieu.

C’est pour cela, je vous le dis, chacun d’entre vous est potentiellement le Christ, c’est à dire une pulsion de Dieu, une étincelle d’Amour.

Mais il faut préalablement effectuer son chemin de croix et ensuite crucifier son ego afin de ressusciter, et ainsi révéler le Christ en nous.

Le Christ qui est chacun de nous. » Il y aurait évidemment beaucoup à dire de cette logorrhée, qui manque pour le moins de sérénité dans le propos, sérénité qui est pourtant l’un des attributs des « sages », de ceux qui sont parvenus à « l’éveil »…

Le but recherché reste le même : détruire les références chrétiennes, et en particulier l’image du Verbe de Dieu fait chair, né par la Vierge Marie, mort pour le salut des hommes, et ressuscité en ayant vaincu la mort.

Puisque nous serions tous des « Christ » en puissance, pourquoi nous attacherions-nous à ce Jésus qui nous est tellement semblable …?

Les autres affirmations n’ont rien d’original.

On retrouve les habituels « les Maîtres éminents que sont Krishna, Bouddha, Mahomet, Jésus, … sont Un.

C’est la même Voix qui parle à travers Eux, en adoptant simplement un langage différent selon les lieux et les époques pour pouvoir Se faire entendre de tous. » et autres « parmi les Initiés, certains, dont ceux énumérés ci-dessus, sont des Maîtres d’exception.

Entendez par là qu’ils ont pour chemin de vie de diffuser le Message du Père, d’Allah, de la Conscience Universelle, du Principe Créateur, de Brahman, de Dieu…

» Fouchtri fouchtra, mettons tout dans un même sac et agitons fort, il en ressort toujours la même salade…

« C’est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair.

Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist.

Ayez les yeux sur vous, pour ne pas perdre le fruit de vos travaux, mais recevoir au contraire une pleine récompense.

Quiconque va plus avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possède pas Dieu.

Celui qui demeure dans la doctrine, c’est lui qui possède et le Père et le Fils.

Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer.

Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. » (2 Jean 7-11)

Robert Ambelain (1907-1998) a sans doute dans ce domaine atteint un summum dans son livre « Jésus ou le mortel secret des Templiers ».

Bien que ne se rattachant pas au mouvement New-Age, signalons tout de même que c’est en s’appuyant sur des connaissances supérieures « indiscutables », il décrit Jésus comme étant le fils de Marie de Magdala et de Judas (chef zélote notoire) ayant six frères (dont Thomas, son jumeau, comme son nom l’indique), affirme qu’il n’est pas né à Bethléem, qu’il n’a jamais vécu à Nazareth, qu’il a étudié la magie et la kabbale, qu’il se conduit comme un véritable brigand se livrant au pillage, au vol et au meurtre, qu’il est l’auteur de l’Apocalypse… etc., etc.

Notons enfin que l’A.M.O.R.C.

– Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix fondé en 1909 par Harvey Spencer Lewis (1889-1944) – précise lui aussi que « d’un point de vue rosicrucien, Jésus fait partie des Maîtres qui se sont incarnés à des époques différentes pour guider l’humanité et donner une impulsion à son évolution spirituelle, comme le firent Moïse, Bouddha et Mahomet, pour ne citer que les plus connus.

Il ne fait pas l’objet d’un culte particulier dans les enseignements de l’Ordre.

Il n’est pas non plus présenté comme étant le Fils unique de Dieu ou comme étant Dieu Lui-même.

Cela dit, tout Rosicrucien est libre de le considérer ainsi, notamment s’il est de religion chrétienne.

D’après les enseignements de l’A.M.O.R.C., Jésus fut membre de la communauté essénienne établie à Qumrân, en Israël.

Comme le confirme la découverte en 1945 des «Manuscrits de la Mer Morte», les Esséniens étaient des mystiques de très haut niveau.

On sait également qu’ils consacraient beaucoup de temps à guérir les malades.

Il n’est donc pas étonnant que Jésus lui-même fût connu pour ses nombreuses guérisons. »…

Et l’on se rend bien compte que l’essentiel pour tous ces mouvements, est de ne considérer Jésus que sous l’aspect de son humanité, ce qui, dans le domaine de la littérature également, d’Ernest Renan à Jacques Duquesne, reste la constante de tout esprit qui s’élève contre les religions chrétiennes en général, et catholique en particulier…

Signalons que l’A.M.O.R.C. est une organisation répertoriée comme une secte dans le Rapport n°1687 de la Commission Parlementaire du 10 juin 1999.

Ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur cette organisme consulteront avec intérêt la page « L’Hérésie Rosicrucienne » (http://web.archive.org/collections/web.html), hébergée sur le site de Philippe Allard.

William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, écrivait à la fin du XIX° siècle : « Le plus grand danger du vingtième siècle sera une religion sans Saint-Esprit, des chrétiens sans Christ, le pardon sans repentance, le salut sans nouvelle naissance, la politique sans Dieu et un ciel sans enfer. »

Et Albert Schweitzer ajoutait au début du XX° siècle : « Chaque époque trouve ses propres idées qui se voient reflétées en Jésus ; chaque personne en particulier se crée un Jésus à l’image de sa propre personnalité…. »

« « Mais pour vous, leur dit-il, qui suis-je ? » Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »

En réponse, Jésus lui dit : « Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux ». » (Mat 16, 15-17)

Les théories : Un nouveau Messie – Maitreya

Maitreya n’est pas le premier à se présenter comme étant le Christ en personne revenu sur terre.

Souvenons-nous de ces deux exemples étonnants qui ont marqué le XX° siècle :

George Roux (1903-1981) tout d’abord, qui affirma publiquement en 1954 qu’il était une nouvelle incarnation du Christ, et qui fonda l’Eglise Chrétienne Universelle.

Il est connu aujourd’hui sous le nom de « Christ de Montfavet », nom de la commune du sud de la France où il résidait.

Ses théories sont contenues dans les trois ouvrages qu’il a publié en 1950-51 : « Journal d’un guérisseur », « Paroles du guérisseur », et « Mission divine ».

On y apprend que Jésus n’était pas le fils de Dieu, mais un guérisseur parmi beaucoup d’autres, que les Evangiles relèvent de la légende, que le péché originel n’existe pas, que la fin du monde interviendra le 1er janvier 1980 au plus tard, etc..

Notons tout de même que Georges Roux se présenta aux élections législatives du 2 janvier 1956, en proposant que Dieu devienne le chef du gouvernement, et en promettant une place au Paradis aux bons électeurs, et qu’il recueilli environ 10.000 voix dans six départements !

L’Alliance Universelle fondée à sa mort par ses deux filles pour perpétuer le mouvement compte aujourd’hui encore près de 1000 membres en France, et 2000 en dehors (Europe, Etats-Unis, Afrique)…

Gilbert Bourdin (1923-1998) est sans doute plus célèbre encore.

Fondateur de L’Ordre des Chevaliers du Lotus d’Or dans les années 1960, il émigre avec ses proches en 1970 sur le site de la Baume de Castellane dans les Alpes de Haute-Provence, où il bâtit le « Mandarom Shambhasalem », gigantesque construction à sa démesure…

Au cours des années 1980, il commence une lutte sans merci contre les « démons » : armés de pistolets en plastique, lui et ses adeptes traquent les « atlantes » et les « lémuriens »…

Christine Amory, chercheuse au CNRS et présidente du Vajra triomphant, reconnaît avoir participé à ces « combats ».

Selon elle, la paix relative qui règne dans le monde tient à « l’acquis » des combats de Gilbert Bourdin contre les « égrégors de pensée négative »…

En 1981, le gourou fait construire une statue haute de 22 mètres, celle du « Bouddha Maitreya », « synthèse des énergies spirituelles de l’Orient », puis en 1987 la statue du « Christ Cosmique », qui « réunit en elle les énergies de l’Occident mystique ».

D’autres statues, temples et mosquées suivront sur l’emplacement du Mandarom.

Enfin le 22 août 1990, sous le nom d’Hamsah Manarah, il ceint successivement les « sept couronnes des visages de Dieu » ainsi que la tiare du « Grand Pontife du Diamant Cosmique » et se proclame le plus sérieusement du monde devant les caméras de télévision « Messie Cosmo-planétaire ».

Une statue de 33 mètres de haut a été édifiée en un temps record, à sa propre gloire, « Messie de synthèse entre le Christ, Bouddha et le prophète ».

Gilbert Bourdin affirme être la réincarnation tout à la fois de Pythagore, de Jésus, de Mahomet et de Napoléon.

Accusé de viol sur mineure, il passe quelques jours en prison en 1995. Le 30 juillet 1998, la statue et son socle (soit quelque 2 000 tonnes de béton et d’acier) sont frappés d’un jugement ordonnant leur démolition par le tribunal de Digne, démolition qui aura finalement lieu en 2001.

Ils sont encore nombreux aujourd’hui à défendre l’Aumisme, cette religion nouvelle fondée par Gilbert Bourdin, qu’il expliquait lui-même ainsi : « L’étude approfondie des grandes religions, nous persuade aisément qu’elles sont Une par leur essence.

Nous considérons notre haut lieu consacré à la prière, à la méditation, comme un Temple de la Religion Universelle, comme un havre pour le pèlerin de l’Absolu, à qui l’on réclame pour tout passeport, ces simples mots en lettres de feu sur le cœur : Amour, charité, sincérité, humilité, discernement spirituel.

» Notons au passage que le symbole de « l’Hexamide » attaché à l’Aumisme porte les six couleurs de l’arc-en-ciel…

O tempora !

O mores… !

Venons-en maintenant à Maitreya.

Selon le Mahâyânâ de la philosophie bouddhiste, Maitreya est le prochain Bouddha que connaîtra l’humanité : sauveur du monde, qu’il restaurera une dernière fois.

Son culte est familier au monde bouddhique.

Selon le New-Age, il est bien autre chose, et beaucoup plus que cela…

Le site Partage International (http://www.partageinternational.org/) en est le propagateur en France.

Voir aussi le site « Domaine du Réseau Tara Canada (Québec)

– L’Emergence de Maitreya » (http://www.taraquebec.org/).

Voici quelques extraits des messages délivrés par Maitreya, tels qu’ils sont diffusés sur les sites ci-dessus :

A la date du 6 septembre 1977, il déclare : « Mon arrivée est accomplie, ma manifestation, complète.

Je suis réellement dans le monde.

Bientôt me connaîtrez-vous.

Peut-être me suivrez-vous et m’aimerez-vous.

Mon amour coule à jamais à travers vous tous.

