Esprit satanique manipulation

Voici des informations, Dieu m’a guidé vers ces supports, dans un mensonge, il y a toujours une vérité.

La matrice tout est faux

Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. [APO. 12:9]

CONSTELLATIONS ET ZODIAQUE

LE LIVRE DES MORTS

Le ciel de l’Egypte est à l’origine de plusieurs de nos constellations, les éléments que l’on ajoute après n’en sont que la continuation.

Il n’explique pas les mystères, mais c’est le seul que nous avons, d’autres artefacts devraient nous indiquer le véritable message des anciens.

En attendant la REVELATION, c’est toute notre structure de civilisation qui est écrasée, les Zodiaques sont purement une création des Temples pour tenir les adeptes et donc les esclaves.

Avec la découverte d’autres artefacts, c’est toute la structure du ciel qui explose.

En Turquie-Syrie, à 64 kilomètres au nord de GOBEKLI TEPE, la région de NEVALI CORI est la zone connue comme le premier endroit au monde où le blé fut cultivé à grande échelle, 8000 ans avant les pyramides, c’est à dire il y a 12 000 ans !

L’image de l’ARBRE DE VIE apparait pour la première fois sur le site, les nombreuses figures sont toutes en relation avec le ciel, le site est un observatoire.

Si la découverte du site de GOBEKLI TEPE détruit à jamais le système antique basé sur les figures des mésopotamiens, nous savions avec les fresques de l’Egypte que la base du Zodiaque était le » Livre des Morts » des Anciens Égyptiens que l’on traduit par » Le Livre pour Sortir au Jour » .

Le » jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s’opposant aux ténèbres, à l’oubli, à l’anéantissement et à la mort.

Dans cette perspective, le défunt égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser les enfers (version nocturne du Soleil diurne en cours de régénération).

Les reforges successives changent les figures de nos atlas à travers les époques (les limites de notre ciel datent de 1930), le message est pourtant identique et toujours en relation avec la mort et la résurrection.

Il semblerait qu’aucun des grands prêtres n’osa toucher au signe de la VIERGE avec son étoile double SPICA.

En comparaison avec les fresques dans les tombes de l’Egypte et ses figures, avec une fusion des symboles mésopotamiens par les Grecs, puis les romains.

Avec la découverte de la précession des équinoxes, le Zodiaque devient une horloge cosmique, l’AXE polaire et le soleil au Printemps sur l’écliptique, ce que les anciens veulent nous transmettre à travers ses figures depuis la nuit des temps a largement été manipulé par le Temple et son Grand Dragon (le Zodiaque 666).

Notre Zodiaque moderne raconte une histoire avec les 12 signes zodiacaux avec un jugement séparant le bien du mal.

ASTROLOGIE

La croyance Astrologique a vu le jour en Mésopotamie au troisième millénaire et a atteint son apogée sous l’égide de la civilisation grecque.

Une forme mésopotamienne plus ancienne s’est aussi étendue à l’Inde et à la Chine vers le 6ème siècle, bien qu’en Chine on prédisait le futur seulement à partir des étoiles.

En Mésopotamie, l’astrologie était une institution royale et elle servait à interpréter des signes présents dans le ciel en présages se rapportant au bien-être du roi et de son pays.

La croyance sous-jacente en Mésopotamie était que les corps célestes représentaient de puissants dieux.

Lorsque ces dieux astraux furent introduits en Grèce au 4ème siècle, ils devinrent la source de la mythologie planétaire grecque.

En Grèce, l’astrologie en tant que « science » permettant de déterminer le futur devint accessible en dehors de la cour royale à ceux qui avaient les moyens financiers. [William D. Halsey (éd.), Collier’s Encyclopedia, (USA : Crowell-Collier Educational Corporation, 1970), vol.3, p. 103].

La science du ciel est désormais interdite pour les adeptes dans les religions.

En islam, les érudits du passé qualifiaient de Tanjim le domaine du calcul planétaire et des positions des étoiles, et ils divisaient le Tanjim en trois catégories principales à des fins d’analyse et de classification selon la loi islamique.

La première catégorie représente la croyance selon laquelle les êtres terrestres sont influencés par des corps célestes et que les événements futurs peuvent êtres projetés par l’observation du mouvement de ces corps.

Il y a donc une confusion entre prédire l’avenir avec les étoiles et organiser le temps ou un agenda à partir des étoiles et les Dieux des étoiles.

Ceux qui organisent le monde avec le ciel peuvent donc voir le futur, puisqu’ils connaissent le futur, c’est ici toute la nuance !

De plus, les anciens n’avaient pas toute la structure du ciel que nous avons.

Plusieurs fois reforgé à travers l’histoire avec l’invention de plusieurs signes, des changements d’orientation et des noms, le Zodiaque est la base et la matrice de notre système, il est la plus grande manipulation de toute l’histoire de l’humanité, le socle du satanisme et de la prise de pouvoir des Temples sur l’Homme afin de cacher les mystères, le Zodiaque est un écran de fumée et un voile sur la vérité.

ZODIAQUE

Le plus ancien zodiaque connu à ce jour est mégalithique !

Il se compose d’un ensemble de pierres levées (des menhirs), cercle de Pierres (cromlech) et dolmen (allée couverte), savamment disposées dans l’un des sites les plus prestigieux au monde : l’arrière-pays du Mont-Saint-Michel.

Deux axes en forment la structure, dont le centre est une fontaine sacrée, à Carfantin.

L’axe du feu, composé de cinq points parfaitement alignés sur une distance de 31 km, l’alignement est parfait sur le lever du Soleil quand ce dernier entre dans le signe du Lion, ou bien avec le coucher du Soleil quand l’astre du jour entre en Verseau.

L’axe de l’eau est lui aussi un alignement parfait d’un Cromlech au sommet du Mont-Dol, lié à une source dédiée à Saint Samson ; d’une seconde source sous la cathédrale de Dol, elle aussi vouée à l’évangélisateur de la région ; de la fontaine sacrée Saint-Samson au croisement des deux axes ; enfin, du menhir de la Butte près de Combourg, à 18 km du Mont-Dol.

La plus ancienne carte d’étoiles connue toutes civilisations confondues à ce jour est chinoise, c’est la carte de Dunhuang, un document astronomique du début de la dynastie des Tang au remis en lumière par l’étude d’un groupe de chercheurs conduit par Jean-Marc Bonnet-Bidaud du Service d’Astrophysique du CEA-Irfu.

C’est la première représentation graphique de l’ensemble des constellations chinoises.

Ces caractères modifiés qui étaient connus sous le nom de caractères « tabous » marquent donc une époque très précise de règne.

Grâce à eux, il est possible de savoir que le document a été produit après le règne de l’empereur Taizong (+649) et avant celui de Ruizong (+684).

L’atlas de Dunhuang, qui décrit l’ensemble du ciel boréal, précède donc tous ces travaux de plusieurs siècles.

Il révèle aussi le remarquable niveau de la science chinoise dans l’usage des projections mathématiques.

Un total de plus de 1300 étoiles est distribué en 257 astérismes différents, les constellations chinoises selon la tradition chinoise très ancienne décrite dans des catalogues d’étoiles antiques.

En particulier, les étoiles sont réparties en trois groupes de couleurs différentes pour distinguer les trois catalogues anciens élaborés durant la période des Royaumes Combattants (- 476 à – 221).

Le document est dessiné très soigneusement à la main, avec le nom indiqué pour la plupart des constellations.

Mais L’atlas de Dunhuang n’est pas d’un système ni un véritable Zodiaque comme celui de Denderah.

THOT est une création récente en Egypte, c’est un prêtre scientifique en charge du Temple.

Dans des versions du mythe osirien il a introduit tous les arts et les sciences, y compris l’astronomie et les hiéroglyphes aux anciens Egyptiens.

THOT a également été le porte-parole et le messager des dieux et le gardien du ciel.

THOT est la forme gréco-romaine du nom égyptien DJEHUTI, il était généralement représenté comme un oiseau IBIS ou un BABOUIN tous deux originaires d’Afrique.

