Le livre de l’apocalypse

LE LIVRE DE L’APOCALYPSE

Pour bien des gens, le livre de l’Apocalypse est le livre le plus énigmatique et le plus mystérieux de toute la Bible.

Que signifie-t-il ?

L’Apocalypse est le dernier livre de la Bible.

Ce titre vient du mot grec apokalupsis, qui figure dans le premier verset.

Ce mot signifie divulgation ou révélation et traduit l’idée de dévoiler ou de découvrir.

Comme tous les autres chapitres de ce Livre des livres, l’Apocalypse est « inspirée de Dieu » (2 Timothée 3:16).

Par conséquent, il contient des informations que Dieu a l’intention de divulguer ou de révéler à l’homme, et non de lui cacher.

Un examen attentif de ce livre révèle la raison pour laquelle il a été rédigé.

Voici quelques questions et réponses de base tirées de celui-ci :

  1. Qui est l’auteur de l’Apocalypse ?

« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1:1, c’est nous qui soulignons tout au long du présent article).

Dieu le Père en est l’Auteur, et Jésus-Christ est Celui qui a « révélé » sa signification à un ange pour qu’il la communique ensuite à Jean.

Il ne s’agit pas, comme certaines traductions de la Bible le disent dans un sous-titre qu’elles ajoutent, de « la révélation de Jean ».

Ce dernier était simplement celui à qui le message fut transmis et c’est lui qui le transcrit.

  1. Pourquoi, et à qui, Christ a-t-Il donné cette révélation ?

Le verset cité ci-dessus précise : « pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 1:1).

Qui sont les serviteurs de Christ ?

« [Le temps est venu] de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom » (Apocalypse 11:18).

Les prophètes de l’Éternel couvrent les périodes de l’Ancien et du Nouveau Testaments.

Les saints sont ceux qui ont obéi à Dieu au fil des siècles ; ils comprennent également l’Église du Nouveau Testament.

Christ a révélé certaines informations dans le livre de l’Apocalypse pour montrer à Ses serviteurs fidèles et obéissants les choses qui doivent arriver.

Le mot bientôt, au premier verset, signifie en fait à la hâte ou rapidement.

En d’autres termes, quand ces événements commenceront à se réaliser, ils se succéderont à un rythme rapide.

  1. A qui Christ a-t-Il transmis cette révélation, avec la charge de la relayer à Ses serviteurs ?

« [Par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1:1).

Christ est aussi appelé « la Parole » de Dieu (Jean 1:1) ; Il ne parle pas seulement en Son propre nom, mais au nom de Dieu le Père.

Le mot ange dans Apocalypse 1:1 est traduit du grec aggelos, mot qui signifie messager et qui peut décrire un messager angélique ou humain.

Dans ce cas précis, il se réfère à un être spirituel.

Comme le dernier chapitre le précise: « Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises.

Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16).

Cette révélation a été faite à l’apôtre Jean, qui était un agent humain de Christ, et qui fut chargé de la transmettre à son tour aux serviteurs de ce dernier sur terre.

C’était aux environs de l’an 94 ou 95 de notre ère que Jean reçut cette révélation, quand il se trouvait sur l’île de Patmos (Apocalypse 1:9).

  1. À qui Jean transmit-il d’abord cette révélation de Christ ?

« Jean aux sept Eglises qui sont en Asie » (Apocalypse 1:4). Christ dit à Jean, « Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises, à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée » (Apocalypse 1:11).

Ces sept villes se trouvaient sur un itinéraire suivi par des messagers porteurs de documents, au premier siècle (un peu comme des facteurs), et il y avait une congrégation de l’Église de Dieu dans chacune d’elles.

Il y avait aussi des congrégations de l’Église de Dieu dans de nombreuses autres villes.

Apparemment, ces sept Églises furent choisies pour représenter tous les serviteurs de Dieu et toutes les congrégations de Christ à travers les siècles.

Dans les deuxième et troisième chapitres, avant de débuter Sa révélation à propos du temps de la fin à proprement parler, Christ transmet un message personnalisé à chacune de ces sept congrégations.

L’histoire de l’Église de Dieu à travers les siècles est une histoire fascinante ; mais pour condenser ce que nous voyons dans ces deux chapitres, Christ a choisi chaque congrégation (selon l’itinéraire emprunté par des messagers postaux, et dans l’ordre indiqué) pour ses caractéristiques uniques qui allaient aussi être les caractéristiques prédominantes de l’ensemble de son Eglise à une période donnée.

Ces périodes de temps, ou époques, ont débuté avec les caractéristiques d’Ephèse au premier siècle et elles couvrent tous les siècles jusqu’au temps de la fin, où il est question des traits de Laodicée, peu avant le retour de Christ.

Il faut aussi comprendre que les problèmes spirituels des membres de chaque congrégation sont similaires aux problèmes auxquels seraient confrontés des membres de l’Église à travers l’histoire.

Christ dit à chaque congrégation, « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 2:7).

Peu importe l’époque historique, le peuple de Dieu doit écouter Ses instructions et corriger chacune des remontrances faites aux dites Églises.

  1. Comment le livre de l’Apocalypse est-il organisé ?

Y a-t-il un sens à sa progression, chapitre par chapitre, que nous puissions voir en schéma ?

Effectivement !

En fait, voir les principaux sujets énoncés sous forme de schéma nous aide à saisir le grand tableau d’ensemble divulgué par Christ dans ce livre et nous aide à mieux comprendre les détails révélés à propos des principaux sujets traités.

Bien qu’il existe des encarts, fournissant des informations supplémentaires dans une perspective historique plus large, en général, les informations sont présentées dans l’ordre chronologique.

Le livre débute par les messages de Christ aux sept Églises (chapitres 1-3).

Ensuite, un rouleau de parchemin est présenté à Christ, au ciel (chapitres 4-5).

Ce rouleau est scellé de sept sceaux (Apocalypse 5:1) et contient des détails relatifs à ce qui doit se passer avant et après le retour du Christ.

Jésus Lui-même s’avère être le Seul qualifié pour décacheter ces sceaux, révélant ce qu’ils représentent.

Imaginez un parchemin enroulé sur lequel sont apposés plusieurs sceaux devant être décachetés un à un pour que le livre entier puisse être lu.

L’élimination de chaque sceau donne accès à une révélation ; l’élimination successive de tous ces sceaux libère plusieurs révélations successives.

Une fois le premier sceau ôté ou – pour reprendre l’expression du texte, « ouvert » – son contenu reste accessible lorsqu’est décacheté le second sceau, et ainsi de suite.

Il importe de bien comprendre cela si l’on veut comprendre le livre.

Les sceaux se suivent dans le temps ; et quand un sceau est ouvert – et son symbolisme révélé – son contenu demeure ouvert jusqu’à la fin !

  1. Que révèle le décachetage de ces sept sceaux ?

Le décachetage de ces sceaux révèle des détails d’événements majeurs devant atteindre leur paroxysme au retour de Jésus-Christ, ainsi que d’autres qui suivront.

Brièvement, les six premiers sceaux, une fois ôtés, permettent à Jean de voir quatre chevaux symboliques (parfois appelés les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse), la grande tribulation et les signes célestes.

Bien que la matérialisation de ce qui est révélé par le décachetage des quatre premiers sceaux soit en cours depuis l’époque de Christ, ces évènements doivent s’intensifier avant Son retour.

La grande tribulation (ou grande détresse) et les signes célestes sont encore à venir.

Pour vous aider à visualiser le contenu du livre, y compris les sept sceaux, les sept trompettes et les sept dernier fléaux, voir le tableau ci-dessous.

  1. Y at- il un thème majeur au livre de l’Apocalypse ?

Assurément !

En fait, cela se voit quand on examine le schéma du livre.

Notons que les six premiers sceaux sont tous décachetés – et leurs contenus respectifs révélés – au chapitre six.

Puis le septième sceau, une fois décacheté, révèle – au chapitre huit – sept trompettes qui vont retentir successivement jusqu’à la fin !

Ce qui est révélé par le décachetage du septième sceau résume le thème majeur de tout le livre.

(Pour une explication sur les quatre premiers sceaux, voir Que représente les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse ?)

Le « Jour du Seigneur » ou « Jour de l’Éternel » est révélé par le décachetage du septième sceau.

Les événements révélés par le décachetage de ce sceau se retrouvent aussi dans d’autres prophéties préservées dans Esaïe 2:12 ; Esaïe 13:6, 9 ; Ézéchiel 30:3 ; Joël 1:15 ; Joël 2:1, 11, 31 ; Abdias 1:15 ; Sophonie 1:7-8, 14 ; Zacharie 14:1 ; Actes 2:20 ; et 2 Pierre 3:10.

En outre, Jean dit dans ses remarques préliminaires qu’il a été « saisi par l’Esprit au jour du Seigneur » (Apocalypse 1:10).

[S]aisi par l’Esprit signifie qu’il a été plongé dans des visions spirituelles (non d’origine humaine).

Christ a transmis ces informations à Jean.

Le sujet dominant du livre – le septième sceau – est aussi connu comme le Jour du Seigneur.

Nous savons que le jour du Seigneur dans Apocalypse 1:10 est la période à laquelle Dieu interviendra avec fracas dans les affaires humaines.

Il est important de comprendre que l’humanité aura eu son jour – aura vécu à sa guise, séparée de Dieu pendant plusieurs milliers d’années.

Dieu S’est tenu largement à l’écart, permettant à l’homme de créer ses propres civilisations, de faire ce qu’il a voulu, en grande partie sans intervenir.

Mais le jour vient où Dieu va intervenir à l’échelle mondiale afin d’établir Son Royaume et de débuter Son règne.

Ce sera alors Son jour à Lui, et l’homme ne pourra plus agir à sa guise et n’en faire qu’à sa tête.

Ainsi, on voit que le jour de Dieu – « le Jour du Seigneur » – débutera quand les évènements révélés par le décachetage du sixième sceau se seront produits.

Dieu sera étroitement impliqué dans ce qui se produira sur terre à partir de ce moment-là, jusqu’au retour de Christ ici-bas, et l’avènement de Son règne sur cette planète pendant 1000 ans (le Millenium, Apocalypse 20:4, 6) et ensuite à travers la période du Jugement du Grand Trône Blanc (Apocalypse 20:11-15), l’arrivée de la nouvelle Jérusalem sur la Terre (Apocalypse 21) et bien au-delà !

  1. Que représentent les sept trompettes de l’Apocalypse ?

Comme on le voit dans le schéma et la chronologie du livre, les sept trompettes font partie du septième sceau.

Le septième sceau, rappelons-le, est aussi appelé le Jour du Seigneur, et il débutera quand Christ Se mettra à diriger tout ce qui se passe sur terre.

Les sept trompettes sont autant de phases de fléaux et de guerres au cours desquels Christ administrera progressivement des jugements sur l’humanité indocile et rebelle.

Malgré ces châtiments, les hommes refuseront encore de se repentir.

« Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas » (Apocalypse 9:20).

Dieu infligera donc aux rebelles d’autres châtiments, plus sévères – d’autres fléaux.

Les « hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire » (Apocalypse 16:9).

Les châtiments que Dieu infligera augmenteront en intensité tant que les hommes refuseront de se repentir : « ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres » (verset 11).

  1. Que représentent les sept derniers fléaux de l’Apocalypse ?

Ceux-ci font partie de la septième trompette.

Consulter, encore une fois, le graphique ci-dessous.

  1. Selon Christ, que devons-nous faire de ces informations qu’Il nous révèle ?

« Et voici, je viens bientôt. —

Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7).

Les instructions données par Christ dans Ses lettres aux sept églises, ainsi que dans le restant du livre, contiennent autant de rappels à rester fidèle et obéissant à Dieu, peu importe la pression subie pour aller dans le sens contraire (même « jusqu’à la mort » Apocalypse 2:10 ; Apocalypse 12:11) ; à vaincre (Apocalypse 2:7, 11, 17, 26 ; Apocalypse 3:5, 12, 21 ; Apocalypse 21:7) ; à se repentir (de ses péchés – des transgressions de la loi de Dieu, Apocalypse 2:5, 16 ; Apocalypse 3:3, 19) ; à garder les commandements de Dieu (Apocalypse 12:17 ; {verse_29 ; Apocalypse 22:14) ; à renoncer aux voies impies de ce monde (caractérisés par Babylone, Apocalypse 18:4-5) et à ne jamais transiger avec l’obéissance et la fidélité à Dieu (Apocalypse 20:4).

En d’autres termes, l’une des raisons pour lesquelles Christ révèle à Ses serviteurs ce qui va se produire avant Son retour pour instaurer le Royaume de Dieu est de leur rappeler ce qu’ils doivent faire pour y être admis !

Schéma du livre de l’Apocalypse

Chaptre 1 L’introduction

Chaptres 2-3 Les messages aux sept églises

Chaptres 4-5 Christ trouvé digne de décacheter les sceaux

Chaptre 6 L’ouverture des six premiers sceaux

Chaptre 7 Deux groupes scellés

Chaptres 8-9 Le septième sceau, composé de sept trompettes

Chaptre 10 Déclaration d’un ange

Chaptre 11 Les deux témoins

Chaptre 12 La véritable Église à travers les siècles

Chaptre 13 Deux bêtes

Chaptre 14 144 000 et les messages des trois anges

Chaptres 15-16 La septième trompette, comprenant sept fléaux

Chaptre 17-18 Le jugement de la fausse Église et de la bête

Chaptre 19 Le retour de Christ sur terre

Chaptre 20 Le Millenium, les résurrections, l’étang de feu

Chaptres 21-22 La nouvelle Jérusalem sur une nouvelle Terre

L’apôtre Jean reçut des messages importants pour sept Églises, mentionnées dans l’Apocalypse.

Que devons-nous tirer à présent de ce segment de l’Écriture ?

LES 7 EGLISES

Carte des sept Églises à qui Jésus-Christ S’est adressé dans l’Apocalypse chaptires 2 et 3 (carte par Kelly Cunningham).

Comme l’indique le premier chapitre du livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean reçut une vision décrivant des évènements devant se produire au temps de la fin, et culminant par le retour de Jésus-Christ.

Il reçut notamment la directive suivante : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1:11, version Ostervald).