Et cet amour que j’ai pour l’humanité entière m’amène ici.

Mes frères et sœurs, mon retour dans le monde est un signal que le nouvel âge, comme vous l’appelez, est commencé. […]

Mes enfants, mes amis, je suis peut-être venu plus tôt que vous ne m’attendiez.

Mais il y a tellement à faire, tellement à changer dans le monde.

Des hommes ont faim et meurent ; plusieurs souffrent inutilement.

Je viens changer tout cela.

Je viens vous montrer le chemin à prendre ensemble vers une vie plus simple, plus saine et plus heureuse.

Non plus homme contre homme, nation contre nation, mais ensemble, en frères, irons-nous vers l’avenir, vers la contrée nouvelle.

Et ceux qui y sont prêts verront le visage du Père. » (Message n°1)

La perfidie de tels propos saute aux yeux. Maitreya se présente comme unique Sauveur de l’humanité, et présente un chemin qui seul permettra de voir le Père…

« « Du lieu où je vais, vous savez le chemin ». Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.

Comment saurions-nous le chemin ? »

Jésus leur dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.

Nul ne vient au Père que par moi. » » (Jean 14, 4-6)

Puis il se relie aux Maîtres de Sagesse, qui ont rencontré un tel succès depuis les écrits de H.P. Blavatsky. Le 15 septembre 1977, il affirme :

« Mes Frères, les Maîtres de la Sagesse, doivent effectuer leur retour collectif dans le monde ; en tant que leur Maître, en tant que l’un d’eux, je fais de même. […]

Je viens aussi pour vous indiquer la voie qui mène à Dieu, la voie du retour à votre Source. […]

Le premier groupe de mes Maîtres de Sagesse est déjà parmi vous, et bientôt les connaîtrez-vous.

Aidez-les dans leur travail.

Sachez aussi que par vous ils construisent le nouvel âge.

Laissez-les vous guider, vous montrer le chemin. » (Message n°2)

« Entrez par la porte étroite.

Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui s’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il y en est peu qui le trouvent. » (Mt 7, 13-14)

Le 29 septembre 1977, tout en proclamant la fin des anciennes traditions, il se positionne en chef d’une armée de lumière, qui donnera le jour au nouvel âge promis…

Mais de quelle lumière s’agit-il ?

Rappelons que Lucifer signifie « Porteur de la Lumière »…

« Ma venue signifie la fin de l’ancien ordre des choses.

Tout ce qui est inutile et qui ne sert plus la cause de l’homme peut maintenant être abandonné. […]

Paré de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, resplendissant de la Lumière de Dieu, l’homme apparaîtra un jour dans sa divinité.

Cela, je vous le promets. […]

Plusieurs m’écouteront, mais pas tous.

Néanmoins, le succès de mon armée de Lumière est assuré.

Plusieurs me verront bientôt et ne me reconnaîtront point.

Plusieurs me verront bientôt et me reconnaîtront.

Ce sont les miens. Soyez l’un d’eux. » (Message n°4)

Le 14 février 1979 : « Je fais donc solennellement appel à vous, mes chers amis, pour faire connaître la nouvelle de ma présence parmi vous, aplanissant ainsi le chemin devant moi.

Mes fardeaux sont assurément très lourds.

Ils pourraient cependant être allégés par votre travail. Je compte sur vous pour agir et me suivre.

Ensemble, nous compléterons le Plan. » (Message n°61)

Et voilà le message du Christ Jésus véritablement inversé :

« Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai.

Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.

Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. » (Mt 11, 28-30)

Là où Jésus propose à l’homme qui ploie sous le fardeau un soulagement, Satan demande à l’homme de le soulager de son fardeau à lui…

Et quant au « Plan » dont il est question ici, quel est-il sinon celui qu’il a poursuivi depuis sa première révolte : « J’escaladerai les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, je siègerai sur la montagne de l’Assemblée, aux confins du septentrion.

Je monterai au sommet des nuages, je m’égalerai au Très-Haut » (Is 14, 13-14)

Maitreya ne cachera d’ailleurs pas le but ultime de ce « Plan ».

Quelques temps plus tard, il déclare : « Le but de Maitreya est de montrer à l’homme qu’il n’a plus besoin d’avoir peur, que toute la lumière et la vérité résident dans son cœur, et que, lorsque ce simple fait est connu, l’homme devient Dieu. » (Message n°98)

« Parce que ton cœur s’est enorgueilli, tu as dit : « Je suis un dieu, j’habite une demeure divine…

» Alors que tu es un homme et non un dieu, tu te fais un cœur semblable au cœur de Dieu. » (Ez 28, 2)

Benjamin Creme, dans son livre « Maitreya, le Christ du Nouvel Âge », explicite ainsi le retour de ce nouveau « sauveur » : « Lorsqu’on parle du retour de Maitreya, il faut bien garder présent à l’esprit que l’image est symbolique car jamais Maitreya n’a quitté la terre.

Lorsqu’il a dit adieu à ses disciples.

Il leur a promis de rester avec eux jusqu’à la fin du cycle.

Comme il partit, de même il reviendra, « sur les nuées du ciel ».

Pour certains, cette affirmation est une allusion à l’incarnation progressive du Christ dans les éthers denses de la terre.

Bien entendu, il n’a jamais été question d’un Christ s’élevant dans un nuage ou une nuée pour disparaître à la vue de ses disciples, car en fait, c’est le nuage qui le rendit invisible lorsqu’il s’éleva sur un plan que désormais seuls quelques rares adeptes pouvaient franchir.

Les archives de la G.F.B. [Grande Fraternité Blanche] mentionnent la prophétie biblique du Christ revenant par les airs en ces termes : « Ces mots ont davantage de sens aujourd’hui que lorsqu’ils furent écrits il y a presque 2000 ans, car ce conflit mondial est éminemment aérien ». »

« Prenez garde qu’on ne vous abuse.

Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront : « C’est moi le Christ », et ils abuseront bien des gens… » (Mat 24, 5)

Le couple Daniel Meurois – Anne Givaudan rapporte en 1982 dans « Par l’esprit du Soleil » cet appel du « Christ Cosmique » : « Vos religions explosent, par-delà les limites de leurs dogmes.

Vous vous laisserez entraîner dans la Danse Divine, recevant une incroyable vibration de vérité et d’amour.

Ouvrez-vous !

Ceux qui s’accordent aux nouvelles fréquences vibratoires verront leur vie devenir un émerveillement plus grand de jour en jour.

Je suis le Christ.

Prenez et buvez, car ceci est mon sang.

Le temps est venu, acceptez les présents que j’apporte.

N’encombrez pas votre chemin de rituels !

Bientôt les médias proclameront : Réjouissez-vous, réjouissez-vous !

Le Seigneur est arrivé ! »

« Alors si quelqu’un vous dit : « Voici : le Christ est ici ! » ou bien : « Il est là ! », n’en croyez rien.

Il surgira en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d’abuser, s’il était possible, même les élus.

Voici que je vous ai prévenus. » (Mat 24, 23-25)

Pour clore ce chapitre, n’omettons pas Saï Baba, déjà cité.

Sathya Sai Baba est né à Puttaparthi, petit village de l’Inde du Sud, le 23 novembre 1926.

Le 29 octobre 1940, à l’âge de 14 ans, il déclare à sa famille et aux gens de son village qu’il portera désormais le nom de Sai Baba, et qu’il a pour mission de régénérer la spiritualité de l’humanité en enseignant les plus hauts principes de vérité, d’action juste, de paix et d’amour divin et en montrant comment les appliquer.

Il explique de façon plus détaillée cette « mission » dans une lettre qu’il envoie à son frère en 1947 : « J’ai une tâche bien précise, celle de protéger l’humanité tout entière et de garantir à tous une vie pleine de félicité.

J’ai fait un serment, celui de reconduire tous ceux qui se sont éloignés du droit chemin dans le bon et de les sauver.

Je suis très attaché à ce travail que j’aime : éliminer les souffrances des pauvres et leur faire don de tout ce qui leur manque.

» Vaste et beau programme !

Mieux encore : on apprend sur l’un des nombreux sites qui lui sont consacrés (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/saibaba.htm) qu’il « émerveille le monde par des miracles quotidiens (guérisons spectaculaires, matérialisation de bijoux, de vibhuti, de lingams, etc… dont peuvent témoigner des milliers de personnes).

Il a fondé des écoles, une université, un hôpital…

Il a maintenant un million d’adeptes dans le monde.

» Un nouveau saint en ce monde ?

Grattons donc un peu le vernis…

Sur ce même site internet, il est également dit qu’ »Il a annoncé qu’il resterait sur Terre jusqu’à l’âge de 95 ans, et qu’en 2030, la 3ème incarnation se ferait sous le nom de Prema (Prema veut dire amour en sanskrit), en précisant qui seraient le père et la mère. »…

Vous avez dit « 3° incarnation » ?

Saï Baba se présente en effet comme une des incarnations du « Seigneur » (discours de Saï Baba du 23 novembre 1968) : « Je M’incarne d’ère en ère pour protéger les hommes vertueux, pour détruire ceux qui se complaisent dans le Mal, pour établir la Moralité et la Vertu sur une assise ferme.

A chaque fois qu’asanthi (le désordre) règne de part le monde, le Seigneur s’incarne et prend forme humaine de façon à indiquer à l’humanité le chemin de la Paix.

De nos jours, les conflits et la discorde détruisent la Paix et l’Unité tant dans les familles que dans les écoles, tant dans le domaine religieux que social, et toutes les nations sont en crise.

Les saints et les sages ont attendu avec impatience l’Avènement du Seigneur, les saddhus (sages) ont prié avec ferveur, et Je suis venu.

Dans aucun de Mes discours Je ne fais allusion à Sai Baba, bien que comme Avatar (*), Je porte ce nom.

En fait, Je n’apprécie pas le moins du monde que l’on fasse des différences entres les diverses apparences du Seigneur, telles que Sai, Rama, Krishna.

Jamais non plus, Je n’ai dit que l’une de ces incarnations était supérieure à l’autre.

Continuez donc à rendre hommage à la forme de Dieu que vous avez choisie, selon les rites qui vous sont familiers, et vous vous rendrez compte que vous vous rapprochez de Moi.

Car tous les noms et toutes les formes sont les miennes.

Aucun besoin de changer la forme qui vous séduit le plus pour en adopter une autre après M’avoir vu et entendu. »

Eloquent !

Est-il besoin d’ajouter un commentaire ?