Quand l’image d’OSIRIS a été utilisée pour figurer le Pharaon, Roi su Terre, OSIRIS était le maître de THOT, et à ce titre il était à la fois le Dieu et la source de toute connaissance dans l’Egypte ancienne, un prêtre scientifique.

Comme OSIRIS, le Dieu THOT était considéré comme le Dieu de la LUNE, il a parfois été perçu représenté avec une lune ailée.

Le SENET est un jeu de dames Egyptien dont l’invention est attribuée à THOT, Dans la légende THOT a joué au SENET avec la LUNE (ou Seléné).

Ayant gagné la un soixante-douzième partie, il obtint de la LUNE cinq jours qu’il ajouta à l’année de 360 jours afin de compléter l’année.

Avant cette date, il y avait 360 jours dans l’ancien calendrier égyptien.

Ces cinq jours connus sous la désignation de HERU deviendront les 5 jours Epagomènes des Grecs.

Le nombre de 72 est important en termes d’astronomie depuis les organes de ciel semblent se déplacer par un degré de leur cycle sur une période de soixante-douze ans, exactement 71,7 ans et ce n’était pas un hasard si la nombre de jours dans une année égyptienne antique était identique au 360, le nombre de degrés dans un cercle.

La légende de THOT est un code pour la connaissance de la précession des Equinoxes par la référence spécifique aux numéros 360 et 72.

Lorsque le nombre 72 est multiplié par les 5 jours supplémentaires dans l’année acquise par THOT dans le jeu de dames avec la LUNE, le résultat est de 360, le nombre de degrés dans un cercle.

Quand les 72 ans sont multipliées par les 360 degrés du cycle complet, on découvre qu’il faut environ 25920 années pour chaque cycle céleste, ce cycle est appelé précession des Equinoxes.

Mais il y a un décalage, le POINT VERNAL se déplace, dans le sens des aiguilles d’une montre, à raison de 1° tous les 71,7 ans (environ 72).

Alors le POINT VERNAL (ou Gamma) sur l’écliptique effectue un tour complet du Zodiaque en environ 25 812 ans, c’est la Grand Année Cosmique, c’est à dire un tour complet, la fin et le commencement du cycle.

Cela signifie que 30 degrés de l’écliptique sont parcourus en 2151 années (360° x 71,7 ans = 25 812) pour une époque (une Ere) astronomique.

Le tour du monde en 25 812 années

Chaque matin le Soleil se lève devant une constellation, mais il ne se lève pas exactement devant le même point du ciel aujourd´hui qu´hier.

Tous les 30 jours, le point où le Soleil se lève change de constellation.

Ce rendez-vous, Terre-Soleil est conventionnellement défini par le repérage au 21 mars, point vernal et point de l’équinoxe de printemps, même s’il y a un petit décalage.

Chaque 21 mars, plusieurs années de suite, on remarque qu´il ne se lève pas exactement devant le même point de la constellation d´une année à l´autre car la terre est une toupille et il y a un phénomène de Nutation.

16 SIGNES QUE VOUS ETES ESCLAVE D’UNE MATRICE

1 Vous payez des impôts pour des gens que vous aimeriez voir en prison

C’est peut-être ce qui indique le plus que nous sommes esclaves de la matrice.

La notion traditionnelle de l’esclavage évoque des images de gens enchaînés que l’on oblige à travailler dans les plantations pour les riches propriétaires.

La version moderne de cette imposition est forcée, nos revenus sont automatiquement prélevés avant que l’on voit l’argent, avant que l’on ait pu dire si l’on approuvait ou non la façon dont on utilise notre argent.

2 Vous allez chez le médecin, mais vous êtes toujours malade

Les soins médicaux modernes, pour l’ensemble de leurs progrès scientifiques, sont malheureusement devenus les soins des malades, on nous informe rarement qu’il faut avoir une bonne alimentation, il y a des répercussions sur notre santé mentale et physique.

Et pourtant on nous conseille régulièrement de consommer des médicaments coûteux, permettant ainsi à l’industrie pharmaceutique de faire toujours plus de profits.

3 Vous avez choisi le parti démocrate ou républicain et vous en discutez avec vos amis, votre famille et vos collègues de travail

Notre société ressemble à la stratégie de contrôle « diviser pour mieux régner ».

Les deux principaux partis sont corrompus, et les candidats indépendants ne sont même pas autorisés.

En croyant en l’un de ces partis et en utilisant votre propre énergie à argumenter avec d’autres gens vous renvoyez votre âme à la matrice et vous faites votre possible en veillant à ce que «nous le peuple» nous ne soyons jamais unis contre la corruption.

4 Vous faites un travail éprouvant que vous détestez pour gagner de l’argent

Le travail est important pour payer les factures, cependant, beaucoup de gens perdent les meilleures années de leur vie à faire des choses qu’ils détestent, juste pour de l’argent.

Aujourd’hui la vérité, c’est que nous n’avons pas d’argent, nous avons l’inflation des monnaies qui est une propriété privée et manipulée.

Comme il faut toujours se débrouiller par soi-même dans ce monde, il vaut mieux donner de la valeur à votre temps en faisant quelque chose que vous appréciez ou en travaillant avec des gens que vous ne méprisez pas.

Vous pouvez facilement vivre avec moins d’argent, il faut simplement être prêt à aller à l’encontre de la société.

5 Vous êtes prêt à vous couvrir de dettes pour financer un bien et avoir un certain mode de vie

Chaque fois que vous insérez une carte de crédit elle crée des chiffres sur les bilans des banques, qui sont les plus impliqués dans le pillage financier du monde d’aujourd’hui.

Ces chiffres sont ensuite multipliés par voie électronique par le système de réserve fractionnaire en place, ce qui augmente de façon exponentielle la puissance de ces institutions.

Le fait de participer à cela, d’accepter de payer avec ce faux argent, simplement pour assurer un certain mode de vie, indique fortement que vous êtes lié à l’un des principaux fondements de la matrice : le consumérisme.

6 Vous parlez avec des personnes réelles des événements sur les émissions de télévision en cours

La télévision est l’outil le plus puissant pour contrôler notre esprit , et la «programmation» qui est disponible, bien qu’elle soit cool, amusante, ou divertissante, elle vise à renforcer certains comportements parmi les masses.

Les principales caractéristiques de la télévision moderne sont : la dramatisation de l’importance de l’ego, la banalisation de la sexualité sur tout la glorification de la violence, et l’enseignement de la soumission à l’autorité.

7 Vous n’avez rien à cacher à la surveillance totale

Si ça ne vous dérange pas que quelqu’un vous surveille, écoute vos conversations, et suive tous vos mouvements, alors, vous êtes un bon esclave de la matrice.

La surveillance invisible est une forme insidieuse de contrôle de la pensée, et en utilisant la logique de «Je n’ai rien à cacher, donc ça ne me dérange pas d’être surveillé »,vous admettez que vous avez un maître et que vous n’êtes pas souverain de votre corps et de votre esprit.

8 Vous pensez que le monde serait plus sûr si les gouvernements avaient des armes

C’est un monde violent, et les criminels se livrent à la criminalité contre les honnêtes gens à tous les niveaux de la société, y compris au sein du gouvernement.

Bien sûr, dans un monde parfait, les armes ne seraient pas nécessaires, mais malheureusement notre monde est loin d’être parfait, et les armes à feu sont une forme très efficace de protection contre les criminels.

La volonté de renoncer à votre droit à l’auto-défense est un signe que vous avez relégué vos responsabilités personnelles à quelqu’un d’autre.

Avoir des citoyens qui renoncent à leurs responsabilités personnelles est l’un des aspects les plus importants de leur contrôle.

Bienvenue dans la matrice.

9 Vous buvez sciemment de l’eau fluorée

De tous les débats de la santé qui ont lieu aujourd’hui, le thème de l’eau fluorée est le plus facile à comprendre, car c’est un sous-produit toxique d’un processus industriel.