L’ordre dans lequel ces villes sont énumérées correspond à « l’itinéraire qu’un messager aurait emprunté, en partant de Patmos [île où Jean reçut cette vision], pour remettre ce parchemin [à ses destinataires] » (ESV Study Bible ; Apocalypse 2:11).

Essayer de comprendre le sens que revêtent ces messages pour les chrétiens d’aujourd’hui est déroutant.

Ces sept Églises, nommées par les villes où elles se trouvaient, ne représentaient pas la totalité des congrégations de l’Église de Dieu au premier siècle.

Il y en avait d’autres – à Corinthe (1 Corinthiens 1:2) ; à Philippes (Philippiens 1:1) ; et à Colosses (Colossiens 1:2), pour n’en citer que quelques-unes parmi toutes les villes où se trouvaient des Églises de Dieu, dans le Nouveau Testament.

Pourquoi Dieu le Père, l’Auteur de ce message (Apocalypse 1:1), choisit-Il ces sept congrégations ?

En quoi ces messages nous concernent-ils à présent ?

Comme nous allons le voir, Dieu a choisi ces congrégations pour communiquer à Son peuple des directives qui, au fil des siècles, allaient toujours être d’actualité.

Ces directives étant à la fois historiques et prophétiques, Jean reçut l’ordre d’écrire « ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite » (verset 19 ; c’est nous qui soulignons tout du long), et elles doivent être comprises sous plusieurs angles.

Notons trois manières de comprendre ce segment des Écritures.

Des directives pour les Églises du premier siècle

Les sept Églises d’Apocalypse 2 et 3 étaient des congrégations de l’Église de Dieu au premier siècle.

Situées en Asie Mineure (dans la Turquie actuelle), ces Églises représentaient des communautés de premiers chrétiens – et non des bâtiments ni des salles de réunions.

S’adressant à chacune de ces congrégations, Dieu déclara connaître leurs œuvres ; savoir quels défis elles rencontraient, et la manière dont elles y réagissaient.

Il les admonesta, leur disant de se repentir de leurs erreurs et de demeurer fidèles afin d’hériter le salut.

Leurs situations respectives étaient, certes, différentes, mais le message qui leur fut adressé était similaire.

Un examen minutieux de ces messages révèle que Dieu était fort conscient des difficultés et des influences auxquelles étaient confrontés les membres de la congrégation de chacune de ces villes et de la manière dont ils les affrontaient.

Il remarquait, par exemple, que les membres de l’Église à Éphèse, avaient abandonné leur « premier amour », mais qu’ils s’opposaient à l’influence néfaste des Nicolaïtes (Apocalypse 2:4, 6).

Il était aussi fort conscient de « l’affliction » et de la « pauvreté » des membres de l’Église à Smyrne (verset 9).

Une leçon importante à tirer de la lecture d’Apocalypse 2 et 3 est que Dieu savait très bien dans quelles situations les membres des congrégations du premier siècle se trouvaient.

À l’instar des lettres (ou Épîtres) de Paul à diverses congrégations, dans d’autres villes, ces brefs messages adressés à ces sept congrégations avaient pour objet d’encourager les membres vivant dans ces villes à s’accrocher à la ligne de vie divine afin de recevoir leur récompense future.

L’histoire de l’Église au fil des siècles

Quiconque étudie la Bible remarque aussi que les messages aux sept Églises comprennent l’histoire du peuple de Dieu au fil des siècles – « ce qui doit arriver ensuite » (Apocalypse 1:19).

On décrit parfois cet élément comme le déroulement chronologique de l’Église ou les ères de l’Église.

Parlant de ce point de vue, le feu professeur John F. Walwoord écrit : « Bon nombre de commentateurs [bibliques] pensent qu’en plus des ramifications évidentes de ces messages, les sept Églises représentent le déroulement chronologique de l’histoire de l’Église, spirituellement parlant.

Ils font remarquer qu’Éphèse semble être typique de l’ère apostolique en général, et que la progression du mal atteignant son point culminant avec Laodicée semble indiquer l’état final de l’apostasie de l’Église…

L’ordre des messages aux Églises semble être divinement choisi pour indiquer, prophétiquement, la direction qu’a pris l’Église dans l’histoire » (John Walvoord, The Revelation of Jesus Christ, 1989, p. 51-52).

Un autre érudit, C.I. Scofield (1843-1921), éditeur de la Bible portant son nom, fournit une explication similaire :

« Là encore, ces messages, dans leur forme, dépassent le cadre des assemblées locales mentionnées.

On peut voir qu’Éphèse (Apocalypse 2:1-7) – bien qu’étant une Église locale du temps des apôtres – est typique du premier siècle dans son ensemble ; que Smyrne (Apocalypse 2:8-11) décrit l’Église persécutée, par exemple de 100 à 316 de notre ère ; que Pergame (Apocalypse 2:12-17) « où Satan a sa demeure »… fait penser à l’Église se sécularisant, comme au Moyen-Âge ; que Thyatire (Apocalypse 2:18-29) révèle que le mal s’étend dans l’Église où l’on pratique l’idolâtrie ; que Sardes (Apocalypse 3:1-6) est typique de l’Église périclitant, mais ayant encore une minorité de femmes et d’hommes pieux, comme pendant la Réforme ; que Philadelphie (Apocalypse 3:7-13) accuse un renouveau et progresse spirituellement ; et que Laodicée (Apocalypse 3:14-19) illustre l’étape finale de l’apostasie que l’Église visible va connaître » (Scofield Study Bible, Apocalypse 1:20).

Bien que la Bible ne nous fournisse pas de dates précises pour les périodes ou les ères par lesquelles est passée l’Église, et que plusieurs de ces périodes se recoupent, il s’avère qu’il y a un déroulement historique dans ces messages aux Églises :

Éphèse, la première congrégation mentionnée dans les messages aux sept Églises de l’Apocalypse, servit de siège pour le ministère de Jean, à la fin du premier siècle.

L’île de Patmos, où Jean reçut la vision décrite dans le livre de l’Apocalypse, se trouvait à seulement 80 km d’Éphèse.

Il est bien connu que Jean prêcha beaucoup sur l’amour – on l’a surnommé l’apôtre de l’amour – afin d’aider les chrétiens de l’époque à redécouvrir leur « premier amour » (Apocalypse 2:4; 1 Jean 3:10-11, 14, 16-18, 23).

Smyrne, la deuxième congrégation mentionnée, fut avertie qu’elle subirait « une tribulation de dix jours » (Apocalypse 2:10).

À propos de ce verset, le commentateur biblique Adam Clark écrit : « Les jours, dans ce livre, étant ce qu’on appelle communément des jours prophétiques, chacun d’eux correspondant à une année, la tribulation de dix ans décrit probablement dix années de persécutions ; et c’est précisément le temps que durèrent ces persécutions sous Dioclétien pendant lesquelles les Églises d’Asie furent horriblement affligées.

Certains pensent qu’il est question ici de fréquence et d’intensité, comme c’est le cas dans d’autres passages des Écritures (Adam Clarke Commentary, Apocalypse 2:10).

Quel que soit le sens de ces « dix jours », dans Apocalypse 2:10, l’histoire révèle que l’Église de Dieu a connu de dures persécutions dans les premiers siècles de notre ère.

Comme cela est indiqué, c’est sous-entendu dans le message à Smyrne, et c’est aussi sous-entendu dans le troisième message (pour Pergame), dans lequel Dieu fait allusion à « Antipas, mon fidèle martyr » (Apocalypse 2:13, version Ostervald).

Les messages adressés aux quatre dernières Églises font allusion au retour de Christ – ce qui indique qu’un reste de Thyatire, de Sardes et de Philadelphie existera encore, aux côté de Laodicée, au temps de la fin (Apocalypse 2:25; 3:3, 11, 20). Indiquant que le déroulement de l’histoire, avant le retour de Christ, aura suivi son cours, Philadelphie a la promesse d’être protégée « à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10).

Des conseils pour les chrétiens de tout temps

Une troisième manière de comprendre les messages adressés aux sept Églises est – pour les chrétiens de tout temps – de s’inspirer des conseils et des avertissements fournis.

La réaction de chacune des Églises à l’exhortation donnée peut aussi être comprise comme une attitude.

L’actualité de ces messages aux chrétiens au fil des siècles s’avère évidente à la lecture de la conclusion de chacun d’eux : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises » (Apocalypse 2:7, 11, 17, 29; 3:6, 13, 22).

Voici, résumées, des leçons que nous pouvons tirer des directives que Dieu a données à chacune des Églises :

Éphèse (Apocalypse 2:1-7) : Ne perdez pas votre amour pour la vérité divine et le peuple de Dieu.

Smyrne (Apocalypse 2:8-11) : Demeurez fidèles dans les tribulations et la pauvreté.

Pergame (Apocalypse 2:12-17) : Résistez à l’influence de Satan, même jusqu’à la mort si nécessaire.

Thyatire (Apocalypse 2:18-29) : Refusez les faux enseignements.

Sardes (Apocalypse 3:1-6) : Restez zélés et purs dans votre conduite.

Philadelphie (Apocalypse 3:7-13) : Persévérez et franchissez les portes que Dieu ouvre.

Laodicée (Apocalypse 3 :14-22) : Ne devenez pas tièdes envers la voie divine.

Les abus envers les ères de l’Église

De même qu’une grande partie des enseignements de la Bible ont été mal compris et tordus, certains ont falsifié les messages aux sept Églises, prétendant que leur groupe ou leur organisme représente une ère précise de l’Église – comme Philadelphie – et que les autres représentent une autre ère, comme Laodicée.

Peu importe ce que les gens prétendent, il faut se souvenir que Christ sera l’ultime Juge (Actes 10:42; 17:31; 2 Timothée 4:1).

Pour ce qui est d’accuser les autres d’être Laodicéens, ce qui est ironique, c’est que les membres de l’Église de Laodicée du premier siècle ne se rendaient pas compte de leur propre état spirituel.

Là encore, il importe que nous prenions connaissance des messages adressés aux sept Églises et que nous les appliquions.

Ce qui est le plus sage, c’est de prendre chacun d’eux au sérieux, et de remettre tout jugement à Christ – un rôle qu’Il ne manquera pas de remplir !

L’actualité de ces messages

Les messages adressés aux sept Églises d’Apocalypse 2 et 3 indiquent que l’Église de Dieu et ses membres étaient destinés à connaître bien des épreuves, au fil des siècles, avant que Christ ne revienne ici-bas.

Néanmoins, Dieu a promis de récompenser Son Église et ses membres, s’ils Lui demeurent fidèles.

Ces récompenses comprennent : prendre de l’arbre de la vie (Apocalypse 2:7) ; se voir décerner la couronne de vie (verset 10) ; recevoir un nom nouveau (verset 17) ; avoir autorité sur les nations (verset 26) ; avoir son nom inscrit dans le Livre de vie (Apocalypse 3:5) ; devenir une colonne dans le temple de Dieu (verset 12) ; et s’asseoir avec Christ sur Son trône (verset 21).

Ces encouragements de la part de Dieu nous rappellent que Le servir vaut bien tous les efforts à fournir.

Qu’allez-vous faire de la connaissance spirituelle que vous avez reçue ?

Allez-vous demeurer fidèle à ce que Dieu a révélé ?

Continuez de lire ce qui est affiché sur ce site afin d’en savoir plus sur la voie divine et d’apprendre comment affermir votre relation avec Dieu.

LES SEPT SCEAUX

Le livre de l’Apocalypse décrit sept sceaux devant être ouverts avant le retour de Jésus-Christ sur terre.

Que représentent-ils ?

Un rouleau scellé de sept sceaux

L’Apocalypse présente un rouleau, scellé de sept sceaux, qui sera ouvert avant le retour de Christ.

L’Apocalypse dépeint un rouleau de parchemin scellé de sept sceaux devant être décachetés, ou « ouverts » avant le Second Avènement de Christ.

Dans le cinquième chapitre du livre de l’Apocalypse, un rouleau de parchemin est présenté à Christ, au ciel.

Ce papyrus ou parchemin scellé de sept sceaux contient un scénario d’événements devant se produire avant et pendant le Second Avènement de notre Seigneur.

Ce cinquième chapitre honore Jésus et déclare qu’Il est le Seul à être jugé digne d’ouvrir ces sceaux ou de révéler ce qu’ils représentent.

Bien que cet événement se produise avant même l’ouverture de ces sceaux, d’autres éléments – qui sont davantage un survol d’autres événements, y compris ceux devant se produire plus tard – sont aussi insérés dans ce chapitre.

Par exemple, Apocalypse 5:9-10 parlent d’êtres rachetés, qui seront rois et sacrificateurs sur la terre ; et le verset 13 parle de « toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer » qui louent Dieu le Père et l’Agneau.

Loin d’indiquer un enlèvement secret des saints avant l’ouverture des sceaux, ces versets indiquent ce qui se passera après ce moment-là, quand le plan de Dieu sera accompli.

Après avoir donné cet aperçu, le chapitre six et les chapitres successifs expliquent plus en détail comment cela se produira – comment il n’y aura finalement que des justes qui resteront.

Ces justes loueront Dieu.

Quant au résultat final du plan divin, nous notons que lorsqu’« un nouveau ciel » et « une nouvelle terre » sont instaurés (Apocalypse 21:1), seuls les fidèles, ceux qui ont vaincu, demeurent.

« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils.

Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (versets 7-8).

Le jour vient où « toutes les créatures » dont parle Apocalypse 5:13, loueront Dieu le Père et Jésus-Christ.

Pour en savoir plus sur les saints au retour du Christ, lire Y aura-t-il un enlèvement secret ?

Les quatre cavaliers de l’Apocalypse

Les quatre premiers sceaux et leur signification pour les habitants de la Terre étant présentés métaphoriquement comme des messagers chevauchant des montures de couleurs différentes, on les appelle communément les quatre cavaliers de l’Apocalypse.

Le mot apocalypse vient du mot grec apokalupsis, signifiant divulgation ou révélation.

Par conséquent, lorsqu’il est question de ces quatre cavaliers, il est question de ce qu’ils représentent.

Les quatre premiers sceaux faisant l’objet de notre article.

Que représentent les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

Nous n’en parlerons ici que brièvement, nous concentrant davantage sur les trois derniers sceaux.