(*) : Dans l’hindouisme, un Avatar est une incarnation divine qui prend naissance dans un corps humain qui possède, de part sa nature, les facultés d’omnipotence, d’omniprésence et d’omniscience.

Les théories : Les Anges

Les mouvements New-Age tentent de désacraliser ces Esprits célestes, à commencer par nos Anges gardiens auxquels ils attribuent un nom, fonction de notre date de naissance.

Ajoutons à cela un rituel fait de parfums et de couleurs choisis pour les invoquer, et l’on aura compris qu’ils deviennent alors de simples esprits évolués, prêts à obéir à nos moindres caprices.

Est-ce là ce que nous enseigne l’Eglise ?

Nullement, et cette vision très humaine du monde angélique est aussi pauvre que la spiritualité qui le défigure.

Voyons cela un peu plus en détail.

« Ne cherche pas à connaître nos noms, car les noms des anges sont rarement exprimés sur la terre. »

Révélation d’un Séraphin à Sainte Marguerite de Cortone, tertiaire franciscaine (v.1247-1297), in G. Bavegnati, Légende de la vie et des miracles de sainte Marguerite de Cortone, Paris, Poussielgue-Rusand, 1859, ch.11, par.13.

Prenant appui sur des textes rattachés aux traditions cabalistiques, quelques sites internet de la mouvance new-age ou ésotérico-magique proposent un tableau très précis de 72 noms d’Anges, qui se partageraient les 360° du zodiaque (cette référence à l’astrologie en dit d’ailleurs long sur l’origine de ces dénominations) par petite tranche de 5° (72×5=360).

Respectant l’ordre des 9 hiérarchies angéliques (Séraphins – Chérubins – Trônes – Dominations – Puissances – Vertus – Principautés – Archanges – Anges) et commençant au signe du Bélier (21 mars), 8 noms d’Anges sont ainsi attribués par catégorie (9×8=72), chacun de ces noms étant relié à une période de « temps » couvrant 4 à 6 jours.

Il existe également un autre type de classement, qui regroupe ces 72 Anges par « famille », chaque groupe ayant une « spécialité », qui « le pardon », qui « l’abondance », qui « la famille » ou « les enfants », qui « la force », « la lumière » ou « le bien-être »…

Inutile de détailler cette classification ici.

Vous l’aurez compris, il y aurait donc selon ces apprentis sorciers 72 Anges dévoués à notre service…

Effectuons un rapide calcul : comme il y a environ 6 milliards d’êtres humains sur terre, cela implique une « charge » de plus de … 83 millions d’hommes et de femmes pour chacun de ces Anges…

N’est-ce pas pour le moins… étonnant ?

Il est vrai que les Anges bénéficient de tous les pouvoirs que Dieu leur donne pour mener à bien leur mission, mais tout de même !

Par ailleurs, limiter la puissance d’un Ange à une seule « spécialité », aussi belle et louable soit-elle, est terriblement réducteur.

Quelle triste et pauvre image ces classifications donnent-elles aux Anges !

N’oublions pas que l’Ange est un messager, un porteur de message.

Il transmet ce qui lui est confié.

Imaginez-vous les facteurs, sur notre planète, qui se spécialiseraient les uns dans l’acheminement des lettres d’amour, les autres dans les factures, d’autres encore dans les demandes d’emploi, les faire-part, etc.

C’est absurde, n’est-ce pas ?

Si cela n’est pas concevable sur terre, comment l’admettre pour nos célestes compagnons, infiniment moins limités que nous dans leurs capacités, et les pouvoirs qui leur ont été donnés !

L’Eglise a toujours été très claire concernant ces noms attribués aux Saints Anges.

Seuls trois d’entre eux ont révélé leur nom : Michel, Gabriel et Raphaël.

Il faut donc se méfier de ceux qui prennent la liberté d’en désigner d’autres avec précision, comme l’avait fait déjà au VIIIème siècle un certain Adelbert ; celui-ci, en 745, à la demande de Saint Boniface, fut condamné dans un synode par le pape Zacharie, pour avoir inventé une prière aux anges Uriel, Raguel, Tubuel, Inéas, Tubuas, Saloac, Simiel, considérés par cette assemblée comme des démons.

(Source : Françoise Bouchard, « Les grands miracles de la dévotion », Ed. Résiac, 1996.)

Nous trouvons en effet dans le « Dictionnaire portatif des Conciles » (Paris, Veuve Didot, 1767) les lignes suivantes :

« Rome, l’an 745, 25 Octobre, sous le Pape Zacharie, assisté de sept évêques, de dix-sept Prêtres et du Clergé de Rome.

On y déposa Adelbert et Clement du Sacerdoce, avec anathème.

On y condamna au feu les écrits du premier comme impies et insensés. »

La prière composée par Adelbert était ainsi rédigée : « Je vous adresse mes voix et mes supplications, ange Uriel, ange Raguël, ange Tubuel, ange Michel, ange Inias, ange Tubuas, ange Sabaoc, ange Simiel… »

L’abbé Th. Laval précise, dans son ouvrage « Le Monde invisible ou Traité dogmatique et ascétique des Anges » (Bruxelles, 1909) :

« On a essayé de donner des noms aux quatre autres [archanges].

Le sens de ces noms : Barachiel, qui signifie Bénédiction de Dieu, – Jéhudiel, Louange de Dieu, – Uriel, Feu de Dieu, – Sealtiel, Prière de Dieu, est irréprochable.

Cependant ils ont été réprouvés au Concile de Rome de 745 parce qu’étant d’une valeur toute conjecturale, ils ne peuvent être assimilés aux trois noms donnés par le texte sacré.

L’on peut représenter les sept archanges et les honorer ensemble d’un culte spécial ; mais l’on doit alors s’abstenir de désigner par aucun nom ceux d’entre eux qui ne nous sont pas spécialement connus. » (Chap. XII)

Plus tard, en 789, le Concile d’Aix-la-Chapelle confirmera la décision du Concile de Rome en interdisant de fabriquer des noms d’anges en dehors de Michel, Gabriel et Raphaël.

Mais revenons plus précisément aux Anges gardiens.

Les affirmations du Nouvel-Age sont très « humaines »… et totalement erronées.

Dieu, infiniment miséricordieux, va bien au-delà de nos petits calculs, de ce regard si limité que nous portons sur le monde invisible.

Pour nous guider tout au long de notre pèlerinage sur cette terre,

Il a offert à chacun d’entre nous un Ange gardien particulier, qui nous suit pas à pas en ce monde, et nous accompagnera encore dans l’autre, lorsque le temps sera venu de repartir.

Pourquoi chercher à connaître son nom ?

Pourquoi vouloir le « nommer » ?

N’y a-t-il pas là quelque désir de possession (nommer une chose ou une personne, c’est avoir une certaine forme de pouvoir sur elle), ou quelque relent de rituel magique…?

Certains sites ne recommandent-ils pas de déposer ainsi sous notre oreiller telle ou telle prière adressée nominativement à notre Ange gardien, pour bien dormir ?

Nombreuses et nombreux sont les mystiques qui ont été favorisé(e)s de la grâce de pouvoir communiquer avec leur Ange gardien, certain(e)s ayant même reçu la faveur de le voir, et de converser avec lui comme avec un être de chair et de sang.

Sainte Françoise Romaine, ou plus près de nous le Père Lamy, en sont deux exemples parmi bien d’autres.

Mais cette communication directe reste une faveur divine, un don du Ciel.

Elle ne peut en rien être « provoquée », ni « commandée », par quelque technique que ce soit, et les ouvrages qui aujourd’hui prétendent le contraire ne sont que de tristes leurres, produits commerciaux dont les « gains » ne sont certes pas perdus pour tout le monde…

Toujours les Anges gardiens nous accompagnent, toujours ils restent auprès de nous, pleurant nos fautes et se réjouissant de nos pas dans la Lumière.

Telle est leur mission auprès de nous, gardiens et conseillers inlassables, envoyés par le Père pour nous aider à marcher vers Lui.

Mais les écoutons-nous toujours ?

Ne repoussons-nous pas souvent cette petite voix qui nous parle au coeur, et nous demande souvent ce qui est contraire à nos désirs, à notre volonté propre, lorsque celle-ci s’éloigne de la volonté de Dieu ?

Voici que je vais envoyer un ange devant toi, pour qu’il veille sur toi en chemin et te mène au lieu que je t’ai fixé.

Révère-le et écoute sa voix, ne lui sois pas rebelle, il ne pardonnerait pas vos transgressions car mon Nom est en lui. (Ex 23, 23)

Apprenons à les entendre, à guetter même ces conseils, à les désirer, et ne doutons pas que si un jour, le Ciel juge bon qu’il nous soit permis de les « voir » ou d’entretenir avec eux un dialogue plus abouti, cela nous sera donné, pour la plus grande gloire de Dieu !

Mais ne désirons rien d’autre, que la seule volonté de Dieu s’accomplisse, et employons toutes les forces de notre cœur et de notre esprit à désirer chaque jour davantage cet accomplissement.

Cet unique travail saura bien occuper notre vie toute entière, sur les pas du Christ qui nous en a ouvert le Chemin !

N’hésitons donc pas à nous adresser à notre céleste gardien, sans chercher à connaître son nom.

Il est là, toujours à nos côtés, prêt à nous guider si nous le lui demandons…

Travaillons à faire grandir la confiance, loin des recettes miracles et des « savants calculs », pour pouvoir dire avec David, comme dans le Psaume 131 :

Seigneur, je n’ai pas le coeur fier, ni le regard hautain.
Je n’ai pas pris un chemin de grandeur, ni de prodiges qui me dépassent.

Non, je tiens mon âme en paix et silence ;
comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi…

Les idées : Bible trafiquée – Eglises mortes

Nombre de « révélations » reçues par les Maîtres à penser du Nouvel Age laissent entendre que les textes Bibliques, et particulièrement les Evangiles ont été trafiqués volontairement par l’Eglise.

Samuaël Aun Weor (1917-1977), déjà cité, affirme (dans « Le Livre jaune ») que « nous, les gnostiques, nous sommes les seuls à posséder les textes grecs originaux des saintes Ecritures, à l’intérieur de notre sainte Eglise gnostique.

La Bible est le livre sacré des gnostiques et seuls les gnostiques peuvent la comprendre.

La Bible luthérienne est fondée sur les travaux de saint Jérôme qui, se conformant aux ordres qu’il avait reçus du pape Damase 1°, a dû arranger les choses pour les accommoder aux intérêts du catholicisme romain… »

Annie Besant (1847-1933), qui a succédé à Henry Steel Olcott à la tête de la Société de Théosophie en 1907, conseillée par un ex-ecclésiastique anglican du nom de Leadbeater (1854-1934), présente un jeune adolescent Hindou, Krishnamurti (1895-1986) comme le nouveau Messie.