L’eau est fluorée pour soit disant aider à la santé dentaire, ce qui est discutable en soi, mais si tel était le cas, alors la fluoration de l’eau publique involontaire est un médicament sans votre consentement … une forme d’esclavage.

Savoir cela et continuer à boire de l’eau fluorée est un signe que vous êtes content de votre esclavage dans la matrice.

10 Vous consommez sciemment des poisons toxiques comme le MSG et l’aspartame

Ces deux produits sont très connus pour être toxiques pour le corps humain.

Savoir cela et continuer à vous empoisonner avec les aliments chimiques transformés est un signe que la matrice a réussi à donner moins de valeur à votre santé.

11 Vous comptez sur le complexe industriel pharmaceutique pour la gestion de votre santé mentale

L’utilisation de médicaments psychotropes augmente rapidement dans notre société car les gens ont été convaincus que les états mentaux et émotionnels pouvaient être traités comme des maladies, alors que la vérité au sujet de la santé mentale naturelle a été obscurcie par les médias sociaux et un établissement médical à but lucratif.

Si vous prenez des médicaments psychotropes, alors vous êtes dans l’une des formes les plus puissantes de contrôle de l’esprit qui existe.

Une partie de ce contrôle est de vous convaincre que vous n’avez aucune autorité sur votre esprit.

C’est peut-être le plus terrible mensonge de la matrice, et en acceptant de prendre ces médicaments psychotropes vous vous conformez à la pire forme d’esclavage.

Vous inhibez vos réponses mentales et émotionnelles naturelles au stress de la vie qui sont les signaux qui vous informent que vous avez besoin de changer votre comportement et vos habitudes.

12 Vous n’avez pas encore cessé de regarder votre programme d’informations locales et nationales

Les médias d’informations au grand public sont un outil de contrôle et de manipulation, et en continuant à soutenir leurs idées et leurs visions du monde en leur donnant votre attention, vous êtes l’esclave de cette forme de programmation mentale.

Même les informations locales sont scriptées au niveau national par des agents d’entreprises chargés de façonner nos opinions sur les événements.

13 Vous vous inquiétez plus des sports télévisés ou d’autres distractions stupides que de la qualité de votre environnement naturel

L’Deepwater Horizon , Alberta Tar Sands, la hausse de fracturation , le sacrifice de l’Amazonie, et Fukushima sont tous des événements qui ont un impact sur la vie et auront de graves répercussions sur l’avenir de la planète.

Si vous êtes indifférent à tout cela et que vous préférez regarder du sport ou vous distraire, c’est le signe que votre auto-préservation a été volée et remplacée par une tendance impulsive à la trivialité et à l’évasion.

14 Vous êtes sceptique sur tout ce qui n’a pas été «prouvé» ou validé par la science moderne

L’essence même de la science est l’enquête dans l’inconnu, ce qui implique que tant que la science ne peut pas saisir quelque chose, c’est inexplicable.

En discréditant ou en ridiculisant les expériences que d’autres personnes font qui échappent à la compréhension scientifique, vous réduisez servilement votre compréhension du monde.

La matrice est rendue possible grâce aux efforts des gens qui ne veulent pas se faire leur propre opinion.

15 Vous n’avez jamais interrogé la version popularisée de l’histoire ancienne et les origines de notre civilisation

Il y a beaucoup de questions sans réponses sur les origines de la race humaine qui pointent vers une autre version de l’histoire humaine que celle qu’on nous enseigne à l’école.

Lire 20 questions d’histoire, ils refusent de répondre à l’école pour découvrir quelques-unes des nombreuses façons dont notre histoire a été détournée.

Ne jamais remettre en question ce que nous avons dit à propos de notre origine, signifie que nous approuvons la plupart des systèmes de croyances imposés et points de vue étroits favorisés par la matrice.

16 Vous n’avez pas encore réalisé que vous êtes un être spirituel qui vit une expérience humaine

LA MANIPULATION DE L’ESPRIT / DESINFORMATION / MEDIAS DE MASSE ET AUDIOVISUEL

Médias de Masse et audiovisuel, est une enquête documentaire (0h47) sur la réalité du monopole, de la manipulation, désinformation et corruption, de la télévision qui est la plus grande arme de manipulation massive, mais également des médias comme la radio, la presse papier, et leurs sites internet.

Dans notre société actuelle, nous sommes inondés et submergés par un flot d’informations provenant d’une vaste panoplie de sources médiatiques, lesquelles servent toutefois généralement de puissants intérêts, ainsi que les individus qui les possèdent.

Dans notre pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann, et Vivendi-Universal.

Les principales sources d’information, télévision, radio, presse papier et leurs sites internet, destinées à la consommation publique ou officielle, comprennent les médias dominants, les médias alternatifs, les Universités et les sociétés de réflexion nommées les think-tanks.

Dans les médias dominants, la manipulation et la partialité qui leur sont inhérentes sont davantage évidentes.

Ces médias appartiennent à de grandes multinationales et sont liés à une pléthore d’autres grandes entreprises mondiales et aux intérêts des élites par le biais de leurs conseils d’administration.

Herbert Marcuse affirmait dans » L’homme unidimensionnel » en 1964, que les mass médias sont l’instrument d’une manipulation qui viserait à rendre les sociétés irrationnelles, totalement intégrées et passives comme elles ne l’ont jamais été.

Les techniques de communication standardisées sont, selon lui, un boulevard pour la démagogie et la médiocrité, privilégiant ce qui divise au dépens de ce qui unis…

Le 25 septembre 1880 à New York, déjà, lors d’un banquet, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse : « Il n’existe pas à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante.

Vous le savez aussi bien que moi.

Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées.

On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico.

Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des puissances de l’argent.

Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses.

Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes.

Nous sommes des prostituées de l’intellect.

Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

C’est toujours vrai aujourd’hui, en France, comme ailleurs…

Voici les 10 manipulations de l’opinion publique et de la société, du linguiste nord-américain Noam Chomsky qui a élaboré cette liste, ainsi que les stratégies et les techniques couramment employées, venant de la source Les moutons enragés, en lien à la fin et aussi afin de lire leur suite :

1 – La stratégie de la diversion

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.

La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.

« Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux », extrait de Armes silencieuses pour guerres tranquilles.

2 – Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée problème-réaction-solution.

On crée d’abord un problème, une situation prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.

Par exemple, laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

Ou encore, créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3 – La stratégie du dégradé

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en dégradé, sur une durée de 10 ans.

C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990.

Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4 – La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme douloureuse mais nécessaire, en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur.

Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat.

D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite, ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que tout ira mieux demain et que le sacrifice demandé pourra être évité.

Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

Exemple récent, le passage à l’Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique, ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001.

Autre exemple, les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005, ou encore en ce moment pour le TAFTA en Europe.

5 – S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge.

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisant, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental.

Exemple typique, la campagne TV française pour le passage à l’Euro, « les jours euro ».

Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.

Pourquoi ?

Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans.

Voir Armes silencieuses pour guerres tranquilles.

6 – Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion.

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus.

De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7 – Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise.

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle manière que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.

8 – Encourager le public à se complaire dans la médiocrité.

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9 – Remplacer la révolte par la culpabilité.

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.

Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’ auto- dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action.

Et sans action, pas de révolution !…

10 – Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.

Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.

Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même.

Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

LE POUVOIR DES IMAGES SUBLIMINALES

Pour peu que l’on y prête attention, les références au « subliminal » et à son utilisation reviennent fréquemment dans les médias ou les conversations.

C’est notamment le cas dans les films ou les séries télévisées, où l’on trouve quelques exemples célèbres : Fight Club, de David Fincher, où le personnage de Tyler Durden insère des images subliminales pornographiques dans les dessins animés à des fins idéologiques ; Invasion Los Angeles, de John Carpenter, où des extraterrestres utilisent des messages subliminaux de façon à manipuler et contrôler la population humaine ; Columbo, qui dans l’épisode intitulé Subconscient, finit par confondre un publicitaire utilisateur d’images subliminales à des fins commerciales, mais aussi criminelles ; les Simpsons, où Homer devient plus intelligent en écoutant des messages subliminaux durant son sommeil ; X-Files, où les affichages numériques des appareils ménagers servent de vecteurs à la diffusion de messages incitant à tuer son prochain…

Et cette liste est loin d’être exhaustive.