Le premier sceau – un cheval blanc

Quand le premier sceau fut ouvert, l’apôtre Jean écrivit : « Je regardai, et voici, parut un cheval blanc.

Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre » (Apocalypse 6:2).

En comparant les sceaux aux événements annoncés par Christ dans Sa célèbre prophétie du mont des Oliviers, on découvre qu’il s’agit d’une séduction religieuse (voir Matthieu 24:5).

Le deuxième sceau – un cheval roux

Lorsque le second sceau fut ouvert, Jean déclara : « Et il sortit un autre cheval roux.

Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée » (Apocalypse 6: 4).

Ce second sceau – ce second cheval – correspond à l’explication suivante du Christ : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres » et « une nation s’élèvera contre une nation » (Matthieu 24:6-7).

Le troisième sceau – un cheval noir

Quant au troisième sceau, Jean dit : « Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir.

Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.

Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin » (Apocalypse 6:5-6).

Cette description imagée symbolisait l’enseignement de Christ qu’« il y aura, en divers lieux, des famines » avant Son retour (Matthieu 24:7).

Le quatrième sceau – un cheval verdâtre

Décrivant le quatrième cheval, Jean écrivit : « Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur verdâtre.

Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait.

Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8).

Cette description se rapporte à des épidémies qui doivent avoir lieu sur Terre avant le Second Avènement de Christ (Matthieu 24:7 – Versions Ostervald ; Martin).

Les événements représentés par les quatre premiers sceaux – la séduction religieuse, la guerre, la famine et les épidémies se produisent déjà.

Étant des signes annonçant l’imminence du Second Avènement de Jésus, ils ne sont que « le commencement des douleurs » (Matthieu 24:8) ; ces événements effrayants vont s’intensifier vers la fin.

Le cinquième sceau – la tribulation

« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu.

Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?

Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soit complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux » (Apocalypse 6:9-11).

Le contexte

Avant de nous concentrer sur le sens de ce sceau, remarquons le contexte de cette vision. Jean ayant vu des martyrs fidèles à travers les siècles demandant à Dieu comment et quand ces meurtres seraient vengés, on a supposé – à tort – que ces saints sont vivants au paradis et attendent que Dieu juge ceux qui les ont tués.

Il faut se rappeler qu’il s’agit d’une vision, que c’est symbolique, et que cela ne décrit pas nécessairement la réalité mais plutôt ce qui va, à l’avenir, se passer.

Parfois, la Bible se sert de métaphores pour symboliser des événements passés, présents ou futurs.

Ces métaphores ne doivent pas être prises à la lettre.

Par exemple, Dieu Se sert d’une métaphore dans le livre de la Genèse, où Caïn tue son frère Abel. Dieu dit à Caïn : « La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (Genèse 4:10).

Le sang crie !

C’est là une métaphore ; c’est figuratif, poétique.

La vision du cinquième sceau – dans laquelle les martyrs fidèles, au fil des siècles, attendent le juste jugement de Dieu sur le monde – symbolise le dessein de Dieu pour l’humanité, qui est de « conduire à la gloire beaucoup de fils » (Hébreux 2:10).

Paul décrit ce processus métaphoriquement en disant : « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:22).

Il faut se rappeler que l’objet principal de l’Apocalypse, avec ses divers sceaux, est de montrer ce qui se passera dans l’avenir et de montrer que le plan du salut de Dieu s’accomplira.

La signification

La vision du cinquième sceau représente la grande tribulation (ou grande détresse) que connaitront les descendants physiques de Jacob et le peuple fidèle de Dieu, avant le retour du Christ.

La décrivant, Jésus a dit, « Alors on vous livrera à la détresse et on vous tuera ; vous serez détestés de toutes les nations à cause de mon nom.

Ce sera pour beaucoup une cause de chute ; ils se livreront, ils se détesteront les uns les autres.» (Matthieu 24:9-10, – Nouvelle Bible Segond, c’est nous qui soulignons).

Et Jésus d’ajouter : « Car alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en aura jamais.

Et si ces jours-là n’eussent été abrégés, nulle chair n’eût été sauvée ; mais, à cause des élus, ces jours-là seront abrégés » (versets 21-22 – Version Darby).

Ce sceau représente la colère de Satan, qui sera dirigée contre l’humanité et en particulier contre le peuple de Dieu.

Dieu nous met en garde contre les exactions de Satan, au temps de la fin : « Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps » (Apocalypse 12:12, –Version Ostervald).

Le sixième sceau – des perturbations cosmiques

Décrivant ce qu’il a vu lors de l’ouverture de ce sceau, Jean écrivit : « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent.

Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places » (Apocalypse 6:12-14).

Ces événements surnaturels ont été prédits longtemps à l’avance comme signes du jour de l’Éternel, de l’époque du retour de Christ ici-bas.

Le prophète Joël décrit cette période comme un « jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuées et de brouillards » et un moment où « le soleil et la lune s’obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat…

Les cieux et la terre sont ébranlés » (Joël 2:2 ; Joël 3:15-16).

Quand ces événements impressionnants se produiront, l’humanité se rendra compte que Dieu est en train de châtier les habitants de la terre pour leur désobéissance à Ses lois.

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes.

Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:15-17).

Le septième sceau – la colère et la miséricorde de Dieu

La signification du septième sceau, qui comprend sept trompettes, commence à être révélée dans Apocalypse 8.

Ce sceau, qui symbolise le Jour du Seigneur, représente le thème prédominant du livre de l’Apocalypse.

Il représente à la fois « la colère de l’Agneau » (Apocalypse 6:16) – déversée sur l’humanité à cause de sa désobéissance aux lois de Dieu – et la miséricorde de Dieu, qui – avec le retour de Jésus-Christ sur terre – va établir son Royaume.

Avant l’ouverture du septième sceau, Dieu marquera d’un autre sceau, un groupe de 144 000 personnes, représentant les 12 tribus d’Israël et une grande foule (Apocalypse 7:3-4, 9).

Le mot grec sphragizo, traduit par « marquer du sceau », a le sens d’estampage ou de marquage pour des fins de sécurité.

Ce même mot est utilisé par Paul dans Éphésiens 1:13 pour décrire les chrétiens qui ont été « scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » et dans Éphésiens 4:30 pour décrire les chrétiens qui ont été « scellés pour le jour de la rédemption ».

Le peuple fidèle de Dieu sera ainsi protégé des châtiments devant bientôt s’abattre sur le restant de l’humanité, sur ceux qui se rebellent contre l’Éternel.

Au moment où le septième sceau est ouvert, sept trompettes – représentant une série de châtiments – se préparent à sonner (Apocalypse 8:6).

Au moment où la cinquième trompette sonnera, le châtiment sera si sévère que « les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas ; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux » (Apocalypse 9:6).

Au cours des évènements révélés par la sixième trompette, un tiers de l’humanité mourra (verset 18).

Pour en savoir plus sur les raisons pour lesquelles Dieu est en colère contre l’humanité, voir l’article La colère de Dieu.

La miséricorde divine sera rapidement appliquée lorsque la septième trompette sonnera pour annoncer que « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ » (Apocalypse 11:15).

Bien qu’il y aura encore « sept derniers fléaux », appelé aussi « sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles » par qui « s’accomplit la colère de Dieu » (Apocalypse 15:1, 7), la situation sur terre s’améliorera ensuite rapidement.

Lorsque Christ reviendra comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, le Royaume de Dieu sera établi et 1000 ans de paix et de prospérité débuteront.

LES 7 TROMPETTES

Que représentent-elles ?

Les sept trompettes de l’Apocalypse vont affecter l’humanité

Le chiffre sept revient souvent dans le dernier livre de la Bible – l’Apocalypse.

Cette dernière, qui a pour objet de nous révéler « les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 1:1), parle de sept Églises (verset 4), sept chandeliers (verset 12), sept étoiles (verset 16), sept lampes ardentes… qui sont les sept esprits de Dieu (4:5), sept sceaux (5:1), sept trompettes (8:6), une bête ayant sept têtes et dix cornes (13:1), sept tonnerres (10:3) et sept fléaux (15:1) déversés de sept coupes d’or (15:6-7).

Les sept sceaux, les sept trompettes et les sept derniers fléaux représentent un plan d’ensemble d’événements prophétisés devant se produire avant le retour de Christ et lors de Son retour.

Dans le livre « Les sept sceaux », « Les quatre cavaliers de l’Apocalypse » et « La colère de Dieu », les cinq premiers sceaux représentent la colère de Satan contre le peuple de Dieu et l’humanité en général.

Le sixième sceau contient la colère de Dieu (Apocalypse 6:12-16).

Le septième sceau représente le Jour du Seigneur – le thème majeur du livre de l’Apocalypse.

Ce septième sceau comprend le jugement de Dieu sur une humanité désobéissante, sous la forme de sept fléaux annoncés par la sonnerie de sept trompettes (Apocalypse 8 et 9) et de sept derniers fléaux (Apocalypse 15 et 16).

Les sept trompettes et leur signification

Quand le septième sceau est décacheté, ou “ouvert”, l’apôtre Jean voit sept anges munis chacun d’une trompette.

À mesure que les sept anges sonnent de leur trompette, Jean voit plusieurs fléaux terribles s’abattre, et il se sert d’un langage symbolique, tentant de décrire ce qu’il voit.

Première trompette : De la grêle et du feu mêlés de sang brûleront le tiers de la terre, de l’herbe et des arbres (Apocalypse 8:7).

Deuxième trompette : Une grande montagne embrasée par le feu sera jetée dans la mer et le tiers de la mer (y compris, apparemment, de tous les océans) deviendra du sang.

Le tiers de toutes les créatures marines mourra et le tiers des navires sera détruit (versets 8-9).

Troisième trompette : Jean voit une grande étoile ardente comme un flambeau qui tombe du ciel sur le tiers des fleuves et des sources d’eau potable, rendant l’eau amère et tuant beaucoup d’hommes (versets 10-11).

Quatrième trompette : La clarté du soleil, de la lune et des étoiles diminuera d’un tiers (verset 12).

Cinquième trompette (aussi appelé premier malheur) : Des sauterelles d’un type inhabituel – Jean ne sait probablement pas comment décrire autrement ce qu’il voit (probablement des avions militaires modernes) – se répandront sur la terre, infligeant un terrible tourment aux hommes n’ayant pas le sceau de Dieu, pendant cinq mois (Apocalypse 9:1-12).

Sixième trompette (aussi appelée deuxième malheur) : Quatre anges seront libérés, et ils tueront le tiers des humains encore en vie, au moyen d’une armée de 200 millions de soldats (versets 13-19).

Septième trompette (aussi appelée troisième malheur) : Quand retentira cette trompette, des voix dans le ciel diront: « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

L’impact des trompettes

À cause de la désobéissance des hommes à Ses lois justes, Dieu infligera à ces derniers ce châtiment sévère.

Les six premières trompettes provoqueront un désastre écologique énorme.

La planète ayant de plus en plus de mal à soutenir la vie, les hommes souffriront au point de vouloir mourir (Apocalypse 9:6) ; et beaucoup mourront effectivement, comme l’indique la description de la sixième trompette (versets 13-19).

On s’attendrait à ce qu’un châtiment aussi intense pousse les gens à se repentir de leurs péchés ; or, ce ne sera pas le cas.

Comme le prophétise la Bible, « Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur débauche, ni de leurs vols » (Apocalypse 9:20-21).

Beaucoup souhaiteront tellement être libres de transgresser les lois divines qu’ils seront disposés à mourir pour leur style de vie plutôt que de se repentir.

Quel triste état de tromperie que celui dans lequel Satan a plongé l’humanité ! (Apocalypse 12:9)

Les hommes refusant de se repentir, sept châtiments supplémentaires appelés « les sept derniers fléaux » (Apocalypse 15:1) s’abattront sur eux.

Bien que ces tristes jugements soient prévus s’abattre sur les habitants de la terre, Dieu, qui est amour, ne souhaite pas qu’ils périssent (2 Pierre 3:9) et Il donnera, le moment venu, à tous, l’occasion de comprendre Sa ligne de vie et de décider s’Ils veulent – ou non – Lui obéir.

Cette occasion se présentera pendant une période de 1 000 ans appelée le Millenium, et après, à une époque où Satan sera mis en détention et ne pourra plus séduire l’humanité.

La marque de la bête

Porterez-vous la marque de la bête ?

Sans cette marque, vous ne pourrez ni acheter ni vendre.

Mais si vous la portez, vous subirez des fléaux.

Que faire ?

LES 7 DERNIER FLEAUX

Quels sont les sept derniers fléaux ?

Dans le livre de l’Apocalypse il est question de sept derniers fléaux qui vont s’abattre sur la terre.

Quels sont ces fléaux et pourquoi Dieu va-t-Il les envoyer ?

Quels sont les sept derniers fléaux ?

Dans d’autres articles, nous avons vu que sept sceaux, sept trompettes et les sept derniers fléaux décrivent les événements prophétiques de la fin des temps – préservés dans le livre de l’Apocalypse – qui se produiront avant le retour de Christ sur terre, et lors de Son retour.

Les cinq premiers sceaux dépeignent les conséquences des péchés de l’humanité et la colère de Satan envers le peuple de Dieu et envers l’humanité en général.

Le sixième sceau annonce la colère, proche, de Dieu.

Le septième sceau comprend la colère de Dieu, qui sera accomplie par l’intermédiaire de sept trompettes et des sept derniers fléaux.

Ces sept fléaux complètent la colère de Dieu.

Comme l’a écrit l’apôtre Jean: « Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu » (Apocalypse 15:1, c’est nous qui soulignons).

Il faut noter que le concept de la colère de Dieu étant complète, comme cela est indiqué dans ce passage, s’applique au jugement des humains qui vivront au temps de la fin, juste avant le retour de Christ.

Cela ne signifie pas que Dieu ne peut pas ou ne va pas punir les gens après cela, pour leur désobéissance.

Au cours du Millénaire, par exemple, « s’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Eternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles.

Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:17-18).

Des coupes de châtiment

Apocalypse 15:7 décrit ces sept derniers fléaux comme « sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles » à être répandu sur terre.

La version Martin, utilise le mot fioles au lieu de coupes dans ce passage et dans Apocalypse 16:1.