« Christ » pour les Occidentaux, Bodhisattwa « Maitreya » pour les Orientaux, il est l’Instructeur Mondial qui rassemblera toutes les religions en une seule : voilà ce qui a été enseigné à Annie Besant par les Maîtres Invisibles.

Krishnamurti mettra fin lui-même à cette imposture, en rejetant la Société de Théosophie et ce personnage qu’on lui a collé sur le dos, prêchant dès lors une Théosophie « réformée », qui lui vaudra d’acquérir une réputation internationale.

Il compte encore aujourd’hui de nombreux adeptes.

L’essentiel de son enseignement est contenu dans sa déclaration de 1929, où il affirme que « la Vérité est un pays sans chemin ».

En 1980, il redit à propos de cette Vérité : « Aucune organisation, aucune foi, nul dogme, prêtre ou rituel, nulle connaissance philosophique ou technique de psychologie ne peuvent y conduire l’homme.

Il lui faut la trouver dans le miroir de la relation, par la compréhension du contenu de son propre esprit, par l’observation et non par l’analyse intellectuelle ou la dissection introspective.

» Rejet des religions établies, des Textes Sacrés, des dogmes et des rituels…

La Vérité se trouve en l’homme.

Eileen Caddy et Paolo Coelho n’affirment rien d’autre aujourd’hui, lorsqu’ils appellent à écouter notre « voix intérieure »…

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6)

Concernant la vie de Jésus telle que rapportée dans les Evangiles, Annie Besant déclare, suite aux « révélations » qu’elle a reçu concernant sa « véritable » vie : « Quel Evangile grandiose, auprès de celui de notre époque !

En présence de l’idéal majestueux du christianisme ésotérique, la doctrine exotérique des églises semble bien étroite et bien vide.

» Etroite, sans doute, comme « la porte qui mène à la vie » (Mat 13, 14) … et vide de toute prétention à un « savoir » supérieur…

« Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. » (Mat 11, 25).

Signalons à cette occasion sa première rencontre « physique » avec son Maître, telle qu’elle la relate dans son Autobiographie : « Pendant l’été de 1889, j’obtins ma première preuve directe.

C’était à Fontainebleau.

Je couchais seule dans une petite chambre.

Tout à coup je m’éveillai, tressaillant.

L’atmosphère autour de moi était comme un océan de vagues électriques, et alors apparut la glorieuse forme astrale du maître invisible à mes yeux matériels…

» Illusion ?

Hallucination ?

Quoi qu’il en soit, cet « océan de vagues électrique » fait pour le moins penser à une intervention « daimonique », pour reprendre l’expression de Jules Blois – c’est-à-dire l’intervention d’une intelligence invisible neutre, selon la théorie néoplatonicienne – et au pire à une intervention relevant de la démonologie…

Alice Bailey (1880-1949), déjà citée, qui se consacre essentiellement au retour du Messie (pas Jésus évidemment), écrit en 1948 dans « Le Retour du Christ » : « L’Eglise du Christ s’est d’ailleurs rendue tristement célèbre et inefficace par l’étroitesse de ses dogmes, par ses erreurs d’interprétations, son cléricalisme pompeux, son autorité illégitime, ses biens matériels et sa prédication d’un Christ mort. […]

L’Eglise est aujourd’hui le tombeau du Christ, et la pierre de la théologie a été roulée devant la porte du sépulcre. »

On lit de même dans « Vision du Nazaréen » (écrit anonyme, « enseignement » transmis par communication télépathique) : « Les hommes ont voulu faire moi un Dieu et se sont querellés à mon sujet…

On m’a confondu moi, l’homme, avec l’état christique qui est destiné à tous et non à moi seul et dont je voulais montrer le chemin.

L’état christique est l’union avec l’unique conscience divine, celle que j’appelle Père…

Les Grands Etres décidèrent que les peuples de l’Occident se développeraient sur le sentier de l’action, tandis que les peuples de l’Orient trouveraient la Vérité sur le sentier de la contemplation et de la quiétude d’esprit.

C’est pour enseigner l’union très heureuse de ces deux sentiers que je naquis en Palestine… »

Ces « révélations » vous paraissent loufoques ?

Elles remportant pourtant un immense succès, et ces ouvrages se vendent à des centaines de milliers d’exemplaires…

Sans doute pourrions-nous prendre pour notre compte ces lignes adressées par l’apôtre Paul à l’église de Corinthe : « J’ai bien peur qu’à l’exemple d’Eve, que le serpent à dupée par son astuce, vos pensées ne se corrompent en s’écartant de la simplicité envers le Christ.

Si le premier venu en effet prêche un autre Jésus que celui que nous avons prêché, s’il s’agit de recevoir un Esprit différent de celui que vous avez reçu, ou un Evangile différent de celui que vous avez accueilli, vous le supportez fort bien »… (2 Cor 11, 3-4)

Christian Kerboul, dans « L’Homme du Verseau » écrit : « L’histoire n’a pas de sens immanent que Dieu lui aurait imprimé.

C’est à l’homme qu’il revient de lui donner un sens et une signification.

Il faut un grand renouvellement : c’est bien d’un homme nouveau que nous préparons la naissance.

La civilisation occidentale et le christianisme sont en état de divorce objectif.

L’homme occidental ne peut plus accepter un monde créé une fois pour toute et menacé à tout moment d’une fin apocalyptique : il faut au contraire qu’intervienne une recréation, qu’un nouveau cycle cosmique commence.

» Appel à la rébellion devant Dieu… qui rappelle étrangement une rébellion beaucoup plus ancienne, qui vit la chute d’une myriade d’Anges, à la suite de celui qui les avait entraîné, lui qui avait pour nom « Porte Lumière » : Lucifer…

David Spangler, le célèbre gourou du New-Age, n’a-t-il pas déclaré : « Lorsque nous entrerons dans l’âge nouveau, chacun de nous atteindra l’initiation luciférienne » ?

Faut-il rappeler que pour le chrétien, Jésus, le Christ, est vraiment Dieu et vraiment Homme, Dieu parfait, Homme parfait ?

La constante de ces révélations reste la même pour tous. Henri de Lubac la définit (dans « Entretien autour de Vatican II ») comme « une tentative de détourner le sens profond de la révélation chrétienne vers une connaissance secrète sublime, intégrale, réservée à une élite, laquelle aurait seule capacité d’interpréter la signification cachée de l’Evangile.

Le présupposé des gnostique est toujours le même, quoi que n’apparaissant pas toujours dès l’abord : ce qui est dit dans la Bible et dans la tradition commune n’exprimerait pas, au fond, la foi en un Dieu transcendant, qui intervient dans notre monde, mais la découverte de l’homme.

Les mystères chrétiens ne seraient qu’un revêtement symbolique, pure superstition tant qu’on n’en pénètre pas le sens qu’ils traduisent pour les esprits faibles.

C’est là le plus subtil et le plus profond athéisme, l’inverse de l’attitude propre à l’incarnation, et d’abord à un sain réalisme, qui est d’humilité. »

Les idées : Rejet du péché – Inutilité du Salut

Selon ces doctrines du Nouvel Age, l’homme serait parfait, divin par nature, et donc « autosuffisant ».

Il n’a plus besoin d’être « sauvé ». Jésus n’est plus le Sauveur.

Le deuxième « Manifeste humaniste » déclare tout de go : « Aucune divinité ne nous sauvera : nous devons nous sauver nous-mêmes.

» Voilà qui est clair…

Pour l’adepte du New-Age, le salut s’obtient par l’accumulation des expériences mystiques, et les purifications intérieures obtenues par la pratique des techniques de méditation (yoga, mantras…).

Il s’agit d’un « auto-salut », en lequel Dieu n’a évidemment pas sa place.

« C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, moyennant la foi.

Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu ; il ne vient pas des œuvres, car nul ne doit pouvoir se glorifier. » (Ep 2, 8-9)

Au V° siècle, un moine breton du nom de Pélage enseignait que le pouvoir de la volonté est illimité, qu’il n’est pas besoin d’une grâce divine, et que l’homme peut se sauver par ses seules forces.

Cette hérésie – le pélagianisme – fut notamment combattue par saint Augustin.

Cela n’a pas empêché Jean-Jacques Rousseau de reprendre ces idées, ni le Nouvel Age de les faire siennes…

« Aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. » (Lc 2, 11)

» Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Lc 19, 10)

« C’est vraiment lui le Sauveur du monde. » (Jn 4, 42)

Le Verbe de Dieu s’est fait chair pour sauver le monde :

« Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé !

Je dois être baptisé d’un baptême, et quelle n’est pas mon angoisse jusqu’à ce qu’il soit consommé ! » (12, 49)

L’Evangile de Jean affirme à plusieurs reprises l’importance de cette heure :

« Personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue. » (Jn 8, 20)

« Voici venue l’heure où doit être glorifié le Fils de l’homme. » (Jn 12, 23)

« Maintenant mon âme est troublée.

Et que dire ?

Père, sauve-moi de cette heure !

Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure.

Père, glorifie ton nom ! » (Jn 12, 27-28)

« Avant la fête de la Pâque,

Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers le Père… » (Jn 13, 1)

« Père, l’heure est venue : glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie… » (Jn 17, 1)

Et le Christ lui-même annonce par trois fois sa Passion à venir :

  1. « A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter. » (Mat 16, 21 – Marc 8, 31 – Luc 9, 22)
  2. « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes, et ils le tueront, et, le troisième jour, il ressuscitera. » (Mat 17, 22 – Marc 9, 30 – Luc 9, 44)
  3. « Voici que nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort et le livreront aux païens pour être bafoué, flagellé et mis en croix ; et le troisième jour, il ressuscitera. » (Mat 20, 17 – Marc 10, 32-34 – Luc 18, 31-33)

Les idées : Rejet de la Croix

Pour les gnostiques, la vie du Messie elle-même ne garde comme seule valeur que celle d’un modèle d’un chemin initiatique, qui ne peut être suivi que par une minorité d’êtres suffisamment « évolués » (entendre « qui ont vécu un nombre suffisant d’incarnations »).

Benjamin Creme écrit dans les premières pages de son livre « Le Retour du Christ et les Maîtres de Sagesse » (« The Reappearance of the Christ and the Masters of Wisdom », Hollywood, Tara Center, 1980), que le christianisme orthodoxe présente « une image du Christ qu’une majorité de personnes réfléchies ne peut pas accepter aujourd’hui, à savoir le seul et unique Fils de Dieu, sacrifié par le Père qui l’aimait, afin de sauver l’humanité des conséquences de ses péchés.