Une rapide requête concernant le mot « subliminal » dans votre moteur de recherche donnera également un nombre très élevé de résultats, allant des dernières recherches scientifiques en passant par les théories du complot, les manipulations de masse et les promesses d’amélioration rapide et sans efforts de vos performances ou de votre santé.

Qu’est-ce qu’un message subliminal ?

Les recherches sur la perception subliminale remontent à plus d’une centaine d’années et aux débuts de la psychophysique, ou étude de la perception et des sensations.

Du point de vue étymologique, le terme subliminal provient du latin sublimen, qui signifie « sous le seuil ».

Jusque dans les années 1980, la définition de ce qu’est la perception subliminale s’articulait autour de la détermination de seuils.

Plus précisément, la perception subliminale prenait place entre le seuil objectif (à partir duquel un stimulus – image ou son – peut être traité par le système perceptif) et le seuil subjectif (à partir duquel nous sommes capables d’indiquer verbalement qu’un stimulus a été présenté).

Aujourd’hui, on parle d’exposition subliminale quand une information est présentée de telle sorte qu’elle est traitée par notre système perceptif et cognitif, sans pour autant qu’elle soit consciente, même si l’on focalise son attention pour la détecter.

Le seuil de détection d’une information varie selon les personnes (par exemple, en fonction de l’acuité visuelle) et dépend du fait que l’on focalise ou non son attention sur la recherche de l’information.

On peut cependant considérer que, pour des durées d’exposition inférieures à 20 millisecondes, l’exposition à une image est subliminale.

Mythes et confusions

Dans la représentation collective, le terme subliminal est associé aux idées d’images cachées, de manipulation ou encore de complot.

De fait, les images « cachées » sont fréquentes.

Ainsi, certains dessins animés de Walt Disney intègrent des images « suggestives » en arrière-plan.

L’exemple le plus connu renvoie à la version originale de Bernard et Bianca, dont une séquence comportait la photo d’une femme nue à sa fenêtre.

Cette image a été supprimée lors de la sortie en dvd du film, mais reste présente dans la version vhs.

D’autres exemples concernent la présence du mot sexe ou d’éléments à caractère sexuel dans divers films (les étoiles dans le ciel lors d’une séquence du Roi Lion), affiches (dans le papillon de l’affiche du Silence des agneaux) ou supports publicitaires (notamment des publicités pour des marques de boissons alcoolisées).

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5 techniques auxquelles vous n’auriez jamais pensé

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi la publicité fonctionnait si bien ?

Moi, je me suis longtemps demandé pourquoi on continuait à nous matraquer de publicités débiles, alors que tout le monde affirme qu’elles sont débiles.

La réponse est simple : les professionnels du marketing usent et abusent de différentes techniques de manipulation pour vous faire accepter et apprécier leurs produits.

« Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible.

Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible.

C’est à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages de pub.

Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible. »

A partir de cette citation de Patrick Le Lay, PDG de TF1 en 2004, tout est dit, ou presque.

La publicité dans les médias serait l’art de « perméabiliser le cerveau humain ».

Lui donner la possibilité de retenir vite et bien.

Cette phrase de Mr Le Lay, vous l’imaginez bien, a longtemps fait polémique.

Le big – bang publicitaires des années 1940

Les publicités ont vu le jour dès les premiers temps de la télévision.

A cette époque, les messages publicitaires étaient explicites : on détaillait aux téléspectateurs les qualités du produit, et le spot s’arrêtait là.

C’est aux Etats-Unis, en 1930, que les premiers signes de faiblesse économiques sont apparus.

Les autorités ont alors cherché un moyen rapide et efficace de pousser les gens à la consommation : la bonne vieille publicité ne suffisait plus, il fallait une nouvelle arme !

Les publicitaires de l’époque feront alors appel aux motifs inconscients et viscéraux de la population.

Si le consommateur n’a pas objectivement besoin d’une nouvelle voiture, il en aura affectivement besoin.

Malin non ?

1/ Une technique de manipulation simple : vous rendre jaloux

Les slogans sont passés de « La nouvelle berline X vous assurera confort et sécurité » à « Savez- vous qu’il est indispensable d’avoir la nouvelle berline X ?

Avez-vous vérifiez que votre voisin ne l’a pas déjà ? ».

Ces petites remarques stimulent ce que les psychologues appellent « la comparaison sociale » .

L’homme est un être avide de supériorité, et voudra toujours avoir mieux que le voisin.

2/ Une technique de manipulation fourbe et et psychologique : la congruence » programme – publicité «

Vous vous promenez dans un super- marché à la recherche de la bouteille de Soda que vous achetez habituellement.

Mais cette fois, votre regard dévie sur une autre bouteille.

Le logo vous rappelle quelque chose, et vous décidez de la choisir ELLE.

En sortant du magasin, vous vous demandez bien où vous avez pu voir le logo de cette nouvelle marque de Soda…

Cette situation peut vous paraitre grossière mais réfléchissez bien, je suis persuadé que vous avez déjà été victime d’un tel engouement pour un nouveau produit, sans trop vous l’expliquer.

C’est évidemment dans un spot publicitaire que vous avez remarqué pour la première fois le logo du produit en question.

Mais comment se fait-il que votre cerveau s’en soit rappelé d’une manière relativement inconsciente ?

C’est l’effet de la congruence « programme – publicité », soit un habile montage d’images qui vous fera plus facilement mémoriser le contenu des publicités.

Prenons un exemple fictif : vous attendez votre film du soir en visionnant quelques pages de publicités, dont une pour un fameux soda, mais vous n’y prêtez pas particulièrement attention.

Ah, votre film commence !

Dès les premières scènes, on peut y voir des adolescents s’amusant et buvant une boisson s’apparentant à du Coca Cola.

Là encore, vous n’y prêtez aucune attention particulière ; pourtant votre mémoire vient d’être sollicitée.

C’est l’effet de la congruence programme-publicité, qui consiste à diffuser un programme en relation avec les pages publicitaires qui l’ont précédé afin d’implanter dans le cerveau du téléspectateur le souvenir de la marque.

C’est ce que prouve l’expérience suivante :

Le psychologue Adrian Furnham a fait visionner à 79 volontaires un feuilleton télévisé qui était selon les cas précédé d’une pub pour de la bière ou suivit d’une pub pour de la bière.

Ce même feuilleton montrait à plusieurs reprises des jeunes buvant de la bière dans une ambiance festive et dynamique.

Suite à ce visionnage, Adrian F. a fait remplir à chaque volontaire un questionnaire concernant la marque de la bière présentée dans le spot publicitaire afin d’évaluer le niveau de mémorisation de la marque en question. (couleur du logo, nom de la bière, prix, etc.)

Il a remarqué que les volontaires avaient mieux retenus la publicité lorsque celle ci avait été diffusé avant le feuilleton.

Ces volontaires manifestaient une plus grande intention d’achat que les autres, qui n’avaient que de vagues souvenirs du spot.

Selon Adrian F., le feuilleton produit un effet d’encrage mnésique qui réactive des images mentales de la bière vue dans la publicité.

Au contraire, lorsque la pub est diffusée après le feuilleton elle produit un effet de saturation : elle ne peut réactiver que les images de la bière vu dans le film, qui ne comporte aucune marque.

3 /Une technique de manipulation sournoise : mettre vos sentiments à l’épreuve

C’est une notion simple, un exemple suffira à l’illustrer : il y a quelques années, le gouvernement a diffusé un spot publicitaire dans le cadre d’une campagne de sécurité routière : des images chocs, limite insoutenables.

Et c’est exactement 2 pages de pub plus tard que l’ont pouvait admirer un magnifique spot vantant les mérites du dernier 4×4 Toyota.