Albert Barnes dans ses Notes sur la Bible déclare: « Le mot utilisé ici-φιάλη phiale – signifie bien, “un bol ou un gobelet, plus large que profond” (Robinson, Lexique).

Notre mot fiole, bien que dérivé de ce mot grec, signifie plutôt une longue bouteille de verre mince, utilisé notamment par les apothicaires et les droguistes.

Le mot serait mieux rendu par « bol » ou « gobelet », et sans doute la représentation ici était de ces bols qui étaient utilisés dans le service du temple….

L’allusion semble être à une coupe ou un gobelet rempli de poison, donné à boire – une allusion tirée de l’un des châtiments des temps anciens » (Commentaires sur Apocalypse 15:7).

Pourquoi Dieu devra continuer à châtier

Avant d’examiner ces sept derniers fléaux, il importe de noter la réaction de l’humanité aux sceaux et aux trompettes qui précéderont ces dernières coupes de châtiment.

En dépit de la sévérité, de la douleur et de la souffrance qui seront infligées aux habitants de la terre par les sceaux et les trompettes, l’humanité refusera encore de se repentir de ses péchés (Apocalypse 9:20-21).

En considérant ce qui aura déjà eu lieu au cours des sceaux et des trompettes, nous notons qu’en plus des graves souffrances humaines subies, plus d’un quart de l’humanité mourra par les quatre premiers sceaux, qui sont aussi appelés les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Apocalypse 6:8).

Beaucoup d’autres vont mourir au cours de la peste annoncée par la troisième trompette (Apocalypse 8:11), puis un tiers de la population restante mourra suite à la sixième trompette (Apocalypse 9:15, 18).

Malgré ces horreurs vraiment apocalyptiques, l’humanité continuera à rejeter Dieu.

Les hommes refuseront d’adorer le Tout-Puissant et de Lui obéir.

Fourvoyée par Satan le diable (Apocalypse 12:9) possédant un pouvoir politique et religieux appelé la « bête », l’humanité continuera à défier Dieu et à blasphémer, même quand les sept derniers fléaux seront déversés (Apocalypse 16: 9, 11, 21).

Quand le premier des sept derniers fléaux sera répandu, il frappera « les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image » (Apocalypse 16:2).

Notons également que le cinquième fléau répète qu’il sera versé « sur le trône de la bête » et sur « son royaume » (verset 10).

Faire partie du système politique et religieux appelé la bête aura des conséquences graves !

Pour une étude plus approfondie de ce sujet, lire La marque de la bête.

Les sept derniers fléaux énumérés

Le premier fléau : Le contenu de la première coupe causera des lésions douloureuses sur « les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image » (Apocalypse 16:2).

Le deuxième fléau : Lorsque cette coupe sera déversée, la mer deviendra du sang et causera la mort de toute vie s’y trouvant (verset 3).

Le troisième fléau : Quand le troisième ange déversera sa coupe, les rivières et les sources d’eau douce deviendront du sang (verset 4).

Le quatrième fléau : La quatrième coupe fera que le soleil devienne assez chaud pour « brûler les hommes par le feu » (verset 8).

Le cinquième fléau : Ce châtiment apportera l’obscurité, des douleurs et des plaies (versets 10-11).

Le sixième fléau : La coupe contenant ce fléau sera répandue sur l’Euphrate, provoquant son assèchement et permettant aux armées des « rois de toute la terre » de s’assembler à Harmaguédon (la région de Megiddo, qui se situe à environ 30 km au sud-est de la ville moderne de Haïfa).

De là, les armées assemblées avanceront ensuite vers Jérusalem pour la bataille finale contre Jésus-Christ (versets 12-16).

Le septième fléau : Ce dernier fléau sera composé « des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre un aussi grand tremblement » (verset 18).

Babylone, une grande fausse religion puissante, tombera (verset 19 ; à comparer avec Apocalypse 18:2) et il y aura une grêle dévastatrice, avec des grêlons pesant jusqu’à un talent – environ 50 kg (verset 21).

Des exemples parallèles à ces fléaux

Il y a deux parallèles historiques intéressants aux sept derniers fléaux.

Tout d’abord, ces sept derniers fléaux rappellent certains des châtiments que Dieu infligea à l’Egypte afin de libérer les anciens Israélites de l’esclavage.

Dans les 10 plaies précédant l’Exode, l’eau fut changée en sang (Exode 7:17), les gens souffrirent d’« ulcères » douloureux (Exode 9:9), et les Egyptiens vécurent dans des ténèbres pendant trois jours (Exode 10:21-23).

Il existe des similitudes évidentes entre ces châtiments et les sept derniers fléaux (le premier, le deuxième, le troisième et le cinquième fléau).

Et tout comme Pharaon endurcit son cœur contre Dieu et Son plan, il en sera de même des gens qui subiront les sept derniers fléaux et qui endurciront leur cœur contre Dieu.

Il est également intéressant de noter que dans Apocalypse 15 – qui introduit les sept derniers fléaux – nous trouvons le peuple fidèle de Dieu chantant « le cantique de Moïse » (verset 3), une chanson composée par Moïse après que Dieu ait déversé 10 plaies sur les Égyptiens pour délivrer Israël (Exode 15:1-19).

Deuxièmement, les sept derniers fléaux d’Apocalypse 15 et 16 ont des similitudes avec les sept trompettes, mais avec une intensité accrue.

Notez qu’avec les quatre premières trompettes, un tiers des arbres sera brûlé, un tiers de la mer deviendra du sang, un tiers des créatures dans la mer mourra, un tiers de l’eau douce deviendra empoisonnée et la lumière du soleil, de la lune et des étoiles diminuera d’un tiers (Apocalypse 8:7-12).

Avec les sept derniers fléaux, toutes les eaux (à la fois l’eau des mers et l’eau douce) deviendront du sang, toute vie dans la mer mourra et il y aura encore plus d’obscurité (Apocalypse 16: 3, 4, 10).

Pourquoi Dieu châtie

Certaines personnes ont l’idée erronée que Dieu est dur et cruel .

Se délectant de faire souffrir les gens.

Mais ce n’est pas la raison pour laquelle Dieu déversera ces sept derniers fléaux sur l’humanité.

Notre Père étant amour, Il administre tout châtiment pour nous encourager à nous détourner de notre conduite pécheresse, vers l’obéissance à Ses lois saintes et bénéfiques afin de pouvoir être bénis.

Dieu dit au prophète Ezéchiel : « Dis-leur : je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive.

Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ezéchiel 33:11).

Ce principe que Dieu expliqua à l’ancien Israël est valable pour tous les peuples, non pas seulement Israël.

Dieu aime tout le monde (Jean 3:16).

Il « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4).

Pour en savoir plus sur les attentes de Dieu et des prophéties du temps de la fin, nous vous recommandons la section Le Temps de la fin Ce qu’il faut savoir à propos des derniers jours.

LA MARQUE DE LA BETE

La marque de la bête dont parle le livre biblique de l’Apocalypse fait l’objet de nombreuses spéculations.

Que devez-vous savoir à propos de ce signe mystérieux ?

On dirait qu’aucun sujet n’intrigue autant les gens que la marque mystérieuse de la bête dont parle le dernier livre de la Bible – l’Apocalypse.

Maints ouvrages ont été écrits – et de nombreux sermons prêchés – à son sujet.

Les érudits et les théologiens l’expliquent souvent très différemment.

Certains pensent que ce sera un microprocesseur implanté sur le front des gens ; d’autres, que ce sera une marque visible ou invisible que l’on portera.

On pense même, dans certains cas, que ce sera une carte de crédit ou de débit particulière.

Que révèle la Bible à propos de cette marque mystérieuse ?

Le passage de la Bible où il en est question déclare : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13:16-17).

Ceux qui ne porteront pas cette marque ne pourront pas légitimement acheter ou vendre.

Ils éprouveront de grandes difficultés à travailler, à trouver un emploi ou à avoir un commerce.

Qui est la bête de l’Apocalypse ?

L’apôtre Jean, choisi par Dieu pour écrire le livre de l’Apocalypse, vit l’avenir dans une vision.

Voici ce qu’il écrivit à propos de la « bête » : « Et il se tint [une meilleure traduction est en fait « je me tins »] sur le sable de la mer.

Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.

La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion.

Le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. » (Apocalypse 13:1-2).

Pour comprendre ce que représente cette bête décrite dans l’Apocalypse, il importe de consulter Daniel 7:1-8, où quatre animaux – représentant les quatre grands empires mondiaux dans l’histoire – sont décrits.

Il y est question d’un lion (Babylone), d’un ours (l’empire perse), d’un léopard (l’empire gréco-macédonien) et d’un quatrième animal (l’empire romain).

Le quatrième animal décrit par Daniel et par l’apôtre Jean a « dix cornes », et l’une de ses têtes est « comme blessée à mort », mais avant la fin de l’ère présente, « sa blessure mortelle [sera] guérie » (Daniel 7:7-8 ; Apocalypse 13:1-3).

Cet empire est la « bête » décrite dans l’Apocalypse.

Il importe également de noter que le dirigeant humain de cet empire ressuscité est aussi appelé la bête (Apocalypse 19:20).

La marque de la bête est la marque ou le signe identifiant cet empire.

L’Apocalypse indique que le dragon donne son pouvoir et son autorité à la bête.

Ce dragon est Satan, le diable (Apocalypse 12:9 ; 20:2).

Satan se sert de cette bête pour diriger et séduire le monde.

Une autre bête

Reportons-nous maintenant à Apocalypse 13:6.

Il est écrit, dans ce passage, qu’« elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front ».

Qui est cette bête qui oblige les gens à recevoir une marque sur leur main droite ou sur leur front » ?

Au verset 11, nous lisons : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon ».

Ces traits décrivent un faux dirigeant religieux qui « obligera la terre et ses habitants à adorer la première bête » (verset 12).

Cette autre bête est appelée « le faux prophète » (Apocalypse 19:20).

Cette marque – ou signe – représente une dernière renaissance de l’empire romain, au temps de la fin.

Le dirigeant religieux qui soutient la « bête » oblige les gens à l’accepter.

Cette marque représente la désobéissance envers Dieu

La marque de la bête scindera les gens en deux groupes; l’un d’eux acceptant ladite marque, et l’autre la rejetant.

L’apôtre Jean a écrit : « Un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau » (Apocalypse 14:9-10).

Cela indique que ceux qui reçoivent cette marque de la bête souffriront énormément.

Le verset 12 décrit un groupe de gens qui ne recevront pas cette marque : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ».

Il est question des saints de Dieu.

Lorsque l’Éternel montra aux anciens Israélites comment observer les Jours des Pains sans levain, Il précisa que cet acte d’obéissance à Sa loi serait pour eux, pour chacun, « comme un signe sur ta main » (Exode 13:9).

La marque de la bête représente donc la désobéissance aux commandements de Dieu et le rejet de la foi de Jésus.

D’après l’Apocalypse, ceux qui reçoivent la marque de la bête subissent les sept derniers fléaux, tandis que les saints, obéissants, sont décrits comme ayant « vaincu la bête » (Apocalypse 15:2).

Ces personnes fidèles à l’Éternel recevront la vie éternelle et régneront avec Christ à Son Second Avènement (Apocalypse 20:4).

Que représente la marque de la bête ?

Comme nous l’avons vu précédemment, ce signe particulier identifiera ceux qui peuvent officiellement faire des affaires.

Quiconque a cette marque sera capable d’acheter et de vendre.

La Bible révèle clairement les répercussions que cette marque aura sur ceux qui l’accepteront, ou la refuseront.

Ce qu’il faut noter, c’est qu’il y a un Commandement de Dieu qui est souvent étroitement lié à l’aptitude qu’on a de faire du commerce, et qui identifie le peuple de Dieu.

Sur les Dix Commandements, le Quatrième est celui qui risque le plus d’affecter notre capacité de travailler, de gagner notre vie et de faire des affaires.

Ce Commandement dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.

Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes » (Exode 20:8-10).

On pense souvent que le jour où l’on décide de se reposer ne fait aucune différence.

Or, pour Dieu, cela fait une énorme différence.

De nos jours, il faut la foi de Jésus pour éviter de travailler le jour du sabbat et le sanctifier.

La définition biblique d’une marque

Le mot original grec traduit en français par marque dans Apocalypse 14:9 est le mot charagma – terme signifiant rayure, éraflure ou gravure, avec l’idée de signe (comme une marque d’esclavage) » (Strong’s Hebrew and Greek Dictionaries).

Par conséquent, une marque, c’est un signe d’identification.

Dans la Bible, le sabbat est appelé un signe (Exode 31:13, 17 ; Ézéchiel 20:12).

Il identifie le peuple de Dieu comme un peuple saint, ou mis à part par Lui.

Jésus a dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28).

Le commandement du sabbat est toujours en vigueur de nos jours, et il identifie le peuple de Dieu.

Une autre marque d’identification se trouve dans Ézéchiel.

Dieu dit au prophète : « Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent » (Ézéchiel 9 :4).

Cette marque identifiait ceux qui obéissaient à Dieu et s’affligeaient des péchés commis dans la ville.

L’emplacement de la marque

Il est précisé, dans l’Apocalypse, que ceux qui recevront la marque de la bête la recevront « sur leur main droite ou sur leur front » (Apocalypse 13:16).

On croit souvent qu’il s’agira d’une marque physique sur la peau, et ce pourrait effectivement être le cas.

Néanmoins, le livre de l’Apocalypse contenant beaucoup de symboles, nous devons aussi nous dire qu’il est possible que ce soit là encore un langage symbolique.

Dans ce dernier cas, de quoi pourrait-il s’agir ?

La main droite peut symboliser nos actions, nos œuvres, notre travail.

Le front peut symboliser nos motifs intérieurs, nos idées, ce que nous avons « dans la tête ».

Par conséquent, la marque de la bête a affaire avec ce que nous croyons – en notre for intérieur – et avec ce que nous faisons de nos mains.

Dans Deutéronome 6:8, Dieu ordonne à l’ancien Israël de lier Ses commandements « comme un signe sur tes mains » et « comme des fronteaux entre tes yeux ».

Le lien entre nos pensées et nos actes est une bonne explication de la foi.

Dans la Bible, la foi de Jésus comporte deux aspects : la conviction, et l’action découlant de celle-ci.