C’est un sacrifice sanglant issu tout droit de la dispensation juive, passée et usée. » Le salut par la Croix, folie pour les païens !

Samuaël Aun Weor, déjà cité, écrit à ce sujet : « Tout ce drame du Calvaire doit être vécu à l’intérieur du plan astral, lorsque le troisième degré du pouvoir du Feu a été complété…

L’événement du Golgotha dans notre corps astral convertit ce corps en un Nazaréen vivant, plein de pouvoir et de gloire.

C’est pourquoi nous disons dans notre rituel : Je crois au Fils, le Crestos cosmique, la puissante Médiation astrale qui relie notre personnalité physique à l’immanence suprême du Père solaire… »

Rappelons donc une fois encore les paroles de l’apôtre Paul : « Nous, nous prêchons un Messie (« Messiah » en hébreu = « Christ » en grec = « oint de Dieu ») crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, il est Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu.

Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. » (1 Co 1, 23-25)…

Les idées : Maladie et auto-guérison

De nombreux centres new-age proposent aujourd’hui des techniques « ancestrales » de guérison.

Les termes et les méthodes proposées varient, mais il demeure une constante : ce n’est jamais Dieu qui guérit (à l’exemple de St Raphaël dans le livre de Tobie), mais le malade qui s’auto-guérit, qui se guérit lui-même.

N’oublions pas la philosophie de base : puisqu’il en a le pouvoir, il n’a pas besoin de Dieu, et peut donc très bien se passer de Lui.

« Hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5)

« Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14, 13).

Passons tout d’abord rapidement en revue quelques stages ainsi proposés, aux personnes « en difficulté ».

L’appel au client tourne toujours sur le même principe.

Quelques données empruntées au site « Spiritsoleil » – dont le nom même (« l’esprit du soleil ») ne laisse aucun doute quant à son appartenance à ce mouvement – serviront ici d’exemple.

Un « Atelier Thérapeutique » tout d’abord : « Vous êtes angoissé(e), souvent stressé(e), fatigué(e) ?

Vous n’arrivez pas à vous réaliser, à concrétiser vos rêves ?

Vous répétez des situations douloureuses ?… » : voilà de quoi interpeller du monde…

Pour quelle solution ?

« M. T. (thérapeute psychocorporel) vous propose une piste de réponse par la méthode du Rebirth (respiration dirigée calme et profonde, qui -en état de relaxation- permet de mettre en conscience l’origine de vos maux et de vos émotions refoulées pour les transformer et devenir acteur de votre vie) et de la Relaxation (qui vous permet d’accéder à vos ressources et vous apprend à être à l’écoute de votre corps pour un mieux être).

» L’écoute de soi qui induit le mieux-être…

Sous-entendu : à force de n’écouter que les autres, on va très mal.

Quant à la respiration profonde qui « met en conscience » les émotions refoulées, voilà qui aurait fait sourire Freud lui-même…

Ce que ce site ne précise pas, c’est que la technique du « Rebirth » cherche à atteindre l’expérience respiratoire de la naissance, expérience qui peut induire d’après le Dr Bernard Auriol « divers phénomènes émotionnels de type souvent extrêmement archaïque, comme des colères de nourrisson, des cris, des larmes, des mouvements de succion des lèvres, un sommeil impérieux, certains états plus ou moins stuporeux, des phénomènes hallucinatoires ou hallucinosiques, etc. », avant que ne soient ressenties des « impressions souvent intenses de bonheur, de joie, de paix, de détente, de lumière, d’abolition du temps…

» Entre hallucinations et délires, on voit à quels dangers ces pratiques peuvent mener !

D’autres stages sont proposés sur ce site, tels :

– les « Soirées naturistes », avec « relaxation aquatique en eau chaude » (les thermes Romains avaient du bon !) ;

– la « Tantra-Rencontre », « approche originale et synthétique du développement personnel. » …

« A tous ceux qui veulent découvrir le Tantra dans son aspect initiatique, ceux qui souffrent, qui sont « mal dans leur peau » ou qui veulent résoudre une difficulté personnelle sur le plan affectif ou relationnel, surmonter une épreuve, trouver une aide dans une situation dont ils n’arrivent pas à se sortir seuls.

» On remarquera le même ratissage vis-à-vis des êtres supposés en détresse, proie idéale pour ce type de stage, dont le prix – bien sûr – n’est jamais affiché ;

– « Devenons « fous » » : « Pour retrouver l’enthousiasme ! » affirme l’auteur de ces lignes, qui oublie (mais l’a-t-il jamais su ?) que l’enthousiasme trouve sa racine en Dieu : ce terme vient du mot grec « Théos » = Dieu, et « Enthousiasesthai » signifie littéralement être possédé de Dieu, et par suite, inspiré de lui.

« Voici venu le temps de rire de tout et de rien, Spécialité des clowns et de ceux qui veulent trouver dans l’humour de soi un début de solution à la morosité et au stress.

» Ne croyez pas que ce soit simple : il est proposé ici 2 niveaux de stage, initiation et perfectionnement !

Si cela vous fait rire, c’est bien, vous n’en avez donc pas besoin.

Plus sérieusement, il serait bon de s’interroger sur les conséquences de cette incitation à rire « de tout et de rien » : où peut-elle mener, sinon à une indifférence grandissante pour tous les maux qui couvrent la terre et déchirent les âmes de nos frères ?

Et l’on en revient au constat accablant de cet égocentrisme forcené, qui se part des « couleurs » du bien-être et de la joie !

« »L’Art-Gens » La relation à l’argent » : « S’enrichir par l’expérience » est-il annoncé ici…

Ces petits maîtres ès « spiritualité nouvelle » s’acoquineraient-ils avec Mamon ?

L’on aura remarqué le jeu de mot pseudo-lacanien (l’art-gens), dont le ridicule n’égale que la prétention à « faire sérieux » !

Le descriptif se poursuit ainsi : « Au cours de cette « Initiation » (le mot qui fait toujours mouche !), une série de jeux vous permettra de découvrir et démultiplier vos choix possibles et ceci dans différentes dimensions et sur différents niveaux de notre expérience individuelle et collective de l’argent.

Qui plus est, en fin de ce premier séminaire, vous aurez quelques premiers éléments fondamentaux pour un début de mise en pratique.

» Pour le moins obscure, cette présentation est sans doute suffisamment alléchante pour attirer quelques pauvres âmes confrontées à des difficultés financières…

– « Création de talismans », beaucoup plus direct et explicite que le précédent : « Vous apprendrez à les faire pour l’amour, l’argent, la chance et la protection. »…

A quand un stage intitulé « Devenez Mage en trois leçons », ou une adaptation pour les enfants : « Réveille l’Harry Potter qui est en toi ! » ?

– « Ecole de Thot – Médecine Holistique »

– Passons sur les références du titre à l’Egypte ancienne, rien que de très classique, pour remarquer que là encore il s’agit d’une initiation avec « quatre niveaux de formation, correspondants à quatre niveaux de conscience, [qui] révèlent le talent de chacun à transformer sa vie pour devenir qui il est vraiment.

» Suit une citation qui ne mange pas de pain, histoire d’inclure le mot « alchimie » dans la présentation, citation destinée à éveiller l’appétit d’esprits en mal de « connaissances » : « Tout ce qui est en bas est comme en haut, Tout ce qui est en haut est comme en bas » (Une loi alchimique de base) »…

Rien n’indique bien sûr que le responsable de ce stage ait approfondi l’alchimie au-delà de cette « base », mais qu’importe : c’est ce que l’on appelle jeter de la poudre aux yeux…!

– « L’Eveil du Corps de Lumière »

– « Pourquoi je suis allergique ? »

– « Les Bols Tibétains »

– « Harmonisation Energétique de vos 7 Corps Subtils »

– « Sortir hors de son corps : la voie royale vers l’Eveil »… sont d’autres intitulés de stages ou formations qui balayent ainsi un large éventail, susceptible de répondre aux demandes éclectiques des clients potentiels.

Mais ce site ne détient pas le monopole de ces stages et formations New-Age, qui sont animés par une multitude de « Maîtres » qui se sont fait une spécialité dans l’invention de nouvelles sciences du « bien-être ».

L’on découvre ainsi au détour d’un site ou d’une revue spécialisée, des stages de « Tantra chamanique », de « Psychothérapie transpersonnelle », ou de « Kinésiologie », des formations telle que « Comment devenir biomagnétiseur » (« chacun de vous a en lui tous les pouvoirs » !), ces guérisseurs à mains nues affirmant sans complexe que « le don n’existe pas, ça s’apprend »…

« Tout don excellent, toute donation parfaite vient d’en haut et descend du Père des lumières… » (Jc 1, 17)

« Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?

Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais reçu ? » (1 Cor 4, 7)

Vous pourrez apprendre aussi « l’Art du Chi » sur le site « Devenez Biomagnétiseur » (http://www.biomagnetisme.com), suivre une formation de « Praticien Ayurvédique » à L’institut Européen d’Etudes Védiques (http://www.atreya.com), apprendre « l’astro-homéopathie » chez un naturopathe (http://www.astrohomeo.com), que ses études ont amené à la conclusion évidente que « Astrologie = Homeopathie = Numérologie.

On pourrait y rajouter + acupuncture + graphologie + kaballe + mythologie + tarot », ou encore chez Euronature

– Instituts de Formation des médecines douces (http://www.euronature.fr), découvrir en vrac l’hydrologie, la phytologie, la Chirologie, les reflexothérapies, l’héliothérapie, la chromatologie …

On pourrait citer encore la kinésiologie, l’iridologie, la biothérapie, l’agrobiologie, la morphopsychologie, l’auriculothérapie…

Ce dernier site a au moins le mérite de proposer une définition extrêmement claire de la naturopathie, qui admet y lit-on « dans sa conception Philosophique l’existence d’un principe vital intelligent, la « Nature Médicatrice » ou force vitale intelligente et auto-guérisseuse.

C’est ce principe qui préside au devenir sanitaire de l’être humain tant que celui-ci ne transgresse pas les grandes lois biologiques.

» Voilà sans doute la solution à proposer aux millions d’êtres humains qui souffrent de malnutrition en ce monde, qui feraient donc bien de retrouver le chemin de leur « Nature médiatrice » avant qu’il ne soit trop tard…

Ah, que la pensée de l’homme peut s’enfler d’orgueil, lorsque le corps est repu !