L’effet recherché est simple : sensibiliser le téléspectateur sur les dangers de la route, et lui offrir sur un plateau, quelques secondes plus tard, la solution au problème ; c’est à dire une grosse voiture dans lequel rien ne peut lui arriver.

Pour montrer cet effet d’amorçage cognitif, deux psychologues de l’Université de Séoul ont fait visionner un spot « choc » sur les dangers de la route à une partie des volontaires et un document sur le pétrole et la pollution à l’autre partie des volontaires.

Suite à cela, ils ont fait remplir le même question à tous les volontaires afin d’évaluer leurs intentions d’achat vis à vis d’un 4×4.

Les volontaires du premier groupe (spot choc) ont manifesté de fermes intentions d’achats, contrairement à ceux du second groupe qui disaient ne jamais acheter de 4×4 (à cause de la consommation d’essence!).

En effet, ceux du premier groupe n’ont retenu que l’enjeux sécuritaire du 4×4 et ceux du seconde groupe le soucis de pollution lié au 4×4 : c’est le principe de l’amorçage cognitif.

4/ Une technique de manipulation assez incroyable : jouer avec l’égocentrisme du téléspectateur

Lors d’une expérience, il a été montré que l’argent avait pour effet de rendre les cobayes plus solitaires, plus égocentriques. (le mythe de l’homme riche et seul ?)

Lors de cette expérience, les volontaires ont été divisé en deux groupes.

Le premier groupe se voyait diffuser diverses images dans lesquels ont pouvait apercevoir des symboles de la richesse. (des $, des billets etc…)

Le second groupe a été soumis aux mêmes images, auxquelles les psychologues ont « gommé » ces symboles de richesse.

Suite à cela, on a fait deux expériences

Dans la première, tous les volontaires étaient invités à rejoindre un à un, une salle d’attente où se trouvaient déjà d’autres personnes.

Ceux ayant visionné les images avec les symboles avaient tendance à choisir une chaise située loin des autres personnes.

Ceux de l’autre groupe avaient tendance à prendre la première chaise qu’ils voyaient, proches des autres personnes (cette chaise était aussi accessible pour les volontaires du premier groupe !).

Dans la seconde expérience, les volontaires étaient invités à sortir du bâtiment en empruntant un couloir.

Dans ce couloir, un sujet de l’expérience (un acteur si vous voulez) faisait tomber son pot à crayons.

Les personnes ayant vu les symboles de la richesse dans les images n’ont pour la plupart pas aidé le sujet à ramasser ses crayons.

Les autres l’ont pour la plupart aidé.

Du coup, il n’est pas rare de voir des jingles télévisuelles faisant référence à l’argent (exemple : le texte “PUB” écrit en lingot d’or).

Ceux-ci préparent le cerveau aux spots publicitaires qui vont venir et vous pouvez être sûr que ces spots traiteront : soit d’un produit cosmétique, soit d’un produit amincissant…

Du coup, dans une optique d’égocentrisme, la plupart des téléspectateurs se verront plus facilement touchés par ces produits de bien-être qu’ils voudront aussi tôt acquérir pour le plus grand bonheur de leur corps merveilleux.

5/ Une autre technique jouant sur l’ émotion : le conditionnement associatif

Le conditionnement associatif est mis en avant la plupart du temps grâce à la musique.

On vous diffuse une publicité avec une musique qui vous plait : vous aurez alors associé le produit à quelque chose de plaisant, que vous aimez.

L’expérience suivante le montre

On a présenté à 223 volontaires des stylos identiques de coloris différents : un bleu, un beige.

On leur a demandé d’étudier ces stylos, de les essayer…

Quand un volontaire essayait le stylo bleu, on diffusait dans la pièce une musique hindou assez dissonante pour une oreille occidentale.

Quand un volontaire essayait le stylo beige, on diffusait une musique populaire agréable et entrainante.

Suite à cela, on a distribué aux volontaires un questionnaire afin de savoir quel stylo ils ont préféré, et combien ils seraient prêt à investir pour les acquérir.

Une grande majorité de volontaires ont préféré le stylo beige et serait prêt à investir dans cet objet.

Très peu de volontaires ont choisi le stylo bleu.

Pour confirmer cette étude, l’expérience a été tentée en inversant les musiques et les stylos : c’est toujours le stylo étudié avec un fond de musique populaire qui l’a remporté.

LA PSYCHIATRIE DES ESPRITS SAINS

Être sain d’esprit chez les fous : l’expérience de Rosenhan 17 MARS 2014.

Les psychiatres sont-ils vraiment capables de différencier à coup sûr les gens sains d’esprit de ceux atteints de maladies mentales ?

C’est en se posant cette question que le psychologue américain David Rosenhan a imaginé une expérience très dérangeante et aux résultats forcément controversés.

Il a tout simplement envoyé des gens sains d’esprit à l’hôpital psychiatrique, dans le but de voir si les psychiatres sauraient repérer ces faux malades.

Et les résultats font froid dans le dos.

L’expérience initiale

Au cours de l’année 1973, David Rosenhan a sollicité des complices, et ils ont mis au point le scénario de leur expérience : chacun d’eux jouerait le rôle d’un faux malade dans un hôpital, choisi parmi 12 hôpitaux psychiatriques qu’ils avaient sélectionnés.

Chaque faux malade a sollicité un rendez-vous dans un hôpital différent, et au cours de la consultation initiale, ils ont prétendu avoir eu récemment des hallucinations auditives.

Ils avaient soit- disant entendu des voix inconnues, leur parlant avec des phrases indistinctes, mais où revenaient souvent des mots comme « vide » et « creux ».

A part cela, au cours de la consultation et de tout le temps qu’il a passé à l’hôpital, chaque faux malade s’est comporté normalement, a déclaré se sentir bien et ne plus entendre de voix.

Et pourtant…

Des résultats qui font peur.

A la suite de leur consultation initiale, tous les faux malades ont été admis sans problèmes dans leurs hôpitaux respectifs.

Au total, 11 sur 12 ont été diagnostiqués « schizophrènes » et un comme souffrant de « troubles maniaco-dépressifs ».

Aucun des faux malades n’a été démasqué au cours de son séjour.

Pour avoir le droit de sortir, les faux malades ont dû tous, d’une part admettre leur maladie (c’est-à-dire accepter de reconnaître qu’ils étaient « schizophrènes »), d’autre part se soumettre à un traitement à base de médicaments antipsychotiques.

Tous ont finalement pu sortir avec un diagnostic de « schizophrénie en rémission ».

Leur séjour dans l’hôpital psychiatrique a duré en moyenne 19 jours, mais a pu durer jusqu’à 52 jours !

Je vous la rappelle, les faux malades se sont toujours comportés absolument normalement, et n’ont plus déclaré aucun symptôme.

Une anti-expérience

Une fois l’expérience terminée, il se trouve qu’un autre hôpital (qui n’était pas parmi les 12) a entendu parler des résultats.

Piqué au vif, son administrateur a affirmé à Rosenhan que son équipe saurait sans problèmes reconnaître des faux malades, et qu’il n’avait qu’à essayer avec lui.

Rosenhan a donc convenu qu’au cours des prochains mois, il enverrai un certain nombre de faux malades, et que cet hôpital devrait tenter de démasquer les imposteurs.

Au cours des 3 mois qui ont suivi, l’hôpital en question a admis au total 193 patients.

Parmi eux, 41 ont été jugés comme « très certainement imposteurs » par au moins un membre du staff de l’hôpital, dont 19 par au moins un psychiatre et un membre de l’équipe médicale.

Le problème, c’est qu’au cours de ces 3 mois, Rosenhan n’avait envoyé aucun faux malade…

Schizophrène un jour, schizophrène toujours.

Dans son article, la conclusion de Rosenhan est lapidaire.

Il écrit : « Il est clair que l’on ne sait pas distinguer le sain d’esprit du malade ».

Un point étonnant qu’il rapporte, c’est qu’aucun faux malade n’a été démasqué par le staff médical, alors qu’ils l’ont été parfois par les autres patients de l’hôpital psychiatrique !