Notre décision

La Bible indique que la marque de la bête sera imposée au monde de manière imprévue, avant le retour de Jésus-Christ.

Les gens ne se rendront pas compte qu’il s’agit de suivre les enseignements d’un faux système religieux.

Dieu donne, à ceux qui lisent la Bible et la croient, un choix évident.

Puissions-nous avoir la foi de Jésus et la pratiquer, pratiquer les commandements divins !

C’est le choix que nous devons faire si nous voulons éviter de recevoir la marque de la bête et recevoir la vie éternelle dans la Famille de Dieu.

QUE REPRESENTE BABYLONE ?

Babylone était jadis un royaume important et suscitant la crainte.

Que doit-elle représenter, à l’avenir ?

Que représente Babylone ?

La Babylone antique et la Babylone du temps de la fin occupent un rôle important dans les prophéties bibliques.

Babel (en hébreu) ou Babylone (en grec) était l’une des cités de l’ancien royaume établi par Nimrod au début de l’histoire humaine (Genèse 10:10).

On croit parfois que c’est là que la vie humaine a débuté.

Ce qui est certain c’est que c’est à cet endroit que les hommes essayèrent de bâtir une tour dont le sommet devait toucher le ciel (Genèse 11:1-4).

À la vue de ce que les hommes cherchaient à faire, Dieu confondit leur langage afin qu’ils ne puissent terminer la tour qu’ils avaient commencée.

Babel signifie confusion, et ce nom décrivait parfaitement la cité dont les habitants n’obéissaient pas à Dieu.

Cette ville devint la plus idolâtre de toutes les villes de l’ancien monde et la capitale d’un empire portant son nom.

Quelque 1 500 ans après sa fondation, Dieu – par la bouche du prophète Ésaïe – déclara à propos de Babylone : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre ! » (Ésaïe 21:9).

Le royaume de Babylone allait durer encore 200 ans après la mort d’Ésaïe – jusqu’en 539 avant notre ère.

La cité proprement dite allait continuer d’être habitée jusqu’à l’époque des invasions islamiques vers 650 de notre ère.

La prophétie d’Ésaïe était double.

Elle ne se reportait pas seulement à l’ancienne Babylone, mais aussi à une autre Babylone, décrite dans le livre de l’Apocalypse (Apocalypse 14:8 ; Apocalypse 18:2).

Une autre Babylone

Quand les étudiants de la Bible lisent l’Apocalypse, ils y découvrent une Babylone bien différente de celle décrite dans l’Ancien Testament.

En plus d’être un grand royaume comme la Babylone antique, cette Babylone est décrite comme une femme étant assise sur une bête.

Décrivant la vision qu’il a eue, l’apôtre Jean écrit : « Il me transporta en esprit dans un désert.

Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes…

Sur son front était écrit un nom, UN MYSTÈRE : BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES PROSTITUÉES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE » (Apocalypse 17:3-5).

Pour comprendre ce que représente cette Babylone, nous devons commencer par comprendre le langage symbolique du livre de l’Apocalypse – à quoi correspondent une « femme », une « bête », « sept têtes », « dix cornes », et « Babylone la grande ».

Toutes sortes d’idées et d’opinions ont été avancées à propos de cette Babylone, du fait – en grande partie – de la tendance qu’ont les hommes à chercher à interpréter eux-mêmes ces symboles, ce qui mène invariablement à des conclusions erronées.

La Bible interprète ses propres symboles

Il importe de bien comprendre que quand la Bible emploie un langage symbolique, elle interprète elle-même ses symboles.

Il n’est pas nécessaire que nous essayions de deviner le sens de ces derniers.

Par exemple, quand la Bible parle, symboliquement, d’une « femme », il est question d’une Église, d’un groupe de personnes.

Paul compare l’Église de Dieu à « une vierge pure » devant être présentée au Christ à Son retour (2 Corinthiens 11:2), et le Christ parle de Son épouse, dans l’Apocalypse, comme d’une femme (Apocalypse 19:7).

La femme d’Apocalypse 17 est une Église, mais pas l’Église fondée par Jésus-Christ.

Notez en effet ce qu’elle fait à ceux qui obéissent à Jésus-Christ et qui Le suivent : « Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus.

Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement » (Apocalypse 17:6).

Cette femme, appelée Babylone la grande, est une Église apostate responsable du martyre de beaucoup de disciples de Jésus-Christ.

Cette femme, la Bible l’identifie dans le dernier verset du 17e chapitre de l’Apocalypse : « Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (verset 18).

Lorsque Jean écrivit ce verset, la ville qui avait la royauté sur les rois de la terre était Rome.

Dans les siècles suivants, la seule Église dont le siège était dans une ville ayant régné sur les rois de la terre est l’Église Catholique Romaine, dont le siège central est à Rome.

Le commentaire biblique d’Adam Clarke précise ce qui suit : « Il a déjà été démontré que la femme assise sur la bête à sept têtes représente l’Église latine [c’est-à-dire romaine].

Cela nous est confirmé ici, car la femme est appelée une « ville », ce qui est un emblème d’une Église, le mot étant indubitablement utilisé en ce sens dans de nombreux passages de l’Écriture, de sorte qu’on ne peut pas se méprendre quant à sa signification » (Remarque sur Apocalypse 17:8)

Qui sont ces « bêtes » ?

La Bible déclare que la femme est assise sur une « bête écarlate » (Apocalypse 17:3).

Cette bête est décrite dans Apocalypse 13:2 comme étant « semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion.

Le dragon [Satan, comme l’indique Apocalypse 12:9] lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité ».

Cette bête écarlate ne symbolise pas une Église, mais le gouvernement civil de l’Empire romain.

Cette « bête » fut « comme blessée à mort », mais « sa blessure mortelle fut guérie » (Apocalypse 13:3-4).

Historiquement, l’Empire romain fut vaincu et prit fin en 476 de notre ère. Dix cornes (Apocalypse 13:1) – représentant des restaurations de cet empire – devaient ensuite surgir.

Les premières restaurations étaient les Vandales (429-533), les Hérules (476-493) et les Ostrogoths (493-554).

La restauration suivante fut la « Restauration impériale », quand Justinien, empereur de Byzance – empire romain d’orient – restaura les provinces occidentales et les rattacha à son domaine.

Par d’autres restaurations, les papes catholiques conférèrent le titre de saint empereur romain à Charlemagne (en 800), à Otton le Grand (en 962), Charles Quint (en 1520) et à Napoléon (en 1805).

L’Italie, unifiée par Garibaldi, est la plus récente des restaurations de cet empire (1870-1945).

Comment l’Empire romain restauré a-t-il reçu le titre de « saint » ?

Il est question, dans Apocalypse 13:11-12, d’une autre « bête ».

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon.

Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie ».

Cette bête est la femme (l’Église), Babylone la grande, qui se fait passer pour un agneau, comme le Christ, mais qui, en réalité, parle comme un dragon – Satan.

Cette bête, par l’intermédiaire de sa tête (de son chef) – le pape – a couronné empereurs du « Saint » Empire romain divers chefs d’États.

Deux « bêtes » prophétisées par Daniel

Le livre de l’Apocalypse n’est pas le début de la prophétie sur cette union entre l’Église et l’État.

La prophétie en question débute dans le septième chapitre du livre de Daniel. Daniel 7:1-6 évoquent le songe de Daniel, révélant les trois premiers grands empires du passé – Babylone étant symbolisée par un lion, la Perse par un ours, et la Grèce par un léopard.

Au verset sept, Daniel poursuit : « Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes ».

L’histoire a démontré que le quatrième grand royaume, qui a « de grandes dents de fer » était l’Empire romain (à comparer avec le songe de Nebucadnetsar dans Daniel 2:40).

Daniel poursuit : « Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles … et voici, elle avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance » (verset huit).

Cette « petite corne » accompagne la bête et ses 10 rois « qui s’élèveront de ce royaume » (Daniel 7:24).

Il est précisé au verset 21 : « Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l’emporter sur eux ».

C’est ce que la femme appelée Babylone la grande fera aux vrais chrétiens (Apocalypse 17:6).

La « petite corne » de Daniel sept, la deuxième bête d’Apocalypse 13, et la femme d’Apocalypse 17 symbolisent la même Babylone du Nouveau Testament, c’est-à-dire l’Église Catholique romaine

Les actions prochaines de Babylone la grande

Jusqu’à présent, nous n’avons examiné brièvement que les prophéties sur Babylone s’étant accomplies au cours des deux derniers millénaires, et sur ce que Babylone doit faire à l’avenir.

Que déclare encore la Bible, à propos de l’avenir de cette Église apostate appelée Babylone la grande ?

Jésus, parlant d’événements devant se produire avant Son retour – son Second Avènement – a déclaré : « Alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » Matthieu 24:21).

Puis Il précisa qu’il y aurait une grande séduction religieuse « au point de séduire, s’il était possible, même les élus » (versets 23-24).

L’apôtre Paul a expliqué comment cette séduction se produirait, dans sa seconde Épître aux Thessaloniciens : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

Les papes ont revendiqué le titre de « vicaire du Christ », titre signifiant « à la place de Jésus-Christ ».

Le commentaire biblique d’Adam Clarke, cité plus haut, décrit cet « homme impie » mentionné au verset quatre comme ayant le poste le plus élevé dans l’Église [dite] chrétienne, comme agissant comme s’il était Dieu Lui-même – s’arrogeant des titres et des traits divins et l’autorité réservée au Très-Haut (Remarque sur 2 Thessaloniciens 2:4).

Dieu révèle qu’avant le retour de Jésus-Christ, beaucoup seront séduits par cet individu et par le faux système religieux qu’il représente.

Babylone la grande et son système dont le siège central se trouve à Rome, ainsi que le dernier pape appelé dans l’Écriture « le faux prophète » (Apocalypse 19:20) connaîtront une fin soudaine au retour de Jésus-Christ.

Il est écrit : « elle est tombée, Babylone la grande !… en un même jour … en une seule heure… la grande ville » (Apocalypse 18:2, 8, 10, 17, 19, 21).

Et la Bible révèle en outre que Babylone sera responsable d’avoir martyrisé les vrais serviteurs de Jésus-Christ (versets 20, 24).

Dieu a décrété que Babylone la grande sera sévèrement jugée du fait de sa rébellion contre Dieu et pour avoir été cruelle avec le peuple de Dieu.

Comme Albert Barnes l’explique : « Il est question de destruction totale ; et le sens donné ici est que la Babylone spirituelle – la Rome des papes – sera réduite à un état de destruction totale identique à celle de l’antique Babylone » (Remarque sur Apocalypse 18:2).

Un dernier avertissement

La description du sort de Babylone est accompagnée d’un avertissement à tous les croyants pour qu’ils agissent avant qu’il ne soit trop tard.

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18:4).

Puissions-nous prendre au sérieux cet avertissement afin de ne pas avoir part aux péchés de la Babylone moderne et de ne pas partager ses fléaux.

LA COLERE DE DIEU

Si Dieu est amour, pourquoi est-Il irrité contre l’humanité ?

Quand et pourquoi déversera -t- Il Son courroux sur l’humanité ?

La colère de Dieu

Le livre de l’Apocalypse est une vision de l’avenir communiquée à l’apôtre Jean, qui l’a décrite par écrit pour nous dans la Bible.

Ce livre débute par des messages adressés à sept Églises, puis par le décachetage de sept sceaux, par Jésus-Christ.

Comme nous l’expliquons dans notre article intitulé Le livre de l’Apocalypse, qui fournit un plan d’ensemble de ce livre, ces sceaux – une fois ôtés – révèlent en détail des évènements-clés aboutissant au retour de Jésus-Christ et même au-delà.

Pour résumer, les cinq premiers sceaux décrivent quatre chevaux symboliques (les « cavaliers de l’Apocalypse »), puis une grande détresse (ou tribulation).

Si l’accomplissement de ce que ces quatre premiers sceaux symbolisent est en cours depuis l’époque du Christ, il va néanmoins s’intensifier peu avant Son retour – ou Second Avènement.

Quand on analyse ces cinq premiers sceaux d’Apocalypse 6, on s’aperçoit que ce n’est pas Dieu qui est responsable de ces évènements terribles affligeant l’humanité jusqu’au temps de la fin.

Dieu n’est pas responsable de la déception religieuse – représentée par l’ouverture du premier sceau et par le cheval blanc (verset 2). Et Il n’est pas non plus responsable du martyre de Ses fidèles lors de la détresse du cinquième sceau (versets 9-12).

Pour en savoir plus sur ces quatre premiers sceaux, consultez notre article intitulé Que représentent les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

Lorsque Jean voit en vision ce qui se passe quand le sixième sceau est décacheté, il voit des perturbations cosmiques énormes – le soleil devenant noir comme un sac de crin, la lune devenant comme du sang, et les étoiles du ciel tombant sur la terre – accompagnées d’un terrible tremblement de terre (versets 12-14).

Puis Jean voit les hommes libres « se [cachant] dans les cavernes et dans les rochers des montagnes » (verset 15).

Et la raison pour laquelle ils se cachent sert d’introduction au sujet que nous allons maintenant étudier.

La colère de l’Agneau

Expliquant pourquoi ils essaient de se cacher dans les cavernes et dans les rochers des montagnes, ces hommes disent : « Tombez sur nous, et cachez nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (versets 16-17 ; c’est nous qui soulignons).

Ce passage représente un tournant décisif dans les événements du temps de la fin. Satan, « celui qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12:9), que Jésus a qualifié de « menteur » et de « meurtrier dès le commencement » (Jean 8:44), aura été la puissance invisible responsable des événements horribles faisant partie des cinq premiers sceaux.

Jusque-là, l’humanité aura subi sa colère à lui, Satan.

Le sixième sceau, une fois décacheté, libère des signes surnaturels annonciateurs de la colère de Dieu, des châtiments que Dieu va faire s’abattre sur les habitants de la terre du fait de leur désobéissance à Ses lois et de leur refus de suivre sa ligne de vie.

Le septième sceau, qui contient les événements du « jour de l’Éternel » (ou « jour du Seigneur »), évoque le thème principal du livre de l’Apocalypse.

Il contient la colère de Dieu sur les humains rebelles à la fin de l’ère présente et inclut le retour de Jésus-Christ sur terre ainsi que l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas.