Revenons-en à la maladie et à la guérison vue par le Nouvel Age.

Spécialisés dans les techniques du Reiki (terme japonais qui signifie « Energie universelle de vie », désignant aujourd’hui une « méthode de guérison par l’imposition des mains »), de nombreux sites abordent ainsi le thème de la maladie et de la guérison.

Outre le fait que le Reiki est particulièrement recommandé par les « Maîtres » qui le pratiquent contre le stress, l’insomnie, la migraine et la fatigue, il est censé également favoriser « la croissance personnelle et la paix intérieure »…

Pas d’erreur, nous surfons bien sur la vague new-age.

L’un de ces sites (Reiki-libre.net : http://www.reiki-libre.ch/origines.htm) nous apprend que « Les enfants de la civilisation MU étaient initiés dès l’âge de 7 ans à cette méthode de guérison.

Ce sont eux qui ont transmis le savoir au peuples de l’actuelle Inde et du Tibet.

» Rappelons-nous : plus c’est ancien, et plus ça marche !

Notons également que nombre de ces sites internet ne manquent pas de préciser que le fondateur de cet « art sacré » retrouvé, le Dr Mikao Usui, était un religieux « chrétien » japonais… histoire de ratisser large, vous l’aurez compris.

L’initiation (le mot qui attire les foules !) est scindée en trois niveaux (remarquez le choix du vocabulaire employé) :

« Au premier niveau, l’adepte reçoit quatre initiations (transmissions d’énergie), ouvrant ainsi et à tout jamais le canal à travers duquel l’énergie Reiki circule.

On y apprend aussi la technique d’imposition des mains et de transmission du Reiki.

Au deuxième niveau, l’adepte reçoit une autre initiation.

Trois symboles sacrés lui sont également enseignés.

Ainsi, le praticien dispose d’une plus grande puissance de transmission.

De plus, on y apprend comment transmettre le Reiki à distance.

L’initiation à ces symboles s’avère obligatoire afin qu’un praticien Reiki puisse les utiliser.

Le troisième niveau est celui à atteindre pour devenir maître.

Ce niveau permet d’initier les adeptes au Reiki. »

« Canal », « énergie », « puissance », « transmission à distance », on retrouve là le vocabulaire habituel du new-age.

Ce que ces sites avouent moins facilement, c’est le prix demandé pour ces initiations… Un ancien adepte, François Perrin, en témoigne sur son site internet

Les « symboles sacrés » délivrés au deuxième niveau ayant été révélés au grand public par Diane Stein dans son livre « Reiki Essentiel », il a fallu trouver aux « Maîtres » enseignants d’autres astuces pour justifier l’élévation dans l’initiation, et… son coût exorbitant.

De nouvelles « branches » Reiki ont ainsi été créées (« Usui », Karuna », « Chirurgie Energétique », etc.), et un Maître plus astucieux que les autres, William H Rand, a déposé en 1995 un copyright sur de nouveaux symboles, se mettant ainsi à l’abri de toute divulgation intempestive…

Notez tout de même qu’il ne les a pas sortis de sa poche tel un magicien : « Il s’agit en fait de symboles découverts par Dr Usui et qui n’étaient pas donnés jusqu’à aujourd’hui, car le niveau de conscience des initiés reiki n’était pas suffisamment élevé pour accepter cette nouvelle énergie.

» Les initiés reiki ont donc fait de grands progrès en l’espace d’un siècle, et ils ont suffisamment « élevé leur niveau de conscience »…

Mais jusqu’où iront-ils ?

Sur le site Reiki-libre.net (http://www.reiki-libre.ch/r_karuna.htm) cité plus haut, vous apprendrez également que le Reiki karuna est « la force puissante de tous les êtres éclairés qui travaillent afin d’amener la paix et l’harmonie sur la terre.

Ces êtres nous envoient continuellement une quantité illimitée d’énergie, mais nous ne sommes pas tous réceptifs. » …

D’où la nécessité de rejoindre rapidement ces stages d’initiation, pour ne pas laisser se perdre ces ondes bienfaisantes !

Nous retrouvons ici la notion de guide spirituel, ces « Maîtres Invisibles » chargés de nous guider sur la voie de l’élévation…

Vous apprendrez aussi que le Reiki karuna « agit aussi sur la libération des blocages inconscients et karmiques.

» Tout de même, plus vite on en aura fini avec nos réincarnations, et mieux ce sera…!

Vous apprendrez enfin que « en pratiquant le Reiki karuna, les initiés ont souvent des contacts avec leurs guides, anges ou moi supérieur, et sentent la présence d’autres êtres de lumière.

» Assimiler notre Ange gardien (voir notre dossier) avec le « moi supérieur » est également un élément que l’on retrouve assez souvent dans la littérature new-age.

Remarquez bien que pour « ressentir » cela, il faut déjà être « initié »…

Vite, vite, inscrivons-nous…

Pour le Reiki comme pour les techniques de méditation, l’on trouve sur internet un certain nombre de sites où sont présentés côte à côte – comme s’ils étaient semblables, ou du moins complémentaires – références catholiques et références typiquement New-Age.

Par exemple, sur un site (http://sylde.chez.tiscali.fr/spirit.htm) où l’on trouve des citations d’Edgar Cayce à côté de celles de Mère Teresa et du Padre Pio, site dont le but recherché est « de vous permettre de mieux connaître cette remarquable technique curative qu’est le Reiki et de vous présenter différentes méthodes qui peuvent vous aider à retrouver un équilibre personnel.

» Vous y apprendrez ainsi à la rubrique « Prière » que « La foi est la croyance sans limite que ce que l’on demande est déjà servi… [une espèce de super méthode Coué !]

La foi n’a rien à voir avec la croyance en un Dieu particulier.

Tout ce qui vit dans l’Univers est composé de l’énergie de vie divine et répond à des principes de lois de créativité.

La foi met en œuvre une loi.

La pensée met l’énergie de création en action.

L’émotion lui donne vie. […]

Dieu est une force de vie intelligente de création incommensurable.

Il a établi des règles, des lois de réaction qui mettent en route la création.

C’est vous et uniquement vous qui, en réglant l’intensité de votre désir, mettez ou non en activité le résultat de votre demande.

» Autrement dit, celui qui n’est pas « exaucé » de sa prière, est celui qui a mal « réglé » son désir…

Pauvre de lui !

La page des citations est plus explicite encore, puisque l’on y trouve aux côtés de Carlos Castaneda

(« Peu importe le chemin : tous les chemins se valent.

L’important est de suivre un chemin qui a du cœur »), ces citations qui nous ramènent tout droit à l’égocentrisme si caractéristique du Nouvel Age : « C’est un inestimable bien de s’appartenir à soi-même » (Sénèque), et « Il n’y a qu’une réussite : pouvoir vivre comme on l’entend » (Darlington Morley, 1890-1957, romancier, poète et essayiste américain)…

Paolo Cuelho n’a décidemment rien inventé !

« Demandez et l’on vous donnera… car quiconque demande, reçoit…

Si vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui l’en prient ! » (Mat 7, 7-11 – Luc 11, 9-13)

La « Chirurgie énergétique » est plus surprenante encore, puisque les Maîtres qui l’enseignent affirment pouvoir guérir non seulement les inévitables dépressions (quel proie intéressante que le déprimé !), les migraines, hernies discales, cicatrices douloureuses, fibromes, kystes, etc., mais encore des douleurs dues à de vieilles blessures ou opérations, telles que fractures ou hématomes, … et bien d’autres encore !

Qu’est-elle et d’où vient-elle ?

« Nous trouvons là les bases d’une chirurgie micro vibratoire du futur, à moins qu’il ne s’agisse d’une redécouverte des bases d’une science énergétique oubliée depuis des millénaires, gardée secrètement par quelques initiés !!

Les fameux guérisseurs Philippins.

En Inde, vous pouvez trouver des grands sages qui pratiquent de la même façon, mais qui ne se font pas forcément connaître.

» Un lointain passé et l’Orient restent la référence suprême en matière de « technique » new-age : la « Chirurgie Energétique » n’échappe donc pas à la règle.

Il est fait ici référence aux « guérisseurs Philippins », ces guérisseurs à mains nues qui ont fait l’objet de maints reportages télévisés et d’articles de presse.

Il s’agit pour eux de « Chirurgie psychique », portée à la connaissance du public dès 1958 par deux journalistes américains, Ormond et Mac Gill.

Nous ne détaillerons pas cette approche de la « guérison », qui sort du cadre de ce dossier, et qui mériterait à elle seule une étude à part entière…

Restons dans le domaine de l’énergie, avec la méthode de l’Energie Universelle, prônée par l’IHUERI (Institute for Human and Universal Energy Research Inc.), institut fondé aux Etats-Unis en 1991 par Dang Minh Luong (né en 1942 au Viêt-Nam) et Vien T. Phan (traducteur en américain et en français des textes de Luong).

Ce dernier se présente comme l’héritier spirituel de Dasira Narada (1846-1924) – lui-même fondateur à Ceylan de l’Ecole spirituelle de l’énergie universelle – et envoyé sur terre pour compléter « l’œuvre ratée de Bouddha et de Jésus », c’est-à-dire unifier toutes les religions…

Quelle est donc cette méthode, développée par Maître Dang, alias Narada III ?

Elle consiste à « injecter de l’énergie universelle dans l’organisme du patient pour neutraliser son état d’affection, en débloquant les canaux d’énergie.

» On accède à ces canaux d’énergie par les sept « chakras » du corps humain, qui doivent donc être ouverts.

Et c’est précisément parce que « les chakras se sont fermés que l’humanité a régressé, et qu’elle s’enfonce chaque jour de plus en plus profondément dans le Mal, le matérialisme, la compétition, le meurtre, les guerres.

» Heureusement, la méthode de Luong « contribuera à la guérison de l’humanité dans la nouvelle ère.

» Vaste programme !

Et Luong promet ainsi de tout guérir, non seulement le diabète, l’hypertension, les maladies mentales, les douleurs rhumatismales, les problèmes gynécologiques, etc., mais aussi le cancer et le sida…

En 1993, Luong a déplacé son quartier général à Bruxelles, où il a fondé l’Institut européen de recherche de l’énergie universelle.

IHUERI-France est devenu HUE-France.

En 1994 a été créée la S.C. Spiritualité Humanité Yoga (S.H.Y.), destinée à « l’enseignement, la recherche et le développement des potentialités humaines et spirituelles liées notamment au Yoga de l’Énergie Universelle.