A plusieurs reprises, des (vrais) malades ont pris les faux malades pour des journalistes infiltrés faisant une enquête.

A première vue, le fait que les patients aient été si facilement diagnostiqués schizophrènes peut choquer.

Mais en psychiatrie comme dans les autres spécialités, les médecins ont bien sûr une forte incitation à ne pas manquer un diagnostic.

Par exemple, un médecin préférera souvent annoncer une tumeur, et que celle-ci s’avère finalement être une fausse alerte, que de manquer le diagnostic d’un cancer.

Le problème pointé par Rosenhan, c’est que les choses ne se passent pas de la même manière pour le cancer et la schizophrénie.

Si on vous annonce un cancer, puis que l’on revient sur cette décision, vous ouvrez le champagne.

Si vous on diagnostique schizophrène, l’étiquette vous collera toute la vie et vous ne pourrez rien faire pour vous en débarrasser.

Vous resterez à tout jamais un « schizophrène en rémission ».

Une illustration assez intéressante de ce phénomène d’étiquette qui colle, c’est la manière dont les histoires personnelles des faux malades ont été interprétées par l’équipe médicale.

A part leur identité et leur profession qui étaient fausses, tous les faux malades de Rosenhan ont dit la vérité sur le reste de leur histoire personnelle (famille, amis, etc…)

Ils s’agissait donc d’histoires vraies et normales.

Mais à la fin de l’expérience, l’examen des dossiers médicaux a montré que tous les évènements de leur vie avaient été réinterprétés par les médecins à la lumière de leur supposée schizophrénie.

Du genre « le patient X s’engueule de temps en temps avec sa femme, c’est la traduction de son comportement ambivalent et bipolaire… ».

Les critiques de l’expérience

Évidemment, vous pouvez vous en douter, la publication des résultats des expériences de Rosenhan a déclenché un violent tir de barrage de la part des psychiatres !

Les critiques les plus fréquentes concernent le faible nombre de cas (seulement 12) mais surtout le fait que l’expérience de Rosenhan ne teste pas ce que ce dernier prétend tester.

En effet son objectif annoncé est de voir si le système psychiatrique peut distinguer le malade du sain, mais le problème qu’il leur pose est de distinguer le malade de l’imposteur !

Plusieurs critiques ont pointé du doigt le fait que les psychiatres n’ont pas comme mission de savoir repérer les imposteurs, et qu’il n’est donc pas anormal qu’ils se fassent avoir.

Un des auteurs ayant critiqué Rosenhan prend l’analogie suivante : si demain je bois un litre de sang, et que je me présente aux urgences en vomissant du sang, nul doute que je serai diagnostiqué comme ayant un ulcère.

Il y a peu de chances que je sois diagnostiqué comme « un imposteur ayant bu du sang pour tromper l’hôpital ».

Mais Rosenhan a répondu à cette critique en pointant que si on faisait cette expérience, il est certain que les médecins ne mettraient pas 52 jours avant de s’apercevoir de la supercherie !

Au delà du fait que les médecins n’aient pas détecté les faux malades, le plus choquant dans l’expérience de Rosenhan reste donc bien la longueur des hospitalisations et le fait que le diagnostic initial colle de manière indélébile à la peau du patient.

Dans son article, Rosenhan décrit aussi longuement les conditions déshumanisantes dans lesquelles se trouvent les patients des hôpitaux psychiatriques.

Beaucoup de choses font froid dans le dos, mais il est bon de se rappeler que l’article date d’il y a maintenant 40 ans, et qu’aux Etats-Unis comme dans d’autres pays, les institutions psychiatriques ont beaucoup évolué, et se sont éloignées de la vieille image de l’asile de fous.

Je serai curieux de voir une réplique de l’expérience aujourd’hui !

LES PSYCHIATRES SERAINT – ILS DANGEREUX ?

Il semblerait que, pour les médias, la question mérite d’être posée.

Après les tragiques événements de Pau, un journaliste du journal Le Monde s’interrogeait, à la chronique société, dans un article intitulé « Le jeune schizophrène et son psychiatre », non pas sur l’acte criminel mais sur la dangerosité potentielle des actes des psychiatres.

Il écrit qu’à la recherche du livre de Foucault, Histoire de la folie, il a retrouvé une ancienne coupure de presse et cite le Docteur Charles Brisset (1914-1989) qui signalait déjà ceci : « le psychiatre ne peut pas être considéré comme un agent répressif, son rôle de médecin est et ne peut être que de chercher à soigner ».

Il commente le passage d’un bref et sentencieux « justement, avec du recul, on s’interroge ».

Il poursuit en précisant que le jeune homme qui a été arrêté a été hospitalisé plusieurs fois à l’hôpital de Pau où « on connaît ou on est censé connaître son état, sa dangerosité…, dans son dossier un médecin a consciemment noté que : le sujet nourrit des phantasmes de décapitation et il associerait la femme à une idée d’arme blanche », ce qui l’amène à s’interroger : « questions : le psychiatre traitant savait-il sans vouloir dire ?

Si, oui, comment a-t-il pu se taire ?

Est-ce dénoncer que d’alerter ?

Ne pouvait-il rien dire, déchiré entre le respect du secret médical et le respect dû à la société ?

N’avait-il rien vu, rien compris au motif que des phantasmes de décapitation feraient partie de l’ordinaire assez extraordinaire propre au secteur psychiatrique ?

Aucune réponse, mais on a pris l’habitude.

Cela me rappelait une émission de télévision de la série « Envoyé Spécial » qui traitait de l’hospitalisation sans consentement.

La première partie du reportage évoquait les trop nombreuses personnes dangereuses que les psychiatres laisseraient vivre en dehors des murs de l’hôpital sans vouloir les hospitaliser, comme ce jeune homme, alors qu’il était possible de les hospitaliser sans leur consentement.

À cet encouragement à l’hospitalisation sous contrainte succédait une deuxième partie qui traitait des « internements abusifs » et interrogeait longuement une avocate qui a une très grande expérience de la défense des droits des personnes maintenues en hospitalisation contre leur gré.

Ce qui est remarquable, c’est qu’aucun lien ou abord dialectique n’était tenté entre le reproche de ne pas hospitaliser certaines personnes contre leur gré et, adressé aux mêmes, le reproche de les hospitaliser abusivement.

Donc, un journal de qualité, un magazine de télévision ayant la même réputation… et pourtant les mêmes critiques habituelles.

Ne serait-ce pas les psychiatres qui seraient dangereux à force de méconnaître la dangerosité de certaines personnes ou au contraire de la suspecter abusivement ?

En 1972, Lacan disait aux internes de Sainte-Anne que la psychiatrie avait un « service social ».

Il reprend l’analyse que fait Foucault dans son Histoire de la folie et dit que « le psychiatre a en effet un service social.

Il est la création d’un certain tournant historique ».

Il poursuit : « celui que nous traversons n’est pas près d’alléger cette charge, ni de réduire sa place, c’est le moins que l’on puisse dire.

De sorte que ça laisse les questions de l’antipsychiatrie un peu en porte-à-faux 

Lacan J., « Le savoir du psychanalyste », séminaire de l’année…. »

Et ce service social expose bien sûr le psychiatre aux jugements de tous ceux qui pensent avoir le souci du bon fonctionnement social, les médias en particulier.

Le psychiatre soigne et il a aussi cette fonction sociale.

Déjà en 1947 au congrès de Bonneval, Ey qualifiait le psychiatre de « médecin qui soigne et qui guérit et de personnage à qui la société délègue ses pouvoirs de défense sociale ».

Il se réjouissait de ce que « depuis 20 ou 30 ans il y ait un changement de perspective dans le sens du médecin qui soigne plutôt que dans celui de la fonction de “défense sociale” », à la différence de Lacan qui dira 25 ans plus tard que ce dont le psychiatre a à s’occuper, « ce n’est pas d’autre maladie que celle qui se définit par la loi du 30 juin 1838, à savoir quelqu’un de dangereux pour soi­-;même et pour les autres .