Depuis l’époque de l’Ancien Testament, Dieu nous avertit que cette époque de châtiments finira par avoir lieu.

À propos de ce jour où il faudra rendre des comptes, et que le prophète Ésaïe appelle « un jour de vengeance pour l’Eternel, une année de représailles pour la cause de Sion » (Ésaïe 34:8), le prophète précise : « la colère de l’Eternel va fondre sur toutes les nations, et sa fureur sur toute leur armée » (verset 2).

Quelques chapitres plus loin, Ésaïe ajoute : « Car voici, l’Eternel arrive dans un feu, et ses chars sont comme un tourbillon ; il convertit sa colère en un brasier, et ses menaces en flammes de feu. C’est par le feu que l’Eternel exerce ses jugements, c’est par son glaive qu’il châtie toute chair ; et ceux que tuera l’Eternel seront en grand nombre.

Ceux qui se sanctifient et se purifient dans les jardins, au milieu desquels ils vont un à un, qui mangent de la chair de porc, des choses abominables et des souris, tous ceux-là périront, dit l’Eternel » (Ésaïe 66:15-17).

Par la bouche du prophète Joël, Dieu a annoncé « l’arrivée du jour de l’Eternel, de ce jour grand et terrible » (Joël 2:31).

Cet homme de Dieu a parlé de l’armée de Dieu qui vaincra tous ceux qui la combattent : « L’Eternel fait entendre sa voix devant son armée ; car son camp est immense, et l’exécuteur de sa parole est puissant ; car le jour de l’Eternel est grand, il est terrible : Qui pourra le soutenir ? » (verset 11).

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul a averti les gens qu’il y aura une période de jugement, disant : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1:18).

L’une des nombreuses raisons pour lesquelles Dieu sera en colère est que « ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu » (verset 21).

La totalité de l’avertissement de Paul, aux versets 18-32, est une étude perspicace révélant pourquoi ceux qui pratiquent la désobéissance méritent la mort (verset 32).

Le prélude au courroux divin

Avant que Dieu ne déverse Sa colère sur les habitants de la terre à cause de leurs péchés délibérés et de leur refus d’écouter Ses instructions, Jean voit Dieu envoyant quatre anges à qui Il donne l’ordre suivant : « Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu » (Apocalypse 7:3).

Un certain nombre de fidèles mourront martyrisés, du fait de la colère de Satan, mais Dieu marquera d’un sceau 144 000 personnes « de toutes les tribus des fils d’Israël » (verset 4), ainsi qu’une « grande foule […] de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue » (verset 9).

L’innombrable multitude dont il est question ici viendra « de la grande tribulation » (verse 14) et ces gens-là recevront un « sceau » qui les marquera pour la bénédiction suprême d’être devant Dieu et de Le servir « jour et nuit dans son temple » (verset 15).

Décrivant apparemment leur transformation en êtres spirituels, la vision indique qu’« ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, le soleil ni aucune chaleur ne les frapperont plus.

Car l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (versets 16-17).

Ce qu’il faut donc noter dans ce prélude à la colère divine, c’est que Dieu Se soucie de Ses enfants et offre une protection à ceux qui Lui obéissent.

Il nous aime et – « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3:9) – Il a toujours pris l’habitude d’envoyer Ses prophètes avertir le peuple de se repentir de ses péchés avant de lui infliger le châtiment encouru par sa désobéissance.

Les avertissements du temps de la fin

De même que l’Éternel envoya Ses prophètes avertir les habitants des anciens royaumes d’Israël et de Juda de se repentir de leurs péchés avant de livrer ces nations à l’envahisseur, Dieu enverra des représentants, à la fin de l’ère présente, avertissant les gens de se repentir.

Par la bouche du prophète Malachie, Dieu nous donne à la fois un conseil et une déclaration, à propos d’un prophète futur.

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances.

Voici, je vous enverrai Elie, le prophète, avant que le jour de l’Eternel arrive, ce jour grand et redoutable.

Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit » (Malachie 4:4-6).

Expliquant cette prophétie à Ses disciples, Jésus leur dit : « Il est vrai qu’Elie doit venir, et rétablir toutes choses.

Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu.

De même le Fils de l’homme souffrira de leur part.

Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste » (Matthieu 17:11-13).

Avant la naissance de Jean-Baptiste, un ange avait dit à son père Zacharie qu’une fois adulte, celui-ci « [marcherait] devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé » (Luc 1:17).

S’il est clair que Jean-Baptiste accomplit cette prophétie, la manière dont y est décrit Élie dans Matthieu 17:11-12 et Malachie 4:4-6 laisse à penser qu’il faut prévoir un autre prophète qui viendra « avec l’esprit et la puissance d’Elie » à la fin de l’ère présente.

L’apparente allusion au Second Avènement du Christ et à l’avertissement qu’Il pourrait bien « frapper le pays d’interdit » (ou « de malédiction » – Version Darby) ou de destruction totale, l’indique.

Ce qui est décrit ici se situe dans le contexte de la fin de l’ère présente, et non dans le contexte de l’époque de Jean-Baptiste.

De même que l’Élie de l’Ancien Testament détourna les cœurs des anciens Israélites de l’adoration de Baal, un faux dieu, les ramenant à l’adoration du vrai Dieu, apparemment, un « Élie » du temps de la fin – ou une œuvre remplissant la même fonction – aidera les gens à se repentir de leurs péchés et à obéir aux lois que Dieu communiqua par Moïse.

La Bible parle également de deux témoins qui doivent apparaître, investis de pouvoirs analogues à ceux qu’avait Élie, et qui doivent prophétiser, au temps de la fin, pendant trois ans et demi.

Ces représentants de Dieu avertiront, eux aussi, les gens qu’ils doivent se repentir.

Il est possible que les 144 000 personnes, et l’innombrable multitude mentionnées dans Apocalypse sept résulteront en grande partie de la mission de ces représentants de Dieu.

La raison du courroux divin

Hélas, la Bible indique que la plupart des gens, au temps de la fin, ne tiendront pas compte des avertissements de se repentir que Dieu communiquera par Ses prophètes.

Le livre de l’Apocalypse indique que – même lorsque Dieu déversera Sa fureur sur la terre – la plupart des êtres humains continueront de défier leur Créateur et Ses instructions.

À la suite de plusieurs fléaux, représentant la colère divine sur l’humanité, on découvre la déclaration suivante, qui donne fort à réfléchir : «

Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d’adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur débauche, ni de leurs vols » (Apocalypse 9:20-21).

Après avoir été châtiés davantage, que feront-ils ? « Les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire » (Apocalypse 16:9).

Au lieu d’apprendre quelque leçon de leurs souffrances, Jean ajoute : « Ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres » (verset 11).

Des leçons pour nous

Si tout châtiment n’est jamais agréable, il y a d’importantes leçons que nous pouvons apprendre de cette colère future de Dieu.

Nous devons bien comprendre que le courroux divin est réel, et qu’Il S’attend à une certaine réaction de notre part.

Bien qu’Il soit un Dieu d’amour, le péché subsiste et il attire une terrible amende.

Du fait qu’Il nous aime, Il nous implore de nous repentir de nos péchés et de nous mettre à vivre comme Il nous l’ordonne.

En tant que notre Créateur et en tant que notre Père céleste plein de sagesse, Il sait ce qui est meilleur pour nous et Il nous exhorte à choisir la ligne de vie qui mène au bonheur dans cette vie et à la récompense d’une vie éternelle dans la joie et le bonheur, à l’avenir.

Quand Dieu aura déversé Sa fureur, le Royaume de Dieu sera instauré ici-bas, sur terre.

Satan sera emprisonné et ne pourra plus séduire personne, ni influencer l’humanité.

Les humains auront l’occasion d’apprendre les voies divines et de jouir d’une prospérité sans précédent.

Une mauvaise nouvelle fera place à la bonne.

LE MILLENIUM

La Bible annonce-t-elle réellement un millenium – 1000 ans de paix sur la terre ?

1 000 ans – un millenium !

Dans un monde incertain, menacé de guerres, de terrorisme, de perturbations atmosphériques et de catastrophes naturelles, l’idée d’une période de 1 000 ans – un millenium – de paix universelle fascine.

On voudrait savoir ce que nous réserve l’avenir ?

Quoi de plus légitime ?

Ce qui est surprenant, c’est qu’on sait peu de choses à propos du millenium mentionné dans la Bible, et qu’on comprend généralement mal ce qu’elle déclare à ce sujet.

La Bible est la seule source révélatrice à ce propos et, en fait, elle a fort à dire sur une période imminente de 1 000 ans.

Le mot millenium est rarement utilisé dans nos traductions françaises modernes.

Il n’y a pas beaucoup de versets, dans la Bible, qui fassent allusion à mille ans, mais par contre, les Écritures parlent beaucoup de ces mille ans à venir, et de la certitude de leur déroulement.

Reportons-nous, pour commencer, aux versets parlant de mille ans.

Il est notamment écrit : « Mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit » (Psaumes 90:4).

Pour Dieu, l’écoulement du temps est différent du nôtre.

Étant éternel, et ne dépendant pas de nourriture et d’autres facteurs physiques, pour survivre, Dieu a une autre idée du temps.

L’apôtre Pierre a précisé : « Il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3:8).

Les premières déclarations précises que le Royaume de Dieu gouvernera la terre pendant mille ans apparaissent dans la fin de la Bible – dans le livre de l’Apocalypse.

Le 19e chapitre de l’Apocalypse décrit le retour de Jésus-Christ, revenant dans la gloire et tout puissant, pour remplacer les gouvernements de ce monde et instituer un règne nouveau et juste ici-bas (versets 11-16).

Le Christ étouffera toute rébellion, renversera le dernier empire humain régnant ici-bas et instaurera le gouvernement de Dieu pour mille ans.

Satan en détention

L’Écriture décrit ensuite ce qui se passera immédiatement après le retour du Christ – le Messie : « Puis je vis [il s’agit de l’apôtre Jean] descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main.

Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.

Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis.

Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20:1-3).

C’est dans ce passage qu’il est question, pour la première fois dans la Bible, du règne initial de 1 000 ans du Christ sur la Terre.

Il est aussi précisé pourquoi ce sera une époque merveilleuse : Satan, le diable, l’ennemi de Dieu et de Son plan, sera banni pendant cette période. Bienvenue dans le Millenium !

Les saints régneront

Poursuivons notre lecture : Jean poursuit : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent [les saints de Dieu] fut donné le pouvoir de juger.

Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main.

Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (verset quatre).

Il est précisé ici que les saints de Dieu – ceux qui auront refusé de suivre la puissance de la bête dans les derniers jours – auront le privilège de régner avec Jésus-Christ pendant mille ans.

« Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis.

C’est la première résurrection » (verset 5).

Qui sont ces gens ?

La majorité des êtres humains (à l’exception des saints) ayant vécu.

Ils devront attendre 1 000 ans dans leurs sépulcres avant de revivre lors d’une autre résurrection, distincte de celle des saints.

La « première résurrection » aura lieu au retour de Jésus-Christ (1 Thessaloniciens 4:14-17) ; une seconde résurrection aura lieu 1 000 ans plus tard.

Laquelle de ces résurrections est la meilleure ?

L’Apocalypse nous le dit : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection !

La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans » (verset six).

Ceux ressuscités lors de la première résurrection, au début du Millenium, ne seront plus sujets à la mort (Lire, à cet effet, notre lettre explicative « De combien de résurrections la Bible parle-t-elle?»

Satan relâché

Au verset 7, nous découvrons que Satan sera relâché après le Millenium ; il aura une dernière chance d’essayer de séduire les nations de ce monde avant d’être jeté dans l’étang de feu et de soufre (verset 10).

Dans ce 20e chapitre de l’Apocalypse, l’expression « mille ans » apparaît à six reprises.

Ce chapitre démontre clairement qu’il y aura effectivement un règne de mille ans sous Jésus-Christ, sur la Terre, et que ce sera une bien meilleure période que l’âge de l’homme qui l’aura précédée.

D’autres prophéties sur le Millenium

Ce n’est pas tout.

Bien que l’expression « mille ans » n’apparaisse pas souvent dans la Bible, cette dernière donne une description merveilleuse du Millenium dans beaucoup d’autres passages.

Ailleurs que dans l’Apocalypse, notamment dans les livres des prophètes de l’Ancien Testament, il est question de l’impact que le Royaume de Dieu aura durant le Millenium, au niveau de la paix, de la stabilité économique, de la restauration de la vraie éducation et des vraies valeurs, du rôle joué par les saints ressuscités, de celui de diverses nations physiques, et même des changements dans la nature des animaux.

Le Millenium sera une époque fascinante et merveilleuse – une époque dont nous pouvons anticiper avec joie la venue.

UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE

« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). De quoi est-il question ?

Un nouveau ciel et une nouvelle terre

Le 21e chapitre de l’Apocalypse fournit une prophétie étonnante décrivant ce que Dieu a prévu pour notre planète.

Que représentent ce « nouveau ciel » et cette « nouvelle terre », et à quoi pouvons-nous nous attendre ?

L’époque décrite

Pour comprendre cette prophétie, il importe de situer l’époque où elle doit s’accomplir.

Le livre de l’Apocalypse décrit ce que Dieu révèle à propos des évènements devant précéder le retour de Christ sur terre ainsi que les mesures radicales qu’Il prendra pour établir le Royaume de Dieu ici-bas.

Une fois revenu, Il régnera sur la terre pendant 1 000 ans avec Ses saints glorifiés.

Ces derniers seront ressuscités en tant qu’esprits immortels lors de la première résurrection qui aura lieu lors du Second Avènement de Christ (1 Corinthiens 15:50-52 ; Apocalypse 20:4,6).

Après ce règne initial de 1 000 ans (souvent appelé le Millenium), d’après Apocalypse 20:5, tous les autres êtres humains ayant vécu au fil des siècles seront ressuscités.

La première partie du verset 5 peut être mise entre parenthèses, et elle clarifie la question « Si ceux ressuscités lors de la première résurrection le sont lors du retour de Christ, qu’adviendra-t-il des autres morts ? »

Les autres morts représentent l’immense majorité des êtres humains ayant jamais vécu.

Les versets 12 et 13 indiquent qu’ils seront ressuscités pour être jugés.