» Il y aurait aujourd’hui plus de 20.000 adeptes de ce mouvement dans le monde, qui est particulièrement bien implanté en France…

Anne Givaudan se réfère également aux guérisseurs philippins, lorsqu’elle parle de « Chirurgie éthérique », méthode thérapeutique qu’elle pratique conjointement avec la médecine « essénienne », cette dernière retrouvée au cours de « recherches à travers les annales akashiques ».

Elle déclare ainsi dans une interview accordée à « L’Ame et le Cœur » (http://perso.wanadoo.fr/amecoeur/index.html) (voir la rubrique « La Presse des Thérapies ») : « nous avons revécu et retranscrit une vie qui s’est déroulée à l’époque des esséniens et de Jésus, où nous avions été initiés l’un et l’autre [avec Daniel Meurois] à la lecture des auras, au voyage astral et aux soins.

Il nous restait à compléter notre vie présente en retrouvant les thérapies.

Beaucoup d’esséniens avaient la réputation d’être de grands thérapeutes.

Ils tenaient leur science des médecins égyptiens qui eux-mêmes la tenaient d’autres civilisations très anciennes et disparues comme celle de l’Atlantide.

» Nous retrouvons cette référence à un passé lointain et mystérieux, gage de sérieux et de réussite… du moins en matière d’attrait pour les clients potentiels, qu’ils soient acquéreurs de livres et/ou participants aux stages proposés sur le site !

Mais l’Atlantide, c’est encore trop peu… Anne Givaudan précise donc dans une autre interview (publiée dans le Magazine Nexus n°15, juillet-août 2001 – cf. le site Essania (http://membres.lycos.fr/essania/intsoins.html)) : « Les Esséniens avaient reçu leurs enseignements des thérapeutes d’Egypte qui eux-mêmes les tenaient de l’époque de l’Atlantide, …des Hommes de Sagesse Atlantes qui avaient été eux-mêmes enseignés par des êtres de la planète Vénus.

» Tenterons-nous une surenchère ?

Qui dit mieux ? …

Sirius à ma droite ? …

Andromède à ma gauche ? …

Pour ce qui est de l’origine de nos maladies, Anne Givaudan nous l’explique, tout est clair : « Chez les Esséniens, la maladie n’était jamais considérée comme une ennemie.

Elle était le signal pour indiquer que quelque chose n’allait plus entre les différents niveaux de l’Etre.

Lorsqu’il n’y a plus accord entre nos pensées, nos actes et nos paroles, il se passe en nous une fissure, une baisse d’immunité qui laisse la porte ouverte à ce qui par la suite, générera nos maux des plus légers aux plus lourds.

» Pauvres mystiques chrétiens de tous les âges, qui ont souffert le martyre en ignorant ce déséquilibre intérieur, cause de tous leurs maux…

« C’est en fait dans notre façon de recevoir, de comprendre ce qui nous arrive (évènements ou rencontres) que tout se joue, l’événement en lui-même est neutre, il s’avère une simple expérience mais il prend une forme, une couleur, une pensée, une émotion selon l’angle sous lequel nous allons le regarder.

C’est de là, de cette simple façon de recevoir la vie que tout dépend. Sans doute est-ce pour cela que les grands courants de pensée prônent des façons de prendre la vie avec détachement et sérénité…

» Surtout, ne nous laissons pas toucher par la douleur de l’autre : la compassion (cum patire = souffrir avec) n’est ici même plus de mise !

Et l’efficacité des soins, direz-vous ?

Elle dépend du malade, et seulement de lui : « La question de croyance n’a rien à voir avec l’efficacité de ces soins, pourtant le thérapeute n’a rien à proposer.

C’est au malade de faire la démarche, de demander de l’aide et non à celui qui soigne.

L’essentiel est que le « malade » ou plutôt « le patient » sache que c’est lui qui est à l’origine de son problème et personne d’autre.

» Voilà qui a le mérite d’être clair…

Et Anne Givaudan d’ajouter : « Même si dans un premier temps, cette approche semble culpabilisante : « Comment, vous prétendez que c’est moi qui suis à l’origine de mon cancer !…

» Cela permet à l’intéressé de reprendre son « pouvoir » de ne pas se laisser embarquer n’importe où et n’importe comment comme une victime vers l’abattoir.

Si notre façon de comprendre, d’appréhender un événement peut nous rendre malade, cela signifie aussi que nous avons en nous le pouvoir de dénouer, de changer, de transformer cette vision sur ce qui nous détruit pour en effacer les traces.

» Et nous revoilà bien au centre même du new-age : apologie de la volonté propre, qui détient en potentialité tous les pouvoirs… : je veux, donc je peux.

A l’opposé de l’abandon à la volonté divine, prônée par Jésus !

Amédée Louis-Fernand, auteur de « Résurrection », affirme d’entrée que « La Résurrection de la femme, de l’homme, doit avoir lieu de leur vivant sur cette Terre.

Chacun devra un jour effectuer son chemin de croix pour accéder au prochain stade de Vie, celui de la Conscience. » Au moins, l’on sait où l’on met les pieds !

Ce « guérisseur intuitif et thérapeute d’exception » tel que nous le présente son site internet (http://www.amedee.org/french/accueil.html) croit lui en la Consciensothérapie.

« Seul l’éveil de la conscience permet d’aboutir à la seule guérison authentique.

» Auteur de cette méthode de guérison, Amédée souhaite qu’avec elle « nous puissions grâce à notre transformation personnelle vivre l’éveil de notre conscience et devenir les acteurs de notre propre guérison, et trouver ainsi la sérénité et les réponses aux questions essentielles de la vie.

» Vaste programme… où l’on retrouve bien sûr cette constante de l’homme centré sur lui-même.

Mentionnons encore les « Groupes de prière » fondés par Maguy Lebrun (plus de 300 groupes en France, une vingtaine en Suisse romande).

Chaque groupe est constitué de dix à quinze personnes ; chacun invoque sa divinité, après quoi, en appelant les « esprits guides », on passe à l’imposition des mains pour la guérison physique et spirituelle…

Avec tout cela, l’on est en droit de se demander ce que sera la médecine de demain, et si tous les praticiens « traditionnels » ne se retrouveront pas au chômage.

Et bien, c’est précisément ce que prédit Omraam Mikhaël Aïvanhov (1899-1986), le fondateur de la Fraternité Blanche Universelle, dont nous avons déjà parlé.

La « FBU » (http://www.fbu.org) est une école initiatique qui défend deux théories : d’une part un « héliocentrisme christique » (le Christ, prince cosmique, vit dans le soleil – or primordial – le centre universel de toutes les religions : « Il est temps maintenant de se tourner vers le principe universel qui est l’origine de toutes les religions, et de déchiffrer le symbole de cette religion universelle : le soleil. »), et d’autre part l’habituelle croyance en la réincarnation et en la loi de causalité (karma).

Selon la FBU, Mikhaël Aïvanhov est le 19° Grand Maître de l’humanité, après Krishna, Bouddha, Zoroastre, Moïse, Jésus et quelques autres…

Lors d’une conférence donnée à Toulouse en 1970, et rapportée par le journal « L’Avenir de la médecine », ce « grand maître » annonce :

« Comment sera la médecine dans l’avenir ?

Je vous l’ai dit : en chômage, parce que je peux proposer à l’Etat un moyen de faire chômer tous les docteurs. Comment ?

C’est très simple.

Je lui demanderai un endroit que je choisirai moi-même, un endroit vaste et très beau.

Là, je ferai construire des bâtiments dont je choisirai aussi les formes et les couleurs.

Il y aura des fleurs, des peintures, des statues, etc., et ce sera un endroit où les femmes enceintes seront logées et nourries gratuitement pendant neuf mois.

Tout leur sera facilité.

Elles entendront des conférences, des concerts, et elles feront un travail spirituel.

Bien sûr, leurs maris viendront les voir et eux aussi entendront des conférences.

Voilà le moyen de mettre au monde des enfants qui ne seront jamais malades ! […]

Si les enfants sont malades ou criminels, c’est parce que les parents ne savent pas comment les mettre au monde.

Si les jeunes filles et les jeunes garçons lisaient ce que j’ai dit, il y a trente ans, sur les mystères de la galvanoplastie, ils verraient comment ce processus de la galvanoplastie se répète, en réalité, dans tous les domaines et en particulier dans celui de la gestation des enfants.

Ils comprendraient où se trouvent, dans la femme enceinte, la solution métallique, l’anode, la cathode, le moule en gutta percha, etc., et ils sauraient comment ils peuvent obtenir des enfants magnifiques […].

Oui, quand je vois comment l’Etat dépense inutilement des milliards pour des cliniques, des prisons, des tribunaux, je me dis que, s’il se décide à économiser, je peux supprimer tout cela ; parce qu’il n’y aura plus de malades, il n’y aura plus de criminels…

Alors, dites-moi maintenant, si ce n’est pas scientifique.

Il n’y a rien de plus scientifique que ce que je viens de vous dire.

» Vous ne connaissez pas la galvanoplastie spirituelle ?

O.M. Aïvanhov nous apprend (in « La Nouvelle Terre ») que c’est à elle que l’humanité devra son salut : « La mère connaissant la loi de galvanoplastie décide de l’utiliser pour mettre son enfant au monde.

Dès qu’elle a reçu le germe dans son sein (la cathode), elle place dans sa tête (l’anode) une lame d’or, c’est-à-dire l’idéal le plus sublime.

La circulation s’établit et le sang qui parcourt le corps apporte au germe le métal supérieur.

L’enfant grandit enveloppé de ces vêtements d’or et, quand il est robuste, capable de vaincre les difficultés, les maladies, les influences nocives.

» Tout est beaucoup plus clair…!

La FBU compte aujourd’hui 2000 (!) adeptes en France, notamment à Sèvres et dans le sud de la France, mais est également présent dans plus de 30 pays, dont la Belgique, la Suisse, et le Canada…

Les idées : le domaine « artistique »

Exploitant le filon commercial que représentait potentiellement la fascination de l’homme pour l’inexpliqué et le mystère, nombre d’auteurs et de maisons de productions ont depuis longtemps investi dans ce domaine.

Toutefois, les productions de ces vingt dernières années affichent de tels points communs, qu’il devient aisé de les rattacher au mouvement New-Age.

Dans le domaine de la littérature – et en dehors bien évidemment des ouvrages affichant ouvertement leur appartenance à ce mouvement – nous signalerons simplement quelques exemples significatifs.

Le succès rencontré par « La prophétie des Andes », vendu à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde, est phénoménal.