Lacan J., « Le savoir du psychanalyste », op. cit. ». La notion de danger est donc présente d’emblée dans le discours qui institue le psychiatre.

Et Lacan fait remarquer que « c’est très curieux, cette introduction du danger dans le discours dont s’assied l’ordre social [3]

Ibid. » et se demande : « qu’est-ce que ce danger : dangereux pour eux-mêmes, enfin, la société ne vit que de ça et dangereux pour les autres, Dieu sait que toute liberté est laissée à chacun en ce sens .

La difficulté d’aborder la question de la dangerosité me semble venir en partie de cette double fonction car, à côté de ce service social, le psychiatre doit faire valoir le sujet que la science a forclos et, à ce titre, faire valoir que la dangerosité est une part du sujet, de tout sujet.

Freud déjà, que l’on accusait pourtant de pessimisme, s’est plutôt révélé très lucide, peut-on dire maintenant que l’on connaît les monstruosités dont fut capable le XXe siècle, quand il écrivit dans Malaise dans la civilisation que « la part de vérité que dissimule tout cela et qu’on nie volontiers se résume ainsi : l’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité.

Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation.

L’homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer .

Freud S., Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1978.. »

Voilà vers quoi glisserait l’homme s’il suivait sa propre pente, mais, dans certaines circonstances, le masque tombe et libère alors le pire que chacun recèle en lui-même.

Pour Freud, l’homme cherche à jouir de son semblable et ce n’est qu’à la condition d’y renoncer qu’il peut vivre avec les autres.

Le crime est constitutif de l’homme puisqu’il est la conséquence qu’un autre vienne se mettre en travers de sa jouissance.

Cet autre, bien sûr, c’est primordialement le père qui vient se mettre en travers de la jouissance du corps maternel.

Pour Freud son meurtre est un vœu primordial ; il va alors opposer le meurtre au principe de la loi.

L’homme est poussé au crime, il faut une loi pour l’interdire.

Lacan le reprendra en l’élevant de façon structurale au niveau d’une loi symbolique qui articule le désir et la loi.

Comme Freud, il se montre clairvoyant, en établissant que le discours de la science associé au capitalisme nous mène de façon logique à une ségrégation généralisée des différences.

Au congrès de Bonneval en 1947 déjà, il situe la fureur du côté du drame humain.

Au cours du débat qui suivit l’exposé de Bonnafé sur le « personnage du psychiatre », Lacan répondit à Ey en ces termes : « la folie est très précisément un état du drame humain, [elle] s’y insère entièrement.

Elle est une forme de la condition humaine, comme le rêve en est un autre sens. Il ne faut pas l’exclure de l’humain, pas plus que l’amour ou la fureur .

Bonnafé L. , « Le personnage du psychiatre », L’évolution…. »

21Freud et Lacan se sont montrés à la hauteur de leur pratique, une pratique qui confronte au pire et qui impose cette vérité que « l’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour ».

Quand je suis arrivé comme interne à l’hôpital, l’un des premiers malades dont j’ai eu à m’occuper était un jeune homme grand et imposant qui avait été hospitalisé la nuit précédente pour des crises clastiques dangereuses pour l’entourage.

L’hospitalisation avait été difficile et le matin où je l’ai rencontré pour la première fois, il voulait quitter l’hôpital.

Immédiatement, il se montra très menaçant devant mon refus. Inexpérimenté et démuni, je lui ai demandé ce qu’il faudrait pour qu’il accepte de rester et à ma surprise, il me répondit : un transistor, ce que j’ai accepté immédiatement, soulagé de pouvoir clore l’entretien.

Je fus bien sûr dans l’obligation d’appuyer cette demande auprès du surveillant général qui s’occupait encore des soins et qui me répondit par une impossibilité administrative.

Mon désarroi contribua sans doute à ce qu’il change finalement d’avis en ayant l’idée d’utiliser un petit budget qui s’appelait « vie sociale », ce qui indique toute une perspective des soins à l’hôpital.

Muni du transistor, le patient accepta, sans difficultés particulières, de rester hospitalisé les quelques mois nécessaires à l’amélioration de son état.

Cette petite réponse y avait sans doute contribué.

Un peu plus tard le service où je travaillais avait, dans le cadre du secteur, accepté la charge des détenus d’une prison un peu particulière puisqu’il s’agissait d’un quartier de sécurité renforcée, quartier de haute sécurité supprimé au changement politique suivant.

Nous voyions les détenus seuls, dans leur cellule.

Ils étaient là précisément pour leur dangerosité pendant leur incarcération en centrale pénitentiaire.

Il se révéla que la plupart du temps les choses se passèrent bien et que, sans doute un peu paradoxalement, les conditions de détention, l’isolement en cellule – ce qui changeait beaucoup par rapport à la promiscuité de la détention en centrale –, nos rencontres régulières, y contribuèrent, certains profitant de ces conditions pour reprendre leurs études par correspondance.

L’hôpital qui avait la charge de ce secteur était isolé, en pleine campagne : il s’agissait d’un sanatorium transformé en hôpital psychiatrique.

La nuit, quand l’interne de garde était appelé, il était seul avec l’infirmier du pavillon.

Quand il s’agissait d’un problème de violence, il fallait bien compter sur la parole, les mots avaient un poids particulier.

Un certain nombre de petites choses donc, qui, sans vouloir les systématiser pour autant, ont leurs effets et leur importance dans les soins

La fureur, comme le dit très tôt Lacan, peut être une dimension de la psychose, mais comme elle, en tant qu’état du drame humain, elle est une forme de la condition humaine.

Pour autant, cet état du drame humain ne peut pas résumer l’être du sujet.

C’est pourquoi la réponse ne peut pas être pragmatique.

Les réponses comportementales ne permettent pas d’entendre que la violence et la dangerosité, comme la folie, sont des états du drame humain et qu’il faut alors en faire la clinique au cas par cas pour les traiter.

Ce qui impliquerait déjà de prendre en compte la clinique qui en a déjà été élaborée et de ne pas réduire la dangerosité à un comportement.

Et puis la dangerosité est peut-être le point extrême où se confirme que le traitement ne peut s’inscrire que dans le cadre d’une politique de la psychiatrie.

La psychothérapie institutionnelle et la politique de secteur en ont constitué des bases, avec une formation spécifique à la psychiatrie pour les internes et les infirmiers.

Ce n’était pas sans effet et pourtant cela a été battu en brèche.

D’autre part la dangerosité est sans doute une question plus importante aujourd’hui où il y a un déclin des références symboliques car, si la fonction symbolique n’opère plus, ce sont les mesures réelles qui font office d’interdit, d’où le recours d’emblée à des mesures réelles pour régler les problèmes de dangerosité.

Le problème, c’est qu’il faut recommencer à chaque fois car il n’y a que le symbolique qui permette de mettre en place le réel, c’est-à-dire un impossible, puisque dès lors que l’on parle, quelque chose échappe : le réel.

À l’hôpital, si la référence de l’autorité n’est plus qu’administrative et n’est plus médicale, cela ne fait qu’amplifier ce mouvement.

En outre l’émergence sociale d’une autonomie subjective crée des usagers, et non plus des malades, des usagers qui ont des droits.

Ce qui fait que s’il est toujours demandé au psychiatre un service social, dans le même temps, il le lui sera reproché, au titre de ce mouvement culturel issu des années 1970 qui cherchait à débusquer toute trace de pouvoir et à discuter toutes les contraintes et qui aujourd’hui se renforce d’un appel plus rapide au droit et à la loi réelle.

Il sera alors difficile pour le psychiatre de faire valoir que la fureur comme la folie sont des états du drame humain liés à la jouissance.

Aujourd’hui, l’acteur principal du procès devient la victime plutôt que le criminel, ce qui soustrait une occasion, à travers le criminel, non seulement d’entrevoir pour chacun, comme le permet la tragédie, l’insoutenable de la jouissance du crime qui se déchaîne dans l’acte hors langage et qui gît au fond de chacun, mais aussi de pouvoir ainsi s’en détourner ?