(Ceux qui sont appelés par Dieu à présent à se détacher de ce monde mauvais sont jugés à présent, comme l’indique 1 Pierre 4:17, mais tous sont jugés d’après ce que déclare la Bible – les instructions divines – peu importe la résurrection dont ils font partie).

À la fin de cette période de jugement, tous ceux qui adoptent la ligne de vie divine recevront la vie éternelle (leurs noms seront inscrits dans le livre de vie) tandis que ceux qui rejettent la voie divine périront dans l’étang de feu (Apocalypse 20:15).

Le verset 14 indique que la condamnation à l’étang de feu représente la seconde mort.

Leur première mort aura été la fin de leur vie dans le monde présent (lire aussi Apocalypse 21:8).

Cela nous amène au sujet de l’étang de feu, qui inaugurera une nouvelle terre.

L’étang de feu

Il est aussi question de l’étang de feu dans 2 Pierre 3 : « Par la même parole [celle de Dieu, verset 5], les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies » (verset 7).

Notez maintenant le verset 10 : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée » (c’est nous qui soulignons tout au long).

Le mot original grec pour cieux dans le verset précédent inclut le ciel (ou l’atmosphère entourant la terre) qui sera lui aussi enflammé.

Il n’est pas précisé si le terme embrasés (incinérés) s’applique à la croute terrestre – dans laquelle se trouvent les œuvres des êtres humains dans l’histoire – ou à toute la planète.

D’autres prophéties révèlent en effet que les justes hériteront la terre (comme Matthieu 5:5).

Et l’apôtre Pierre de poursuivre : « Attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3:12).

Ce passage semble faire allusion aux éléments sur la surface de notre planète, car ce qui se trouve sous la croûte (ou le manteau) terrestre sont déjà liquéfiés en magma.

Un nouveau ciel (ou de nouveaux cieux) et une nouvelle terre

« Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (verset 13).

Le mot grec dont Pierre se sert ici pour nouveaux est kainos, qui évoque quelque chose de frais, au lieu du mot grec neos qui signifie nouveau dans le sens de jeune.

Que la terre soit entièrement consumée par le feu ou que sa surface fonde et se liquéfie et soit de ce fait purifiée, il en résultera qu’elle sera neuve en ce sens qu’elle sera refaçonnée par Dieu.

On remarque qu’il s’agit toujours de la terre, et que les cieux – toujours appelés les cieux – reçoivent eux aussi une « cure de jouvence ».

Le Psaume 102 compare cette future transformation à un nouvel habit dont on se revêt : « Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains.

Ils périront, mais tu subsisteras ; ils s’useront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés » (versets 25-26).

Que Dieu remplace les étoiles et les planètes actuelles par de nouvelles, ou qu’Il les transforme ou leur donne une nouvelle apparence ou une nouvelle configuration, définitives, est quelque chose que nous découvrirons le moment venu.

Dans Apocalypse 21:1, il est écrit : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus ».

L’apôtre Jean se sert ici du même mot que Pierre, ce qui décrit donc quelque chose de neuf.

Il se sert aussi du mot ciel (singulier) alors que Pierre parle des cieux (pluriel).

Il se peut que Jean ait simplement évoqué ce qui se voit de la terre, avec son atmosphère et tout ce qui se voit la nuit dans le ciel.

Le mot original grec dont se sert Jean dans Apocalypse 21:1 pour « disparu » évoque l’idée de quelque chose qui a existé et qui n’existe plus.

Mais pourquoi ?

Si le ciel – la demeure présente de Dieu – est la récompense éternelle des justes, à quelles fins Dieu projetterait-Il de créer une nouvelle terre ?

En vérité, Christ a expliqué pourquoi : « Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront la terre ! » (Matthieu 5:5).

En quoi hériter la terre, et non le ciel, sera-t-il si spécial ?

Pour commencer, nous savons que Dieu va transformer notre planète.

Notez ce qui se produira ensuite : « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21:2).

Sur cette planète refaçonnée, viendra s’installer une cité énorme qui s’étendra sur plus de 2 400 km dans toutes les directions.

Les versets 9 à 27 décrivent cette cité incroyable plus en détail. Abraham lui-même – « le père de tous ceux qui croient » (Romains 4 :11, version Ostervald) – avait hâte de voir cette cité « car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11:10).

Le verset 16 précise en outre que Dieu a préparé cette cité pour Ses fidèles élus : « Maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste.

C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité ».

Il est aussi écrit, dans Hébreux 13:14, « Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir ».

Mais pourquoi une cité si énorme ?

Quand Christ va revenir, bientôt, Il régnera de Jérusalem, faisant d’elle la capitale de la terre.

Toutefois, quand la nouvelle Jérusalem descendra du ciel sur terre, elle deviendra la capitale de tout l’univers !

Elle deviendra la nouvelle résidence de Dieu le Père Lui-même ! Notez Apocalypse 21:3 : « J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes !

Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux ».

Et le verset 22 de préciser : « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau ».

Pourquoi les cieux – toutes les planètes, toutes les étoiles et toutes les galaxies – seront-elles renouvelées ?

Dieu nous fournit quelques indices.

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu […] avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8:19, 21-22).

Dans ce passage, l’apôtre Paul nous donne un aperçu de notre avenir ; et ce dernier est lié à celui de la création tout entière.

Il explique que les saints glorifiés prendront tout compte fait soin de l’univers entier !

À présent, la création physique est sujette à l’entropie – à la désintégration continuelle de toute matière.

Délaissée, la terre finirait par se détériorer et par devenir inhabitable.

Délaissées, toutes les étoiles – y compris notre soleil – consumeraient toute leur énergie et s’éteindraient.

C’est pourquoi Dieu va faire « toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21:5).

Le rôle des humains dans le monde à venir

Une question est posée dans l’Épître aux Hébreux, et Dieu l’élucide : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ?

Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur, tu as mis toutes choses sous ses pieds.

En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis.

Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises » (Hébreux 2:6-8).

Le verset 5 explique que ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis « le monde à venir » dont nous parlons, mais aux humains qui seront un jour glorifiés et deviendront des êtres spirituels.

Cette prophétie révèle que Dieu a créé les humains temporairement inférieurs aux anges (comme l’indique le verset 9 qui montre que Christ Lui-même l’était, quand Il devint homme).

Néanmoins, Dieu offre aux êtres humains la possibilité d’être glorifiés, de devenir membres, spirituels, de Sa propre famille divine et de prendre possession de tout l’univers.

« Toutes choses » inclut toutes les planètes, toutes les étoiles, toutes les galaxies qui – dans cette création – sont si innombrables que c’en est époustouflant.

Les astronomes estiment à présent qu’il existe entre 200 et 500 milliards de galaxies et même plus, contenant chacune des milliards d’étoiles !

De tels chiffres sont pour nous incompréhensibles, mais ils dépassent le nombre d’êtres humains ayant vécu dans l’histoire.

Dans Hébreux 1:2, il est écrit que Christ a été désigné comme « héritier de toutes choses ».

Et il est précisé dans Romains 8:17 que les saints glorifiés seront « héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ».

Ce que Dieu tient en réserve pour nous est si merveilleux que nous ne pouvons pleinement en saisir les détails (1 Jean 3:2).

Le Royaume infini de Dieu

Ésaïe a prophétisé le Premier Avènement de Christ sur terre en tant qu’homme, et Son Second Avènement en tant que Roi devant administrer le gouvernement de Dieu dans Son Royaume (Ésaïe 9:6).

Et au verset 7, on peut lire : « Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours :

Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées ».

Notez que le règne et le gouvernement divins ne cesseront de s’accroître.

À un moment donné, le Royaume de Dieu – dans toute sa vitalité et dans toutes ses activités – s’étendra au-delà de la terre jusque dans les autres planètes, dans tout le cosmos et dans chaque galaxie.

Et à ce moment-là, toutes choses seront devenues nouvelles et subsisteront à jamais.

L’avenir auquel nous devons nous attendre dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre dépasse – et de loin – notre imagination.

Mais une prophétie que Dieu nous a donné par la bouche de David est une promesse positive à toujours garder présente à l’esprit : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaumes 16:11).

Christ, dans Ses lettres aux sept Églises, dans l’Apocalypse, précise clairement que si nous voulons être de cet avenir, nous devons vaincre notre nature, croître spirituellement et être totalement fidèles à Dieu dès à présent (Apocalypse 2:7, 11, 17, 26; 3:5, 12, 21).

Ne l’oublions pas : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7).

LA NOUVELLE JERUSALEM

Une foule de chrétiens s’attendent à rencontrer un jour, au ciel, St Pierre au paradis. Néanmoins, s’attendent-ils réellement à se retrouver dans la nouvelle Jérusalem ?

La nouvelle Jérusalem

Le livre biblique de l’Apocalypse contient une description de la Jérusalem future, avec ses rues d’or et ses pierres précieuses, et elle défie notre imagination.

L’idée que beaucoup se font du ciel ou du paradis découle en fait du 21e chapitre de l’Apocalypse, où se trouve la description la plus détaillée de la nouvelle Jérusalem, dans la Bible.

Néanmoins, comme nous allons le voir, le tableau que la Bible nous peint de la ville sainte diffère considérablement de l’idée qu’ont des millions de croyants du paradis, et est bien plus fascinante.

En plus des nombreuses prophéties, dans l’Ancien Testament, indiquant que Dieu va transformer et élever l’actuelle Jérusalem pour en faire la capitale du monde au retour de Christ (comme l’indiquent, par exemple, les 2e et 3e chapitre du livre du prophète Joël, et les 12e et 14e chapitres du livre du prophète Zacharie), plusieurs passages – dans le Nouveau Testament – révèlent que Dieu est en train de préparer une autre Jérusalem pour Son peuple.

Il est en effet question, dans Hébreux 12:22, de « la Jérusalem céleste » qu’Apocalypse 3:12 identifie comme « la nouvelle Jérusalem ».

Le patriarche Abraham, dans l’Ancien Testament, avait hâte de séjourner dans cette cité. Comme le précise l’Écriture, Abraham « attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11:10).

Il importe de bien comprendre ce que le 21e chapitre de l’Apocalypse nous apprend : La nouvelle Jérusalem sera réelle ; elle doit descendre un jour du ciel sur la terre.

Cela dépassera – et de loin – la récompense imaginaire à laquelle croient tant de de chrétiens.

Ce chapitre ne fournit pas une description du ciel pas plus qu’il n’indique qu’on va au ciel.

En fait, la Bible déclare explicitement que les êtres humains ne vont pas au ciel, une fois morts (Jean 3:13 ; 7:34 ; 8:22 ; 13:33 ; Actes 2:34).

Pourquoi une nouvelle Jérusalem ?

L’époque décrite dans le 21e chapitre de l’Apocalypse – dans lequel il est largement question de la nouvelle Jérusalem – est bien différente de la nôtre.

Pour résumer, quand on en arrive à ce chapitre, le présent siècle mauvais n’existe plus ; Christ est revenu sur terre pour y établir le Royaume de Dieu, et Il y a régné pendant 1 000 ans – période aussi appelée le Millenium.

Après ces mille ans, l’immense majorité des êtres humains ayant vécu dans l’histoire seront ressuscités à une autre existence physique, sur cette terre, à la différence que Satan ne sera plus présent, que la vérité divine sera connue de tous et que la vie éternelle sera proposée à chacun.

Christ sera Roi sur toute la terre.

Cette période sera une période de jugement où se dressera « un grand trône blanc » (Apocalypse 20:11-12).

Une fois cette période de jugement achevée, la planète entière sera aux prises des flammes, et toutes les œuvres de l’histoire humaine seront consumées (2 Pierre 3:10-13).

Une fois que ce feu – ou « étang de feu » (Apocalypse 19:20 ; 20:10, 14) – aura tout consumé, une nouvelle terre, purifiée, transformée, éternelle et incorruptible (Ésaïe 65:17 ; 66:22) apparaîtra.

C’est sur cette nouvelle terre que viendra se poser la nouvelle Jérusalem.

La nouvelle Jérusalem descendra sur terre

Décrivant ce qu’il vit dans une vision, l’apôtre Jean écrit : « Je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21:2).

Notez bien que Dieu le Père Se trouve toujours au ciel, et qu’Il prépare cette ville.

Notez aussi que cette ville est « préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux ».

Quant aux résidents de cette cité, d’après Apocalypse 3:12, ce sont ceux qui ont vaincu leur nature dans le siècle présent : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau » (c’est nous qui soulignons tout au long de cet article).

L’Écriture précise, dans Hébreux 11:10, 16, que cette cité est préparée pour les fidèles élus de Dieu.

Nous en arrivons à présent à l’une des prophéties les plus encourageantes de la Bible : « J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes !

Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.

Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21:3-4).

On constate que le nouveau domicile de notre Père céleste sera la terre, où Il résidera avec Sa famille d’êtres humains devenus immortels.

Si Dieu réside à présent dans les cieux, la terre deviendra Sa future demeure !

Plusieurs promesses bibliques, comme celle dans Psaumes 37:9, revête une signification accrue à la lumière de cette réalité.

« Ceux qui espèrent en l’Eternel posséderont le pays ».

Et « les débonnaires posséderont la terre » (verset 11, version Ostervald). Et un peu plus loin: « Les bénis de l’Eternel hériteront la terre » (verset 22).

Une description de la ville

La nouvelle Jérusalem promet d’être une cité merveilleuse.

Elle sera resplendissante : Il est question d’un ange montrant à Jean « l’épouse, la femme de l’Agneau » et « la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu » (Apocalypse 21:9-10).

Puis Jean décrit cette cité magnifique : « Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal » (Apocalypse 21:11).

Son rayonnement sera tel qu’il sera comme une gemme précieuse et transparente.

Il est en outre précisé que « la ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau » Apocalypse 21:23).

La gloire de notre Père céleste et de Christ éclairera toute la ville, dans toutes les directions.

Cela ne veut pas dire que le soleil et la lune n’auront plus aucune raison d’être, mais plutôt que la ville n’aura pas besoin de leur clarté.

Une muraille et des portes : La ville est décrite comme ayant « une grande et haute muraille.

Elle avait douze portes » (Apocalypse 21:12-13).

« Et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c’étaient les noms des douze tribus des enfants d’Israël » (verset 12).