Ce livre propose rien de moins qu’une « révélation » nouvelle, qui aurait été tenue cachée jusqu’à nos jours…

Les ouvrages écrits par Stephen King, qui sont tous devenus des succès de librairie, tant aux Etats-Unis que dans notre pays, s’appuient tous sur le même schéma : pouvoirs surnaturels, phénomènes inexpliqués, etc.

Plus récemment, « L’Alchimiste » de Paolo Coelho, déjà cité, a fait un triomphe en librairie.

Ressorti de cartons poussiéreux par la maison d’édition après plusieurs années de sommeil (les éditeurs savent sentir le sens du vent…), ce livre détaille par le menu la quête spirituelle d’un jeune berger.

Soupe ésotérico-magique émaillée de citations des Evangiles, cette quête commence devant une église en ruine (le symbole est clair…) et aboutit à la découverte d’un trésor, véritable coffre rempli de pièces d’or, monnaie sonnante et trébuchante, qui fait la joie du héros…

Pour le reste, les citations que nous avons proposées précédemment suffisent à en donner la couleur générale.

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mat 6, 21).

Concernant la production cinématographique et télévisuelle, les exemples abondent.

Les exemples des séries télévisées comme « X-Files », « Charmed », « Buffy » ou « Dark Angel » sont assez significatifs.

Venus des Etats-Unis – où est né le mouvement New-Age – ils ont tout comme lui rapidement atteint notre continent.

Tous exploitent jusqu’à la corde le créneau de l’inexpliqué et des pouvoirs magiques : sorcellerie, magie, voyance…

Au cinéma, le scénario du film « Le 5° élément » – film qui a connu un succès considérable – s’appuie sur un double argument, profondément simpliste : le Mal absolu, extérieur à la terre, est capable de la détruire, et le Bien absolu, tout aussi éloigné de la terre, est là pour la sauver.

Je passerai sur l’image du « Mal », gigantesque boule de magma en fusion (les peurs ancestrales restent les mêmes !), pour préciser comment Luc Besson, réalisateur de ce film, voit le Bien absolu : il est « l’Etre suprême, chargé de répandre la vie dans tous les univers », parle une langue parlée depuis la nuit des temps, et prend corps sur notre terre sous la forme… d’une jeune femme, qui traversera la totalité du film dans des tenues vestimentaires pour le moins suggestives, et… ne sait pas ce que c’est que l’amour !

C’est donc un terrien qui sera dans ce domaine son « initiateur »…

Que dire d’une telle inversion de la Vérité révélée, que penser de l’identité du véritable inspirateur de ce film ?

Le doute est-il possible ?

Notons que c’est ce même réalisateur qui est l’auteur du « Grand Bleu », devenu un film culte pour tous les adeptes du Nouvel Age.

Mais pour être plus efficace, ces doctrines doivent toucher aussi les enfants.

Comment s’étonner dès lors du succès remporté par des ouvrages tels qu’ »Harry Potter », qui prônent l’initiation aux techniques de sorcellerie et de magie, pour obtenir des pouvoirs « surnaturels » ?

Les éditions pour le monde entier des quatre volumes de cette série ont atteint les 175 millions d’exemplaires !

Nous sommes loin de la naïve fée Carabosse, et des combats à l’épée du bon chevalier contre le dragon…

Il y a dans cette littérature destinée aux enfants un danger évident, qui ne semble pourtant pas inquiéter des parents mal informés, ou désintéressés de l’avenir spirituel de leur progéniture…

Le développement du formidable marché que représente la fête d’Halloween en est un autre exemple.

Marché juteux pour les commerçants, cette fête célébrée la veille de la Toussaint, transforme les enfants en sorcières, monstres et squelettes.

« Avec Halloween, on imite les défunts, et leurs fantômes reviennent chez nous pour nous faire peur et nous menacer de la mort ; à la Toussaint, au contraire, nous attestons que nos défunts sont des vivants, et que nous sommes promis à les rejoindre dans la cité de Dieu » écrivait Mgr Hippolyte Simon, évêque de Clermont-Ferrand, dans son livre « Vers une France païenne ? » (Cana éditions, 1999).

Nous retrouvons ici cette inversion des valeurs chrétiennes, déjà signalée à plusieurs reprises.

Dans le même ordre d’idée, les cours de récréation de nos écoles ont été envahies par les « Pokemon », venus tout droit du Japon.

Pokemon est l’abréviation de « Pocket monster », ce qui signifie « Monstre de poche ».

Tous ces animaux bizarres portent de manière déguisée des noms de démons…

Comment un chrétien pourrait-il affirmer que tout cela est sans importance…?

Qu’il faut bien que les enfants s’amusent…?

Oublierons-nous que Satan est le singe de Dieu ?

Que les âmes de nos enfants sont les plus fragiles, qu’elles sont celles que nous devons protéger et défendre en priorité ?

Et qu’elles sont des proies enviées par celui qui a juré leur perte ?

N’avons-nous pas le devoir de protéger leur cœur, leurs yeux, leur âme et de les faire grandir en Dieu ?

« Si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer. » (Mat 18, 6)

« Jusqu’à quand clocherez-vous des deux jarrets ?

Si YHWH est Dieu, suivez-le ; si c’est Baal, suivez-le » (1 Roi 18, 21)

« Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction.

Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant YHWH ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à lui ; car là est ta vie… » (Dt 30, 19-20)

L’on peut aussi s’interroger sur la fonction sociale de telles fêtes organisées, et au-delà, sur leur conséquence directe sur notre vie intérieure, comme le fait Damien Le Guay dans son livre « La face cachée d’Halloween » (Le Cerf) : « Le néo-paganisme, avec ses rites, ses sorcières et ses cultes, implique une certaine « métaphysique » de la fatalité.

« Nous n’y pouvons rien.

C’est ainsi.

» Le christianisme, lui, qui vient évangéliser le vieux fond de paganisme de tout un chacun, en appelle toujours à la liberté des individus.

L’enjeu implicite est de taille : sommes-nous soumis à des forces anonymes ou libres d’aimer un Dieu personnel ?

Depuis une quinzaine d’années, beaucoup de fêtes artificielles se sont glissées dans notre calendrier. Philippe Murray attribue cette nouveauté au « partifestif » qui tendrait à imposer un certain amusement forcé.

Déjà Bernanos, en son temps, s’insurgeait à l’idée de « gaver d’optimisme un monde désespéré ».

Toutes ces fêtes tendent à nous gaver d’un optimisme de convenance, vide de sens et plein de réjouissances creuses.

Alors, quand la confiance diminue et le désarroi augmente, la fête, sorte de sédatif social, prend de plus en plus d’importance.

Il faut combler le vide, le remplir !

Aujourd’hui, par une sorte de dérive, les fêtes se célèbrent elles-mêmes.

Que fêtons-nous ?

Rien.

Tout est prétexte, tout est occasion pourvu que l’ennui disparaisse.

Cette festivité tyrannique est, d’une certaine manière, une conspiration contre la vie intérieure.

Faut-il avoir, ainsi, peur de se retrouver seul avec soi-même ou, au contraire, oser prendre le risque de la belle solitude ? »

Conclusion : Osons notre foi !

« L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront leur foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques, séduits par des menteurs hypocrites marqués au fer rouge dans leur conscience. » (1 Tim 4, 1-2)

« Voici que mon retour est proche, et j’apporte avec moi le salaire que je vais payer à chacun, en proportion de son travail.

Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin.

Heureux ceux qui lavent leurs robes ; ils pourront disposer de l’arbre de Vie, et pénétrer dans la Cité, par les portes.

Dehors, les chiens, les sorciers, les impurs, les assassins, les idolâtres et tous ceux qui se plaisent à faire le mal ! » (Ap. 22, 12-15)

Au-delà de l’aspect lucratif que représente pour tous les gourous de ce mouvement l’édition et l’organisation des stages et autres séminaires, on ne peut exclure l’origine démoniaque de nombre de phénomènes attachés au New-Age, comme à son origine même.

Le Père Joseph-Marie Verlinde déclarait lors de ses conférences de Carême à Notre-Dame de Paris en 2002 : « Il est temps que le monde redécouvre que le christianisme est la religion de l’amour.

Le pape Pie XII écrivait déjà, dans sa « Lettre encyclique sur le Sacré Cœur : Haurietis Aquas » du 15 mai 1956 : « On n’aura jamais la vraie connaissance de Jésus crucifié si l’on ne pénètre pas dans la mystique intimité de son Cœur. »

Le Cœur transpercé est le livre ouvert où se lit le message d’amour d’un Dieu qui se révèle en se livrant sans réserve.

» (J-M Verlinde, « Le christianisme au défi des nouvelles religiosités », Presses de la Renaissance, 2002)

Alors osons dire les risques et les dangers des idées véhiculées par le Nouvel Age, aux antipodes de la loi d’Amour évangélique.

Osons dénoncer la fausse tolérance de ce mouvement, qui n’aspire qu’à voir disparaître le christianisme et l’Eglise.

Et osons dire Dieu, puisque nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde.

Osons témoigner de la joie offerte par Jésus, vrai Dieu et vrai Homme, le Christ Vivant.

Osons parler de Lui, Chemin, Vérité et Vie.

Osons dire notre foi et la gratuité de la grâce de Dieu.

Osons témoigner de Son Amour et de Sa Miséricorde.

Osons !

« C’est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom.

Qu’Il daigne, selon la richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit pour que se fortifie en vous l’homme intérieur, que le Christ habite en vos cœurs par la foi, et que vous soyez enracinés, fondés dans l’amour.

Ainsi vous recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu. » (Ep 3, 14-19)

« Mais vous, très chers, rappelez-vous ce qui a été prédit par les apôtres de notre Seigneur Jésus Christ. Ils vous disaient : « A la fin du temps, il y aura des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies. »

Ce sont eux qui créent des divisions, ces êtres « psychiques » qui n’ont pas d’esprit.

Mais vous, très chers, vous édifiant sur votre foi très sainte, priant dans l’Esprit Saint, gardez-vous dans la charité de Dieu, prêts à recevoir la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle.

Les uns, ceux qui hésitent, cherchez à les convaincre ; les autres, sauvez-les en les arrachant au feu ; les autres enfin, portez-leur une pitié craintive, en haïssant jusqu’à la tunique contaminée par leur chair.

A celui qui peut vous garder de la chute et vous présenter devant sa gloire, sans reproche, dans l’allégresse, à l’unique Dieu, notre Sauveur par jésus christ notre Seigneur, gloire, majesté, force et puissance avant tout temps, maintenant et dans tous les temps !

Amen. » (Jude 17-25)