Voici mon témoignage, moi, Sabrina Serres, maman de Maÿlis, et à l’origine du Collectif de parents et enfants victimes de l’Institut médico-éducatif de Moussaron (Gers).

Ma fille Mailys âgée de 10 ans est atteinte d’un syndrome d’Angelmann (maladie génétique).

Les contrôles, les examens et les prise en charge de rééducation ont commencé lorsqu’elle avait 10 mois.

À l’âge de 2 ans, le diagnostic est tombé: Mailys est épileptique, on nous annonce qu’elle ne marchera jamais, qu’elle sera alimentée par sonde gastrique et qu’elle ne parlera jamais.

J’ai pris mon mal en patience, j’ai persévéré, je croyais en elle et en ses capacités.

À trois ans, Mailys a commencé à marcher (grande victoire) et à s’alimenter normalement.

Par chance, je suis tombée sur une pédiatre qui a suivi mes enfants pendant 8 ans, qui a cru en nous et a tout fait pour nous aider.

En 2007, Mailys est alors âgée de trois ans et fait son entrée a l’ITEP (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) de Tonneins (47).

Elle y restera 6 ans : 6 années où Mailys a pu faire énormément de progrès entourée d’une équipe professionnelle adaptée.

Lire aussi:

Maltraitance des enfants handicapés : un documentaire choc sur M6

La lettre du Collectif des salariés et anciens salariés « Des enfants et des salariés en danger dans un établissement d’accueil pour handicapés »

En 2011, voyant que ma situation personnelle ne me satisfaisait plus (travailler lorsque vous avez un enfant handicapé est très très compliqué), je prends, le cœur très très lourd, la décision de réorienter Mailys vers un IME en internat afin de pouvoir être plus libre pour trouver un emploi tout en profitant de mon enfant les week-end.

Car qu’on se le dise, rester à la maison et toucher des allocations c’est bien mais si vous pensez un minimum à votre avenir et celui de votre enfant ce n’est pas la solution.

Quelle sera notre retraite?

Les nourrices ne sont pas habilitées à prendre en charge un enfant handicapé (j’en parle en connaissance de cause puisque j’en ai moi même contacté 70 en vain) et les services à la personne (assistante à domicile) vous facturent 19,50 euros de l’heure.

Bref, je prends donc la décision difficile de mettre mon enfant en internat avec la peur qu’elle m’en veuille, évidemment.

Le 11 juin 2012, sous les conseils de professionnels de santé et de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), Mailys fait sa rentrée à l’IME de Moussaron dans le Gers.

Je laisse mon enfant pour la première fois pendant une semaine, j’en ai le cœur brisé.

Très bel établissement en effet.

Janvier 2013, Mailys sent très mauvais.

Se faisant opérer des dents tous les ans (opération prévue le 11 février), j’ai pensé que c’était l’odeur de son haleine à cause de la mauvaise santé de ses dents due à la prise d’antiépileptiques et me dis que cette odeur disparaîtra après l’opération.

Le 11 février, Mailys se fait donc opérer des dents, elle repart au centre.

Début Mars, cette odeur n’a pas disparu et est encore plus insupportable, ma fille pue et lui faire un câlin est dégoûtant!

Sortie de sa douche, je lui nettoie le nez comme à chaque fois avec un coton tige (Mailys ne sait pas se moucher)…

Et là, surprise : il y a quelque chose dans son nez que je n’arrive pas à faire ressortir avec le coton tige. Je pars donc aux urgences.

Le médecin ressort de sa narine un truc de 2cm de long sur 1cm de diamètre, pourri, infecté.

Ma fille aurait pu mourir d’une septicémie si je ne m’en étais pas occupée car personne à l’IME de Moussaron n’a agi malgré les plusieurs signalements faits par les salariés.

De retour au centre, je me suis fait entendre évidemment mais on m’a répondu: « Vous savez, souvent ça redescend du nez, on en a parlé mais on attendait. »

Novembre 2013, les médias explosent, une amie me fait parvenir un article sur l’IME, ma mère me téléphone pour me signaler un reportage fait par France 3.

C’était le 22 novembre, le 23 au vu des dire de ce reportage, je suis allée récupérer Mailys.

Il m’était impossible de savoir ma fille peut-être maltraitée et rester là sans rien faire.

Je l’en ai donc retiré.

Par la suite, j’ai voulu avoir confirmation de mes doutes.

Le couperet est tombé: Mailys a été contentionnée avec des chemises de contention les nuits sans mon consentement (c’est interdit), Mailys a perdu 4 kilos en un mois car elle refusait qu’on lui donne à manger et on refusait qu’elle mange avec les doigts (c’est mieux qu’elle perde du poids), on lui a arrêté un traitement sans m’en informer au préalable (traitement pourtant indispensable pour Mailys, puisqu’il agit sur la partie concentration du cerveau et aide donc Mailys à se canaliser pour les activités et séances de rééducation), pas de suivi médico social, pas de projet personnalisé établi, on rajoute un traitement pour la faire dormir sans m’en informer au préalable…

J’en oublie certainement…

Cet IME a la prétention de dire qu’il donne l’amour à ces enfants que les mamans ne leur apportent pas !

Et si aujourd’hui, les parents sortent leur enfant de cet IME, selon eux cela ne serait pas par amour, mais pour pouvoir récupérer de l’argent facile en touchant les allocations enfant handicapé!

Oui c’est vrai quand vous laissez votre enfant a l’IME de Moussaron, à la limite vous n’en êtes même plus les parents, vous n’êtes pas informés et quand vous appelez tout va toujours très bien mais vous n’avez jamais au téléphone les salariés qui s’occupent de vos enfants, c’est la secrétaire qui rend compte de l’état de votre enfant.

Je suis une simple maman comme beaucoup d’entre vous.

J’ai assumé et accepté le handicap et me bats pour que ma fille évolue et s’épanouisse dans de bonnes conditions depuis 10 ans maintenant.

Je continuerai avec toute la force, la détermination et le courage qu’il m’est donné.

Aujourd’hui j’ai bien l’intention de porter plainte contre cette institution (maltraitance, négligence, abus de confiance, abus de faiblesse, mise en danger d’autrui et non assistance en personne en danger).

Il faut que ces pratiques cessent, à l’IME de Moussaron mais aussi ailleurs.

Nos enfants handicapés sont des personnes à part entière, ils méritent autant que tout le monde d’être respectés.

Les animaux sont mieux traités.

Je suis aujourd’hui la créatrice de ce collectif et la porte parole des parents qui nous ont rejoints et dont les enfants ont été maltraités aussi.

Pour exemple, une maman pensait qu’une chambre était attribuée à son garçon de 12 ans, il n’en était pas moins que sa chambre était une des petites pièces de 3m2 en plexi.

Un enfant a été récupéré par sa maman couvert de bleus; un autre a été soit disant mordu par un autre résident et n’a pas été soigné, ses doigts bandés étaient infectés et il aurait pu les perdre si sa maman n’avait pas été là.

Une enfant a été complètement droguée par les médicaments en seulement trois semaines passées dans cette IME : cet enfant a subi une grosse régression de ses capacités.

Une autre enfant atteint de trisomie 21 qui était propre à son entrée à l’IME, qui savait colorier sans dépasser et faire le dessin de sa main sur un papier est de retour chez lui avec la perte totale des capacités qu’il avait acquise.

Je ne vous parlerai pas des trois enfants dont j’ai rencontré les parents, qui ne font malheureusement plus partie de ce monde à cause des négligences de cet établissement.

Je veux rappeler donc que ce collectif a été créé pour le soutien des parents et des familles ayant été victimes de maltraitance, en espérant que les consciences se réveillent.

Nous nous sommes rencontrés, les parents, afin de pouvoir avancer dans notre combat, nos plaintes seront déposées dans les jours qui viennent, nous tenons à ce que les responsables de ces pratiques s’expliquent devant la justice…

Pour que plus jamais, ni ici, ni ailleurs, il n’y ait de maltraitance dans ces institutions.