Cela reproduira le modèle qui aura été suivi bien des années auparavant dans la ville de Jérusalem, pendant le Millenium, quand les noms de trois des tribus d’Israël seront inscrits sur chacun des côtés de la ville à ses points cardinaux (Ézéchiel 48:30-34).

Sur ses fondations, la ville se dressera à plus de 75 m de hauteur (verset 17), faite entièrement de jaspe, en un seul bloc sur ses quatre côtés.

Dans cette muraille, se trouveront de chaque côté trois portes ou vestibules, composées chacune d’une perle énorme.

Si ces portes sont séparées de manière équidistante, elles se trouveront à plus de 603 km les unes des autres.

Les fondations : Suivant le modèle consistant à nommer des portions de la ville d’après les noms de personnes dont Dieu S’est servies, les 12 fondations de la ville porteront les noms des douze apôtres (Apocalypse 21:14).

Christ a déclaré que chacun de Ses douze apôtres siégerait sur un trône, présidant une des tribus d’Israël (Luc 22:28-30).

Parallèlement, l’Église de Christ, de nos jours, est édifiée « sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2:20).

Sa taille : « La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur.

Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales » (Apocalypse 21:16).

Les dimensions physiques décrites ici sont surprenantes – plus de 2 400 km dans les quatre directions (Par comparaison, cela équivaut à environ 2 fois ½ la distance séparant le nord du midi de la France ; et la distance séparant le nord des États-Unis à leur frontière sud est de près de 2 100 km).

Christ déclara à Ses disciples, peu avant Sa crucifixion : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père » (Jean 14:2).

Christ avait raison d’indiquer que la maison de Son Père sera très spacieuse !

La forme de la nouvelle Jérusalem semble être analogue à celle du « saint des saints » du tabernacle et du temple que Dieu dit à Israël de bâtir (et qui, une fois de plus, fera partie du nouveau temple, dans le Millenium, après le retour de Christ).

Cette pièce, qui était modelée sur le lieu de résidence de Dieu, ou Son trône, au ciel, était un cube parfait (1 Rois 6:20 ; Hébreux 8:5).

Il est aussi intéressant de noter que la nouvelle Jérusalem n’aura pas de temple à part – « le Seigneur Dieu Tout-Puissant [étant] son temple, ainsi que l’Agneau » (Apocalypse 21:22).

Ses matériaux : « La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur.

Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce […]

Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle.

La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent » (Apocalypse 21:18-21).

Nous ne pouvons concevoir une structure d’une telle hauteur, d’après les lois de la physique.

Néanmoins, si la nouvelle Jérusalem est décrite comme construite de divers matériaux qui nous sont familiers, elle sera apparemment d’une composition spirituelle transcendant de ce fait les lois de la physique telles que nous les connaissons.

La ville proprement dite est décrite comme étant d’or pur, transparent.

C’est ainsi que Jean nous la décrit, n’ayant pas d’autres points de référence dans sa vie, pour décrire ce qu’il voit.

Bien que pour lui, cette cité soit faite de matériaux distincts, elle est aussi éblouissante au-delà de ce que nos yeux humains ont jamais vu.

Quelque part dans cette ville magnifique, se trouve une place.

Le mot « place » traduit dans plusieurs versions par « rues » est en fait un mot au singulier et ne représente pas une ou des rues où l’on se déplace, comme il doit y en avoir dans la ville, mais une place, ou square.

Il n’est pas précisé où cette place se trouvera.

Elle aussi, comme la ville, est décrite comme si elle se composait d’or pur, éclatant, transparent.

Se pourrait-il que cette place soit liée à l’endroit où se trouveront les trônes du Père et de Christ ?

Une ville dynamique : Il est écrit : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur.

Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit » (Apocalypse 21:24-25).

Puisqu’il fera toujours jour dans cette nouvelle Jérusalem, les portes seront toujours ouvertes.

Cette description sous-entend un va-et-vient régulier des citoyens spirituels de la terre.

Qui sont ces nations et ces rois de la terre ?

Il est précisé que ce sont ceux « qui auront été sauvés » ; il est donc question de ceux qui feront partie de la famille spirituelle de Dieu.

Au-delà de ces détails, nous acceptons le fait que Dieu n’a pas jugé utile de tout nous révéler sur l’avenir merveilleux de la terre, et nous ne pouvons que spéculer.

Bien que nous ne sachions pas tout sur l’avenir de la future ville sainte de Dieu, nous pouvons être certains de ce qu’Il a déclaré par la bouche de David : « Il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaumes 16:11).

Voilà ce à quoi nous pouvons nous attendre dans la nouvelle Jérusalem !

Pour résider un jour dans la nouvelle Jérusalem, quand elle descendra sur terre, nous devons faire ce que Dieu attend de nous.

LE LIVRE DE VIE

La Bible parle d’un livre, au ciel, contenant la liste de tous ceux qui hériteront la vie éternelle.

Votre nom figurera- t-il dans le livre de vie ?

Le livre de vie

Dieu révèle, par la bouche de Ses serviteurs les prophètes, qu’Il a un livre très spécial.

C’est un livre ouvert, contenant une liste de noms.

À Ses yeux, les personnes dont les noms y figurent ont énormément de valeur.

Ce livre unique n’est pas fait de mains d’hommes ; c’est une création céleste.

Il appartient à Christ et il s’agit du « livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27).

Avoir son nom inscrit dans ce registre signifie qu’on est juste devant Dieu et qu’on va hériter la vie éternelle pour autant qu’on demeure fidèle jusqu’à la fin de sa vie physique (Apocalypse 3:5).

Avoir son nom effacé de ce livre, c’est subir une mort définitive (Apocalypse 3:5 ; 20:15).

La première mention de ce livre, dans la Bible, remonte à l’époque de Moïse où ce dernier dit à l’Éternel : « Ah ! ce peuple a commis un grand péché.

Ils se sont fait un dieu d’or.

Pardonne maintenant leur péché !

Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Exode 32:31-32).

Ce à quoi Dieu répond : « C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre » (verset 33).

Aussi nobles qu’aient été les intentions de Moïse pour protéger ses pairs de la colère divine, Dieu n’allait pas ainsi négocier le salut du peuple.

Qui figure à présent dans le livre de vie ?

Le livre de vie contient les noms de ceux qui ont été spirituellement convertis et qui ont consacré leur vie au service de l’Éternel.

À l’instar de plusieurs autres serviteurs de Dieu, Moïse comprenait que son nom figurait déjà sur ledit ouvrage (Exode 32:31-32).

Jésus précisa qu’Abraham, Isaac, Jacob et les prophètes seront dans le Royaume de Dieu ; leurs noms figurent donc sur ce livre (Luc 13:28). Jésus dit un jour à Ses disciples : « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:20).

L’apôtre Paul écrivit une lettre citant les noms de plusieurs membres fidèles vivant de son temps et « dont les noms sont dans le livre de vie » (Philippiens 4:3).

Ce que les membres de la vraie Église de Dieu ont en commun avec les patriarches et les prophètes de Dieu d’antan, c’est qu’ils ont aussi reçu le don du Saint-Esprit (1 Pierre 1:10-12 ; 2 Pierre 1:21).

Être animé du Saint-Esprit est la clé de la vie éternelle dans le Royaume de Dieu (Romains 8:9, 11).

Ceux qui seront dans le Royaume de Dieu auront leurs noms inscrits dans le livre de vie (Malachie 3:16-17).

Peut-on avoir son nom effacé du livre de vie ?

Dieu a clairement indiqué que l’on peut avoir son nom effacé du livre de vie : « Celui qui aura péché contre moi, je l’effacerai de mon livre » Exode 32:33 ; version Darby).

À la fin du livre de l’Apocalypse, se trouve un avertissement défendant la vérité divine : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19).

Dans les derniers jours, une résurgence d’un faux système religieux est annoncée.

Dieu déclare que ce culte adorant un homme équivaudra à adorer Satan le diable (Apocalypse 13:4).

Le subterfuge sera si efficace que « tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde » (verset 8).

Seuls ceux qui refuseront de participer à ce système religieux seront récompensés pour avoir vaincu Satan (Apocalypse 15:2 ; 17:8 ; 20:4).

Nous vous conseillons à cet effet la lecture de notre article intitulé « Que représente Babylone ? »

La promesse faite aux fidèles

Le prophète Daniel eut une vision sur « une époque de détresse » à la fin de l’ère présente. Il lui fut dit ; « En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre [de vie] seront sauvés » (Daniel 12:1).

L’apôtre Jean eut une vision le transportant dans un avenir encore plus lointain où il vit « la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu ».

Il lui fut également révélé qu’ « Il n’entrera chez elle [ la ville sainte ] rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (verset 27).

Le prophète Malachie reçut de l’Éternel un message destiné à son peuple égaré – les Israélites.

Dieu aime toujours Son peuple, bien qu’il se soit détourné de Ses lois, mais Il exige dorénavant de lui qu’il L’honore, lui soit fidèle et Lui obéisse.

Le Tout-Puissant inspira Malachie de partager une promesse merveilleuse chargée d’espoir.

Il a prévu d’accorder, à ceux qui Le craignent, la vie éternelle dans Son Royaume.

Les identifiant dans un registre décrit comme « un livre de souvenir » (Malachie 3:16).

Ce dernier n’est autre que le livre de vie.

Comme Malachie l’a précisé, « Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Eternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom.

Ils seront à moi, dit l’Eternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3:16-17).

Cette crainte de l’Éternel dont parla le prophète est synonyme de profond respect et d’amour pour Dieu.

Craindre Dieu et observer Ses commandements est le devoir de tout homme (Ecclésiaste 12:13).

L’amour de Dieu consiste à garder Ses commandements (1 Jean 2:5 ; 5:3).

Dieu prend note des fidèles – de « ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom » (Malachie 3:16).

Il prend note de leurs conversations entre eux, remarque leurs actes de gentillesse et leur compassion (Matthieu 10:42 ; 25:34-40).

Il nous est rappelé qu’envers ceux qui pourvoient aux besoins des autres, « Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » (Hébreux 6:10).

De quoi Dieu Se souvient-Il encore ?

Même nos luttes pour essayer de vivre pieusement malgré les épreuves et les tentations semblent être notées, au ciel.

David, qui – selon l’Écriture – sera un jour roi sur tout Israël, demanda à Dieu de Se souvenir de ses souffrances, à un moment très difficile dans sa vie, quand il était encerclé par une foule d’ennemis.

Il écrivit : « Tu comptes les pas de ma vie errante ; recueille mes larmes dans ton outre : Ne sont-elles pas inscrites dans ton livre ? » (Psaumes 56:8)

Il se peut que Néhémie ait lui aussi fait allusion à un registre céleste quand il pria : « Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et n’oublie pas mes actes de piété à l’égard de la maison de mon Dieu et des choses qui doivent être observées ! » (Néhémie 13:14)

Les péchés des hommes sont-ils aussi enregistrés au ciel ?

Il est un fait que nous serons jugés pour ce que nous faisons (Ésaïe 66:15-16 ; Romains 1:18-32). Salomon a écrit : « Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:14).

Christ, à Son retour, et lorsqu’Il jugera les hommes, « mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et […] manifestera les desseins des cœurs.

Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due » (1 Corinthiens 4:5).

Lors de Son ministère, Jésus déclara également : « Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.

Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37).

Si les passages que nous venons de lire ne disent pas nécessairement qu’il existe un registre des péchés des êtres humains, Dieu sait tout ce que nous faisons.

Et ayant une mémoire parfaite, Il s’en souvient.

Heureusement, nos péchés peuvent être effacés et oubliés par Dieu (Hébreux 8:12).

Ils peuvent être pardonnés grâce à Christ qui a payé de Sa mort leur amende, quand nous nous en repentons et acceptons Son sacrifice.

Par la bouche du prophète Ézéchiel, Dieu déclare : « Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il fera vivre son âme.

S’il ouvre les yeux et se détourne de toutes les transgressions qu’il a commises, il vivra, il ne mourra pas » (Ézéchiel 18:27-28).

Si le méchant se repent de ses péchés, « toutes les transgressions qu’il a commises seront oubliées ; il vivra, à cause de la justice qu’il a pratiquée » (verset 22).

À l’égard de ceux qui se repentent, Dieu déclare encore, par la bouche du prophète Ésaïe, « C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Ésaïe 43:25)».

La raison du jugement de Dieu.

Le prophète Daniel, décrivant la vision qu’il eut du trône de Dieu où tout jugement a lieu, écrit : « Je regardai, pendant que l’on plaçait des trônes.

Et l’ancien des jours s’assit […]

Les juges s’assirent, et les livres furent ouverts » (Daniel 7:9-10).

L’apôtre Jean eut lui aussi une vision du jugement divin à venir : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus.

La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux.

Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône.

Des livres furent ouverts.

Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie.

Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20:11-12).

« Ces livres » sont ceux de la Bible, qui contiennent la loi de Dieu – l’étalon par lequel les œuvres de chacun sont jugées.

« Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (verset 12).

Jean, poursuivant sa description de sa vision, ajoute ensuite qu’un autre livre sera ouvert : « Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie » (même verset).

Le jugement terminé, le registre des noms sera examiné et « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » (verset 15).

Quand un nom est-il inscrit dans le livre de vie ?

L’apôtre Jean explique que l’étape initiale, pour être sauvé, consiste pour une personne à croire le message de l’Évangile de Christ : « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, pour célébrer sa gloire » (Éphésiens 1:13-14).

Quand une personne reçoit le don du Saint-Esprit, elle est engendrée dans la Famille spirituelle de Dieu (Romains 8:14, 16).

Quand un croyant reçoit le Saint-Esprit, sceau de la promesse, il se joint à « l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux » (Hébreux 12:23).

Son nom est alors inscrit dans le livre de vie.

Que dois-je faire pour que mon nom figure dans le livre de vie ?

Pour que Dieu inscrive nos noms dans le livre de vie, nous devons commencer, par nous repentir de nos péchés, nous faire baptiser en esprit, non par les hommes, mais part notre père céleste.

Le baptême symbolise l’engagement d’une vie à suivre la voie divine jusqu’à la mort (Actes 2:38).

Jésus dit à Ses disciples : « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau » (Jean 6:27).

Pourquoi importe-t-il que ce soit ce que nous fassions ?

Christ a dit : « Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse 3:5).

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